PROMESSES
dans la Plénitude de son Amour
dans la Révélation de son Fils
dans la Puissance de son Esprit
dans la Suffisance de sa Grâce
dans l’Accomplissement de sa Volonté
dans la Véracité de sa Parole
- Edité par Ferazzini Willy
être suffisamment bon pour aller au ciel ;
n n’avoir ni volé ni tué, il s’estime sans reproche devant Dieu ;
pouvoir se sauver par ses bonnes oeuvres ;
que, s’il est perdu, ce n’est pas sa faute ;
que personne ne peut être sûr de son salut ;
falloir devenir meilleur pour aller au paradis ;
faire de son mieux alors qu’il doute de Dieu, de Jésus-Christ et de la Bible ;
que finalement tout le monde sera sauvé.
Si quelqu’un pense être quelque chose, quoiqu’il ne soit rien, il s’abuse lui-même.
- Edité par Ferazzini Willy
L’apôtre Paul, parlant aux anciens d’Ephèse, leur donnait un résumé de l’Evangile: « Vous savez que je ne vous ai rien caché de ce qui vous était utile, et que je n’ai pas craint de vous prêcher et de vous enseigner publiquement et dans les maisons, annonçant aux Juifs comme aux Grecs : A. la repentance envers Dieu
B. et la foi en notre Seigneur Jésus-Christ ».
Le message de l’Evangile est donc basé sur ces deux points: repentance et foi. Sauf erreur, la religion chrétienne est la seule qui invite l’homme à se repentir. Le Créateur veut faire un travail valable, une oeuvre au plus profond de l’homme, dans son coeur et dans sa conscience. La repentance est une rencontre avec Dieu. La créature est invitée à être franche, à dire toute la vérité, à évaluer, à mémoriser, à sonder la vie passée, et à jeter un coup d’oeil sur le lendemain. Elle est libre aussi de ne pas y répondre. C’est son droit.
D’autre part, l’Esprit de Dieu est toujours à l’oeuvre chez l’homme : il le « convainc de péché » ; il lui rappelle que le jour passe et ne reviendra pas; qu’il retournera à la poussière dont il est formé… Nos jeunes générations ont un vide énorme dans le coeur, un vide à combler. Si pour eux, vivre, ne se fonde que sur la seule explication qu’il s’agit de prendre confiance dans le « royaume des idées de la connaissance objective comme seule source de vérité authentique », alors, où s’appuyer pour mourir ? Sur « l’éthique de la connaissance » ?
Ils ont perdu confiance dans leurs parents, dans leur pasteur. Ils ont appris que l’univers était le produit du hasard, que leur vie était sans but réel, qu’ils ne pouvaient empêcher que ce « moi » ne soit englouti dans le néant. On leur a suggéré, par ailleurs, que Dieu, s’il y en avait un, était en eux, qu’on pouvait le rechercher…
Mais, à qui parler ? Comment le trouver ? Où le retrouver ? Oui va répondre ? Le dieu que l’homme a créé et qui n’est pas plus grand que lui-même ! La jeunesse déroutée, fourvoyée, sans vision, s’assemble, se groupe pour chercher de nouvelles voies dans un monde « absurde », « sans morale », où tout va « se dissoudre dans le vide indifférent de l’univers ».
Il faut bien dire que nous les comprenons, puisqu’un jour nous étions de leur nombre. Mais nous avons dû constater que le christianisme n’est pas seulement une théorie, ou une philosophie, mais qu’à la Bible correspond une réalité, des réalités. L’homme n’est pas seul ! Le vide, l’inquiétude, les réveils douloureux peuvent être comblés, guéris. L’appel de Dieu trouve un écho dans le coeur de la créature. Dieu cherche l’homme, cherche à gagner l’homme.
- Edité par Guignard René H.
L’état du monde :
Le monde a été créé par Dieu. | Jean 1: 10. | Création |
Le péché est entré dans le monde. | Rom 5 : 12. | Corruption |
Le monde gît dans le malin. | 1 Jean 5: 19. | Désolation |
Un ange déchu appelé Satan offrit de l’échanger contre une génuflexion. | Matth. 4 : 9. | Tentation |
Dieu a aimé le monde. | Jean 3: 16. | Compassion |
L’Agneau de Dieu ôte le péché du monde. | Jean 1: 29. | Substitution |
Que le monde par Lui soit sauvé. | Jean 3: 17. | Elévation |
Jésus-Christ, méprisé, abandonné, homme de douleurs, seul espoir | Esaïe 53 : 3 | Expiation |
Le Saint-Esprit convainc de péché | Jean 16: 8. | Conviction |
Le monde entier reconnu coupable. | Rom. 3 : 19. | Contrition |
Le monde connaît que Tu m’as envoyé. | Jean 17: 23. | Confession |
Que tout être humain entende le message évangélique et reçoive le Sauveur. | Col. 1 : 23. | Prédication |
Le croyant appelé hors du monde. | Jean 17: 6. | Séparation |
Par Christ, choisi, envoyé, un témoin. | Jean 17: 18. | Commission |
Christ en lui pour le bien du monde. | Jean 17: 23. | Reconstruction |
La lumière est venue dans le monde. Le monde a préféré les ténèbres. Celui qui agit selon la vérité vient à la lumière. Ses reuvres sont faites en Dieu pour qu’elles soient manifestées.
- Edité par Ferazzini Willy
Une soeur parle à ses soeurs en Christ (3)
Israël vit un temps difficile. Le peuple juif, esclave en Egypte, devient de plus en plus nombreux. Les Egyptiens prennent peur; ils craignent une rébellion de la part du peuple (1 : 9-10). Alors Israël se voit contraint aux travaux forcés. Il construit des villes sous la surveillance de chefs qui lui rendent la vie dure (1 : 11 -14). Le roi prend des mesures draconniennes envers Israël. Tous les enfants mâles des Hébreux doivent être tués (1 : 16, 22). Mais dans ces tragiques circonstances, Dieu veille encore sur son peuple. Il a un plan précis pour Israël et rien ne pourra arrêter ses desseins. Malgré cet ordre cruel du chef des Egyptiens (1 : 22) , Dieu va se préparer un serviteur qui conduira Israël à la libération de ce terrible esclavage. Dans ce but, Dieu choisit une femme dont nous ne connaissons pas le nom, c’est la mère de Moïse. La Bible nous donne très peu de détails sur cette personne. Mais les quelques lignes qui nous la dépeignent montrent combien elle devait aimer son enfant.
Réfléchissons ensemble à la qualité d’amour qui devait animer cette femme pour la pousser à agir comme elle l’a fait.
1) L’amour fait prendre des risques« Elle vit qu’il était beau, et elle le cacha pendant trois mois » (v. 2). II est son enfant, elle l’aime, elle ne peut pas obéir à l’ordre cruel de Pharaon). Que faire ? Sa décision est prise, elle garde l’enfant, elle le cache. Cet acte risque peut-être de lui coûter la vie. Mais peu importe les conséquences, elle n’hésite pas à agir. C’est ainsi que Moïse a été sauvé par l’amour de sa mère.
N’est-ce pas pareil pour nous ? Notre vie n’a-t-elle pas été sauvée par un geste d’amour ? « Dieu a tant aimé le monde qu’il a donné son Fils unique, afin que quiconque croit en lui ne périsse point, mais qu’il ait la vie éternelle » (Jean 3: 16). En effet, Dieu, notre Père nous a témoigné tellement d’amour qu’Il a pris le risque de perdre son Fils. En signe de reconnaissance, sommes-nous prêtes, nous aussi, à abandonner entièrement notre vie au Seigneur par amour pour lui ?
2) L’amour nous pousse à être serviteursEn allant se baigner dans le fleuve, la fille de Pharaon découvre l’enfant, elle a pitié de lui (v, 5-6). Elle le recueille et le remet à la mère de l’enfant qui accepte de devenir sa nourrice (v. 8-9).
Quelle joie pour cette femme de retrouver son enfant, de le prendre dans ses bras, de le nourrir. Mais aussi quelle souffrance tout au fond de son coeur, car elle sait que tôt ou tard, elle devra le re rendre à la fille de pharaon. Elle aurait pu protester, crier à l’injustice: eIle en avait le droit ! Mais son amour pour son enfant la pousse à se taire. Un mot de sa part aurait pu mettre en danger la vie de celui qu’elle voulait sauver à out prix. Alors, elle accepte en toute humilité de servir la fille de Pharaon en devenant la nourrice de l’enfant.
Jésus, lui aussi, a accepté de devenir serviteur (Phil. 2 : 7). « Je suis venu, dit-il, non pour être servi mais pour servir » (Matth. 20 : 28). En face de ceux qui l’ont condamné, Il aurait pu protester. Il en avait Ie droit, Lui le Fils de Dieu, Lui qui n’avait commis aucun péché ! Mais poussé par un amour infini pour l’humanité, Il n’a rien dit (Es 53:7). Il nous aimait trop pour refuser de passer par la croix. Il savait que rien d’autre ne pouvait nous sauver la vie (Es. 53 : 5). Alors, Il a été jusqu’au bout.
Cet acte d’amour du Seigneur doit nous pousser à devenir les serviteurs les uns des autres (Phil 2 .5). C’est dans les détails de Ia vie quotidienne que nous pouvons le réaliser concrètement. Demandons au Seigneur d’ouvrir nos yeux sur les besoins matériels, moraux et spirituels de ceux qui nous entourent.
3) L’amour, un ministère à notre portéeCette femme a aimé d’une façon désintéressée, sans rien attendre en retour. Elle n’a pas aimé son enfant pour elle-même. Elle savait qu’au moment du sevrage, elle devrait se séparer de lui.
Ne sommes-nous pas souvent tentées d’aimer pou recevoir en retour, peut-être même inconsciemment ? Mais à ce propos, l’apôtre Paul nous dit: « l’amour ne cherche point son intérêt » (1 Cor 13 : 5). Le monde a grand besoin de cet amour, non pas celui qui vient nous, entaché d’égoïsme, mais celui que Dieu déverse dans nos coeurs par la puissance de son Esprit (Rom 5 : 5).
Comme femmes, nous pouvons faire beaucoup dans ce sens. C’est une responsabilité que le Seigneur nous confie, un ministère à notre portée. Prions le Seigneur de nous remplir de son Esprit pour que son amour déborde en nous et inonde ceux que nous rencontrons.
- Edité par Muston Jacqueline
Brèves pensées sur la vie du prophète ELIE (2)
Comme il est heureux celui qui est sans cesse dirigé par son Dieu! II se trouve toujours là où il doit être et au moment qui convient. Tel était le cas d’Elie, cet homme qui obéissait à la Parole de l’Eternel.
« Et la parole de l’Eternel fut adressée à Elie en ces mots :Pars d’ici, dirige-toi vers l’orient, et cache-toi près du torrent de Kerith, qui est en face du Jourdain. Tu boiras de l’eau du torrent, et j’ai ordonné aux corbeaux de te nourrir là » (I Rois 17: 2-4). Et nous lisons que le torrent de Kerith ayant tari, l’Eternel indiqua à son prophète une autre direction.
« Alors la parole de l’Eternel lui fut adressée en ces mots :Lève-toi, va à Sarepta, qui appartient à Sidon, et demeure là. Voici, j’y ai ordonné à une femme veuve de te nourrir » (I Rois 17 : 8-9). Notre premier souci devrait être de marcher selon les ordres du Seigneur afin que nous soyons là où il nous veut; notre prière à ce sujet devrait être: Seigneur, montre-moi le chemin de ta volonté afin que je te serve là où tu le désires ! Et s’il en est réellement ainsi, si nous avons la conviction profonde de lui obéir pleinement et ainsi d’occuper la place qu’il a souhaitée pour nous, alors qu’importent les circonstances contraires et les tempêtes qui s’abattront sur nos vies, au milieu des pires épreuves; nous resterons paisibles, sachant que c’est lui-même qui nous a placés dans cette fournaise et qu’il saura nous délivrer et faire concourir toutes choses à notre bien. Paul et Silas avaient manifestement été dirigés par Dieu sur la Macédoine (Actes 16: 6-10), mais pourtant quelle déconvenue! Arrivés à Philippes, les voici chargés de coups et jetés en prison; certains seraient tombés dans le découragement et en auraient conclu qu’il y avait là un échec. Ces chers disciples réagirent tout autrement et nous les entendons, en pleine nuit, chanter les louanges de Dieu. En dépit de l’apparente faillite dans laquelle ils se trouvaient, ils savaient que Dieu les avait conduits dans cette prison et qu’il agirait en leur faveur d’une façon certaine. Nous connaissons la suite du récit et de quelle manière glorieuse Dieu honora leur foi (Actes 16: 16-34). Mais quelqu’un dira, j’aimerais, comme Elie, entendre directement la voix de Dieu m’indiquant le chemin à suivre, ou comme Paul recevoir une vision; mais dites-moi, n’avons-nous pas le Saint-Esprit dans nos coeurs ? Ne possédons-nous pas les Saintes Ecritures, véritable carte routière du voyageur ? le psaume 84 ne nous apprend-il pas que ceux qui placent en Dieu leur appui trouvent dans leur coeur des chemins tout tracés ? Il est à peine nécessaire d’ajouter, à ce sujet, que la « chair », elle, se dirigera toujours avec les ressources de la sagesse humaine et se trouvera ainsi à l’opposé des plans divins.
Voici donc Elie se dirigeant sur Sarepta. Ceux qui s’imaginent que la vie d’un serviteur de Dieu est une suite ininterrompue d’exploits et de gestes spectaculaires seront bien déçus en voyant le prophète pénétrer dans l’humble maison de la veuve de Sarepta, pauvre femme à un doigt de la mort, ainsi que son fils. le Dieu d’amour s’intéresse aux plus faibles de ses enfants; il n’avait pas oublié cette humble croyante et désirait s’occuper d’elle d’une façon vraiment touchante, pensée encourageante dans toutes les circonstances que nous avons à traverser ici-bas. Nous connaissons le récit de la veuve de Naïn (luc 7: 1-17) où nous voyons le Seigneur Jésus déployer son amour et sa puissance en faveur de cette pauvre mère portant en terre son fils unique. L’Ecriture nous dévoile les pensées profondes du coeur de Christ en nous disant: « le Seigneur, l’ayant vue, fut ému de compassion pour elle ». Quelle tendresse et quelle consolation dans ces paroles: « Ne pleure pas! ». Nous avons là, dans deux époques différentes, deux cas de détresse extrême qui provoquent l’intervention du Dieu d’amour.
Elie lui demanda de l’eau, puis du pain, et en lui demandant du pain, Elie allait loin, car la malheureuse n’avait plus qu’un peu d’huile et de farine, et après cela, plus rien. les premiers mots de la réponse de cette femme traduisent bien sa foi: « l’Eternel, ton Dieu, est vivant ! » (c’est ce qu’Elie lui-même avait déclaré au roi Achab – I Rois 17 : 1) , mais elle avoue franchement l’extrémité dans laquelle elle se trouve. Et que lui dit Elie ?
« NE CRAINS POINT, rentre, fais comme tu as dit. Seulement, prépare-moi D’ABORD avec cela un petit gâteau, et tu me l’apporteras; tu en feras ensuite pour toi et pour ton fils. Car ainsi parle l’Eternel, le Dieu d’Israël: « la farine qui est dans le pot ne manquera point et l’huile qui est dans la cruche ne diminuera point, jusqu’au jour où l’Eternel fera tomber de la pluie sur la face du sol. (1 Rois 17: 13-14) .-NE CRAINS POINT… PREPARE-MOI D’ABORD… -voilà des expressions à peser et à méditer. Quelqu’un a dit : la soustraction précède la multiplication, ce sont là les mathématiques de Dieu. Nous avons, dans Malachie 3: 10, une pensée semblable, le paiement des dîmes *) était la condition « sine qua non » aux promesses d’abondantes bénédictions. Les écluses des cieux ne pouvaient s’ouvrir que si cette condition était remplie; pensons-y dans notre époque de relâchement général où l’offrande est particulièrement négligée. Donc la veuve de Sarepta devait accepter de se démunir de tout ce qui lui restait et qui était pour elle comme une immense fortune, car ce peu d’huile et ce peu de farine pouvaient lui permettre de survivre avec son fils quelque temps encore ; c’était peu de chose et c’était énorme. Mais elle avait devant elle les paroles de l’Eternel, et elle devait y croire sans réserve, et il fallait qu’elle prépare D’ABORD ce petit gâteau… D’ABORD… Au sujet de la résurrection de Lazare, Jésus déclara à Marthe dont la foi fléchissait à cause de l’odeur du cadavre de son frère mort depuis quatre jours :
« Ne t’ai-je pas dit que si tu crois, tu verras la gloire de Dieu ? » (Jean 11 : 40).Croire d’abord, voir la gloire de Dieu ensuite; préparer D’ABORD un petit gâteau… elle le fit. Comme elle est belle la confiance de cette humble femme, comme elle honore Dieu. C’est une chose de croire en Dieu, c’est une autre chose de croire ce que Dieu dit et de s’appuyer sur toutes ses promesses. Et la Parole de conclure: « La farine qui était dans le pot ne manqua point, et l’huile qui était dans la cruche ne diminua point, selon la parole que l’Eternel avait prononcée par Elie » (I Rois 17: 16). Comme il est fidèle notre Dieu ! Arrêtons-nous un instant pour examiner nos coeurs ; notre siècle est celui de l’inquiétude, de l’anxiété et de l’angoisse, et cela en dépit des nombreuses assurances qui doivent nous couvrir contre les risques les plus divers. Nous vivons au milieu de cette sinistre ambiance et en subissons les effets délétères, mais nous connaissons les promesses de Dieu, promesses qui doivent nous permettre d’échapper à cette fièvre dont l’origine est la crainte. Courage donc, mon frère, « Ne crains pas, crois seulement » (Marc 5 : 36), le Dieu d’Elie est aussi ton Dieu et ton Père, il t’aime et te garde sans cesse; tous les cheveux de ta tête sont comptés, aucun détail ne lui est indifférent.
Apprendre que Dieu est celui qui pourvoit à tous nos besoins est une leçon fort importante, mais il y a d’autres choses que seule l’épreuve peut nous apprendre; et voici que cette chère croyante est touchée dans ce qu’elle avait de plus précieux, son fils meurt. Les coups que nous recevons ne nous sont pas assénés par une main aveugle, bien au contraire; quand notre Père céleste fait une brèche dans notre vie, ce n’est que pour y pénétrer lui-même afin de mieux se révéler à nos coeurs et parfois d’y extirper quelque racine mauvaise risquant de nuire à l’épanouissement de notre foi. Laissons-le donc agir en réalisant que, s’il lui arrive de nous châtier, c’est uniquement et précisément parce qu’il nous aime (Hébreux 12: 6) ; le Père connaît mieux que nous-mêmes ce qui nous convient.
Et alors Elie intervient; au mauvais jour, l’homme de prière apparaît, il invoque l’Eternel et nous lisons :
« L’Eternel écouta la voix d’Elie, et l’âme de l’enfant revint au dedans de lui,et il fut rendu à la vie » (I Rois 17 : 22). Qu’une telle déclaration nous encourage dans notre vie de prière; même si notre ministère est tout différent de celui d’Elie, même si nous ne sommes pas appelés à voir s’accomplir de grands miracles comme celui qui nous occupe actuellement, de toute manière, AYONS FOI EN DIEU, croyons que tout ce que nous demanderons par la prière, nous le recevrons (Marc 11 : 20-26).
* Dîme (la dixième partie du revenu) est une mesure de l’ancienne alliance; faut-il diminuer cette mesure dans l’actuelle dispensation ? Certes non! Voici un critère: « Que chacun donne comme il l’a résolu en son coeur, sans tristesse, ni contrainte; car Dieu aime celui qui donne avec joie » (2 Corinthiens 9: 7). La résolution que notre coeur prendra correspondra à la mesure de notre amour pour Christ.- Edité par Perrot Michel
Note concernant l’expression « Bonne Nouvelle »
On appelle ainsi les pièces de monnaie et les médailles antiques que l’usage et les années ont polies et dont elles ont presque effacé les reliefs: tel est le cas de certaines expressions de la Parole de Dieu, auxquelles il convient de rendre leur vigueur, leur fraîcheur originelles. L’Esprit-Saint les a voulues percutantes; ne les laissons pas affadir…
Le préfixe grec « eu », fréquemment employé, a un sens fort, agréable. Les rois de l’ancienne Egypte se faisaient appeler, par exemple, EVERGETES (le bienfaiteur). Le préfixe rendu par la syllabe « ev » dans le mot « évangile » devrait être traduit par un terme énergique comme « heureux ». Notre expression française qui s’efforce de rendre le grec « evangelion » (évangile) deviendrait alors: « l’heureuse nouvelle », plus expressif, alors que « bon » – « la bonne nouvelle » semble assez médiocre.
Note concernant le mot « espérance » dans I Cor. 13: 13Mais voici plus grave. Dans ce verset, les « choses qui demeurent » sont définies comme suit: « la foi, l’espérance et la charité ». Or, « l’espérance » est une médaille fruste aussi.
En effet, le mot latin, qui a donné « espérer » comme le grec « alpis », employé par l’apôtre Paul, n’exprime nullement une idée de probabilité, ni d’incertitude. Les mots latin et grec signifient en effet: l’ATTENTE d’un événement CERTAIN (bon d’ailleurs ou mauvais). C’est là le sens fondamental, celui des dictionnaires anciens.
Conclusion :Comprenons le dessein glorieux de Dieu le Père: « Dieu nous a donné la vie éternelle, et cette vie est dans son Fils (I Jean 5 : 11). Ce don précieux ne se manifestera dans nos corps qu’au jour de son retour. Cela, nous l’ATTENDONS ( = nous l’espérons) avec une pleine assurance.
Les choses qui demeurent sont ainsi : la foi, la ferme assurance, la charité ».
- Edité par Freyche Joël
(ICor.3 : 9)
Il y a, pour chaque enfant de Dieu, un chemin à parcourir et un travail à exécuter. Il est ainsi de la plus haute importance que nous soyons « remplis de la connaissance de sa volonté » (Col. 1 : 9). Cependant, Dieu ne veut révéler sa volonté, d’une manière plus complète, qu’à ceux qui se donnent à Lui, esprit, corps et âme. Cela demande premièrement et une fois pour toutes, le sacrifice de nos ambitions et de nos désirs personnels, le sacrifice de notre volonté, afin que notre âme, notre moi soit capable d’accepter facilement et rapidement Son choix pour une future sphère de service, pour l’heure du départ et pour les compagnons de travail.
Aucun pas ne doit être fait sans l’assurance que Dieu désire qu’il doit être fait. « Un seul pas à la fois », dit un cantique; le Seigneur peut ne pas vous révéler toute la route à l’avance, mais il faut une claire vision de Sa volonté pour ce pas. Dieu n’est pas un Dieu de hâte. « Montre-nous tes oeuvres, ô Dieu, enseigne-moi ta voie, Seigneur, conduis-moi dans un sentier uni ».II faut s’examiner soi-même à la lumière de la sainteté de Dieu et poser quelques questions comme celles-ci : – Ma volonté est-elle livrée à Dieu ?
– Christ est-il réellement mon modèle ?
– Puis-je dire: « non pas moi, mais Christ » ?
– Est-ce que je gagne des âmes pour Christ MAINTENANT ?
Si vous ne gagnez des âmes maintenant, comment pouvez-vous être prêts à affronter les tentations et le péché qui emprisonnent les âmes païennes et gagner ces dernières pour Christ ? Et savez-vous quel est votre plus grand ennemi ? Vous-même ! Avez-vous une idée de quelles chutes vous êtes capables, si vous négligez la prière, la méditation de la Parole et la communion constante avec Dieu ? Pouvez-vous travailler et vivre harmonieusement avec les autres chrétiens où vous êtes ? Votre serviabilité et votre don de vous-même sont-ils connus de tous ? Acceptez-vous les marques d’affection, les dons et les services que peuvent vous rendre d’autres personnes avec une vive gratitude à leur égard et à l’égard de Dieu, tout en réalisant en même temps combien vous en êtes indigne ?
Si vous n’avez pas encore appris à faire volontairement et sereinement les devoirs les plus humbles ou les plus désagréables vis-à-vis des personnes les moins reconnaissantes, alors commencez tout de suite dans cette voie. Et remerciez Dieu pour tous les amis (et les ennemis) qui aident à former votre caractère, car ils font plus pour vous entraîner au service de Dieu que tous ceux qui vous flattent.
Quelques missionnaires ont eu, en arrivant au milieu des ténèbres et des péchés du paganisme, une telle révélation de la puissance satanique autour d’eux, ainsi qu’en eux, qu’ils ont été effrayés et découragés. Accueillez de même tout événement, tout incident qui vous révèle à vous-même et qui vous porte à vous confier plus complètement à votre Sauveur. « Jugez-vous afin que vous ne soyez pas jugés ». Humiliez-vous personnellement devant telle ou telle découverte, Dieu vous relèvera et vous donnera une grâce plus abondante. Dites comme ce missionnaire (F. S. Arnot) quand il avait affaire à des hommes jamais contents: « Je me réjouis lorsque j’ai l’opportunité d’apprendre à supporter patiemment telles personnes. Elles m’obligent à marcher personnellement au bord du fleuve de la grâce de Dieu ».
Dans votre consécration naissante, vous dites être prêt à aller où Dieu vous veut, à accepter Sa volonté quelle qu’elle soit. Il vous mettra à l’épreuve par un travail ennuyeux, ingrat. Il calculera vos circonstances et le poids de vos responsabilités pour vous montrer combien vous avez besoin de Lui, pour vous faire comprendre que sans Lui vous ne sauriez subsister, pour imprimer en vous le sentiment qu’une relation constante avec Lui est de toute nécessité. Sinon vous tomberez… Comme de nouvelles circonstances se présentent constamment, ainsi que de plus grandes responsabilités, des tentations plus fortes vous assailliront et vous ferez de nouvelles découvertes du péché en vous. Il faut donc un don de soi-même, complet et journalier, à Dieu: l’âme avec ses pensées, le coeur avec ses affections, la volonté avec ses désirs. Il faut désirer apprendre, il faut vouloir apprendre -Dieu pourra vous confier une tâche.
Au moment où l’on croit être solide, où l’on pense n’avoir plus que peu à apprendre à l’école de Dieu, à ce moment on est une proie facile pour l’ennemi. Il faut un bon entraînement pour le travail missionnaire. L’auteur de ces lignes réalise le besoin de connaissances plus approfondies, bien mieux, après vingt années passées parmi une population difficile, qu’au jour de son arrivée! Il faut marcher avec DIEU. Vos amis et même les meilleurs vous oublieront ou ne pourront vous donner un conseil, mais si vous recherchez des preuves positives de la direction divine, vous ne serez pas découragé, même si vous êtes seul. Vous verrez en toutes choses la main de Dieu vous attirant plus près de Lui, vous entourant de Ses soins.
Etes-vous prêt à vous confier en Dieu pour tout ?Etes-vous prêt à souffrir pour Christ et avec Christ ?
Etes-vous prêt à être le moindre de tous et le serviteur de tous ?
Croissance spirituelle
Si la manière de faire des apôtres doit être notre guide, nous devons en déduire que la capacité pour répandre l’évangile dans d’autres pays doit être acquise et manifestée par notre service pour le Seigneur dans l’endroit où par la grâce de Dieu nous avons été amenés à Lui ou bien où nous avons vécu après notre conversion. Le désir de servir le Seigneur dans d’autres pays est bon. Mais si fort que soit ce désir, il n’est pas par lui-même une évidence qu’un travail dans un autre pays vous est réservé. Il faut que ce désir soit mis à l’épreuve par votre diligence au service du Seigneur (si même ce service est le plus humble des travaux) et par une humble attente à Ses pieds. Il faut cultiver la patience, la persévérance, l’endurance dans l’opposition, l’incompréhension, la souffrance; il faut chercher la force d’en-haut pour re- chercher la communion au prix du renoncement à soi-même. Ainsi, la confiance des autres chrétiens sera gagnée et si, au temps voulu, le Seigneur envoie Son serviteur dans un autre pays, celui-là se sera acquis la communion et l’estime de ses frères.
Le seul but de notre travail pour Dieu est de Lui plaire. Vous croyez que Dieu a mis Sa main sur vous et vous a appelé à marcher avec Lui. Cela ne peut être accompli que dans un effort de tout votre être pour Lui plaire en toutes choses. Enoch a vécu une vie normale à la tête de sa famille et il marcha avec Dieu. Peut-être avez-vous devant vous la vision de quelque grande oeuvre à accomplir avec Dieu. Cependant, aucun travail ne peut être accompli pour Lui sans faire attention aux détails les plus minimes. Des serviteurs de Dieu éprouvés ont passé de longues périodes en s’occupant des travaux les plus prosaïques de la vie journalière, mais de manière à Le glorifier. Les détails de la vie sont Ses instruments pour nous affiner et pour ajouter une valeur réelle à notre témoignage et à notre travail. Ce que nous sommes donne du poids à ce que nous faisons et disons.
Ainsi, plaire à Dieu, c’est Lui obéir dans les petites choses, les comptant pour importantes, parce qu’elles sont faites pour Lui. La véritable gloire de la vie chrétienne peut se voir dans la consécration des devoirs les plus communs, de la tâche journalière, dans la transfiguration des choses ennuyeuses. Nos forces spirituelles, notre caractère se développeront si nous sortons vainqueurs du conflit qui se dégage, chaque fois que se présente une tâche fastidieuse, un travail désagréable. Par exemple, vous ne pouvez pas profiter du temps passé à l’étude de la Parole de Dieu si vous négligez votre part des nombreux travaux qui incombent à ceux qui partagent votre toit. Si vous cherchez à plaire à Dieu en toutes choses, vous trouverez la grâce, l’amour et la sagesse pour briller à propos des plus humbles devoirs de la vie. La vision de l’âme s’affine si l’on regarde à Dieu dans les difficultés, les maladies, les interruptions de tout genre. Pierre n’était pas prêt à laver les pieds de ses compagnons alors même que, peu après, il disait vouloir mourir pour son Maître! En étant le serviteur des serviteurs, vous entrerez expérimentalement dans l’amour même du Maître.
En travaillant ainsi pour Dieu, vous acquerrez la paix du coeur. La communion avec Dieu ne peut exister en dehors de la communion avec Ses saints, ou bien l’amour pour Ses enfants montre l’amour pour le Père. Considérez les premières années passées dans la maison d’un missionnaire comme les plus importantes de votre vie. Là, vous serez rendu capable ou incapable. Quelles que soient les difficultés rencontrées, si vous n’apprenez pas les leçons qui vous poussent plus près de Dieu, vous ne pourrez accomplir le plan de Dieu pour votre vie et ce sera une perte éternelle. Toute action de notre vie, comme le disait un frère, donne de la couleur à notre éternité !
- Edité par Promesses
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- Edité par Promesses
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