PROMESSES
Jésus seul « a été fait pour nous sanctification », et nous sommes « saints » (I Cor. 1: 30 Eph. 1:1). Mais c’est par l’Esprit, c’est-à-dire par Sa présence spirituelle en nous, que le Sauveur nous sanctifie. Aussi le Nouveau Testament emploie-t-il plus d’une fois ces expressions « sanctifiés par l’Esprit » (15: 16 I Cor. 6: 11), ou « la sanctification par l’Esprit » (II Thess. 2 :13 I Pi. 1: 2). Nous avons déjà mentionné que la sanctification s’opère dans la mesure où l’Esprit remplit un coeur. Nous allons voir maintenant de quelle manière elle se réalise.
Paul dit que nous « devenons participants de la nature divine » (Il Pi. i : 4). Paul parle tantôt de Christ en nous tantôt de « l’Esprit en nous », tantôt encore de l’homme nouveau », pour désigner cette nouvelle partie de notre être (Col. 1: 27; I Cor. 6: 19; Eph. 4: 24).
Nous recevons la nouvelle nature au moment de la régénération, de la conversion. Ainsi que nous l’avons vu à propos de la réception de l’Esprit, c’est alors qu’Il vient faire pour toujours Sa demeure en nous.
Prenons une image : un arbre sauvage ne produisant que de mauvais fruits est greffé. La greffe est une nouvelle nature, supérieure, qui ne peut porter que de bons fruits (selon son espèce) et qui le fait sans effort. De même l’Esprit devient notre seconde, notre nouvelle nature, Il est évident qu’il ne peut pécher, si nous Le laissons libre d’agir, Il ne produira en nous que de bons fruits. C’est ce que Jean exprime en disant : Quelconque est né de Dieu ne pratique pas le péché, parce que la semence de Dieu (la nouvelle nature, l’Esprit) demeure en lui ; et il ne peut pécher parce qu’il est né de Dieu (I Jean 3 : 9). C’est cette semence de Dieu, ce qui est né de Dieu en lui, qui ne peut pécher et qui devient l’instrument de la victoire.
Comme l’arbre greffé garde sa vieille nature (son vieux tronc), toujours prête à reprendre le dessus, le croyant conservera jusqu’à la fin de sa vie son ancienne nature, « la chair », le « vieil homme », comme l’appelle l’Ecriture. C’est ce qu’affirme Rom. 8, le chapitre de la victoire, qui ne cesse de souligner l’opposition de la « chair » et de l’Esprit dans le coeur du croyant. Les versets 1 à 13 ne mentionnent pas moins de treize fois le mot « chair » .. « Marchez selon l’Esprit, et vous n’accomplirez pas les désirs de la chair » (Gal. 5 : 16).
Ce mot, si fréquent dans les épîtres de Paul, présente des nuances de sens assez nombreuses. Il sert à désigner le corps de l’être vivant (GaI. 4 : 13, 14), particulièrement dans sa faiblesse et son impuissance (Marc 14: 38). En prenant la partie pour le tout, le terme sert à parler de la personne humaine dans sa totalité : toute chair signifie tout homme (Luc 3 : 6 Actes 2 : 17). C’est aussi le lien de parenté, la descendance physique de l’homme (Rom. 1 : 3 Gal. 4 : 23). La chair est souvent le terme employé pour parler du siège du péché et de la corruption, par opposition à l’Esprit de Dieu (Rom. 7 : 5, 14-25 GaI. 5 t 13, 17, 19). Ce qui est charnel est en lutte contre ce qui est spirituel. Une expression courante est la «chair et le sang» avec les nuances précisées dans les lignes qui précèdent (Gal. 1: 16 Eph. 6 : 12).
(Glossaire N. T. 1964, Soc. Bibi.)
Dans les lignes qui suivent, le terme la « chair » est employé dans le sens de « siège du péché, de la corruption, de notre « nature pécheresse », de ce que nous sommes « par nature ». Ce qui est héréditaire, pour tout être humain, c’est la corruption, qui comporte de plus une dégradation de notre nature qui par la suite est entraînée dans la mort.
Comme la vieille nature de l’arbre greffé reste sauvage et ne peut porter d’elle-même que des mauvais fruits, ainsi la « chair » en nous « ne se soumet pas à la loi de Dieu et elle ne le peut même pas « (Rom. 8: 7). « Marchez selon l’Esprit et ne vous livrez pas aux convoitises de la chair…» Or, les oeuvres de la « chair », chacun les connaît : ce sont l’impudicité, l’impureté, l’idolâtrie, la sorcellerie, les querelles, les jalousies, les animosités, etc. (voir GaI. 5 : 16 et 19-21).
A cause de cette opposition irréductible de la « chair » à l’Esprit, et de son incapacité à être améliorée ou sanctifiée, Dieu, pour nous en affranchir, ne peut faire qu’une chose : la crucifier. Nous verrons plus loin comment Il s’y prend.
Les exhortations répétées de Paul marquent bien cette possibilité : « Ceux qui vivent selon la « chair » s’affectionnent aux choses de la « chair »… Ainsi donc, frères, nous ne sommes point redevables à la « chair » pour vivre selon la « chair » (nous n’y sommes donc pas obligés, mais nous pouvons, hélas, le faire). Si vous vivez selon la « chair «, vous mourrez… N’ayez pas soin de la « chair » pour en satisfaire les convoitises » (Rom. 8 : 5,12-13 13 t 14). « Ceux qui vivent selon la « chair » ne sauraient plaire à Dieu… L’affection de la «chair », c’est la mort » (Rom. 8 : 13, 6).
Nous avons parlé du progrès dans la sanctification qui doit se poursuivre grâce à une attitude de foi au travers de toute notre existence ici-bas. Il nous reste à souligner le fait que ce progrès débute souvent par
– un acte de foi et d’abandon tout à fait précis,
– qui marque dans la vie du croyant,
– et sur lequel il ne revient plus.
A la conversion, nous avons fait un premier acte de foi, en acceptant le pardon de tous nos péchés passés depuis ce jour-là, nous ne faisons que persévérer dans la même attitude en recevant le pardon de nos péchés quotidiens. Il en est de même pour la sanctification. Si nous nous livrons aujourd’hui sans réserve pour être emplis de l’Esprit et que nous fassions l’acte décisif de recevoir par la foi, et non plus par les oeuvres, la délivrance du péché, ce sera une transaction sur laquelle nous ne reviendrons plus. Nous aurons encore des difficultés, des faiblesses, mais nous conserverons une base sur laquelle nous pourrons bâtir.
Plus nous marchons par l’Esprit, plus nous devenons sensibles à ce qui peut L’attrister.- Notre conscience, autrefois endormie, devient toujours plus délicate et capable de discerner la voix de Dieu. Des péchés qu’elle tolérait auparavant lui font horreur, et chaque jour elle se rend mieux compte si ses actions sont approuvées ou désapprouvées par Dieu. C’est ce qu’exprime Paul lorsqu’il écrit t « Je dis la vérité en Christ, je ne mens point, ma conscience m’en rend témoignage par le Saint-Esprit… » (Rom. 9: 1).
Beaucoup de croyants sont profondément troublés en constatant toujours plus, au fur et à mesure qu’ils avancent dans la vie spirituelle, la méchanceté de leur propre coeur. Ils s’écrient t « Voilà tant d’années que je me suis converti, et je ne me suis jamais vu si mauvais ! ». Il n’y a pas de quoi être troublé, à condition cependant de saisir par la foi la victoire sur chaque péché ainsi découvert. Car c’est précisément l’oeuvre de l’Esprit de convaincre toujours plus profondément notre conscience de péché, tandis qu’il fait grandir en nous sans cesse l’image de Jésus-Christ.
Le péché sépare de Dieu la sanctification au contraire, nous en rapproche. « Heureux ceux qui ont le coeur pur, car ils verront Dieu » (Mat. 5: 8). La sanctification glorifie le Seigneur et nous fait admettre dans son intimité. Jésus-Christ disait de son Père : « Il ne m’a pas laissé seul, parce que je fais toujours ce qui Lui est agréable «, et pour la même raison, Il pouvait affirmer que Dieu l’exauçait toujours (Jean 8 : 29 et il : 42).
Dieu, certainement nous honorera aussi dans la mesure où nos vies Le glorifieront.
Pour qui la sanctification ?
- Edité par Pache René
(Du Mennonite Herald, J. B. Debson, médecin en chef)
J’entrai dans un temple. Je ne puis me rappeler le message du pasteur mais il parlait comme s’il connaissait Jésus personnellement. Le chant aussi laissait penser que les fidèles croyaient aux paroles qu’ils chantaient. Il y avait là, sur leurs visages, une joie que je n’avais vue dans aucune autre église.Nous étions en vacances sur l’île de Barbade à population noire. Je reconnus plus tard que l’Esprit de Dieu avait métamorphosé ces gens. Nous fûmes accueillis très amicalement.
Ce soir-là, pour la première fois depuis ma majorité, je me mis à genoux et je priai « S’il y a un Dieu, alors qu’il me donne ce que possèdent ces gens – ce que l’on ne peut acheter avec de l’argent ».
Ils étaient si heureux alors qu’ils ne possédaient presque rien. Et moi, qui possédais tant de choses, j’étais malheureux l Puis j’eus l’impression très nette que Jésus-Christ me manquait. Et brusquement l’idée me vint « Oui, Jésus a dit qu’il était la vérité ».
Plus tard, je passai un temps à douter. Pourtant, j’ouvris le Nouveau Testament pour me renseigner, afin d’apprendre par l’intermédiaire d’hommes qui L’avaient connu personnellement. Simultanément, une pensée opposée à la première se glissait dans mon coeur : j’espérais trouver quelque raisonnement qui justifierait mon désaccord avec le christianisme. Mais je ne trouvai rien de valable. Dans la Bible, je lus ces mots « L’homme ne vit pas de pain seulement ! » Eh ! bien oui, j’avais fait cela pendant quarante ans ! Mais maintenant, au moment où je L’acceptai comme Sauveur, Il me libéra ! Toute ma vie changea. Je réalise en ce moment que ce que la Bible nomme une nouvelle naissance est une réalité. Jésus prend soin maintenant de toute ma vie Il me donne de la sagesse et apporte une solution à tous les problèmes de ma profession il facilite les décisions à prendre.
Celui qui a été élevé dans une famille chrétienne ne se rend pas compte combien il est saisissant, émotionnant d’accepter le pardon de Dieu et la grâce qui est on Jésus-Christ, puis de lire ensuite, avec des yeux émerveillés, Sa Parole !
Maintenant, j’ai la paix que ni argent, ni alcool, ni drogues ou parties fines n’ont jamais pu me donner…
- Edité par Debson J.B.
Sociologie ou évangélisation ?
Le monde actuel méprise la vie intérieure. Il considère les chrétiens comme des attardés quand, dans la prière et l’étude des Ecritures, ils se tournent vers leur Dieu; quand, dans l’apostolat personnel, ils se tournent vers les âmes qui se perdent. Il nous comble, en revanche, de ses flatteries quand nous faisons de la sociologie ou de la politique, conformément à ses idéaux. Nous voulons comprendre nos contemporains, nous voulons nous rapprocher d’eux, mais nous sommes infidèles lorsque -pour ne pas les choquer -nous émoussons la doctrine chrétienne, en ne présentant que les éléments que nous croyons assimilables à l’homme d’aujourd’hui. « Je ne vous ai rien caché, disait l’apôtre Paul, du conseil de Dieu ». Telle doit être notre attitude.Il est certain que la prédication du salut personnel est impopulaire à notre époque. Il est même vrai que c’est une notion inassimilable pour beaucoup d’esprits… à moins d’un miracle de la grâce de Dieu, miracle que l’église doit attendre dans la prière.
On n’admet plus la notion de péché
C’est ce que l’on prétend ! Il n’y a plus d’homme qui serait responsable, plus de coupable devant Dieu! Les » mythes sécurisants 00 ont fait leur office. L ‘homme pense avoir trouvé un paratonnerre contre la colère de Dieu. Pour les uns, c’est la société qui est responsable; pour les autres, il n’y a que des tendances innées, des fruits de l’hérédité, liés et déterminés par la totalité des événements du passé. Comment savoir si une tendance est normale ou non ? Pour nos modernes existentialistes, l’homme n’a pas une constitution invariable. Il se crée, à bien plaire, des rai- sons de vivre qui sont des motifs d’agir. Il est aussi libre de dépenser sa vie à fumer, à s’étourdir dans l’alcool ou avec des drogues, qu’à étudier les mathématiques. En bref, tout le monde est disculpé, pardonné; c’est un non-lieu général. Il n’y a que des malades à plaindre et à soigner.Il n’y a pas de destin individuel
C’est ce qu’on veut avancer. On peut presque dire qu’il n’y a plus de répondant à l’appel de Dieu, citant l’homme à son tribunal. Il existerait une espèce humaine dont la nature se transforme selon les époques Dès lors, on ne peut comparer entre eux les individus qui en sont les divers échantillons, puisqu’on ne peut trouver en eux les représentants d’une nature humaine immuable. Il ne peut donc y avoir de sort individuel, de séparation entre les êtres Il n’y a qu’un processus historique qui entraîne l’humanité dans une ascension que l’idéologie contemporaine qualifie d’ « irréversible ». On évoque le sens de l’histoire et on appelle chacun à la grande aventure des temps modernes !La grande tentation de l’église chrétienne
à notre époque, c’est peut-être de christianiser ce courant d’idées moderne pour redevenir populaire. N’est-ce pas la tentation à laquelle succomba l’église du Christ au cours de la période constantinienne ? Bien souvent, on a plaqué les cultes de la Vierge et des Saints sur ceux de l’ancienne mythologie et les fêtes chrétiennes sur celles qui remontent à la nuit des temps (comme la naissance du Christ à la fête du solstice d’hiver). Nous risquons de tomber dans de telles confusions, dénoncées par le pasteur Pierre Marcel : « De même qu’on ne distingue pas suffisamment entre le Christ et l’église (qui pour une certaine pensée, serait en somme le Christ continué, agrandi), on ne distingue plus entre l’église et le monde ».«Christ, Seigneur du Monde»
Cela voudrait dire le salut imposé, la sécurité éternelle décrétée pour tous par convention collective, sans possibilité de s’y soustraire la socialisation intégrale de la personne humaine Il resterait, en somme, à l’église l’avantage de savoir que tout homme serait sauvé ! Elle n’aurait plus guère qu’à disserter sur ce salut Elle n’aurait plus d’activité propre ce qu’elle fait n’ayant plus de portée réelle. Ce qu’il y a de vraiment intéressant, c’est ce qui se fait dans le Monde…On comprend la maigreur spirituelle de tant de journaux dits religieux à l’heure actuelle. On n’y trouve que des questions d’ordre matériel, débattues partout. L’église s’occupe de ce qui ne la regarde pas et oublie d’évangéliser. L’église, pour le monde, devient en réalité une église mondaine, conditionnée par des réactions sociologiques. Il faut relire, à ce propos, le livre courageux que le professeur Ellul a écrit comme un véritable cri d’alarme – trop peu entendu – à nos églises « Fausse présence au monde moderne ».
Un prêtre spirituel dit d’un de ses confrères fort engagé dans l’action en faveur des classes ouvrières : < Pour lui, il n'y a qu'un péché, c'est de n'être pas syndiqué ! ». Ce n'est qu'une boutade... j'avoue qu'elle m'a fait réfléchir.
Oui, trop souvent, à l’heure actuelle, plus rien ne signale les chrétiens trop assimilés au monde. La distinction entre Christ et Bélial n’est pas respectée. Il règne une complaisance coupable vis-à-vis de tendances immorales cela devient un véritable scandale. Disons bien que l’église ne fait pas sa tâche quand, pour plaire au monde, elle rabaisse les exigences de ‘Evangile, quand elle n’a plus un message percutant et n’intéresse d’ailleurs plus personne.
Nécessité de la fidélité
On n’est pas fidèle à l’ordre d’évangéliser, quand on néglige de parler du péché. Ce n’est pas, hélas parce qu’on passe le mot sous silence que la réalité n’existe pas et que les choses vont mieux. Je m’occupe de lutte contre les abus de l’alcool. J’ai été frappé par la chose suivante pour beaucoup, le buveur est un malade. C’est vrai, mais nous devons lui dire aussi : « Tu es un coupable ! ». Et, ainsi, nous l’aidons, nous réveillons sa conscience personnelle, tandis que sans cela, il se comporte uniquement comme un malade, et il attend qu’on le guérisse passivement. On n’évangélise pas le monde actuel – où les chrétiens si dispersés, doivent avoir une armature personnelle et familiale solide – quand on ne forme que des paroissiens dont le lien avec Dieu passe par le canal obligatoire d’une communauté qui maintient ses enfants dans une minorité perpétuelle. L’église doit se réunir pour repenser son message d’évangélisation dans la fidélité à l’Ecriture, sans concession à l’esprit du siècle, par facilité. Elle doit conserver pieusement la magnifique expression johannique : « Christ, Sauveur du monde », la replaçant dans son contexte, qui en explique le sens- Christ offert à tout homme dans le monde, car Dieu est amour
- Christ vient régner sur le monde, selon les solennelles prophéties de l’Apocalypse.
La réalité de la perdition
La Parole de Dieu enseigne clairement que la corruption du genre humain mérite la condamnation générale où tous les hommes sont plongés (art. 9 à 12 de la Confession de foi des Eglises réformées en France, dite de la Rochelle). On peut différer sur l’idée qu’on se fait du châtiment éternel, de la seconde mort où seront plongés les rebelles, mais on ne peut nier le fait redoutable qu’il y aura des perdus. Jésus dit de Judas qu’il aurait mieux valu pour lui qu’il ne soit jamais né (Marc 14: 21).Ne nous figurons pas que cette perdition soit la conséquence de crimes spectaculaires :
- Le mauvais riche de la parabole n’a fait que laisser Lazare à son triste sort, et il est plongé dans les flammes.
- Le serviteur infidèle s’est contenté de thésauriser l’argent de son maître, et il est jeté dans les ténèbres du dehors où il y aura des pleurs et des grincements de dents.
Peut-être ces affirmations nous semblent-elles dures? Nous devons cependant souligner le fait que la colère de Dieu n’est pas arbitraire. Elle est synonyme de jugement, qui mettra en lumière la parfaite justice de Dieu. Toute bouche sera fermée. Les condamnés eux-mêmes seront contraints intérieurement d’acquiescer à la justice parfaite de Celui qui sera reconnu juste dans sa sentence et sans reproche dans son jugement. L’Evangile ne nous apprend-il pas que la responsabilité de chacun sera graduée, compte tenu des grâces reçues, et que le jugement des gens de Sodome et de Gomorrhe, par exemple, sera moins sévère que celui de certaines villes visitées par Jésus ?
Prêcher la vérité
C’est une lourde tâche, quand on se sait soi-même un pauvre homme pécheur, de prêcher ces vérités. Et pourtant, il faut regarder en face notre devoir. Les prédicateurs, en particulier, qui escamotent ce sujet, portent une lourde responsabilité. Nous serions plus populaires en prêchant le salut universel ! Mais pouvons-nous être plus sages que Paul quand il parle de la colère à venir (I Thess. 1: 10), que Pierre quand il parle du jugement et de la destruction des impies (II Pi.), que Jean qui a vu quiconque dont le nom n’est pas écrit dans le livre de vie être jeté dans l’étang de feu ? Avons-nous plus d’amour et de compréhension que le Seigneur Jésus lui-même quand il nous avertit « Large est la porte et spacieux le chemin qui mènent à la perdition, et il y en a beaucoup qui passent par là ! »Le salut en Christ
Il y a un Dieu de l’amour qui a été jusqu’à donner son Fils unique pour le rachat, la rédemption de ce monde. Jésus-Christ est donc la porte, la lumière, la vie, le seul nom par lequel nous puissions être sauvés, l’unique Sauveur, l’unique planche de salut.Nous attendons le renouvellement de toutes choses, la transfiguration de la création dans le Royaume, lors de l’avènement du Roi méconnu. Tel est le plan grandiose que nous révèlent les Ecritures et que confesse l’église en soupirant par l’Esprit « Viens, Seigneur Jésus ».
Cette présence de Dieu est encore mystérieuse et cachée. Le monde peut nous attaquer sur nos échecs, sur les échecs du christianisme depuis 2000 ans… mais nous vivons de la folie de la Croix et de cette faiblesse de Dieu qui se laisse bafouer par les hommes :
« Vous êtes morts et votre vie est cachée avec Christ en Dieu. Lorsque le Christ, qui est votre vie, paraîtra, alors vous aussi vous paraîtrez avec Lui dans la gloire ». Si nous comprenons le « Notre Père », toute la vie chrétienne est dans cette tension entre le ciel et la terre, aujourd’hui et demain, le Christ et le Malin, dans l’attente du jour où elle sera résolue les jours de la crucifixion et de la résurrection attestent, une fois pour toutes, que ce jour viendra : Il régnera aux siècles des siècles !
Acceptation du salut
Il y a une possibilité unique de salut pour chaque homme : c’est l’acceptation du Christ comme Sauveur personnel. Jésus le dit lui-même « Nul ne vient au Père que par moi ». Croire en Lui, c’est la nouvelle naissance sans laquelle nul ne peut voir le Royaume de Dieu. « Celui qui croit en Lui (Christ) n’est pas jugé ».La nouvelle naissance ou conversion (retournement – se détourner des idoles [ou de l’athéisme] pour se tourner vers le Dieu vivant et vrai, et attendre des cieux son Fils, Jésus-Christ) est un miracle de Dieu dans les coeurs. Paul, converti sur le chemin de Damas, pouvait en parler par expérience. La conversion ne glorifie pas l’homme qui se convertit. Elle est l’oeuvre de Dieu en lui. Par elle, se manifeste la puissance du Saint-Esprit. Son rôle est clairement précisé dans Jean 3: 16: donner l’occasion à un homme de croire au Fils de Dieu pour hériter la vie éternelle. Ce n’est pas de l’homme, c’est une naissance qui vient de Dieu. « Celui qui ne croit pas est déjà jugé…»
L’oeuvre du Saint-Esprit
Je vous enverrai l’Esprit de vérité. « Quand il sera venu, Il convaincra le monde (tous les hommes) de péché, de justice et de jugement ». D’une manière ou de l’autre, un jour, chaque homme sera touché et recevra un avertissement du Saint-Esprit. Nul ne peut sous-estimer son oeuvre. Il donne à l’homme la conscience de son péché, de sa culpabilité. Il cherche à amener l’homme à se frapper la poitrine, tel « l’enfant prodigue » de la parabole. Il n’en fait pas un raisonneur, une conscience satisfaite d’elle-même. Il le jette au pied de la croix.J’ai lu sous la plume de professeurs de théologie qu’il fallait supprimer la confession des péchés de la liturgie réformée parce que l’on risquait de complexer les gens ! J’ai entendu critiquer les réunions de Billy Graham pour le même motif. Je me demande si ces gens, s’ils étaient médecins, préfèreraient laisser mourir leurs malades plutôt que de les exposer à un choc opératoire? Il y a un fardeau de péché dont nous devons prendre conscience pour l’apporter à la Croix; c’est un arrachement pénible, une mort à soi-même. On ne peut annoncer l’Evangile sans faire « bobo », sans faire mal… à moins de rester terriblement superficiel (et alors ce n’est plus l’Evangile).
Par contre, si on accepte cet avertissement, si l’on se repent, on ne regrettera pas ce moment de retour sur soi-même, cette tristesse selon Dieu (voir Il Cor. 7: 10) qui conduit au salut!
La Bible ne donne pas une « méthode » de conversion. Certaines conversions sont instantanées, d’autres progressives, comme celle de César Malan qui la comparait lui-même au baiser par lequel la mère réveille son enfant. Nous constatons que certains ont trouvé le salut dans des réunions d’appel. Ils ont levé la main et ont signé une carte de décision. D’autres ont tout simplement pris une décision en écoutant une prédication dans leur église ou en lisant la Bible. Il n’y a pas de schéma uniforme, et nous ne devons pas douter de la conversion de tel ou tel frère qui a passé par un autre chemin que nous. Mais nous sommes sûrs que le
premier signe de la conversion, c’est la repentance,
notre humiliation devant Dieu. Nous plaidons coupables, nous réalisons notre perdition. Nous avons besoin d’un Sauveur, et nous découvrons que nous ne pouvons le trouver qu’enJésus-Christ crucifié
pour nos offenses et ressuscité pour notre justification.Le second signe est l’engagement à son service
Le service libre, par reconnaissance, parce qu on a été sauvé et non pour être sauvé. Cet engagement, fruit de la décision, est aussi le fruit du Saint-Esprit. C’est en ce sens que l’apôtre parle du salut par l’Esprit qui sanctifie (Il Thes. 2:13). Le Saint-Esprit prie et agit en nous.Celà nous amène à d’autres signes:
La joie, la certitude de l’amour de Dieu, c’est-à-dire l’assurance du salut. Celle-ci n’existe pas toujours : on peut être sauvé, bien sûr, sans avoir cette assurance, mais quel manque de puissance dans la vie chrétienne Ce peut être la faute de l’église qui ne l’annonce pas nettement, qui refait du salut une oeuvre humaine, une entreprise douteuse aux résultats futurs, non encore acquis ! Ce peut être aussi la faute de ceux qui n’acceptent pas avec simplicité de coeur le message évangélique qui leur est prêché. Pourtant l’annonce du salut n’est pas une affaire de prétention spirituelle : c’est une question de foi. Ce n’est pas par les oeuvres, mais par pure grâce.L’église humble est une église qui chante sa joie parce qu’elle est sauvée ; cela se voit dès les premières pages de l’évangile avec les cantiques de Marie, de Zacharie, de Siméon. Voilà donc la grande question pour’ chacun de nous : Avons-nous cette profonde conviction de péché ? Avons-nous pris cette décision vitale de donner notre foi, notre vie au Sauveur? Avons-nous reçu de Lui la paix et la joie ? Faisons-nous partie de l’église mystique, symbolisée par les Vierges qui attendent fidèlement l’heure où le Roi va paraître ?
Chacun de nous peut répondre, doit répondre.
Du Messager biblique No 115, avec autorisation.
* * *
- Edité par Gonin F.
Psaume 116: 7.
- MA SITUATION: les liens de la mort… les angoisses du sépulcre… la détresse et les ennuis me harcelaient… (verset 3)
- MA CONFESSION: J’étais devenu misérable. (verset 6)
- MA PRIERE: J’invoquai le Nom de l’Eternel… «Je te prie, Eternel, délivre mon âme ».(verset 4)
- MA RESTAURATION: Il m’a sauvé… Il a délivré mon âme de la mort… mes yeux des larmes… mes pieds des faux-pas. (versets 6 à 8)
- MA RESOLUTION: Je marcherai en présence de l’Eternel sur la terre des vivants. (verset 9)
- MA CONSOLATION: Retourne, mon âme, à ton repos, car l’Eternel t’a fait du bien. (verset 7)
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- Edité par Ferazzini Willy
Une soeur parle à ses soeurs en Christ (2)
1) La confession de foi
Cette femme est une étrangère, grecque, d’origine syro-phénicienne. Elle n’appartient donc pas au peuple d’Israël et pourtant elle semble connaître Jésus. Elle sait qui Il est. Elle a certainement entendu parler de Lui, car elle l’appelle « Fils de David ».
Dans la Bible, à plusieurs reprises, Jésus est nommé « Fils de David » (Matt. 1: 1; 9: 27; 12 23, etc.). Dans la pensée juive, ce titre désigne Celui qui doit venir, Celui que Dieu a promis d’envoyer pour le salut du peuple, le Messie. Pour cette femme, Jésus n’est pas n’importe qui. C’est la raison pour laquelle elle peut s’adresser à Lui en toute confiance.
Qu’en est-il pour nous lorsque nous nous approchons de Jésus ? Est-il pour nous le Messie, l’envoyé de Dieu, le Sauveur? Cette confession de foi est importante dans notre relation avec le Seigneur. Car seul le Fils de David, le Messie promis peut accomplir l’impossible et transformer nos situations quelles qu’elles soient.
2) L’épreuve de la foi
Cette femme se trouve dans une impasse : sa fille est possédée d’un démon. Elle n’a pas de solution à son problème. Alors elle met son espoir en Jésus. Elle croit que Lui peut intervenir. Elle crie à Lui et en guise de réponse, elle reçoit un silence (Mat. 15 231. Les disciples aussi la repoussent (Mat. 15: 23). Là, précisément où elle espère trouver le secours dont elle a besoin, elle est en butte à l’incompréhension, à l’indifférence même. Par ses paroles, Jésus semble être dur à l’égard de cette femme. Il lui fait comprendre qu’elle est une étrangère et qu’elle n’a pas droit aux richesses prévues pour le peuple d’Israël (Mat. 15 : 24 et 26). Y a-t-il un manque d’amour dans l’attitude du Seigneur ? Non, Jésus agit dans un but précis. Par le discernement qui lui vient de l’Esprit, Il connaît le coeur de cette femme, Il voit sa foi (cf. Jean 2 : 25). Il sait qu’elle tiendra ferme, qu’elle franchira victorieusement tous les obstacles. Il agit de cette manière, car Il aime cette femme. Il désire la fortifier dans sa foi, Il veut son avancement spirituel.
C’est dans la mesure où notre foi est mise à l’épreuve qu’elle peut grandir. Ne nous arrive-t-il pas parfois de nous trouver dans la situation de cette femme ? Nous crions au Seigneur sans recevoir de réponse et tout va de travers. Nous attendons le secours du Seigneur pour une question précise et d’autres problèmes viennent se greffer à notre situation présente. Alors de notre coeur jaillissent de nombreux « pourquoi ! » Mais ne perdons pas courage, car Dieu nous fait passer par un chemin d’épreuves dans un but précis. Il jalonne notre route d’obstacles pour nous donner l’occasion d’exercer notre foi, de la mettre à l’épreuve afin que nous portions beaucoup de fruits. Dieu peut nous donner toute chose immédiatement et même sans que nous le Lui demandions. Mais s’il agissait toujours de cette manière, nous n’aurions plus besoin de la foi. Dieu désire notre croissance spirituelle. Il a ses méthodes pour faire notre éducation, puisque nous sommes ses enfants. Alors faisons-Lui confiance même si nous ne comprenons pas toujours sa façon d’agir. Il fait tout pour notre bien (Rom. 8 28).
3) La persévérance de la foi
Le silence de Jésus, l’attitude des disciples ne désarment pas cette femme. Elle refuse de croire qu’elle ne recevra pas la réponse à son problème. Il semble que rien ne peut la décourager. Elle est prête à tout, elle ne craint pas d’essuyer un nouvel échec. Elle est décidée à ne pas partir avant d’avoir obtenu ce qu’elle attend. Elle se présente de nouveau devant Jésus (Mat. 15 : 25). Et pour la deuxième fois, le Seigneur la repousse. Mais elle persévère, elle insite encore et finalement, elle obtient gain de cause.
Il est facile de demander et de voir immédiatement l’exaucement se réaliser. Mais il est plus difficile de marcher par la foi, d’avancer sans rien voir. La persévérance de la foi est tout un apprentissage. Combien de fois nous arrêtons-nous avant même d’avoir obtenu ce que nous désirons ? Souvent nous ne savons pas persévérer jusqu’à l’exaucement. Ne serait-ce pas là une explication pour nos prières non exaucées ? A l’exemple de cette femme, chassons le doute de nos vies. Emparons-nous, par la foi, des promesses que Dieu nous fait dans sa Parole. Persévérons dans la foi pour tout ce que nous demandons au Seigneur, même si cela doit prendre des années, et nous serons exaucées.
4) La simplicité de la foi
La réponse que cette femme donne à Jésus est extraordinaire. « C’est vrai, Seigneur, dit-elle, que je suis étrangère au peuple d’Israël. Mais pourtant même les chiens qui n’ont pas droit au menu du banquet reçoivent les miettes qui tombent de la table. Alors je peux aussi recevoir une toute petite part des promesses faites à Israël » (Mat. 15: 27).
Quelle simplicité dans la foi de cette femme ! Jésus nous exhorte à redevenir comme de petits enfants (Mat. 18: 3). Une des caractéristiques de l’enfant, c’est précisément sa simplicité, sa confiance absolue. L’attitude de cette femme illustre bien ce que Jésus attend de nous dans le domaine de la foi. Dépouillons-nous de tous nos raisonnements d’adultes, redécouvrons cette simplicité de l’enfant. Ayons une confiance totale dans la Parole de Dieu et le Seigneur honorera notre foi comme Il l’a fait pour cette femme (Mat. 15 : 28).
5) La puissance de la foi
En réponse à sa foi, cette femme reçoit ce qu’elle demande (Mat. 15: 28). Jésus souligne la grandeur de sa foi. Il montre par là que l’exaucement de nos prières dépend de notre foi. De nombreuses promesses confirment cet enseignement du Seigneur (Mat. 21: 22 Marc 11: 23-24), etc.). La foi est une puissance, une force dynamique qui bouleverse les situations les plus inextricables. Tout est possible à celui qui croit (Marc 9 : 23). Cette parole peut se réaliser pour quiconque la prend au sérieux et la met en pratique dans sa vie de chaque jour. Le Seigneur veut faire de nous des géants de la foi Il nous promet que nous pourrons transporter des montagnes par la puissance de la foi. Nous sommes constamment entourées de montagnes de problèmes. Cette promesse est aussi pour nous, elle peut se réaliser aujourd’hui dans chacune de nos situations.
Cette puissance de la foi est à la portée de chacune des enfants de Dieu. Pour son Eglise, le Seigneur a besoin de femmes qui acceptent de s’engager dans ce chemin de la foi quoiqu’il en coûte. Qui d’entre nous répondra à cet appel ?
- Edité par Muston Jacqueline
Avantages matériels:
10 : 15 | La fortune est pour le riche une ville forte La ruine des misérables, c’est leur pauvreté. |
13 : 8 | La richesse d’un homme sert de rançon pour sa vie, Mais le pauvre n’écoute pas la réprimande. |
18 : 16 | Les présents (hébreu : matan, don ordinaire) d’un homme lui élargissent la voie. Et lui donnent accès auprès des grands. |
21 : 14 | Un don (hébreu matan) fait en secret apaise la colère, Et un présent (hébreu : shobad, don corrupteur) fait en cachette calme une fureur violente. |
19 : 6 | Beaucoup de gens flattent l’homme généreux, Et tous sont les amis de celui qui fait des présents (hébreu : matan). |
19 : 7 | Tous les frères du pauvre le haïssent Combien plus ses amis s’éloignent-ils de lui ! Il leur adresse des paroles suppliantes, mais ils disparaissent. |
14 : 20 | Le pauvre est odieux même à son ami, Mais les amis du riche sont nombreux. |
19 : 4 | La richesse procure un grand nombre d’amis, Mais le pauvre est séparé de son ami. |
22 : 7 | Le riche domine sur les pauvres, Et celui qui emprunte est l’esclave de celui qui prête. |
Ces avantages sont illusoires sans la sagesse:
17 : 16 | A quoi sert l’argent dans la main de l’insensé ? A acheter la sagesse ?… Mais il n’a point de sens. |
14 : 24 | La richesse est une couronne pour les sages La folie des insensés est toujours de la folie. |
13 : 22 | L’homme de bien a pour héritiers les enfants de ses enfants, Mais les richesses du pécheur sont réservées pour le juste. |
18 : 11 | La fortune est pour le riche une ville forte Dans son imagination, c’est une haute muraille ! |
- Edité par Benoit Luc
Le Temple est en or, en pierres précieuses ; la foule y afflue aux fêtes chômées. Le bois de santal, aux cloisons lamées, joint son exotisme aux splendeurs heureuses… | ||
Or un publicain, dans un humble coin, ne regarde pas à ces opulences ; il songe, un remords vrille sa conscience ; point d’échappatoire, et d’excuse, point… | ||
Alors, plein d’angoisse, il frappe son sein : Dieu de Majesté, oui, je suis coupable ; je ne puis m’asseoir à la même table que ceux qui te servent; juge, Père Saint… | ||
Mais pardonne-moi, ô Dieu de justice : le sang des taureaux ne t’apaise pas ; mais ta grâce est là, et les sacrifices prouvent ton amour, retiennent ton bras… | ||
Ainsi murmurait un pécheur sincère et Dieu descendit vers ce front baissé ; Il remplit ce coeur de foi, de lumière ; pendant que le temple en fête bruissait. | ||
Le Ciel tout joyeux regardait une âme rentrée au bercail… oui, dans le grand drame, trouver un pécheur perdu, c’est assez… |
J. F.
- Edité par J. F.
1° Je cherche, d’abord, à m’assurer s’il n’y a dans mon coeur aucune volonté propre sur un sujet quelconque. Les neuf dixièmes du tourment que se donnent certaines personnes, en général, provient de ce fait. Les neuf dixièmes des difficultés sont vaincues lorsque nos coeurs sont prêts à faire la volonté de Dieu, quelle qu’elle soit. Quand on est véritablement dans un tel état, la volonté de Dieu ne tarde pas à vous être révélée.
2° Ce premier point acquis, je ne m’attarde pas aux sentiments et aux impressions. S’il en était ainsi, je tomberais bientôt dans de grandes illusions.
3° Je cherche la Volonté de l’Esprit de Dieu dans la Parole de Dieu. L’Esprit et la Parole vont ensemble. Si je consulte le Saint-Esprit seul sans la Parole, je puis encore me faire illusion. Si le Saint-Esprit me conduit, ce sera toujours en accord avec les Ecritures.
4° Ensuite, je mets dans la balance les circonstances. Ces dernières indiquent souvent la volonté de Dieu, d’accord avec la Parole et le Saint-Esprit.
5° Je supplie Dieu ensuite de me révéler toute sa volonté.
6° Ainsi, par la prière, l’étude de la Parole, la réflexion, j’en viens à me former un jugement, et, selon ma connaissance et ma capacité, mon esprit étant en paix, je prends la détermination d’agir, toujours dans un esprit de prière. Dans les choses ordinaires et dans les transactions de grande importance, cette méthode m’a toujours réussi.
Au cours de ma vie chrétienne, qui comprend actuellement (mars 1895) une période de 69 ans et 3 mois, je n’ai pas le souvenir d’avoir recherché la volonté de Dieu une seule fois avec sincérité et persévérance, au moyen de la Parole de Dieu et par le Saint-Esprit, sans avoir été invariablement conduit sur la voie droite. Mais lorsque la droiture du coeur et l’intégrité devant Dieu m’ont fait défaut et que je n’ai pas su attendre, avec patience, le conseil de Dieu, mais que, plutôt j’ai préféré le conseil de mes semblables aux déclarations de la Parole du Dieu vivant, alors j’ai commis de graves fautes.
- Edité par Müller Georges
L’éclair, nervure de feu,
déchirant un ciel d’orage,
brusque, dévoile à nos yeux
la grandeur d’un paysage…
Dans un coeur l’Esprit de Dieu
arrache soudain les voiles
le sombre logis s’émeut,
voyant cette neuve Etoile…
L’homme est alors pris entier
une Beauté le captive
un fer rouge – et non meurtrier,
une Présence, une Eau vive…
« Je lui demande qu’il vous donne d’être puissamment fortifiés par son Esprit dans votre être intérieur ; de telle sorte que le Christ habite dans vos coeurs par la foi… »
(Lire Ephésiens 3 :14-19)
- Edité par Freyche Joël
Vous êtes de la famille de Dieu. Vous avez été édifiés sur le fondement posé par les apôtres et les prophètes, et c est Jésus-Christ lui-même qui est la pierre angulaire, sur laquelle tout l’édifice, bien coordonné, s’élève pour être un sanctuaire consacré au Seigneur. C’est en lui que, vous aussi, vous avez été édifiés ensemble, afin de devenir par l’Esprit une maison où Dieu habite (Eph. 2: 19-21).
Ne savez-vous pas que vous êtes le temple de Dieu, et que l’Esprit de Dieu habite en vous ? Si quelqu’un détruit le temple de Dieu, Dieu le détruira; car le temple de Dieu est saint (I Cor. 3: 16-17).
Quel rapport y a-t-il entre le temple de Dieu et les idoles ? Car nous sommes le temple du Dieu vivant, comme Dieu l’a dit: j’habiterai et je marcherai au milieu d’eux ; je serai leur Dieu et ils seront mon peuple. C’est pourquoi, sortez du milieu d’eux et séparez-vous, dit le Seigneur, et ne touchez point à ce qui est impur. Je vous accueillerai ; je serai votre Père, et vous serez mes fils et mes filles, dit le Seigneur tout-puissant (I Cor. 6 : 16-18).
- Edité par Couleru Jean Raymond
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