PROMESSES
Études sur le caractère ou les signes distinctifs d’une église LOCALE
a) UN CHANT D’AMOUR : « Celui qui nous aime et qui nous a lavés de nos péchés dans son sang… à Lui soient la gloire et la puissance, aux siècles des siècles ! Amen » (Apoc. 1:5-6).
b) UN REPAS D’AMOUR : « Le repas du Seigneur ». « Faites ceci en mémoire de moi » (I Cor. 11:20,24,25). « Le Fils de Dieu m’a aimé et s’est livré Lui-même pour moi » (Gal. 2:20 fin).
c) UN FOYER D’AMOUR : L’église locale « AVANT TOUT, AYEZ LES UNS POUR LES AUTRES UNE ARDENTE CHARITÉ, CAR LA CHARITÉ COUVRE UNE MULTITUDE DE PÉCHÉS » (I Pi. 4:8).
Lectures : Rom. 13:8-10 ; I Cor. 13 —Gal. 6:2 « PORTEZ LES FARDEAUX LES UNS DES AUTRES, ET VOUS ACCOMPLIREZ AINSI LA LOI DE CHRIST ».
Un sérieux avertissement : Gal. 5:13-15.
Lire et relire I Pi. 4:8-11 : « QUE CHACUN DE VOUS METTE AU SERVICE DES AUTRES LE DON QU’IL A REÇU ». Par exemple, les visites. Les visites veulent être, avant tout, une expression concrète et actuelle du sacerdoce universel des chrétiens, une façon pratique de montrer que l’Église est un corps vivant au ministère duquel participent activement tous ses membres (I Pi. 4:10).
« Aimez-vous les uns les autres »
1) AUTREFOIS… MAINTENANT.
(Lire Tite 3:1-7) « Nous étions autrefois insensés, désobéissants, égarés, asservis à toute espèce de convoitises et de voluptés…, nous haïssant les uns les autres. Mais il nous a sauvés selon sa miséricorde. Nous avons été justifiés par sa grâce, etc., nous pouvons MAINTENANT NOUS AIMER LES UNS LES AUTRES !
2) C’EST UN DEVOIR DE NOUS AIMER LES UNS LES AUTRES !
(Lire I Jean 3:11).
3) POURQUOI DEVONS-NOUS NOUS AIMER LES UNS LES AUTRES ?
Parce que Dieu nous a aimés d’un amour incommensurable, éternel (Lire I Jean 4:7-16).
4) C’EST L’ORDRE DE DIEU. C’EST SON COMMANDEMENT QUE NOUS NOUS AIMIONS LES UNS LES AUTRES.
(Lire I Jean 3:23).
Le commandement de notre Père qui est aux cieux est double :
Première partie : CROIRE AU NOM DE SON FILS JÉSUS-CHRIST ;
Deuxième partie pour nous qui avons cru : NOUS AIMER LES UNS LES AUTRES.
Nous pouvons nous aimer les uns les autres parce que, en recevant le Sauveur, nous avons également reçu l’Esprit de Dieu et que « L’AMOUR DE DIEU EST RÉPANDU DANS NOS CŒURS PAR LE SAINT-ESPRIT QUI NOUS A ÉTÉ DONNÉ » (Rom. 5:5).
5) CE COMMANDEMENT DE DIEU LE PÈRE (de nous aimer les uns les autres) EST ÉGALEMENT LE COMMANDEMENT DU SEIGNEUR JÉSUS.
(Lire Jean 15:12).
6) C’EST POURQUOI IL NOUS EST DIT QUE CE COMMANDEMENT DIVIN NOUS A ÉTÉ ANNONCÉ ET QUE NOUS L’AVONS ENTENDU DÈS LE COMMENCEMENT, c’est-à-dire de la bouche du Seigneur-Jésus Lui-même.
(Lire I Jean 2:7-11,3:11 ; 2 Jean 5).
L’importance de cet ordre divin est soulignée par le très grand nombre de textes qui en font mention.
7) CET AMOUR LES UNS POUR LES AUTRES EST QUELQUE CHOSE QUE L’ON APPREND. (Lire I Thess. 4: 9-10). (Lire encore I Thess. 3:12).
8) NOUS SOMMES EXHORTÉS À PERSÉVÉRER DANS CET AMOUR FRATERNEL (Héb. 13:1).
9) COMMENT DEVONS-NOUS NOUS AIMER LES UNS LES AUTRES ? (Lire I Pi. 1:22-23).
D’après ce texte, il faut avoir purifié nos âmes en obéissant à la vérité, il faut avoir été régénérés par la Parole de Dieu, pour pouvoir nous aimer les uns les autres. C’est indispensable. Comment devons-nous nous aimer ?
SINCÈREMENT, ARDEMMENT, DE TOUT NOTRE CŒUR !
Un autre texte précise encore :
« N’AIMONS PAS EN PAROLES ET AVEC LA LANGUE, MAIS EN ACTIONS ET AVEC VÉRITÉ » (Jean 3:18).
10) QUELLE EST LA MESURE DE NOTRE AMOUR LES UNS POUR LES AUTRES ?
Lire Jean 13:34 : « COMME JE VOUS AI AIMÉS. »
Lire Jean 15:12-13 : « COMME JE VOUS AI AIMÉS. » —« Il n’y a pas de plus grand amour que de donner sa vie pour ses amis. »
Ne séparons donc pas Jean 3:16 de I Jean 3:16.
I Jean 3:16. « Nous avons connu l’amour, en ce qu’il a donné sa vie pour nous nous aussi, nous devons donner notre vie pour les frères. »
11) « L’AMOUR FRATERNEL EST UN CRITÈRE QUI NOUS PERMET DE SAVOIR SI NOUS SOMMES PASSÉS DE LA MORT À LA VIE. »
Lire Jean 3:14;4:7;5:1.
12) ENFIN, « À CECI TOUS CONNAITRONT QUE VOUS ÊTES MES DISCIPLES, SI VOUS AVEZ DE L’AMOUR LES UNS POUR LES AUTRES » (Jean 13:35).
Voyez l’exemple des disciples du Seigneur en Actes (Ac. 4:32-37). Quel magnifique tableau !
CONCLUSION
Plaçons-nous devant Dieu et sondons nos coeurs devant LUI. S’il subsiste dans notre coeur la moindre haine ou le moindre mépris pour un frère ou une soeur en Christ, confessons et abandonnons immédiatement ce péché. (Lire Apoc. 2:4-5).
- Edité par Couleru Jean Raymond
- « Ne t’appuie pas sur ta sagesse » dit fort justement le livre des Proverbes.
Dans une réunion de prières, on entendît quelqu’un s’adresser à Dieu en ces mots « Assiste-nous, Seigneur, oui, assiste-nous quel que soit notre appui… ». Aurions-nous besoin de nombreux points d’appui ? Si nous en éprouvons la nécessité, nous courons sûrement le risque de choir à côté de ce que nous avons cru indispensable.
- A B R A H A M
- chercha appui en Égypte, par manque de confiance et par lâcheté. Il ne tarda pas à essuyer un douloureux affront de la part du Pharaon. Ce serait bien étonnant qu’il n’en ait pas rougi (Gen. 12:10-20).
- L O T
- chercha appui en Sodome, par compromis mesquin. Il eut à le payer fort cher en perdant tout ce qu’il possédait (Gen. 13:10;19:17).
- D A V I D
- chercha appui en un coupable et paresseux désir. Jusqu’à ce jour son prestigieux nom en fut terni, sans que son repentir ait pu lui redonner son éclat (II Sam. 11:2-4).
- J O S A P H A T
- chercha appui dans une association mondaine avec Achab. Il risqua d’y laisser sa vie, le malheureux ! (II Rois 22:29-32).
- L E R O I S A Ü L
- chercha appui on sa propre fantaisie en épargnant les Amalécites. En conséquence, il perdit son royaume (I Sam. 15:10-23).
- É Z É C H I A S
- chercha appui en son prestige personnel lorsqu’il montra ses richesses aux représentants de Babylone. Il s’en suivit une très grande détresse (Ésaïe 39).
- L’A P Ô T R E P I E R R E
- chercha appui en sa propre suffisance, se prévalant de sa fidélité envers Jésus-Christ. Il perdit son courage devant les sarcasmes d’une petite servante et renia lâchement son Maître et son Sauveur (Luc 22:33,56,57).
Vois-tu mon ami, on ne le redira jamais assez :
« Ne t’appuie pas sur ta propre sagesse, mais confie-toi, en l’Éternel ton Dieu, de tout ton coeur et de toute ta force… »
- Edité par Ferazzini Willy
Extraits du livre « La personne et l’oeuvre du Saint-Esprit » par René Pache
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Dieu n’est pas le père de tous les hommes, comme beaucoup se l’imaginent à tort ; les inconvertis ne peuvent pas dire « Notre Père qui es aux cieux… » Dieu pour eux (sans parler des athées) n’est que le Créateur. Il est seulement le Père de ceux qui sont devenus par l’Esprit ses enfants d’adoption en Jésus-Christ.
Dieu, en nous pardonnant, aurait pu se contenter de nous traiter comme des serviteurs grâciés, éloignés de lui, comme la créature l’est du Créateur. Mais, voyez de quel amour le Père nous a témoigné pour que nous soyons appelés enfants de Dieu. Et nous le sommes par son Esprit (I Jean 3:1). - CERTITUDE DU SALUT
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Est-il possible d’avoir dès ici-bas la certitude d’être sauvé ? Certains pensent que c’est de l’orgueil ; d’autres croient qu’on ne le saura qu’après la mort. Que dit la Bible ? Elle affirme que la certitude du salut donnée aux croyants repose sur deux bases inébranlables.
- 1. Le témoignage écrit du Saint-Esprit, la Parole de Dieu.
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L’Écriture est pleine de promesses comme celle-ci : « Celui qui croit au Fils a la vie éternelle » (Jean 3:36) ou encore : « Je vous ai écrit ces choses afin que vous sachiez que vous avez la vie éternelle, vous qui croyez au nom du Fils de Dieu » (I Jean 5:13).
La Bible est l’oeuvre de l’Esprit : « Quand l’Esprit sera venu, il vous conduira dans toute la vérité ; car il ne parlera pas de son chef, mais il dira tout ce qu’il aura entendu » (Jean 16:13). C’est donc l’Esprit qui, par le moyen des prophètes et des apôtres, nous enseigne le chemin du salut. Après avoir dit deux fois que l’Esprit rend témoignage à Jésus-Christ, Jean nous explique quel est ce témoignage venu de la part de Dieu : « C’est que Dieu nous a donné la vie éternelle, et que cette vie est dans son Fils. Celui qui a le Fils a la vie » (I Jean 5:11-12). Celui donc qui s’appuie, non sur ses sentiments, mais uniquement sur ce qui est écrit, aura l’assurance de la vie éternelle. - 2. Le témoignage intérieur du Saint-Esprit.
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La certitude du salut, basée d’abord sur la foi en la Bible, sera confirmée dans le coeur par l’Esprit. « L’Esprit lui-même rend témoignage à notre esprit que nous sommes enfants de Dieu » (Rom. 8:16). L’Esprit nous communique la certitude de l’adoption divine et de la vie éternelle. Nier cette certitude, c’est repousser à la fois l’enseignement de l’Écriture et le témoignage de l’Esprit.
Plusieurs expressions bibliques confirment encore l’assurance chrétienne. Nous les avons déjà relevées en parlant des symboles de l’Esprit. Paul dit aux Éphésiens : « Vous avez cru et vous avez été scellés du Saint-Esprit… lequel est un gage de notre héritage, pour la rédemption de ceux que Dieu s’est acquis, à la louange de sa gloire… N’attristez pas le Saint-Esprit de Dieu, par lequel vous avez été scellés pour le jour de la rédemption » (Éph. 1:13-14;4:30). « Celui qui nous affermit avec vous en Christ, et qui nous a oints, c’est Dieu, lequel nous a aussi marqués d’un sceau et a mis dans nos coeurs les arrhes de l’Esprit » (II Cor. 1:21,22).
Dieu déclare ainsi que nous lui appartenons pour toujours, et que l’Esprit en nous est le premier acompte et la garantie de la rédemption parfaite que nous recevrons dans la gloire. C’est encore l’Esprit qui nous garde fidèles en vue du salut éternel. Sans sa présence et sans son aide, il nous serait impossible de persévérer jusqu’à la fin. Aussi Paul écrit-il à Timothée : « Garde le bon dépôt, par le Saint-Esprit qui habite en nous » (II Tim. 1:14). « C’est avec jalousie que Dieu chérit l’Esprit qu’il a fait habiter en nous ! » (Jacq. 4:5). - L’ADOPTION PAR LE SAINT-ESPRIT
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Sans le Saint-Esprit, nul ne peut dire Jésus est le Seigneur ! Paul va jusqu’à déclarer : « Si quelqu’un n’a pas l’Esprit de Christ, il ne lui appartient pas » (Rom. 8:9). Comment devenons-nous enfants de Dieu ? Par l’Esprit. « Tous ceux qui sont conduits par l’Esprit de Dieu sont fils de Dieu » (Rom. 8:14). L’assurance du salut nous vient aussi de l’Esprit qui nous a été donné. « Vous n’avez point reçu un esprit de servitude pour être encore dans la crainte (la crainte du châtiment, de la mort, du jugement) ; mais vous avez reçu un esprit d’adoption, par lequel nous crions : Abba ! Père ! (Rom. 8:15,16). « Dieu a envoyé son Fils…, afin que nous reçussions l’adoption. Et parce que vous êtes fils, Dieu a envoyé dans nos coeurs l’Esprit de son Fils, lequel crie Abba Père. Ainsi, tu n’es plus esclave, mais fils ». « Quiconque croit que Jésus est le Christ est né de Dieu » (I Jean 5:1). Par conséquent, c’est aussi par la foi, au moment de la nouvelle naissance, que nous recevons l’Esprit. Sans LUI, nous n’aurions donc ni assurance, ni possession de la vie éternelle.
- NOTICE
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Comme nous l’avons vu précédemment (Promesses Nos 29/30), Dieu réalise, en un seul instant, plusieurs opérations qui ne sont que les aspects différents d’une seule intervention. C’est ainsi que, au moment où l’homme croit, il reçoit une vie nouvelle (régénération), il est baptisé (immergé) dans l’Esprit de Dieu, uni à Dieu et à Christ par cet Esprit.
Ainsi, selon I Cor. 12:13, tous les chrétiens de Corinthe avaient été baptisés du Saint-Esprit lors de leur conversion, lis étaient le temple de l’Esprit, qui habitait en eux (I Cor. 3:16). Parmi eux, il s’en trouvait qui étaient encore « charnels » (I Cor. 3:1,2), de petits enfants en Christ. D’autres étaient des chrétiens « naturels », c’est-à-dire qui se laissaient conduire par leur intelligence naturelle (psychique) (I Cor. 2:14). Alors que d’autres étaient des « hommes faits », des chrétiens spirituels (I Cor. 2:6,10,11).
Le baptême de l’Esprit n’est pas toujours suivi d’une manifestation de puissance. Comme nous venons de le dire, il ne suffit pas qu’une âme soit baptisée, il faut encore qu’elle soit « remplie de l’Esprit ». Alors Dieu peut manifester sa puissance en elle et autour d’elle.
« Nous vous en supplions au nom de Christ : soyez réconciliés avec Dieu. » « Celui qui était innocent de tout péché (Jésus-Christ), Dieu l’a chargé, pour nous, de tous les péchés du monde, il est devenu comme une incarnation du péché pour que, dans sa communion, nous puissions être agréés, étant revêtus de la justice de Dieu. » |
- Edité par Pache René
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Avant de passer plus loin, nous désirons définir un mot qui est très utilisé dans certains milieux chrétiens : plénitude.
L’expression « plénitude du Saint-Esprit » ne se trouve pas dans la Bible ; toutefois, dans un grand nombre de passages, elle parle de la possibilité et de la nécessité, pour les croyants, d’être - « remplis du Saint-Esprit ».
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Ce mot « plénitude » est d’usage littéraire et religieux. Il a sa racine dans le mot « plein », mais il suggère un état de surabondance, une profusion, et même un débordement. Il est utilisé à maintes reprises dans la Parole et à de nombreux propos concernant :
- le peuple juif, l’ensemble des païens, toute la terre, les temps, l’Église (qui est la « plénitude » de Celui qui remplit tout en tous (Éph. 1:23), l’amour, la Loi.
Dans le sens qui nous occupe, le terme « plénitude » n’est pas utilisé pour des croyants, mais seulement pour la Divinité. Voici quelques passages dans lesquels ce mot apparaît :
« Il vous donne d’être puissamment, fortifiés par son Esprit dans votre être intérieur de telle sorte que le Christ habite dans vos coeurs par la foi, et que vous puissiez, étant enracinés et fondés dans l’AMOUR, comprendre avec tous les saints quelle en est la profondeur, la longueur, la hauteur et la largeur, et connaître ainsi l’AMOUR du Christ, qui surpasse toute connaissance, pour que vous soyez remplis - « jusqu’à toute la plénitude de DIEU » (Éph. 3:16-19).
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« Jusqu’à ce que nous soyons tous parvenus l’unité de la foi et de la connaissance du Fils de Dieu, à l’état d’hommes faits, à la mesure de la stature parfaite (« plénitude ») du Christ » (Éph. 4:13). « Car il a plu à Dieu de faire habiter en Christ toute plénitude… » (Col. 1:19). « Car en Lui habite corporellement toute la
- « plénitude » de la divinité » (Col. 2:9).
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Nous comprenons par ces quelques extraits de la Parole ce qu’elle veut nous montrer : Dieu est formé (étant Esprit) de ces éléments de lumière, de vérité, d’équité, de loyauté, de justice, de parfait jugement, puis d’amour, de pardon, de miséricorde, de patience, de bienveillance, de fidélité. De plus, ces éléments ont fait partie de Christ lors de son passage sur la terre et font partie de lui, en ce jour, dans les hauts cieux. Mais de nous, humbles croyants sur la terre,
- il n’est jamais écrit que nous avons la plénitude de l’Esprit,
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alors que maintes fois nous sommes invités, pressés de rechercher ces bénédictions, d’abandonner l’égoïsme qui est le nôtre, le culte du moi, et de laisser l’Esprit de Christ nous dominer, nous conduire (Éph. 5:18).
L’Esprit est seul la force et la puissance ; nous sommes les vases de terre. Nous n’avons, d’aucune façon, à nous glorifier. Mais avec l’apôtre Paul, nous voulons dire, dans la mesure de nos faiblesses personnelles, que « nous portons ce trésor —l’Esprit-Saint —dans des vases de terre, pour qu’une puissance si extraordinaire soit attribuée à Dieu et - non pas à nous » (II Cor. 4:7).
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En effet, plus le chrétien laisse la place à l’Esprit dans son être intérieur et dans sa vie spirituelle, plus il s’aperçoit qu’il est peu de chose ; plus il se sent conduit à tout remettre à Dieu. Car, le « plus grand parmi vous sera votre serviteur » (Mat. 23:11). Plus le serviteur sera conscient de la présence divine, manifestée par l’Esprit-Saint, plus le sentiment de sa propre faiblesse le dominera et plus son service sera agréable au Maître.
- Edité par Guignard René H.
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Il en existe d’excellents. Usons largement de cet instrument si commode et si puissant que le Seigneur met à notre disposition. Répandons abondamment et partout de
- bons traités évangéliques, offrant gratuitement un
Nouveau Testament. -
Nous pouvons les offrir à toutes les personnes rencontrées. Cela peut être l’occasion d’un entretien intéressant. Quelles magnifiques possibilités ! À l’œuvre donc, et sans tarder ! Évangélisons comme le Seigneur et ses disciples le faisaient. Employons la même méthode qu’eux.
Allons çà et là, annonçant la Parole. Allons de ville en ville, de village en village, de maison en maison. Allons dans les rues, dans les places, sur les routes, le long des haies, en un mot - partout, partout,
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nous entretenant avec tous ceux que nous rencontrons, et en les quittant,
- laissons dans leurs mains de bons traités, offrant gratuitement un Nouveau Testament,
-
avec l’assurance qu’il sera répondu à toute question éventuelle.
Ce n’est là rien d’extraordinaire, bien sûr. C’est très simple, évidemment. C’est à la portée de chacun, et tous les chrétiens pourraient le faire s’ils le voulaient. Ils devraient le faire ! C’est si simple. Est-ce pour cela que personne ne le fait (ou presque personne) ? Pourquoi y en a-t-il si peu, aujourd’hui, qui font de même ?
Évidemment, ce n’est pas spectaculaire. Personne ne vous voit. C’est un travail caché, mais béni et à la gloire de Dieu, car il est ordonné par Dieu. Mais quel travail ! Par ce moyen, - des multitudes
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sont mises en contact avec la parole du Seigneur et entendent enfin l’Évangile de la grâce de Dieu, l’Évangile qui devrait être présenté à tout homme sur la terre ! Je dis bien : « des multitudes » ! Songez qu’
- un seul distributeur
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de traités qui répand 300 traités par jour (ce qui est peu ce chiffre est facilement dépassé),
- atteint plus de 100 000 inconvertis par année,
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soit plusieurs milliers de fois plus qu’en atteint notre assemblée dans son local, pendant le même temps…
Qu’en pensez-vous, bien cher ami ? Mais quelqu’un dira peut-être : « Quels sont les résultats de ces distributions de traités ? » Mais les résultats appartiennent à Dieu, voyons ! Il nous ordonne de semer la Parole. Il ne nous ordonne pas d’évaluer la récolte. La récolte viendra, soyons-en sûrs, mais plus tard, immanquablement, inéluctablement ! Et il ne peut en être autrement. Sa Parole peut-elle retourner à Dieu sans produire l’effet pour lequel elle a été envoyée ? (Ésa. 55:11). C’est absolument impossible.
- Le matin, sème ta semence, et le soir, ne laisse pas reposer ta main, car tu ne sais pas ce qui réussira, ceci ou cela, ou si tous les deux seront également bons (Eccl. 11:6).
- Jette ton pain sur la face des eaux, car tu le trouveras après bien des jours (Eccl. 11:1).
« J’ai été crucifié avec Christ : si je vis, ce n’est plus moi qui vis, c’est Christ qui vit en moi. Et si je vis encore dans la chair, je vis dans la foi au Fils de Dieu, qui m’a aimé et s’est livré lui-même pour moi. » L’apôtre Paul |
- Edité par Omer A.
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« Jésus s’assit sur la montagne des Oliviers. Et les disciples vinrent en particulier lui poser cette question : Dis-nous quand cela arrivera-t-il, et quel sera le signe de ton avènement (parousie) et de la fin du monde » (Mat. 24:3).
Selon la traduction de la seconde partie de la question des disciples à Jésus, on situe en des temps différents et la venue du Christ (parousie) et la fin du monde. Il est de première importance de bien traduire.
Si nous traduisons par « fin du monde » nous ne sommes pas en accord avec le texte ; nous laissons entendre que l’amillénarisme a raison, que la fin de l’âge (suntéléias tou aiônos) du texte, correspondra avec la fin du monde ; et en d’autres termes, que nous négligeons tous les événements évoqués par le Nouveau Testament comme devant être insérés entre l’enlèvement de l’Église et la destruction totale de ce monde (cf. I Cor. 15:24). -
La fin d’une époque
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Les deux événements sont donc liés dans l’esprit des disciples et dans la pensée du Maître : la parousie et la fin de l’âge. Si la fin de l’âge signifie bien la fin de l’âge mauvais, selon Gal. 1:4, ou « du siècle présent », il ne peut s’agir que de la fin du temps des Nations, événement qui correspondrait bien à la venue du Christ pour l’enlèvement de l’Église (cf. I Thess. 4:15) (parousie).
Jésus donne la réponse : la fin du temps des nations se produira quand la bonne nouvelle du Royaume aura été prêchée dans le monde entier (Matt. 24:14). Luc 21:24 nous donne une précision supplémentaire à laquelle les chrétiens contemporains de la « Guerre des six jours » ne peuvent pas ne pas être sensibles : « Jérusalem sera foulée aux pieds par les nations, jusqu’à ce que les temps des nations soient accomplis ». Ce qui signifie que le retour de Jérusalem au peuple juif doit marquer la fin du temps des nations.
Comme tout cela est solennel ! L’Évangile a été prêché jusqu’aux extrémités de la terre, soit par les Sociétés des missions, soit par la radio, et Jérusalem, après avoir été pendant près de vingt-cinq siècles sous la tutelle des nations (586 avant Jésus-Christ à 1967 après Jésus-Christ) est redevenue la propriété d’Israël. Oui, notre temps est solennel ! Les nations se manifestent encore, certes, avec puissance. Mais nous sommes au terme de cette puissance : Jérusalem est entre les mains des Juifs et, si fortes que soient encore les nations, leur concert ne réussit plus à couvrir et à réduire la voix d’Israël. Israël compte désormais. Il est redevenu une « pierre pesante pour les peuples » (Zach. 12:3). Le temps des nations est à son terme.
Mais la fin du temps des nations ne sera pas la fin du monde. S’il devait en être ainsi, nous devrions avouer l’échec de Dieu et de l’oeuvre du Christ sur cette terre. Celui qui a dit, avant de monter sur la croix « J’ai vaincu le monde » (Jean 16:33) nous aurait trompés. La fin du temps des nations sera la fin d’un monde, du monde que Satan conduit. Elle sera le temps de la manifestation sur terre de la victoire de Christ, le temps du royaume de Christ ici-bas après le départ de l’Église et la conversion d’Israël à Christ. « Ensuite, écrit Paul, viendra la fin (du monde) » (I Cor. 15:24).
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Notre monde doit-il donc finir ?
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Et si oui, comment finira-t-il ? Ce qui nous intéresse ici, ce n’est pas l’opinion de la science-fiction ou de la science tout court. C’est l’opinion de la Bible. La Bible nous apprend que notre monde finira (Mat. 24:35 ; I Cor. 15:24).
Comment finira-t-il ? Sera-ce par un nouveau déluge ? ou par le feu ?
Les textes sont clairs : établissant son alliance avec Noé et sa postérité, au lendemain du déluge qui couvrit la terre, l’Éternel prit la décision formelle de renoncer désormais à tout recours à ce mode d’extermination. « Aucune chair ne sera plus exterminée par les eaux du déluge, déclare-t-il, et il n’y aura plus de déluge pour détruire la terre » (Gen. 9:11).
L’Écriture affirme que notre monde sera détruit par le feu. Évoquant l’époque de Noé, Pierre déclare : « … le monde d’alors périt submergé par l’eau, tandis que, par la même parole, les cieux et la terre (le monde) d’à présent sont gardés et réservés pour le feu… Le jour du Seigneur viendra comme un voleur ; en ce jour, les cieux (de la terre) passeront avec fracas, les éléments embrasés se dissoudront, et la terre avec les oeuvres qu’elle renferme sera consumée » (II Pi. 3:7a,10).
Comment les choses se passeront-elles ? La Bible ne donne aucune date, mais elle signale, comme en une sorte de chronologie, une série d’événements qui doivent précéder la fin de notre terre.
Si nous lisons attentivement I Cor. 15:22-28, nous relevons comme premier événement, après la résurrection de Christ, la résurrection des croyants rachetés, lors de la parousie (I Cor. 15:22-23), c’est-à-dire lors de l’enlèvement de l’Église, corps de Christ. C’est à cet événement que Paul consacre plusieurs versets dans I Thess. 4:13-17.
La parousie et l’enlèvement marqueront la fin de l’Église ici-bas et sa céleste promotion, mais non la fin du monde. Après l’enlèvement, la terre sera soumise à l’épreuve de la puissance de l’antichrist. Ce sera, au cours de quelques années, le règne infernal de l’adversaire du Christ, la grande tribulation dont le livre de l’Apocalypse (Apoc. 6 à 18) nous donne un tragique aperçu prophétique.
II Thess. 2:7-8 nous permet de situer l’époque de la grande tribulation entre l’enlèvement de l’Église (car l’Église est détentrice de « celui qui retient » l’antichrist : le Saint-Esprit) et le retour glorieux du Seigneur pour prendre en mains les rênes de ce monde.
La ruine de l’antichrist marquera-t-elle la fin de notre monde ? Certes, non. Un autre événement s’accomplira qui redonnera à la terre, si longtemps asservie au prince de ce monde, sa beauté première : -
l’établissement du Royaume de Christ ici-bas
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pour une durée de mille ans (cf. Apoc. 20:1-6). Ce règne est indispensable pour apporter au monde la preuve irréfutable de la gloire de Dieu en Christ, pour ruiner à jamais les prétentions insensées de Satan. Il faut qu’IL règne, souligne l’apôtre, jusqu’à ce qu’IL ait mis tous ses ennemis sous ses pieds (I Cor. 15:25). La fin du monde ne viendra que lorsque Christ remettra le Royaume à son Père, après avoir détruit toute domination, toute autorité et toute puissance (I Cor. 15:24).
Effectivement, au terme même de ce temps édénique du Royaume, Satan lié depuis mille ans sera relâché de sa prison, il cherchera à séduire les nations et à les rassembler pour la guerre. Mais alors, le feu du ciel dévorera Satan et les siens, qui seront jetés dans l’étang de feu où les rejoindront les impies du jugement dernier (Apoc. 20:7-15). Et ce sera la fin de la mort elle-même et du séjour des morts (Apoc. 20:14). Et ce sera la fin de notre terre et de notre monde : ceux-ci disparaîtront pour laisser toute la place au nouveau ciel et à la nouvelle terre (Lire Apoc. 21:1-4).
La fin de notre monde est encore lointaine, sans doute, puisque nous en sommes séparés par les événements que nous venons de rappeler, et en particulier, par les mille ans du Royaume messianique. Ce qui est proche de nous, et qui doit fixer notre attention, ce sont les premiers événements que nous avons envisagés : la parousie et l’enlèvement. « Je viens bientôt ! » dit le Seigneur (Apoc. 22:7,20). Nous ne savons ni le jour, ni l’heure, mais il nous suffit de savoir qu’il peut surgir bientôt, subitement, pour arracher à ce monde ceux qui seront prêts à le suivre, et pour les arracher à la domination de l’antichrist, pour que nous nous préparions à sa rencontre, et pour que nous redoublions de zèle afin de conduire à Christ le plus grand nombre d’âmes avant qu’il soit trop tard.
- Edité par Lamorte André
« Pais mes brebis ; tu seras moissonneur. »
Il est précieux d’être un berger des âmes ;
honte à celui qui cherche un gain infâme,
« Je serai, moi, ton pain et ton bonheur… »
« Un seul pécheur qui s’affranchit du monde,
ce noir marais, où tant sont enlisés,
sera ta joie, et la raison profonde
de Mon appel, et des labeurs passés… »
Voici un homme il est venu sur terre,
non pour jouir, ni pour tuer le temps.
Dieu prépara une sainte carrière,
en lui mettant au coeur ce feu brûlant…
Il lui dira au terme de sa course
« Monte plus haut, reçu par ton Seigneur ;
tu fus le flot dont Christ était la source,
et ton Dieu va te serrer sur son coeur… »
* * *
- Edité par Freyche Joël
Dans la généalogie de Jésus-Christ que nous donne l’Évangile de Luc (Luc 3:38), Adam est désigné comme « fils de Dieu ». Une autre explication nous est fournie par Genèse 27 et I Cor. 15:45 : « C’est ainsi qu’il est écrit : Le premier homme, Adam, a été fait créature vivante (psychique) le dernier Adam, esprit vivifiant ».
Nous avons ainsi dans la Bible un « premier Adam » et un « dernier Adam ».
Au commencement, Dieu créa, de la poussière de la terre et de son souffle, un homme. À partir de l’homme, il créa une femme, et ce fut l’humanité telle que nous la connaissons : esprit, âme et corps, à l’image et à la ressemblance du Créateur.
La création divine avait été parfaite tout avait été qualifié de « bien » et de « très bien ».
Cependant, le péché ayant fait son apparition, l’esprit confié à l’homme fut mis de côté, partiellement, il est vrai. La relation, la communion avec Dieu, par l’intermédiaire de l’Esprit, fut ainsi interrompue, et l’homme, soumis à une autre intelligence, perdit le contact intime avec son Créateur.
Mais le Créateur, un Dieu de l’amour, avait devisé à l’avance un plan pour le salut de la créature égarée : « C’est Lui qui… nous a adressé une vocation sainte…, en vertu de son propre dessein selon sa volonté et selon la grâce donnée pour nous en Jésus-Christ
—avant tous les siècles —
et manifestée maintenant par l’apparition de notre Sauveur Jésus-Christ qui a détruit la mort et mis en évidence la vie et l’incorruptibilité par l’Évangile » (II Tim. 1:9-10).
C’est ainsi que Dieu, pour la réalisation de ce plan, a envoyé son propre Fils au temps voulu.
Ce fut en quelque sorte une deuxième création, une création spirituelle, un deuxième et dernier Adam. Une femme de la première création fut choisie, et il lui fut annoncé : « L’Esprit-Saint viendra sur toi, et la puissance du Très-Haut te couvrira de son ombre ; c’est pourquoi aussi, le saint enfant qui naîtra sera appelé le Fils de Dieu » (Luc 1:35).
L’un et l’autre sont dénommés « fils de Dieu », sortis des mains du Créateur ; l’un est tiré de la terre, « terrestre », désigné comme étant une image de celui qui devait venir l’autre, « venu du ciel », céleste.
Une deuxième comparaison nous présente, dans le même sens, un contraste saisissant entre ces deux êtres :« Adam a été fait âme vivante » (animée)
Le dernier Adam, un esprit qui donne la vie (vivifiant).
Deux hommes semblables quant à leur apparence extérieure, deux êtres dissemblables quant à leur essence intime ; l’un dominé et dirigé par les forces de l’âme (intelligence naturelle, volonté, sentiments, etc.) ; l’autre conduit par l’Esprit, par des forces de vie, de lumière, d’amour, par des valeurs transcendantes, des valeurs éternelles.
Le premier Adam avait, par sa faute, entraîné l’humanité dans le chemin de la mort, et le jugement de Dieu exigeait une condamnation. Par contre, un seul « acte de justice » entraîne, pour un grand nombre d’hommes, et du fait de la grâce répandue en abondance, une justification.
Le dernier Adam nous a donné accès à la grâce divine et nous a acquis
« le don de la justice » (Rom. 5:17)
par sa victoire sur l’Ennemi de Dieu et par la rançon payée à la Croix.
Nous portons l’image de « l’homme terrestre », mais demain, nous porterons celle de l’homme céleste, cela par suite de notre obéissance à la Parole. En ce jour-ci, nous recevons déjà les premiers fruits de cette victoire, les arrhes de l’Esprit, les bénédictions de Celui qui « donne la vie ».
Que dirons-nous donc ? « Dieu n’a point épargné son propre fils », mais il l’a livré pour tout pécheur qui se repent. « C’est Dieu qui justifie ».
Notre privilège est de faire monter vers le ciel merci, adoration, reconnaissance, et de dire et de redire : « Rien ne pourra nous séparer de l’amour que Dieu nous a témoigné en Jésus-Christ, notre Seigneur ! »
- Edité par Guignard René H.
Extrait de « Arrêté au dernier tournant » (Why I quit Syndicated Crime) de Jim Vaus.
Édition L’Eau Vive.
- C’est Madame Vaus qui parle
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« Jim, alors que nous fréquentions l’Église, que nous entendions parler de Jésus, mort pour nous, et que les gens supposaient que nous étions chrétiens, pourquoi avons-nous eu besoin des réunions de Billy Graham pour nous mettre en règle avec Dieu ? »
- Jim Vaus répond
-
« J’ai souvent pensé à cela. Je crois que la plupart de ces personnes étaient si désireuses de nous considérer comme sauvés qu’elles acceptaient notre assentiment mental à la vie chrétienne comme une réelle expérience de foi en Christ ». L’assentiment mental n’est pas suffisant, mais, au contraire, « si tu confesses de ta bouche le Seigneur Jésus, et si tu crois dans ton cœur que Dieu l’a ressuscité des morts, tu seras sauvé. Car c’est en croyant du cœur qu’on parvient à la justice ! » (Rom. 10:9-10).
- Edité par Vaus Jim
L‘IDÉE d’un premier auteur et d’une source unique de toute existence, « en qui nous avons la vie, le mouvement et l’être, dont nous sommes la race, et qui n’est pas loin de chacun de nous », est profondément empreinte dans la nature spirituelle et morale de l’homme.
La plupart des hommes ont une croyance, ou plutôt un sentiment qu’il existe une divinité, une justice immanente, une idée que tout ne se termine pas ici-bas. Mais quand cette idée reste enfouie à l’état de sentiment vague, dans les derniers replis de la conscience, lorsqu’elle ne devient pas chez l’homme un principe qui anime sa vie entière et règle toutes ses actions, elle est infructueuse. Les hommes la perdent de vue ; ils finissent par transférer ce sentiment de la divinité aux objets qui agissent puissamment sur leurs sens, et en viennent à diviniser la nature. C’est ce que nous enseigne le chapitre premier de l’épître aux Romains.
L’homme est devenu peu à peu étranger à Dieu par suite de sa corruption intérieure, de son péché. Il a connu Dieu puis il ne l’a pas glorifié comme Dieu ; et il ne lui a pas rendu grâces. Que doit faire l’homme qui en est à ce stade et qui voudrait retrouver le chemin de Dieu ? L’exemple de la conversion de dernière minute du brigand sur une croix à Golgotha nous montre la clémence de Dieu, le désir de retrouver le chemin du cœur d’un homme.
UNE PAGE D’HISTOIRE :
Répondant à une question, un chrétien de première heure, Théophile d’Antioche, disait ceci : « Dieu, c’est l’Être qui de son souffle anime l’univers. S’il le retire, l’homme est plongé dans le néant ».« Tes paroles, ta respiration même rendent témoignage de Lui —et tu ne le connais pas ! C’est que ton âme est aveuglée et ton cœur endurci. » |
« Et toi de même, ô homme, tu as couvert de ténèbres les yeux de ton âme par le péché. » |
« Cependant, si tu le veux, tu peux être guéri. Abandonne-toi au médecin, il ouvrira l’œil de ton âme et de ton cœur. Mais qui est ce médecin ? C’est Dieu qui guérit et vivifie par sa parole. » |
Christ disait à la femme pécheresse : « Va et ne pèche plus ». Au pécheur endurci : « Ne pèche plus ». C’est là le premier pas. L’homme qui, par son péché, s’est éloigné de Dieu et s’en rend compte doit mettre toute sa volonté à désirer la délivrance du péché. Il doit montrer à Dieu qu’il veut, avec violence, le retrouver. Dieu, pour sa part, veut voir et savoir s’il peut compter sur celui qui vient à lui.
Certes, l’homme seul ne réussira pas à abandonner son chemin de corruption. Mais s’il est résolu dans sa décision, bientôt il ne sera plus seul. Le Père viendra à sa rencontre… il est plein de compassion, de miséricorde.
Celui qui se confie en Dieu, par l’oeuvre de Jésus-Christ et qui en reçoit confirmation en son cœur, éprouve qu’il se trouve en relation personnelle avec un Dieu, qui n’est plus pour lui un Dieu caché, mais un Dieu qui agit, qui a une influence sur la nature humaine et qui se manifeste aux hommes par une révélation réelle et vivante. C’est une impression que le païen devenu chrétien ressent fortement et qu’il exprime avec joie.
- Edité par Promesses
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