PROMESSES

Si les mots sont bien faibles,
Si ma langue est pâteuse,
Si ma gorge est nouée
En te parlant de Lui…
Alors lis la Bible,
Tu y verras sa vie,
Et puis sa mort aussi
Peut-être comprendras-tu ?

Chanter,
C’est montrer à tous
Ce que l’on ressent
Et que l’on a en soi…
Oui ne peut pas se dire
Avec des mots humains,
Mais avec une musique
Et des battements de mains,
Il vit, Il vit aujourd’hui.

Croire,
C’est dire non à tous
Ces grands et pauvres obstacles
Oui parfois nous empêchent
De dire je suis pécheur…
De nous mettre à genoux
Et de crier vers Dieu
Dans un élan de coeur
Pardonne, pardonne aujourd’hui.

Vous êtes imprudent de renvoyer l’affaire de votre salut à un temps que Dieu ne vous à point promis.

Massillon



* * *


Dieu, Créateur des cieux et de la terre, créa aussi l’homme. Il le créa à son image et à sa ressemblance. « L’Eternel Dieu forma l’homme de la poussière de la terre ; il insuff la dans uses narines un souffle de vie, et l’homme devint une âme vivante »

Poussière, vase de terre, l’homme est un être fragile, limité, toujours menacé, créature passagère, par opposition à la toute puissance et à l’éternité de Dieu. Mais, dans ce vase, Dieu a placé une âme, une vie, une parcelle de son Esprit: l’homme peut communiquer avec Dieu Il est ainsi le centre de cette nouvelle création, et Dieu lui a confié une tâche importante : « Règne », lui dit-il.

C’est ainsi que l’homme est précieux aux yeux de Dieu. Le vase fragile est habité par une création de Dieu, une âme dont la valeur ne peut être estimée : « Que donnerait l’homme en échange de son âme ? ».

Dieu aime tout homme. Dieu prend plaisir en l’homme. Dieu le prend au sérieux. Dieu ne l’oublie pas : « Son trône est dans les cieux, mais ses yeux observent, ses regards sondent les fils des hommes» (Ps. 11: 4) « L’Eternel prend plaisir à son peuple » (Ps. 149 : 4). « Il mettra sa joie à leur faire du bien » (Jér. 32: 41).

En un certain sens, lors de la chute en Eden, Dieu a perdu l’homme. Le contact spirituel, intime a été coupé. Mais l’homme reste et demeure une création de Dieu, et Dieu ne l’abandonnera pas. C’est ce que nous enseigne la Bible : le chemin d’un retour à Dieu.

Nous voulons venir maintenant au titre de notre message.
« Jésus-Christ… a été fait pour nous sagesse, justice, sanctification et rédemption» (I Cor. 1 : 30). Dieu a été désigné à plusieurs reprises comme étant le Rédempteur d’lsraël (Esaïe 49 : 26; 60:16). Jésus-Christ n’est pas désigné spécifiquement par ce terme, mais plusieurs citations nous révèlent la rédemption pour nous acquise par lui : « nous avons la rédemption par son sang» (Eph. 1 : 7).

Le mot « rédemption » n’est utilisé que dans le langage religieux. Les termes de rachat, racheter, rançon nous sont beaucoup mieux connus. La rédemption est le paiement d’une rançon: « Jésus-Christ s’est donné en rançon pour nous tous » (I Tim. 2 : 6). « Vous avez été rachetés à grand prix » (I Cor. 6: 20).
La notion de rachat, de rançon apparaît tout d’abord dans le Lévitique (25 : 23-55). Nous vous prions de lire ce paragraphe. Il semble qu’il s’agit là d’un droit familial très ancien. Job (33 : 23-24) doit l’avoir connu. Il est question d’un ensemble de lois sociales nous en extrayons le droit de rachat, en laissant de côté la question de l’année du jubilé. Les chapitres 2 et 4 de Ruth nous montrent sa mise en pratique : les personnes et les biens d’israélites tombés dans la pauvreté, remis pour paiement d’une dette, pouvaient être rachetés. Les personnes autorisées à le faire étaient désignées par la loi, et c’était un droit.

Supposez le cas d’un homme qui, ayant mal géré ses affaires, ou qui pour cause de maladie est tombé dans l’indigence, vend ses biens ou vend sa propre personne pour payer ses dettes – il devient l’esclave de son créancier –il appartient à un autre, à une autre famille: en quelque sorte, il est perdu… Que faire? Il pouvait être racheté.

Notez bien que, s’agissant d’une loi, le créancier était obligé de rendre la personne ou (et) les biens, lorsque se présentait un membre de la famille qui payait la dette.

En ce qui concerne le peuple d’lsraël, Dieu reconnaît être dans une position semblable à celle du chef de famille. Il a choisi Israël, il l’a élu pour un service spécial, pour un témoignage particulier, Il s’est lié à lui et s’oblige ainsi à prendre soin de lui, et en particulier dans la mesure de ce « droit familial ». Aussi est-il écrit: Ton Rédempteur est le Saint d’Israël il s’appelle le Dieu de toute la terre ». (Esaïe 54 : 5). « Israël, seule nation que Dieu soit venu racheter pour en faire son peuple» (II Sam. 7: 23).

Lors de la libération de la servitude égyptienne, au moment de son départ pour le désert, Israël fut racheté une première fois en raison de la valeur de l’agneau pascal, de son sang répandu par obéissance à la parole de Moïse. Tous les premiers-nés d’lsraël furent épargnés, alors que ceux des Egyptiens moururent. Il en fut de même par la suite : les premiers-nés israélites furent successivement rachetés, un sacrifice étant offert pour chacun d’entre eux. Plus tard, lors de chaque dénombrement, toute personne âgée de plus de vingt ans devait présenter, à ce titre, une offrande de la valeur d’un demi sicle. C’est ainsi que toute la maison d’Israël était considérée comme rachetée par l’Eternel, rachetée de l’Egypte, libérée de l’esclavage au sein d’une nation (famille) étrangère, et mise à part pour glorifier Dieu, par son obéissance à sa Parole.

Il est bien évident que la valeur du sang (ou de la vie) d’un agneau ou d’un bouc ne pouvait être comparée à celle de la vie d’un être humain. « Car, dit la Parole, il était impossible que le sang des taureaux et des boucs ôte les péchés » Il est aussi spécifié que la loi de Moïse ne possédait que l’ombre des biens à venir, et non leur réalité»; de plus «elle ne peut jamais, par les mêmes sacrifices qu’on offre perpétuellement chaque année amener à la perfection ceux qui s’approchent ainsi de Dieu » (Héb. 10).

« C’est pourquoi, le Christ, en entrant dans le monde, dit: Tu n’as voulu ni sacrifice, ni offrande, mais tu m’as formé un corps. Tu n’as agréé ni les holocaustes, ni les oblations pour le péché. Alors j’ai dit : Me voici. Je viens ô Dieu… pour faire ta volonté » (Héb. 9 : 15). Et encore : « Voilà pourquoi il est le médiateur d’une alliance nouvelle sa mort est intervenue pour racheter les transgressions commises sous la première alliance » (Héb. 9: 15).

La mort de Christ est l’événement central de l’histoire de l’humanité, et la rançon pour lsraël a été payée ce jour-là, en Golgotha. Le rachat de vies d’hommes ne pouvait être effectué que par le moyen du sang divin de Christ. « Le Christ est mort pour des impies », pour tous les hommes. « Car si la faute d’un seul a entraîné la mort du plus grand nombre, à plus forte raison la grâce de Dieu et le don de cette grâce, que nous devons à ce seul homme Jésus-Christ, ont-ils été abondamment répandus sur les autres » (Rom. 5: 15). Car « le rachat d’une âme est trop cher; on (l’homme) ne saurait en payer le prix » (Ps. 49 : 9).

En conclusion, pour ce qui nous concerne, chrétiens, nous constatons que notre dette envers Dieu a été payée: Christ s’est offert lui-même ; ainsi est-il devenu notre rédemption, et la rançon due a été payée à Dieu. Car c’est Dieu qui a été le lésé; c’est DE LUI que l’homme s’est trouvé séparé -par tromperie, par malice, par méchanceté. Le Malin, qui par son astuce, a détourné l’homme du vrai chemin n’était pas le créancier : il n’était qu’un voleur. C’est pourquoi le droit de rachat ne lui revenait pas. Jésus a versé la rançon à Dieu, au véritable propriétaire de l’être humain.

Le salut est gratuit et valable éternellement. Ce qui était impossible à l’homme, le Christ l’a fait, et notre heureuse part est de lui apporter toute notre reconnaissance.

On pourrait se demander pour quelle raison Dieu a trouvé bon d’introduire cette loi du rachat. La Bible, semble-t-il, ne nous renseigne pas. Peut-être est-ce pour faire connaître à l’homme la valeur de sa vie aux yeux du Créateur? Pour lui faire comprendre l’amour du Créateur pour sa créature ? Pour le rendre attentif à ne pas se mépriser personnellement, à savoir, au contraire, qu’étant une création de Dieu, il aura à rendre compte des bienfaits reçus? Pour lui faire réaliser ce qu’il en a coûté à Dieu d’envoyer son Fils unique au secours de l’homme, et de l’abandonner à l’heure du sacrifice suprême ?

Quoi qu’il en soit, Dieu a fait savoir et a démontré qu’un rachat était une nécessité, qu’une rançon devait être versée. Jésus-Christ a été et demeure NOTRE REDEMPTION.

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LE BAPTEME DU SAINT-ESPRIT

Parlant de Jésus-Christ, Jean-Baptiste déclare « Moi, je vous ai baptisé d’eau Lui, il vous baptisera du Saint-Esprit » (Marc 1 : 8). Cette parole si importante se retrouve dans les trois autres Evangiles: Matt. 3: 11 Luc 3: 16 et Jean 1 : 33. Jésus la répète à son tour, lorsqu’il recommande à Ses disciples de ne pas s’éloigner de Jérusalem, mais d’attendre ce que le Père avait promis, « ce que je vous ai annoncé, leur dit-il car Jean a baptisé d’eau, mais vous, dans peu de jours, vous serez baptisés du Saint-Esprit » (Actes I 4-5). La promesse est formelle: Christ baptise les siens du Saint-Esprit et ce baptême est indispensable à tout vrai disciple. Il est donc absolument nécessaire que nous sachions ce qu’est le baptême de l’Esprit et comment nous pouvons le recevoir.

1. Qu’est-ce que le baptême du Saint-Esprit?

Nous allons essayer de le comprendre en nous basant uniquement sur l’emploi que la Bible fait de ce terme, dans les passages peu nombreux qui les mentionnent. Nous éviterons toujours beaucoup de confusions en ne prêtant aux expressions bibliques que le sens strict qui leur est donné par l’Ecriture.
Tirons notre définition du texte le plus clair que contienne à ce sujet le Nouveau Testament (1 Cor. 12 : 13) : « Nous avons tous, en effet, été baptisés dans un seul Esprit pour former un seul corps, soit Juifs. soit Grecs, soit esclaves, soit libres, et nous avons tous été abreuvés d’un seul Esprit ». Nous pouvons en conclure que
le baptême de l’Esprit est l’acte par lequel Dieu nous fait membres du Corps de Christ.

Parlant à l’avance à ses disciples du ministère de l’Esprit, Jésus-Christ leur disait: « En ce jour-là, vous connaîtrez… que vous êtes en moi et que je suis en vous » (Jean 14: 20). C’est par le baptême de l’Esprit que l’homme, jusque là séparé de Dieu, est placé (« plongé ») en Jésus-Christ et qu’il reçoit sa position en Lui par la foi. Dés lors, il est assis avec Christ dans les lieux célestes (Eph. 2 : 6). Cette position souveraine devient pour le croyant la source de. la vie et la base de la victoire. La parole de Paul : « Nous avons tous été baptisés dans un seul Esprit pour former un seul corps… » est adressée aux Corinthiens que l’apôtre accuse d’être charnels et des enfants en Christ (1 Cor. 12: 13 et 3 : 1-3). C’est une preuve de plus que le baptême de l’Esprit est en rapport, non avec l’état spirituel du croyant, mais avec sa position. Nous pourrions donc compléter ainsi notre première définition :
le baptême de l’Esprit est l’acte par lequel Dieu donne au croyant sa position en Jésus-Christ.

(Les passages de Gal. 3: 27 et Rom. 6: 3-4 que nous allons étudier tout à l’heure, conduisent à la même conclusion).

L’importance capitale de cet acte nous apparaît, si nous pensons que plus de cent passages du Nouveau Testament soulignent le fait que l’enfant de Dieu est en Christ . Tout ce que nous devenons et recevons par la suite découle de la position en Christ que nous confère le baptême de l’Esprit.

Nous avons déjà relevé qu’il n’est jamais parlé de baptême de l’Esprit à propos de Jésus-Christ. Lors de son baptême dans le Jourdain, il fut rempli du Saint-Esprit, revêtu de la puissance de l’Esprit, oint du Saint-Esprit, selon les expressions de Luc (3: 22 4: 1, 14 et 18). Mais il n’est dit nulle part qu’il fut baptisé de l’Esprit, bien qu’un très grand nombre d’opérations de l’Esprit soient mentionnées à son sujet. En effet, puisque le baptême de l’Esprit est en rapport avec la position du croyant en Christ, comment le Sauveur aurait-Il été plongé en Lui-même, ou adjoint à Son propre Corps?

Nous verrons plus loin que Dieu ne se contente pas de nous placer « en Christ ». il met en même temps Christ « en nous » avec l’Esprit. Sa présence dans notre coeur nous rend alors capables de réaliser dans la vie pratiqua tout ce que nous confère en principe le baptême de l’Esprit. En d’autres termes, ce baptême nous place en Jésus-Christ et nous environne de Sa grâce, tandis que la présence et la plénitude de l’Esprit mettent Christ an nous et nous font entrer en possession de toutes Ses richesses. Remarquez que la définition du baptême de l’Esprit de 1 Cor. 12:13 cadre parfaitement avec les deux seuls exemples historiques que le Nouveau Testament nous donne de cette expérience:

  1. D’après Actes 1: 5, les cent-vingt furent baptisés de l’Esprit le jour de la Pentecôte et devinrent membres du Corps de Christ que l’Esprit créait à ce moment-là.
  2. Les païens, chez Corneille, furent aussi baptisés de l’Esprit au moment où ils devinrent, par la foi, membres du même Corps (Act. il : 15-16).

2. il n’y a qu’un seul baptême spirituel.

L’Ecriture emploie les différentes expressions suivantes :

  • « baptisés du Saint-Esprit» (Act. 1 : 5).
  • « baptisés en Christ » (Gai. 3 : 27; Rom. 6: 3).
  • « baptisés en Sa mort» (Rom. 6: 3).
Devons-nous en conclure qu’à côté du baptême d’eau il y a trois baptêmes spirituels différents que nous devrions recevoir les uns après les autres ? – Non, car l’Epître aux Ephésiens, en établissant la base spirituelle de l’Eglise, déclare formellement qu’ il n’y a qu’un seul baptême (Eph. 4: 4-6). D’ailleurs, il est clair que les trois expressions ci-dessus reviennent au même, car c’est l’Esprit qui, en nous plongeant en Jésus-Christ, nous fait mourir à nous-mêmes et revivre avec Lui.

3. Quand recevons-nous le baptême de l’Esprit?

Puisque le baptême de l’Esprit fait de nous des membres du Corps de Christ, Il est évident que nous le recevons lorsque nous acceptons le Sauveur et nous convertissons à Lui. Les cent-vingt disciples de la Pentecôte ayant appartenu à deux dispensations différentes, leur expérience ne peut être sur tous les points comparée à la nôtre. Pourtant, ils reçurent le baptême de l’Esprit au moment de leur entrée dans l’Eglise et la dispensation nouvelle. Le cas des païens chez Corneille est encore plus frappant, puisqu’il est, à ce propos, semblable au nôtre : ils furent baptisés de l’Esprit au moment même où ils se convertirent à Jésus-Christ et furent régénérés (Act. 10 : 44 et il : 15-16). Le baptême de l’Esprit et la régénération sont donc simultanés. En effet dès que je suis en Christ par la foi, Christ est aussi on moi pour me communiquer la vie par la nouvelle naissance. (Remarquons ailleurs que la conversion et la régénération elles aussi sont simultanées, car elles sont deux aspects d’une seule et même expérience. La conversion est l’acte de l’homme qui se tourne vers Dieu en abandonnant le péché; la régénération est le miracle de Dieu qui lui communique alors la vie éternelle. Ces deux actes se produisent en même temps, car celui qui croit sincèrement est aussitôt régénéré (Jean 5 24).

C’est pour cela qu’aucun texte biblique n’exhorte les croyants à rechercher le baptême de l’Esprit. En effet, puisqu’ils sont déjà en « Christ », comment rechercheraient-Ils ce qu’ils ont reçu au début de leur vie chrétienne? Remarquez, à ce propos, que dans tous les textes où Paul parle aux chrétiens du baptême de l’Esprit, le verbe est au passé puisqu’il s’agît d’une expérience faite « Nous avons tous été baptisés dans un seul Esprit… Ayant été ensevelis avec Lui par le baptême, vous êtes aussi ressuscités en Lui… Vous tous qui avez été baptisés en Christ, vous avez revêtu Christ » (1 Cor. 12 :13 ; Col. 2 :12 GaI. 3 : 27 ; voyez aussi Rom. 6 : 3-4). Il est vrai que, de nos jours, beaucoup de personnes donnent le nom de « baptême de l’Esprit » à une expérience postérieure à la régénération. Mais reportez-vous à ce que noua disions sur l’expérience des premiers disciples, et passez on revue tous les textes qui s’appliquent aux croyants après la Pentecôte (et qui contiennent le mot « baptême du Saint-Esprit »: vous verrez qu’aucun ne permet de justifier cette habitude, qui repose en grande partie sur une confusion de termes. L’expérience qu’il est possible et nécessaire de faire après la régénération, est appelée par la Bible, non pas le baptême du Saint-Esprit, mais nous sommes invités à être « remplis du Saint-Esprit ».

4. Comment reçoit-on le baptême du Saint-Esprit?

Puisque le baptême de l’Esprit nous donne notre position en Jésus-Christ et nous fait membres de son Corps, il est évident qu’on le reçoit tout simplement par la foi « Ayant été ensevelis avec Lui par le baptême, vous êtes aussi ressuscités en Lui et avec Lui par la foi » (Col. 2: 12). (Ce texte s’applique incontestablement au baptême de l’Esprit, puisque le seul baptême d’eau ne peut avoir pour résultat notre résurrection spirituelle.) Voici ce que dit encore Jean: « Celui qui confessera que Jésus est le Fils de Dieu, Dieu demeure on lui et lui en Dieu » (1 Jean 4 : 15). Il reçoit donc sa position « en Dieu » et « en Christ », par le seul fait de croire et de confesser le nom du Sauveur.

Par conséquent, si vous n’avez pas encore réalisé l’expérience capitale du baptême de l’Esprit, il n’est pas nécessaire que vous attendiez, que vous suppliiez, que vous luttiez pour l’obtenir. Demandez-le maintenant à Dieu, croyez en Jésus-Christ et en Sa promesse de baptiser les Siens de Son Esprit, et vous le recevrez.

5. Le baptême de l’Esprit est-il pour tous?

Beaucoup de personnes pensent que le baptême de l’Esprit est une expérience si extraordinaire qu’elle est réservée à quelques rares privilégiés, à quelques grands serviteurs de Dieu. Il n’en est rien, et la Bible enseigne au contraire que cette grâce est pour tous les croyants. C’est d’ailleurs l’évidence même, puisque, sans elle, on n’est ni sauvé, ni membre du Corps de Christ, Remarquez le mot «tous» dans les passages suivants : « Nous avons tous, en effet, été baptisés dans un seul Esprit pour former un seul Corps, soit Juifs, soit Grecs, soit esclaves, soit libres (c’est-à-dire chacun, sans aucune exception), et nous avons tous été abreuvés d’un seul Esprit »(1 Cor. 12: 13). « Vous êtes tous fils de Dieu par la foi en Jésus-Christ; vous tous qui avez été baptisés en Christ, vous avez revêtu Christ » (Gal. 3 : 26-27). Le Sauveur lui-même avait affirmé sans restriction aucune qu’il baptiserait de l’Esprit Ses disciples, comme Il allait faire d’eux tous Ses témoins (Act. 1 : 5 et 8). Enfin, Jean-Baptiste, en annonçant Celui qui devait ôter le péché du monde et baptiser du Saint-Esprit, présentait ces deux oeuvres comme étant aussi universelles l’une que l’autre (Jean 1 : 29, 33). Par conséquent, cette expérience est aussi nécessaire et possible pour vous.

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