PROMESSES
Tremble carcasse, tremble carcasse,
Tu ne te sens pas très bien dans ta peau.
Tremble carcasse, tremble carcasse,
Tu vas bientôt changer de place.
Tu ne te sens pas très bien dans ta peau.
Tu voudrais bien quitter tes oripeaux.
Viens donc voir au cimetière,
Allons, on va te mettre en bière.
Nous n’éprouvons aucun remords,
Car Jésus va nous rassembler
Pour ensemble nous enlever.
On n’aime pas s’entendre dire
Qu’après-demain on va mourir.
Mais puisque c’est la vérité.
On ne peut pas te la cacher .
- Edité par Trontin Patrick
Extraits du livre: «La personne et l’oeuvre du Saint-Esprit» par René Pache.
NOTICE:
«Soyez remplis de l’Esprit» nous enseigne le verset d’Eph.5:18, ou pour citer une autre traduction:«Soyez au contraire dominés par le Saint-Esprit». C’est ce que nous avons vu dans les numéros 30 et 31 de «Promesses». Avec ce numéro 32, nous vous rendons attentifs au fait qu’il se trouve dans la même épître (4 : 30) un avertissement préalable: «N’attristez point le Saint- Esprit de Dieu», ce qui nous montre que le chemin à suivre pour être remplis de l’Esprit demande une attention de tous les jours. Il en est comme pour celui qui conduit un véhicule auto-mobile: le bord de la route et le trafic en sens inverse, etc., sont mobile: le bord de la route et le trafic en sens inverse sont N’attristez pas le Saint-Esprit
Comme nous l’avons lu, tous les vrais croyants ont reçu le Saint-Esprit, qui habite en eux. Comment expliquer alors les lacunes et l’impuissance d’un si grand nombre d’entre eux ? C’est qu’ils n’ont pas obéi au commandement d’Eph. 4 : 30 : «N’attristez pas le Saint-Esprit de Dieu, par lequel vous avez été scellés pour le jour de la rédemption ».
Il est possible d’attrister l’Esprit.La façon dont Dieu respecte la liberté de l’homme est vraiment extraordinaire. De même que jamais Il ne force un incrédule à se convertir, Il n’oblige jamais un croyant à se laisser sanctifier. En mettant en nous son Esprit de sainteté, le Seigneur aurait pu nous imposer en toutes choses sa volonté et nous contraindre en un instant à abandonner tout péché. Son but est bien de nous affranchir du mal en nous faisant réaliser parfaitement sa volonté, mais il désire que nous y consentions librement. Il nous laisse la redoutable possibilité de résister à Sa présence auguste et d’attrister Son Saint-Esprit, qui est en nous. Quelle responsabilité alors que la nôtre, si nous répondons mal à un tel bienfait! Remarquons encore que l’expression « attrister l’Esprit» est caractéristique. Elle implique que l’Esprit non seulement est une personne, mais une personne infiniment sensible qui nous aime. Sinon, nous ne pourrions que Lui résister, mais non pas Le rendre triste à notre sujet.
Comment pouvons-nous attrister l’Esprit ?Laissons la Bible répondre d’elle-même à cette question. Le verset qui nous invite à ne pas attrister l’Esprit est encadré par des exhortations qui l’éclairent: Eph. 4: 25 à 5: 18 Paul y énumère divers péchés que nous ne devons pas commettre, sous peine d’attrister l’Esprit. Bien entendu cette liste n’est pas complète; d’autres choses attristent l’Esprit. Mais bornons-nous à relever les exemples pratiques qu’elle nous apporte.
L’Esprit est attristé entre autres par les péchés suivants: le mensonge (4 : 25) ; la colère (26) ; le vol (27) ; les mauvais sentiments, les injures, la calomnie (31) ; les mauvaises paroles (paroles déshonnêtes, impures, insensées, contraires à la bienséance) (4: 29 et 5: 3-4) ; l’impudicité, l’impureté, la cupidité, l’avarice (5 : 3) ; tout ce qui est mal et que l’on est obligé de faire en secret, dans les ténèbres (11-12). L’absence de bonté, de pardon, d’amour (4 : 32 à 5 : 2) ; l’ivrognerie (18) , mais aussi tout ce qui devient une passion, tout ce qui prend possession de l’homme, qui le domine et dont on ne peut se passer; l’homme a pris goût à certaines choses qui n’étaient pas connues aux temps bibliques: tabac sous diverses formes, chocolat, douceurs, drogues diverses, etc.
Les noms donnés au Saint-Esprit.nous apprennent aussi de quelle manière nous pouvons L’attrister. Il est l’Esprit de sainteté (Rom. 1 : 4) .Toute impureté, toute souillure, tout contact avec le mal L’attristent.
Il est l’Esprit de sagesse, d’intelligence et de connaissance (Es. 11 : 2) . Lorsque nous ignorons les vérités spirituelles, que nous avons peu de zèle pour la lecture et l’étude de la Bible, que nous préférons l’enseignement obscur des hommes au sien, nous L’attristons.Il est l’Esprit de vie et de force (Rom. 8: 2 et Il Tim. 1 : 7) . La mort et la faiblesse spirituelles, l’arrêt dans le développement intérieur, le manque de puissance dans le témoignage L’attristent.
Il est l’Esprit de vérité (Jean 14: 17). Tout mensonge, toute inexactitude volontaire, toute hérésie, toute apparence et toute attitude trompeuses, toute hypocrisie L’attristent.
Il est l’Esprit de foi (II Cor. 4: 13). Nos doutes, nos découragements, nos soucis, nos questions perpétuelles L’attristent.
Il est l’Esprit d’amour et de grâce (II Tim. 1 : 7 et Héb. 10: 29) . S’il y a en nous de la dureté, un refus de pardonner, de l’amertume, des murmures ; ou bien si notre coeur reste indifférent en face de la souffrance et de la perdition des âmes, si nous sommes tièdes à l’égard de Dieu, l’Esprit est attristé.
Relevons enfin qu’il est l’Esprit de gloire (I Pi. 4: 14) . Ce qui est charnel, mondain, terrestre dans nos coeurs L’attriste.
Tout péché conscient quel qu’il soit, grand ou petit, visible ou caché, attriste l’Esprit. Si donc nous avons conscience d’avoir attristé l’Esprit, courbons-nous devant Dieu dans l’humiliation et la repentance pour qu’il nous pardonne et nous purifie.
L’Esprit attristé nous quitte-t-il ?C’est ce que pensent beaucoup de chrétiens. La chose était possible sous l’Ancienne Alliance (voir Ps. 51 : 13) . Maintenant, depuis la Pentecôte, Il nous est donné pour demeurer éternellement avec nous (Jean 14: 16). Il ne nous quitte donc pas si nous avons commis une faute, mais nous convainc de péché.
Si nous attristons l’Esprit, nous perdons puissance, joie et communion avec Dieu.Dieu respecte notre liberté: dès que nous préférons pécher plutôt que d’obéir à sa volonté, il suspend son action dans notre coeur et interrompt sa communion avec nous. La puissance de l’Esprit dès lors ne se manifeste plus. Nous sommes sans force en face du Tentateur et nous subissons défaite sur défaite. En constatant une telle faiblesse dans leur vie intérieure et dans leur témoignage, beaucoup de personnes crient à Dieu, prient longuement, luttent désespérément pour avoir la victoire et s’imaginent presque que le Seigneur ne désire pas, ou pas encore, les secourir. Or, la vérité, c’est qu’il y a un interdit en elles; aussi longtemps que l’Esprit sera attristé, Il n’agira pas pour les délivrer.
N’avons-nous pas remarqué, après avoir commis une faute, qu’une tristesse venait sur nous et envahissait notre coeur ? C’était la tristesse même de l’Esprit. Voilà la raison pour laquelle tant de chrétiens ne sont pas joyeux, ni attrayants. Puissions-nous éliminer les causes de cette tristesse, puis goûter et répandre la joie parfaite qui nous est pleinement accordée en Jésus-Christ !
On ne se moque pas de Dieu.Si nous persistions à attrister l’Esprit, que se produirait-il ? La Bible nous met en garde contre le raisonnement qui consisterait à dire: «Puisque l’Esprit est toujours en moi, je puis donc pécher sans crainte qu’il me quitte». Ou comme l’exprime l’apôtre Paul: «Demeurerions-nous dans le péché afin que la grâce abonde ?» (Rom. 6 : 1). Car «c’est avec jalousie que Dieu chérit l’Esprit qu’Il a fait habiter en nous» (Jacq. 4 : 5). Et encore: «de quel pire châtiment pensez-vous sera jugé digne celui qui aura foulé aux pieds le Fils de Dieu, qui aura tenu pour profane le sang de l’alliance par lequel il a été sanctifié, et qui aura outragé l’Esprit de la grâce ?» (Héb. 10 : 28-29). Dans ce passage «outrager l’Esprit» signifie : pécher volontairement en persévérant à Son égard dans une attitude de révolte ouverte et dans un rejet absolu du Fils de Dieu et du sang de l’Alliance. L’Ecriture dit encore qu’il est possible de s’opposer à l’Esprit (comme le faisaient toujours les Israélites (Actes 7 : 51) et nous exhorte à ne pas l’éteindre (IThes. 5 : 19). Toutes ces expressions nous montrent qu’il peut y avoir une terrible progression dans la résistance de l’homme à l’égard de Dieu.
- Edité par Pache René
Cette étude a pour but de dégager, si possible, le sens des mots âme et esprit, tels qu’ils se trouvent dans la Bible.
L’âme
Dans la Bible, nous rencontrons très souvent le mot «âme». Ce qu’il représente n’est pas toujours facile à saisir, car sa signification est très étendue. On s’en rend bien compte dans les pays d’outre-mer, car les chrétiens francophones dont le français n’est pas la langue maternelle ont beaucoup de peine à le comprendre. Ce qui n’est pas pour nous surprendre. En effet, ces deux éléments de notre être, l’âme et l’esprit, sont invisibles et impalpables. Or, ce sont deux forces qui forment la base de notre personnalité. Comment les discerner ? «Car la Parole de Dieu est vivante et efficace, plus pénétrante qu’une épée à deux tranchants; elle atteint jusqu’à la division de l’âme et de l’esprit, des jointures et des moelles» (Héb. 4: 12) . Ce verset nous montre que discerner soit ce qui est de l’âme, soit ce qui est de l’esprit, est au-dessus de nos capacités. Mais la Parole, oeuvre de l’Esprit de Dieu, peut opérer, nous venir en aide.
Longtemps, pendant l’ère chrétienne, on a admis que notre être était dualiste, c’est-à-dire formé par la coexistence de deux éléments différents, l’âme et le corps. En général, les traducteurs bibliques ont rendu au mieux ces expressions, taxant cependant l’âme d’élément inférieur et l’esprit d’élément supérieur dans la même catégorie. C’est pourquoi l’on a utilisé tantôt un mot, tantôt un autre pour désigner ces deux forces.
Dans notre langue française (ce n’est pas une exception, le cas se présente aussi en d’autres idiomes) , le mot âme (psyché en grec) a été rendu par âme, vie, esprit, etc. (environ 40 fois) .De plus, le mot âme peut désigner une personne: «l’âme qui pèche, c’est celle qui mourra» (Ezéch. 18 : 4). Mais cet emploi est aujourd’hui plutôt rare.
Jusqu’au siècle dernier, l’adjectif du mot âme «psyché» n’avait pas un équivalent français. L’idée que notre être n’était composé que du corps et de l’âme était si ancrée dans la conception chrétienne qu’elle a été la cause d’une déficience de notre langue. Actuellement, et depuis plusieurs décennies, le mot «psychique» a été admis dans notre vocabulaire, et nous avons ainsi un vocable bien précis pour rendre cette valeur. Dans nos versions bibliques courantes, l’adjectif a été traduit par « animal, animé, sensuel, charnel », etc. L’absence d’un adjectif (psychique) a obscurci la doctrine de la nature tripartite de l’homme.
La Bible établit nettement la notion de la division tripartite de l’être humain dans Luc 1 : 46-47; I Thess 5: 23 et Héb. 4: 12. Ces versets confirment que l’homme a été formé de deux éléments différents: un corps formé de la poussière de la terre et un souffle de vies 1) provenant du ciel. Et l’homme devint une âme vivante (ou un être vivant) (selon Genèse 2 : 7) , un corps et deux valeurs spirituelles, l’âme et l’esprit.
L’âme est plus importante que les deux autres, la partie centrale de l’être humain, celle qui, entre autre, assure la liaison entre l’esprit et le corps. Il n’est point étonnant que la Bible explique que l’homme devint une «âme vivante » 2) : personnalité, caractère, volonté, intelligence, sentiments, tout cela fait partie de l’âme.« Le corps humain cache notre réalité, la réalité c’est l’âme », écrivait V. Hugo. C’est bien ce que l’observateur peut remarquer: l’homme «naturel» se conduit, est conduit par une force qui a nom l’âme: une capacité, un réservoir d’énergies, de volonté, de choix à nulle autre pareille. C’est une valeur essentiellement humaine, confiée par Dieu à la créature pour vivre sur la terre. Il serait utile de se rendre compte à qui l’âme rend obéissance, au Séducteur (Gen. 3: 1) ou au Créateur, à l’esprit du mal ou à l’Esprit de Dieu !
1) On pourrait avancer qu’il peut s’agir d’un pluriel d’excellence. Les versets cités précisent que, à la nouvelle naissance, l’Esprit de Dieu vient certifier à notre esprit que nous sommes, chrétiens, enfants de Dieu. Nous croyons donc pouvoir comprendre que le pluriel de « vies » se justifie.
2) Comparez Luc 12 : 16-21 avec Act. 7 : 59. Le riche insensé parle de son âme; Etienne, chrétien de Jérusalem, de son esprit.
L’esprit confié à l’homme
Dieu créa l’homme à son image. C’est pourquoi nous pouvons estimer que l’homme est à son tour une créature tri-partite. I Thess. 5 : 23-24 nous instruit comme suit: «Que le Dieu de paix vous sanctifie lui-même parfaitement, et que votre être tout entier, l’esprit, l’âme et le corps, soit conservé irrépréhensible (OU sans blâme) pour l’avènement de Jésus-Christ. Celui qui vous a appelés est fidèle, et c’est lui qui accomplira cette oeuvre». C’est ainsi que l’apôtre souhaite nous voir parvenir au jour de l’avènement, de la présence de notre Maître. La précision « tout entier » est remarquable. Dieu veut faire une oeuvre complète; en quelque manière, notre corps participera à la résurrection; disons, en passant, que nous devons en prendre soin et ne pas nous laisser entraîner à « déshonorer nous-mêmes nos propres corps » (Rom. 1: 24; I Cor. 6: 18).
L’Ecriture précise bien que seuls nous serions incapables d’arriver à un tel but, mais que Dieu amènera l’homme devenu chrétien à faire partie de l’Epouse de Christ. (Voir Héb. 11 : 40 et 12 : 23).
Quel mystère pour l’homme que la mort, le tombeau. Nous sommes nés pour vivre et nous mourrons… Est-ce que nous croyons vraiment Dieu capable de faire passer l’homme de la vie à la mort, puis à la vie ? Si oui, alors Dieu peut tout faire; il est tout-puissant; il règne! Il est Roi. Il est l’Eternel !Sa Parole dit ceci: « Dieu ramènera, par Jésus, ceux qui sont endormis (ceux qui sont morts) ». Et tout cela sans que l’homme perde son identité, son caractère, la notion d’être un être vivant. Les incroyants eux-mêmes ressusciteront: amenés au tribunal de Dieu, «des livres seront ouverts… » et les hommes seront jugés « selon leurs oeuvres, d’après ce qui est écrit dans ces livres » (Apoc. 20: 11-13).
Après la chute, et d’une manière plus ou moins accusée, l’esprit confié à l’homme était resté ouvert à l’appel d’En-Haut. Et Dieu veillait encore et toujours sur sa créature. Il est certain que toute communication entre le Créateur et l’homme a lieu par le moyen de l’Esprit de Dieu et par celui de l’homme. C’est ce que l’on constate tout au long de l’Ancien Testament.
Voici quelques citations:
« Aucun (homme) ne verra le pays (Israël) que j’ai promis par serment à leurs pères. Aucun de ceux qui m’ont méprisé ne le verra! Mais, parce que mon serviteur Caleb a été animé d’un autre esprit et m’a fidèlement obéi, je le ferai entrer dans le pays où il est allé, et sa postérité en prendra possession » (Nomb. 14: 23, 24).
« Alors se levèrent les chefs des familles de Juda et de Benjamin, les prêtres et les lévites, tous ceux à l’esprit desquels Dieu avait suggéré le dessein d’aller rebâtir le temple de l’Eternel » (Esdras 1 : 5).
« Mais c’est l’esprit dont les hommes sont animés, c’est le souffle du Tout-Puissant qui les rend intelligents » (Job 32 : 8).
« Heureux l’homme à qui l’Eternel n’impute pas l’iniquité, et dans l’esprit duquel il n’y a point de fraude » (Ps. 32: 2).
« Avant que la poussière (l’homme) retourne à la terre pour redevenir ce qu’elle était, et que l’esprit retourne à Dieu qui l’a donné » (Eccl. 12: 9).
Faut-il ajouter la longue liste des prophètes et des poètes auxquels a été confiée la tâche de rédiger les livres de l’Ancien Testament ?
Et connaissons-nous la « nuée de témoins » restés dans l’ombre, témoins de la grâce de Dieu, croyants de toutes tribus dont les noms seront aussi trouvés dans le « livre de vie », après avoir été jugés « selon leurs oeuvres » ?
En se plaçant au point de vue du Christianisme et donc de la Parole de Dieu, nous comprenons qu’il existe dans ce monde deux classes d’hommes :
1. Les sauvés pour l’éternité: rachetés de leurs fautes par suite de leur repentance envers Dieu et de leur foi en l’oeuvre de Jésus-Christ.
2. Les perdus quant à la vie éternelle (autres religions, personnes indifférentes, opposantes, négligentes, athées, etc.).
La foi en Dieu et en Christ étant à la base du Christianisme, nous trouvons parmi les chrétiens une estimation de la foi en I Cor. ch. 2 et 3.
1. Des petits enfants en Christ – « je vous ai donné du lait » (3 : 1-3).
2. L’homme chrétien psychique (traduit par naturel ou animal) qui n’accueille point ce qui vient de l’Esprit de Dieu; c’est pour lui une folie, et il ne peut rien y comprendre, parce que c’est spirituellement qu’on en juge (2 : 14).
3. L ‘homme adulte dans la foi. « C’est bien une sagesse que nous prêchons aux hommes faits»(2 : 16).
1. Les petits enfants – les nouveaux convertis encore très ignorants de la Parole, qui ont tout à apprendre, qui ont encore des habitudes acquises dans leur ancien état (animisme, etc.) , qui se laissent encore dominer par des passions diverses.
2. Le chrétien psychique, celui qui a fait de bons pas dans la connaissance biblique, qui, tout en étant enfant de Dieu et sûr de son salut, n’a pas encore abandonné sa volonté et donné son coeur au Seigneur, celui qui se conduit d’après ce qu’il a acquis avant d’être chrétien, d’après son intelligence, ses sentiments ou ses émotions, qui n’a pas voulu ou ne désire pas se soumettre entièrement à la Parole de Dieu. Un manque d’enseignement en est peut-être aussi la raison.
3. Le chrétien spirituel, parvenu à maturité, adulte dans sa foi, qui a appris à considérer la Parole comme oeuvre et expression de l’Esprit de Dieu, et qui fait tous ses efforts pour s’y soumettre; qui applique son intelligence, son raisonnement et ses jugements à être en communion avec l’Esprit.
Cette union se développe dans la mesure où le croyant se sépare de la « chair » et de ses passions, puis où il s’affranchit des notions acquises sous l’influence d’études, d’hommes non chrétiens, pour se soumettre à l’influence nouvelle du Saint-Esprit de Dieu.
« Dieu est Esprit, et il faut que ceux qui l’adorent, l’adorent en esprit et en vérité » (Jean 4: 24) .L’homme est sorti des mains d’un Créateur, muni de capacités grandioses, d’un cerveau magnifique. Il peut apprendre, appliquer, discerner, juger. Il a été estimé digne de pouvoir choisir... La soif de connaissances a été son piège. Aujourd’hui, la somme des connaissances humaines est sans mesure. Aucun savant ne peut les dominer toutes. Au point de vue biblique, la Parole dit ceci: « En effet, qui peut savoir ce qu’il y a dans l’homme, sinon l’esprit qui est dans cet homme ? De même aussi personne ne connaît ce qui est en Dieu, sinon l’Esprit de Dieu » (I Cor. 2: 11).
En ce point, nos connaissances resteront toujours fragmentaires: « c’est LUI qui accomplira cette oeuvre». Nous nous attachons à sa Parole, et nous avons la ferme assurance que « Celui qui s’attache au Seigneur est avec LUI un seul esprit » (I Cor. 6: 17). C’est l’oeuvre de Dieu- nous l’en bénissons.
Cette étude est désignée comme étant un «essai» Nous recevrions volontiers remarquezs et critiques des lecteurs et remercions d’avance ceux qui voudront bien prendre leur meilleur stylo… Si Dieu le permet, nous éspérons suivre cette ligne. |
- Edité par Guignard René H.
Maintenant fortifie-toi, peuple entier du pays !
Et travaillez !
Car je suis avec vous, dit l’Eternel.
Une assurante promesse! | Je suis avec vous (Phil. 4: 13). |
Un commandement inspirateur! | Fortifie-toi (Eph. 6: 10). |
Un noble but! | Travaillez (Juges 6: 14). |
- Edité par Ferazzini Willy
« Que je le connaisse ainsi, lui et la puissance de la résurrection ! Que je connaisse la communion avec ses souffrances, en me rendant conforme à lui dans sa mort, afin de parvenir, si possible, à la résurrection des morts ».
L’expression « se rendre conforme à Christ dans sa mort » peut être rendue par « prendre et porter sa croix ». Cet effort de foi -porter sa croix -est la condition nécessaire et suffisante pour-être associé, comme Paul, à « la puissance de sa résurrection ».II ne s’agit pas là d’une oeuvre, ni d’un mérite. Notre croix n’est autre que celle même du Christ.
« J’ai été crucifié avec Christ », dit ailleurs l’apôtre. Cette position de foi simple entraîne une connaissance glorieuse, intime, celle du Christ ressuscité, vivant et agissant en nous et par nous. Cela est clairement confirmé par Il Cor. 13: 5, où l’on voit des chrétiens superficiels exhortés à retourner à la foi, plutôt qu’aux dons qui les caractérisaient, car dans la foi en Christ il y a tout: pardon et gloire par sa présence.
C’est ainsi qu’ils pouvaient découvrir :
« Christ est ressuscité des morts par la gloire du Père; nous vivons nous aussi d’une vie nouvelle. En effet, puisque nous avons été identifiés avec lui par une mort semblable à la sienne, de même nous serons unis à lui par une résurrection semblable à la sienne (Rom. 6 : 4, 5).
Mais que faut-il entendre par « si possible », car ces deux mots posent un problème ?
L’expression grecque, rendue par « si possible » à tort, signifie à peu près « pour voir si… », c’est-à-dire sans aucune idée de possibilité ou d’impossibilité. Cela permettrait de dire: « Si je me plonge complètement, moi, dans la mort du Seigneur (prenant et portant sa croix) , je sais que je connaîtrai pleinement la gloire de sa résurrection, dès maintenant, dans ma vie de croyant ».
- Edité par Freyche Joël
Si l’oeuvre de l’Evangile rend à l’homme, dans toute sa vérité, dans toute sa force, la vie et l’Esprit qu’il avait au commencement, il résulte de là clairement que tout, dans le temps présent, doit être I’oeuvre unique et directe du Saint-Esprit. En effet, si, au commencement, l’homme ne pouvait être saint que parce qu’il était issu du Saint-Esprit, il est certain qu’une fois déchu de sa nature première, et mort à cette nature, l’homme ne peut la retrouver que par l’opération de ce même esprit, au souffle duquel, jadis, il dut la vie sainte de Dieu. Sans l’inspiration directe de l’Esprit, l’homme ne redeviendra donc jamais «vivant pour Dieu », tout comme, sans elle, il ne fût pas devenu, au commencement, un être vivant fait à l’image et à a ressemblance de Dieu. On peut aller plus loin et dire que cette inspiration incessante n’est pas moins nécessaire au chrétien que la persévérance dans l’état de racheté. Car il est incontestable que la puissance qui donne la vie peut seule l’entretenir, ou, menacée, la préserver de sombrer. La force qui vous permet de faire un second pas, c’est celle qui vous a permis d’en faire un premier. Nulle vie ne peut conserver l’excellence qu’elle doit à la création ou à la rédemption que si elle demeure unie, pour en subir l’influence et coopérer avec lui, à l’Esprit qui l’a créée et rachetée, comme l’arbre demeure uni à sa racine. Toute branche d’arbre, si vigoureux soit son sujet, est condamnée à sécher et à mourir, dès qu’elle cesse, étant unie à la racine qui l’a produite, de recevoir sa sève. C’est à cette vérité, comme absolument évidente par elle-même, qu’en appelle le Seigneur pour prouver et pour illustrer la nécessité de sa présence et de son action sans intermédiaire dans l’âme du racheté :
« Je suis, dit-il, le vrai cep et mon Père est le vigneron. Comme le sarment ne peut de lui-même porter du fruit s’il ne demeure attaché au cep, ainsi vous ne le pouvez non plus si vous ne demeurez en moi… car sans moi vous ne pouvez rien faire ».- Edité par Law W.
Job 33: 23: S’il se trouve pour cet homme un ange intercesseur*) , un seul entre mille, qui lui fasse connaître son devoir, alors Dieu a pitié de lui…
*) En langue grecque, « paraclete »; ce mot peut être traduit par « celui qui est appelé à côté, avocat, défenseur, intercesseur, consolateur »,Jean 14: 15-17: « Si vous m’aimez, vous garderez mes commandements ». « Si », cela veut bien dire qu’il y a une condition. Toute la suite en découle.
« Et je prierai le Père, qui vous donnera un autre Consolateur , afin qu’il soit éternellement avec vous, l’Esprit de vérité, que le monde ne peut recevoir, parce qu’il ne le voit pas et ne le connaît pas. Mais vous, vous le connaissez, parce qu’il demeure avec vous, et il sera en vous ».
B. L’esprit de certitude.Jean 14: 23: « Si quelqu’un m’aime, il gardera ma parole, et mon Père l’aimera. Nous irons à lui, nous ferons notre demeure chez lui ».
Jean 14 : 25 : « Je vous ai parlé pendant que je demeurais avec vous. Mais le Consolateur, le Saint-Esprit, que le Père enverra en mon nom, celui-là vous enseignera toutes choses, et vous remettra en mémoire tout ce que je vous ai dit ».
C. L’esprit de témoignage.Jean 15: 26, 27: « Ils m’ont haï sans cause. Quand sera venu le Consolateur, que je vous enverrai de la part du Père, l’Esprit de la vérité qui procède du Père, c’est lui qui rendra témoignage de moi. Et vous aussi vous rendrez témoignage, parce que vous avez été avec moi dès le commencement ».
D. L’esprit de réconfort et de consolation.Luc 2 : 25 : Siméon était juste et pieux. Il attendait la consolation d’Israël. Jean 16: 7-15: « Si je ne m’en vais pas, le Consolateur ne viendra point à vous… quand il sera venu, il convaincra le monde concernant le péché, la justice et le jugement… il vous conduira dans toute la vérité… il me glorifiera… il prendra ce qui est de moi, et il vous l’annoncera ». E. Jean 16: 22: Peut-être, aujourd’hui, êtes-vous dans la tristesse ou la douleur, « mais je vous reverrai et votre coeur se réjouira, et personne ne vous ravira votre joie ».
- Edité par Promesses
Etudes sur le caractère ou les signes distinctifs d’une église LOCALE
Ephésiens 2 : 19 à 22 : Ainsi donc, vous n’êtes plus des étrangers, ni des gens du dehors; mais vous êtes concitoyens des saints, gens de la MAISON DE DIEU. Vous avez été é d i f i é s (c’est-à-dire cimentés les uns aux autres) sur le fondement des apôtres et des prophètes, Jésus-Christ Lui-même étant LA PIERRE ANGULAIRE. En Lui, tout l’édifice, bien coordonné, s’élève pour être
En Lui vous êtes aussi é d i f i é s (c’est-à-dire cimentés les uns aux autres) pour être UNE HABITATION DE DIEU EN ESPRIT.
I) VOUS APPARTENEZ A CHRIST! (Lire Marc 9: 41 -Rom. 14: O) .a) Dieu a sur vous un droit de priorité en tant que Créateur (Actes 17 : 25).
b) Il a un droit de priorité en tant que Rédempteur (I Cor. 6: 20 et 7: 23).« Vous avez été rachetés à un grand prix ».
c) Nous ne nous appartenons plus à nous-mêmes (I Cor. 6: 19).
d) Ne devenons pas esclaves des hommes (I Cor. 7: 23).
e) CEUX QUI SONT A JÉSUS-CHRIST ONT CRUCIFIÉ LA CHAIR A AVEC SES PASSIONS ET SES CONVOITISES (Galates 5: 24).
f) » Le Seigneur connaît ceux qui lui appartiennent » (2 Tim. 2 : 19) . »II connaît ses brebis » (Jean 10: 14, 27).
g) Il ressuscitera (ou enlèvera) ceux qui fui appartiennent (1 Cor. 15: 23).
- Edité par Couleru Jean Raymond
15:27 | Celui qui est avide de gain trouble sa maison, Mais celui qui hait les présents vivra. |
21:17 | Celui qui aime la joie reste dans l’indigence ; Celui qui aime le vin et l’huile ne s’enrichit pas. |
21:26a | Le paresseux éprouve tout le jour des désirs. |
20:21 | Un héritage promptement acquis dès l’origine Ne sera pas béni quand viendra la fin. |
13:11 | La richesse mal acquise diminue, Mais celui qui amasse peu à peu l’augmente. |
15:16 | Mieux vaut peu, avec la crainte de l’Eternel, Qu’un grand trésor, avec le trouble. |
:17 | Mieux vaut de l’herbe pour nourriture, là où règne l’amour, Qu’un boeuf engraissé, si la haine est là. |
28:6 | Mieux vaut le pauvre qui marche dans son intégrité, Que celui qui a des voies tortueuses et qui est riche. |
19:1 | Mieux vaut le pauvre qui marche dans son intégrité, Que l’homme qui a des lèvres perverses et qui est un insensé. |
17:1 | Mieux vaut un morceau de pain sec, avec la paix, Qu’une maison pleine de viandes, avec des querelles. |
16:8 | Mieux vaut peu, avec la justice, Que de grands revenus, avec l’injustice. |
13:23 | Le champ que défriche le pauvre donne une nourriture abondante, Mais tel périt par défaut de justice. |
19:22b | Mieux vaut un pauvre qu’un menteur. |
22:1 | La réputation est préférable à de grandes richesses, Et la grâce vaut mieux que l’argent et l’or . |
27:21 | Le creuset est pour l’argent, et le fourneau pour l’or ; Mais un homme est jugé d’après sa renommée. |
16:19 | Mieux vaut être humble avec les humbles, Que de partager le butin |
- Edité par de Benoît Luc
« Tu es un Dieu qui te caches » (Esaïe 45: 15) .
« Jusques à quand, Eternel, te cacheras-tu sans cesse ? »(Ps. 89 : 47).
« Pourquoi te caches-tu au temps de la détresse ? »(Ps. 10 : 1).
Y aurait-il contradiction entre les citations ci-dessus et la parole qui nous sert de titre ? Non certes! La Bible a pour objectif de nous donner la plus merveilleuse révélation qui se puisse concevoir.
QUI EST CELUI QUI NE PUT RESTER CACHÉ ?C’est le Seigneur Jésus-Christ. Dieu mystérieusement incarné. Don divin à l’humanité désemparée. Rédemption pour le coeur de l’homme tourmenté par son péché.
POURQUOI NE PUT- IL RESTER CACHÉ ?A cause des prophéties de l’Ancien Testament.
A cause de son caractère divin. La vie, la Lumière et l’Amour ne peuvent être dans les ténèbres.
A causé des dons dont il est porteur.
Quand il était dans le sein du Père. Le Fils devait être révélé au monde, en conséquence, le ciel ne pouvait le retenir.
Quand il eut atteint l’âge de trente ans. Il se présenta sur les bords du Jourdain à Jean-Baptiste pour accomplir à son égard tout ce qui est juste. Quand il se trouva dans la maison, qu’il fut abordé par une femme tourmentée et opéra une belle guérison.
Quand, couché dans la tombe, il fut glorieusement ressuscité.
Pour ceux qui le cherchent. « Vous me trouverez si vous me cherchez de tout votre coeur » (Jér. 29: 13).
Le parfum de son Nom, la lumière de sa présence, la réalité de sa sainteté ne peuvent demeurer obscurs.
Pourtant, Jean 8 : 59 affirme que Jésus se cacha et sortit du temple. Il se cache, éventuellement, du monde incrédule jusqu’au jour où tout oeil le verra et où il sera présenté comme le grand Maître de l’univers.
En attendant ce glorieux jour: « Croyons en la lumière, afin que nous soyons des enfants de lumière » (Jean 12: 36).
- Edité par Ferazzini Willy
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