PROMESSES
Une page d’histoire
CYPRIEN,
au troisième siècle après Jésus-Christ, rapporte ce qu’il avait éprouvé lors de sa conversion au christianisme.
Voici son témoignage :
« Ecoute, je vais te parler de choses qu’il faut avoir éprouvées pour pouvoir les connaître ».
Lorsque j’étais plongé dans les ténèbres et dans une épaisse nuit, ballotté sur la mer orageuse du monde, errant et trébuchant à chaque pas, ignorant le vrai fond de mon être, éloigné de la lumière et de la vérité, je trouvais extraordinairement difficile, pour ne pas dire impossible, qu’un homme pût naître de nouveau, déposer son ancien caractère, et tout en conservant la même organisation physique, devenir entièrement autre d’esprit et de coeur.
Comment peut s’opérer un semblable changement? Comment est-il possible de se défaire tout d’un coup de ce qui tient à notre organisation naturelle, ou de ce qui est devenu par l’habitude une seconde nature ? Comment veut-on qu’un homme, accoutumé à de splendides festins, se soumette de lui-même à une austère frugalité ? qu’un autre qui se plaît au milieu de l’éclat de la pourpre et de l’or, s’abaisse à un extérieur simple et modeste? Un homme habitué à voir autour de lui une foule de « clients » (amis intéressés), empressés de lui rendre hommage, ne saurait supporter la solitude ; ce serait un supplice pour lui. Il en sera des humains comme il en a toujours été. Les attraits de la boisson ne cesseront de les subjuguer, l’orgueil de les enfler, la colère de les enflammer, l’ambition de les dominer et la volupté de les entraîner par ses amorces.
Tel est le langage que je me tenais souvent à moi-même; car me trouvant encore enlacé par plusieurs erreurs de ma première jeunesse dont je ne croyais pas pouvoir sortir, j’étais esclave de mes vices, et désespérant de jamais devenir meilleur, je flattais mes mauvais penchants, que je regardais comme une conséquence nécessaire de ma nature.
Mais lorsque l’eau purificatrice eut effacé les souillures de mon ancienne vie, lorsque mon coeur réconcilié avec Dieu, joyeux et purifié, fut pénétré de la lumière d’en-haut, et que la seconde naissance qui s’opère par l’Esprit descendu du ciel, m’eut transformé en un nouvel homme, je reconnus clairement,
à des effets si merveilleux,
la vérité de ce que je révoquais en doute, que je repoussais auparavant. Les ténèbres firent place à la lumière, ce que je croyais impossible me parut possible et je dus reconnaître que si, né de la chair et esclave du péché, je n’avais d’abord qu’une vie toute terrestre, celle dont le Saint-Esprit commençait à m’animer était
une vie céleste, une vie de Dieu.
* * *
- Edité par Cyprien
David marchait dans Ta présence dans la fidélité, dans la justice et avec une entière droiture de coeur à ton égard. |
I Rois 3: 6. |
De nouvelles conquêtes sont possibles
« Vous recevrez une puissance, le Saint-Esprit survenant sur vous, et vous serez mes témoins à Jérusalem, dans toute la Judée, dans la Samarie, et jusqu’aux extrémités de la terre » (Actes 1 : 8).Depuis longtemps, l’esprit de conquête a quitté l’église elle a oublié l’ordre de Jésus – Christ et préfère se terrer dans ses grands édifices et salles, où chacun, confortablement et sans risques, peut écouter de pieux discours, lesquels n’engagent personne à se jeter au combat.
Voyant les foules, Il fut ému de compassion
Pour ceux qui sont bouleversés par l’état de perdition de l’homme, pour ceux qui ont des oreilles pour écouter les ordres – pour ceux-là, de nouvelles conquêtes sont possibles ils auront à leur disposition les mêmes ressources inépuisables qui ont fait le triomphe de l’église primitive.Réjouissons-nous ! Le Saint-Esprit est là, aujourd’hui encore. Il ne demande qu’à s’emparer de ceux et de celles qui sont décidés à marcher de l’avant (Esaïe 6 : 8). La réponse à notre problème est celle-ci :
Saint-Esprit + obéissance = conquêtes !
* * *
- Edité par Perrot Michel
LE SECRET DE PAUL POUR TENIR FERME
1) Sa révélation de Christ
- Sur le chemin de Damas, Paul a eu une révélation de Christ. Il a vu et entendu Celui qu’il persécutait.
La vision que Paul a de Christ est toute imprégnée de sa connaissance de l’Ancien Testament en tant que Juif. En effet, Jésus est l’accomplissement des promesses faites à Abraham. Il est la réalisation des prophéties données au peuple d’Israël. Paul insiste sur la notion du sacrifice de Christ livré pour nous comme offrande à Dieu (Eph. 5 2). C’est une allusion à l’acte de purification que devaient accomplir les sacrificateurs de l’Ancienne Alliance pour le peuple.
Christ est « l’image du Dieu invisible » (Col. 1 15). Comme le dit Hébr. 1 : 3 : « Il est le reflet de la gloire de Dieu et l’empreinte de sa personne », Tout a été créé en Lui, par Lui et pour Lui. Jésus est le Fils de Dieu sa résurrection en est une preuve (Rom. 1 4). Il est le Christ, c’est-à-dire l’Oint, ou en hébreu, le Messie, « Celui qui a reçu, par l’Esprit de Dieu reposant sur lui, le pouvoir de délivrer son peuple et d’établir son Royaume ».
Jésus est la manifestation visible de la grâce de Dieu. Il est Lui-même notre salut, notre justification. Paul donne une place importante à l’oeuvre de la croix par laquelle nous sommes morts et ressuscités avec Christ, Il a conscience des conséquences extraordinaires de la mort et de la résurrection de Jésus dans la vie du croyant. Paul vit pleinement cette réalité, ce qui lui permet de dire en toute sincérité « J’ai été crucifié avec Christ; si je vis, ce n’est plus moi qui vis, c’est Christ qui vit en moi » (Gal. 2 : 20).
Jésus est aussi l’amour de Dieu manifesté concrètement. En effet, Dieu a déversé en Christ, venu vivre dans un corps comme nous, tous les caractères de sa nature divine. C’est pourquoi connaître Jésus, marcher avec Lui, c’est être comblé de tout ce qu’il faut pour vivre, puisqu’il est Lui-même notre vie, notre résurrection (Col. 2 : 9-10). 2) Sa confiance totale dans le Seigneur
- Paul met sa confiance totale dans les promesses du Seigneur. Sa vision de l’oeuvre de la croix, sa révélation de la toute-puissance de Christ sont le moteur même de sa foi.
Toutes les tribulations subies concourent à l’affermissement de sa foi. Ces événements douloureux le poussent à s’attacher toujours plus au Seigneur, à compter sur son secours et sa présence alors que ses amis l’ont abandonné. Il sait mettre Dieu à l’épreuve et le Seigneur honore sa confiance. Paul croit que Dieu est fidèle, et il le réalise pratiquement au milieu des circonstances qu’il vit (II Cor. 1 : 8-10).
Paul est convaincu que Jésus est vivant. Il sait, par la foi, que Christ vit en lui et il attend que Dieu le manifeste dans sa vie par des faits concrets. En Jésus, il est devenu une nouvelle créature, Il croit que la position de victoire que Jésus a acquise à la croix est aussi la sienne. SI Jésus est vainqueur du péché, de la mort, de toutes les puissances de l’ennemi, Paul croit fermement et déclare que « dans toutes ces choses nous sommes plus que vainqueurs par Celui qui nous a aimés » (Rom. 8 37). 3) Sa consécration totale au Seigneur
- La consécration de Paul découle directement de sa vision de Christ. C’est parce qu’il a compris et qu’il a réalisé jour après jour les conséquences directes et profondes de l’oeuvre de Christ dans sa propre vie, qu’il peut dire ce qu’il dit aux Philippiens (Phil. 3 8). Paul atteste ainsi le principe même de l’enseignement de Jésus, c’est-à-dire que nous vivons réellement dans la mesure où nous acceptons de perdre notre vie, de mourir. Paul n’a qu’un seul but: Jésus-Christ. Il concentre tous ses efforts sur Celui qu’il a tout d’abord persécuté et qui maintenant est devenu sa vie. Seul Christ importe pour lui, seul Christ a de la valeur dans le monde dans lequel il vit. Alors dans cette optique, tout le reste devient accessoire. Cette bonne nouvelle de la grâce de Dieu qu’il a reçue et qui a transformé complètement sa vie est tellement importante que sa propre vie n’est rien en comparaison (Act. 15: 26 20: 24).
Alors qu’il va au devant de nouvelles persécutions à la fin de sa vie, la réponse qu’il donne à ceux qui s’apitoient sur son sort, lorsqu’il prend congé d’eux, nous étonne et nous fait réfléchir. « Je suis prêt non seulement à être emprisonné, mals même à mourir pour le nom de Christ ». Sa prédication n’est pas une théorie, mais une vie, Il a vécu lui-même les exhortations à offrir notre corps en sacrifice pour le Seigneur (Rom. 6: 13 12 : 21), à avoir les sentiments qui étaient en Jésus. Sa prédication est l’attestation même de ce qu’il a vécu quotidiennement (Act. 21: 13).
Paul n’a plus rien à perdre, au contraire, il a tout à gagner, car il ne considère pas ses propres intérêts, mais ceux de Christ. C’est pourquoi avec assurance, il peut aussi dire que Christ est sa vie et que la mort lui est un gain, car par ce moyen son espérance se réalisera et il verra Christ tel qu’il est. CONCLUSION
- Au début de cette étude, nous avons constaté que la persécution a occupé une place importante dans l’enseignement et la vie de Jésus. Elle est une des conditions inévitables de la vie du disciple. Nous avons pu aussi le découvrir en réfléchissant sur la vie de Paul. Lui-même, dans une de ses lettres, résume cette réalité en écrivant :
« Tous ceux qui veulent vivre pieusement en
Cette pensée de l’apôtre est aussi confirmée par la vie de nombreux croyants ayant vécu après lui. En effet, tout au long des siècles, l’histoire de l’Eglise nous parle du sang des martyrs qui a coulé à cause du nom de Jésus et pour sa gloire. Aujourd’hui encore, la persécution des chrétiens est une réalité. Pensons à certains pays d’Asie, d’Afrique, d’Europe de l’Est et même à certains chrétiens dans les pays christianisés.
Jésus-Christ seront persécutés » (II Tim. 3 12).
En façe de tels faits, nous ne pouvons pas rester indifférents. Le témoignage de Paul, son rayonnement au sein de la tribulation, sa consécration au Seigneur, doit nous amener à nous poser une question dans notre désir de marcher avec le Seigneur et de Lui obéir, sommes-nous prêts à accepter de suivre le chemin de la persécution par amour pour Lui ?
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- Edité par Muston Jacqueline
« Edifiez-vous pour former une maison spirituelle… afin d’offrir à Dieu un sacrifice spirituel » (I Pi. 2 : 5). « Vous êtes un peuple acquis.. afin que vous annonciez les vertus de celui qui vous a appelés des ténèbres à son admirable lumière » (v 9). |
Tout groupement, si petit soit-il, est une maison spirituelle, à la condition d’être formée de « pierres spirituelles ». «Je suis au milieu de vous » – c’est la promesse qui nous est donnée et dont nous devons être parfaitement assurés.
Il se présente souvent qu’une église ou assemblée ne puisse se réunir. Il ne faut pas perdre courage, désespérer. Le Seigneur nous a annoncé sa présence partout où deux ou trois se retrouvent en son nom. C’est là que nous pouvons lui présenter nos craintes, nos misères, que nous pouvons crier à Lui. Mais, rappelons-nous une chose nous sommes acquis, tout d’abord, pour adorer Dieu, annoncer ses vertus; c’est le rôle primordial du peuple de Dieu.
Dès l’aube de l’humanité, Dieu s’est présenté au monde, mais sans que nous soit présenté un tableau de sa personnalité. Au contraire, ses qualités ne nous ont été dévoilées que peu à peu. D’ailleurs, sachons-le bien, ici-bas, nous ne les connaîtrons jamais toutes.
Cependant, nous avons devant nos yeux les merveilles de la création. Nous éprouvons son amour, sa fidélité, sa patience, son pardon, sa miséricorde. Nous avons remarqué ses facultés, toutes dirigées pour le bien, pour le salut éternel de l’homme intégrité, probité, vérité, pureté.
Une de ces facultés, l’amour, nous a été révélée par le Fils « qui est dans le sein du Père » (Jean 1 :18). Des hommes de l’Ancien Testament honoraient si hautement Dieu qu’ils n’osaient prononcer son NOM. Mais Jésus, venant dans le monde, nous l’a montré comme étant tout près de chaque croyant – un Dieu qui aime sa créature. Jésus, averti des sentiments du Père, sait comment et jusqu’où peut s’étendre l’amour du Créateur.
Ainsi, lorsque nous nous rencontrons, chers amis, à deux ou à trois, que notre pensée s’élève tout d’abord vers Dieu, vers notre Père céleste, afin que son NOM soit célébré, reconnu, magnifié sur toute la terre. Puis, exposons-lui notre intercession, nos voeux, nos requêtes.
Laissons la Parole nous enseigner et restons dans la pensée d’Actes 4 : 25-30, priant Dieu pour qu’il étende sa main sur la vie de ses enfants.
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- Edité par Promesses
Si les mots sont bien faibles,
Si ma langue est pâteuse,
Si ma gorge est nouée
En te parlant de Lui…
Alors lis la Bible,
Tu y verras sa vie,
Et puis sa mort aussi
Peut-être comprendras-tu ?
Chanter,
C’est montrer à tous
Ce que l’on ressent
Et que l’on a en soi…
Oui ne peut pas se dire
Avec des mots humains,
Mais avec une musique
Et des battements de mains,
Il vit, Il vit aujourd’hui.
Croire,
C’est dire non à tous
Ces grands et pauvres obstacles
Oui parfois nous empêchent
De dire je suis pécheur…
De nous mettre à genoux
Et de crier vers Dieu
Dans un élan de coeur
Pardonne, pardonne aujourd’hui.
Vous êtes imprudent de renvoyer l’affaire de votre salut à un temps que Dieu ne vous à point promis.Massillon |
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- Edité par Trontin Patrick
Dieu, Créateur des cieux et de la terre, créa aussi l’homme. Il le créa à son image et à sa ressemblance. « L’Eternel Dieu forma l’homme de la poussière de la terre ; il insuff la dans uses narines un souffle de vie, et l’homme devint une âme vivante »
Poussière, vase de terre, l’homme est un être fragile, limité, toujours menacé, créature passagère, par opposition à la toute puissance et à l’éternité de Dieu. Mais, dans ce vase, Dieu a placé une âme, une vie, une parcelle de son Esprit: l’homme peut communiquer avec Dieu Il est ainsi le centre de cette nouvelle création, et Dieu lui a confié une tâche importante : « Règne », lui dit-il.
C’est ainsi que l’homme est précieux aux yeux de Dieu. Le vase fragile est habité par une création de Dieu, une âme dont la valeur ne peut être estimée : « Que donnerait l’homme en échange de son âme ? ».
Dieu aime tout homme. Dieu prend plaisir en l’homme. Dieu le prend au sérieux. Dieu ne l’oublie pas : « Son trône est dans les cieux, mais ses yeux observent, ses regards sondent les fils des hommes» (Ps. 11: 4) « L’Eternel prend plaisir à son peuple » (Ps. 149 : 4). « Il mettra sa joie à leur faire du bien » (Jér. 32: 41).
En un certain sens, lors de la chute en Eden, Dieu a perdu l’homme. Le contact spirituel, intime a été coupé. Mais l’homme reste et demeure une création de Dieu, et Dieu ne l’abandonnera pas. C’est ce que nous enseigne la Bible : le chemin d’un retour à Dieu.
Nous voulons venir maintenant au titre de notre message.
« Jésus-Christ… a été fait pour nous sagesse, justice, sanctification et rédemption» (I Cor. 1 : 30). Dieu a été désigné à plusieurs reprises comme étant le Rédempteur d’lsraël (Esaïe 49 : 26; 60:16). Jésus-Christ n’est pas désigné spécifiquement par ce terme, mais plusieurs citations nous révèlent la rédemption pour nous acquise par lui : « nous avons la rédemption par son sang» (Eph. 1 : 7).
Le mot « rédemption » n’est utilisé que dans le langage religieux. Les termes de rachat, racheter, rançon nous sont beaucoup mieux connus. La rédemption est le paiement d’une rançon: « Jésus-Christ s’est donné en rançon pour nous tous » (I Tim. 2 : 6). « Vous avez été rachetés à grand prix » (I Cor. 6: 20).
La notion de rachat, de rançon apparaît tout d’abord dans le Lévitique (25 : 23-55). Nous vous prions de lire ce paragraphe. Il semble qu’il s’agit là d’un droit familial très ancien. Job (33 : 23-24) doit l’avoir connu. Il est question d’un ensemble de lois sociales nous en extrayons le droit de rachat, en laissant de côté la question de l’année du jubilé. Les chapitres 2 et 4 de Ruth nous montrent sa mise en pratique : les personnes et les biens d’israélites tombés dans la pauvreté, remis pour paiement d’une dette, pouvaient être rachetés. Les personnes autorisées à le faire étaient désignées par la loi, et c’était un droit.
Supposez le cas d’un homme qui, ayant mal géré ses affaires, ou qui pour cause de maladie est tombé dans l’indigence, vend ses biens ou vend sa propre personne pour payer ses dettes – il devient l’esclave de son créancier –il appartient à un autre, à une autre famille: en quelque sorte, il est perdu… Que faire? Il pouvait être racheté.
Notez bien que, s’agissant d’une loi, le créancier était obligé de rendre la personne ou (et) les biens, lorsque se présentait un membre de la famille qui payait la dette.
En ce qui concerne le peuple d’lsraël, Dieu reconnaît être dans une position semblable à celle du chef de famille. Il a choisi Israël, il l’a élu pour un service spécial, pour un témoignage particulier, Il s’est lié à lui et s’oblige ainsi à prendre soin de lui, et en particulier dans la mesure de ce « droit familial ». Aussi est-il écrit: Ton Rédempteur est le Saint d’Israël il s’appelle le Dieu de toute la terre ». (Esaïe 54 : 5). « Israël, seule nation que Dieu soit venu racheter pour en faire son peuple» (II Sam. 7: 23).
Lors de la libération de la servitude égyptienne, au moment de son départ pour le désert, Israël fut racheté une première fois en raison de la valeur de l’agneau pascal, de son sang répandu par obéissance à la parole de Moïse. Tous les premiers-nés d’lsraël furent épargnés, alors que ceux des Egyptiens moururent. Il en fut de même par la suite : les premiers-nés israélites furent successivement rachetés, un sacrifice étant offert pour chacun d’entre eux. Plus tard, lors de chaque dénombrement, toute personne âgée de plus de vingt ans devait présenter, à ce titre, une offrande de la valeur d’un demi sicle. C’est ainsi que toute la maison d’Israël était considérée comme rachetée par l’Eternel, rachetée de l’Egypte, libérée de l’esclavage au sein d’une nation (famille) étrangère, et mise à part pour glorifier Dieu, par son obéissance à sa Parole.
Il est bien évident que la valeur du sang (ou de la vie) d’un agneau ou d’un bouc ne pouvait être comparée à celle de la vie d’un être humain. « Car, dit la Parole, il était impossible que le sang des taureaux et des boucs ôte les péchés » Il est aussi spécifié que la loi de Moïse ne possédait que l’ombre des biens à venir, et non leur réalité»; de plus «elle ne peut jamais, par les mêmes sacrifices qu’on offre perpétuellement chaque année amener à la perfection ceux qui s’approchent ainsi de Dieu » (Héb. 10).
« C’est pourquoi, le Christ, en entrant dans le monde, dit: Tu n’as voulu ni sacrifice, ni offrande, mais tu m’as formé un corps. Tu n’as agréé ni les holocaustes, ni les oblations pour le péché. Alors j’ai dit : Me voici. Je viens ô Dieu… pour faire ta volonté » (Héb. 9 : 15). Et encore : « Voilà pourquoi il est le médiateur d’une alliance nouvelle sa mort est intervenue pour racheter les transgressions commises sous la première alliance » (Héb. 9: 15).
La mort de Christ est l’événement central de l’histoire de l’humanité, et la rançon pour lsraël a été payée ce jour-là, en Golgotha. Le rachat de vies d’hommes ne pouvait être effectué que par le moyen du sang divin de Christ. « Le Christ est mort pour des impies », pour tous les hommes. « Car si la faute d’un seul a entraîné la mort du plus grand nombre, à plus forte raison la grâce de Dieu et le don de cette grâce, que nous devons à ce seul homme Jésus-Christ, ont-ils été abondamment répandus sur les autres » (Rom. 5: 15). Car « le rachat d’une âme est trop cher; on (l’homme) ne saurait en payer le prix » (Ps. 49 : 9).
En conclusion, pour ce qui nous concerne, chrétiens, nous constatons que notre dette envers Dieu a été payée: Christ s’est offert lui-même ; ainsi est-il devenu notre rédemption, et la rançon due a été payée à Dieu. Car c’est Dieu qui a été le lésé; c’est DE LUI que l’homme s’est trouvé séparé -par tromperie, par malice, par méchanceté. Le Malin, qui par son astuce, a détourné l’homme du vrai chemin n’était pas le créancier : il n’était qu’un voleur. C’est pourquoi le droit de rachat ne lui revenait pas. Jésus a versé la rançon à Dieu, au véritable propriétaire de l’être humain.
Le salut est gratuit et valable éternellement. Ce qui était impossible à l’homme, le Christ l’a fait, et notre heureuse part est de lui apporter toute notre reconnaissance.
On pourrait se demander pour quelle raison Dieu a trouvé bon d’introduire cette loi du rachat. La Bible, semble-t-il, ne nous renseigne pas. Peut-être est-ce pour faire connaître à l’homme la valeur de sa vie aux yeux du Créateur? Pour lui faire comprendre l’amour du Créateur pour sa créature ? Pour le rendre attentif à ne pas se mépriser personnellement, à savoir, au contraire, qu’étant une création de Dieu, il aura à rendre compte des bienfaits reçus? Pour lui faire réaliser ce qu’il en a coûté à Dieu d’envoyer son Fils unique au secours de l’homme, et de l’abandonner à l’heure du sacrifice suprême ?
Quoi qu’il en soit, Dieu a fait savoir et a démontré qu’un rachat était une nécessité, qu’une rançon devait être versée. Jésus-Christ a été et demeure NOTRE REDEMPTION.* * *
- Edité par Guignard René H.
- LE BAPTEME DU SAINT-ESPRIT
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Parlant de Jésus-Christ, Jean-Baptiste déclare « Moi, je vous ai baptisé d’eau Lui, il vous baptisera du Saint-Esprit » (Marc 1 : 8). Cette parole si importante se retrouve dans les trois autres Evangiles: Matt. 3: 11 Luc 3: 16 et Jean 1 : 33. Jésus la répète à son tour, lorsqu’il recommande à Ses disciples de ne pas s’éloigner de Jérusalem, mais d’attendre ce que le Père avait promis, « ce que je vous ai annoncé, leur dit-il car Jean a baptisé d’eau, mais vous, dans peu de jours, vous serez baptisés du Saint-Esprit » (Actes I 4-5). La promesse est formelle: Christ baptise les siens du Saint-Esprit et ce baptême est indispensable à tout vrai disciple. Il est donc absolument nécessaire que nous sachions ce qu’est le baptême de l’Esprit et comment nous pouvons le recevoir.
- 1. Qu’est-ce que le baptême du Saint-Esprit?
Nous allons essayer de le comprendre en nous basant uniquement sur l’emploi que la Bible fait de ce terme, dans les passages peu nombreux qui les mentionnent. Nous éviterons toujours beaucoup de confusions en ne prêtant aux expressions bibliques que le sens strict qui leur est donné par l’Ecriture.
Tirons notre définition du texte le plus clair que contienne à ce sujet le Nouveau Testament (1 Cor. 12 : 13) : « Nous avons tous, en effet, été baptisés dans un seul Esprit pour former un seul corps, soit Juifs. soit Grecs, soit esclaves, soit libres, et nous avons tous été abreuvés d’un seul Esprit ». Nous pouvons en conclure que- le baptême de l’Esprit est l’acte par lequel Dieu nous fait membres du Corps de Christ.
Parlant à l’avance à ses disciples du ministère de l’Esprit, Jésus-Christ leur disait: « En ce jour-là, vous connaîtrez… que vous êtes en moi et que je suis en vous » (Jean 14: 20). C’est par le baptême de l’Esprit que l’homme, jusque là séparé de Dieu, est placé (« plongé ») en Jésus-Christ et qu’il reçoit sa position en Lui par la foi. Dés lors, il est assis avec Christ dans les lieux célestes (Eph. 2 : 6). Cette position souveraine devient pour le croyant la source de. la vie et la base de la victoire. La parole de Paul : « Nous avons tous été baptisés dans un seul Esprit pour former un seul corps… » est adressée aux Corinthiens que l’apôtre accuse d’être charnels et des enfants en Christ (1 Cor. 12: 13 et 3 : 1-3). C’est une preuve de plus que le baptême de l’Esprit est en rapport, non avec l’état spirituel du croyant, mais avec sa position. Nous pourrions donc compléter ainsi notre première définition :- le baptême de l’Esprit est l’acte par lequel Dieu donne au croyant sa position en Jésus-Christ.
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(Les passages de Gal. 3: 27 et Rom. 6: 3-4 que nous allons étudier tout à l’heure, conduisent à la même conclusion).
L’importance capitale de cet acte nous apparaît, si nous pensons que plus de cent passages du Nouveau Testament soulignent le fait que l’enfant de Dieu est en Christ . Tout ce que nous devenons et recevons par la suite découle de la position en Christ que nous confère le baptême de l’Esprit.
Nous avons déjà relevé qu’il n’est jamais parlé de baptême de l’Esprit à propos de Jésus-Christ. Lors de son baptême dans le Jourdain, il fut rempli du Saint-Esprit, revêtu de la puissance de l’Esprit, oint du Saint-Esprit, selon les expressions de Luc (3: 22 4: 1, 14 et 18). Mais il n’est dit nulle part qu’il fut baptisé de l’Esprit, bien qu’un très grand nombre d’opérations de l’Esprit soient mentionnées à son sujet. En effet, puisque le baptême de l’Esprit est en rapport avec la position du croyant en Christ, comment le Sauveur aurait-Il été plongé en Lui-même, ou adjoint à Son propre Corps?
Nous verrons plus loin que Dieu ne se contente pas de nous placer « en Christ ». il met en même temps Christ « en nous » avec l’Esprit. Sa présence dans notre coeur nous rend alors capables de réaliser dans la vie pratiqua tout ce que nous confère en principe le baptême de l’Esprit. En d’autres termes, ce baptême nous place en Jésus-Christ et nous environne de Sa grâce, tandis que la présence et la plénitude de l’Esprit mettent Christ an nous et nous font entrer en possession de toutes Ses richesses. Remarquez que la définition du baptême de l’Esprit de 1 Cor. 12:13 cadre parfaitement avec les deux seuls exemples historiques que le Nouveau Testament nous donne de cette expérience:- D’après Actes 1: 5, les cent-vingt furent baptisés de l’Esprit le jour de la Pentecôte et devinrent membres du Corps de Christ que l’Esprit créait à ce moment-là.
- Les païens, chez Corneille, furent aussi baptisés de l’Esprit au moment où ils devinrent, par la foi, membres du même Corps (Act. il : 15-16).
- 2. il n’y a qu’un seul baptême spirituel.
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L’Ecriture emploie les différentes expressions suivantes :
- « baptisés du Saint-Esprit» (Act. 1 : 5).
- « baptisés en Christ » (Gai. 3 : 27; Rom. 6: 3).
- « baptisés en Sa mort» (Rom. 6: 3).
- 3. Quand recevons-nous le baptême de l’Esprit?
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Puisque le baptême de l’Esprit fait de nous des membres du Corps de Christ, Il est évident que nous le recevons lorsque nous acceptons le Sauveur et nous convertissons à Lui. Les cent-vingt disciples de la Pentecôte ayant appartenu à deux dispensations différentes, leur expérience ne peut être sur tous les points comparée à la nôtre. Pourtant, ils reçurent le baptême de l’Esprit au moment de leur entrée dans l’Eglise et la dispensation nouvelle. Le cas des païens chez Corneille est encore plus frappant, puisqu’il est, à ce propos, semblable au nôtre : ils furent baptisés de l’Esprit au moment même où ils se convertirent à Jésus-Christ et furent régénérés (Act. 10 : 44 et il : 15-16). Le baptême de l’Esprit et la régénération sont donc simultanés. En effet dès que je suis en Christ par la foi, Christ est aussi on moi pour me communiquer la vie par la nouvelle naissance. (Remarquons ailleurs que la conversion et la régénération elles aussi sont simultanées, car elles sont deux aspects d’une seule et même expérience. La conversion est l’acte de l’homme qui se tourne vers Dieu en abandonnant le péché; la régénération est le miracle de Dieu qui lui communique alors la vie éternelle. Ces deux actes se produisent en même temps, car celui qui croit sincèrement est aussitôt régénéré (Jean 5 24).
C’est pour cela qu’aucun texte biblique n’exhorte les croyants à rechercher le baptême de l’Esprit. En effet, puisqu’ils sont déjà en « Christ », comment rechercheraient-Ils ce qu’ils ont reçu au début de leur vie chrétienne? Remarquez, à ce propos, que dans tous les textes où Paul parle aux chrétiens du baptême de l’Esprit, le verbe est au passé puisqu’il s’agît d’une expérience faite « Nous avons tous été baptisés dans un seul Esprit… Ayant été ensevelis avec Lui par le baptême, vous êtes aussi ressuscités en Lui… Vous tous qui avez été baptisés en Christ, vous avez revêtu Christ » (1 Cor. 12 :13 ; Col. 2 :12 GaI. 3 : 27 ; voyez aussi Rom. 6 : 3-4). Il est vrai que, de nos jours, beaucoup de personnes donnent le nom de « baptême de l’Esprit » à une expérience postérieure à la régénération. Mais reportez-vous à ce que noua disions sur l’expérience des premiers disciples, et passez on revue tous les textes qui s’appliquent aux croyants après la Pentecôte (et qui contiennent le mot « baptême du Saint-Esprit »: vous verrez qu’aucun ne permet de justifier cette habitude, qui repose en grande partie sur une confusion de termes. L’expérience qu’il est possible et nécessaire de faire après la régénération, est appelée par la Bible, non pas le baptême du Saint-Esprit, mais nous sommes invités à être « remplis du Saint-Esprit ». - 4. Comment reçoit-on le baptême du Saint-Esprit?
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Puisque le baptême de l’Esprit nous donne notre position en Jésus-Christ et nous fait membres de son Corps, il est évident qu’on le reçoit tout simplement par la foi « Ayant été ensevelis avec Lui par le baptême, vous êtes aussi ressuscités en Lui et avec Lui par la foi » (Col. 2: 12). (Ce texte s’applique incontestablement au baptême de l’Esprit, puisque le seul baptême d’eau ne peut avoir pour résultat notre résurrection spirituelle.) Voici ce que dit encore Jean: « Celui qui confessera que Jésus est le Fils de Dieu, Dieu demeure on lui et lui en Dieu » (1 Jean 4 : 15). Il reçoit donc sa position « en Dieu » et « en Christ », par le seul fait de croire et de confesser le nom du Sauveur.
Par conséquent, si vous n’avez pas encore réalisé l’expérience capitale du baptême de l’Esprit, il n’est pas nécessaire que vous attendiez, que vous suppliiez, que vous luttiez pour l’obtenir. Demandez-le maintenant à Dieu, croyez en Jésus-Christ et en Sa promesse de baptiser les Siens de Son Esprit, et vous le recevrez. - 5. Le baptême de l’Esprit est-il pour tous?
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Beaucoup de personnes pensent que le baptême de l’Esprit est une expérience si extraordinaire qu’elle est réservée à quelques rares privilégiés, à quelques grands serviteurs de Dieu. Il n’en est rien, et la Bible enseigne au contraire que cette grâce est pour tous les croyants. C’est d’ailleurs l’évidence même, puisque, sans elle, on n’est ni sauvé, ni membre du Corps de Christ, Remarquez le mot «tous» dans les passages suivants : « Nous avons tous, en effet, été baptisés dans un seul Esprit pour former un seul Corps, soit Juifs, soit Grecs, soit esclaves, soit libres (c’est-à-dire chacun, sans aucune exception), et nous avons tous été abreuvés d’un seul Esprit »(1 Cor. 12: 13). « Vous êtes tous fils de Dieu par la foi en Jésus-Christ; vous tous qui avez été baptisés en Christ, vous avez revêtu Christ » (Gal. 3 : 26-27). Le Sauveur lui-même avait affirmé sans restriction aucune qu’il baptiserait de l’Esprit Ses disciples, comme Il allait faire d’eux tous Ses témoins (Act. 1 : 5 et 8). Enfin, Jean-Baptiste, en annonçant Celui qui devait ôter le péché du monde et baptiser du Saint-Esprit, présentait ces deux oeuvres comme étant aussi universelles l’une que l’autre (Jean 1 : 29, 33). Par conséquent, cette expérience est aussi nécessaire et possible pour vous.
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- Edité par Pache René
Faire des voeux?
- « Moi et ma maison, nous servirons l’Eternel », disait Josué à la fin de sa vie (Josué 24 15).
« Je m’acquitterai de mes voeux envers l’Eternel » (Ps. 116: 14).
« Faites des voeux, acquittez-les envers l’Eternel, votre Dieu » (Ps 76 : 12).
Ne pas faire des voeux ?
- « Quand tu as fait à Dieu un voeu, ne tarde pas à t’en acquitter; car Dieu n’est pas favorable aux insensés. Accomplis donc le voeu que tu auras fait. Mieux vaut ne point faire de voeu, que d’en faire et de ne pas s’en acquitter » (Eccl. 5: 4).
« C’est un piège pour l’homme de s’engager à la légère, et de ne réfléchir qu’après les voeux prononcés » (Prov. 20 25).
« Tu ne te parjureras point, mais tu t’acquitteras envers le Seigneur de tes serments. Mais moi, je vous dis de ne point jurer du tout: ni par le ciel, car c’est le trône de Dieu ; ni par la terre, car c’est son marche-pied » Que votre parole soit oui, oui ; non, non ! » (Matt. 5 : 33-37). Que faire?
- Il y a des chrétiens qui, pour ne pas faire un geste ou dire une parole contraire à l’Ecriture sainte, ne prennent aucune résolution et ne font aucun voeu. Ils citent pour cela les versets de Matt. 5 reproduits ci-dessus. Est-ce juste ?
L’exemple de Josué
- Josué a fait un voeu : « Nous servirons l’Eternel ». Il nous arrive aussi de formuler des voeux, de prendre une résolution. Lorsqu’un homme prend une compagne, il l’assure de sa fidélité pour toute la vie il fait des voeux de bonheur, d’amour, de bonne entente et de compréhension. De même, lorsqu’un homme abandonne les idoles et se tourne vers Dieu, il lui exprime sa reconnaissance et forme le voeu de fidélité envers son Sauveur.
Un trait de caractère
- La capacité de prendre une résolution sérieuse dépeint le caractère d’un homme. Placer devant soi un but, une tâche et s’efforcer d’y arriver, de l’accomplir, démontre la nature virile, l’énergie de l’homme. Le Président d’un pays ami disait, lors de son élection à cette haute tâche « Que ma course soit longue ou courte, que les hommes s’éloignent de moi et me délaissent, l’intégrité et la fermeté ne m’abandonneront point ».
Un voeu exprimé fortifie la volonté. Même pour le chrétien Un croyant du temps passé, Polycarpe, condamné à mort, répondit à l’offre de liberté: « Quatre-vingt-six ans, j’ai servi mon Sauveur. Comment pourrais-je aujourd’hui le renier ? ». Un magistrat jure de servir la nation un soldat jure de défendre son pays. L’homme de coeur formule une ligne de conduite et s’efforce d’y adapter sa vie. Nous servirons I’Eternel
- Par ces paroles, Josué avait formulé un voeu et quel voeu !
Un voeu public, une déclaration de foi, face au peuple, face à ses ennemis éventuels, face à ses détracteurs: il affirme sa position doctrinale. Quoi que vous fassiez… je servirai l’Eternel. Y compris sa famille, sa maison, ses responsabilités matérielles et spirituelles. Voeu d’une grande importance, décision pour la vie, pour sa vie. Choisir le Maître de la vie pour soi-même: quel privilège ! Impossible de choisir pour une nation, une tribu, une communauté, une église, mais un choix personnel. Les bontés de Dieu avaient éclaté aux yeux des Israélites (Josué 23 et 24). Il leur était demandé de tirer une conclusion logique de ce qu’ils avaient vu et touché quel Dieu faut-il servir? Voeux ou serments?
- Le Nouveau Testament nous enseigne que le croyant a « revêtu Christ ». C’est dire qu’il a le privilège de représenter Christ dans ce monde, par son sourire, sa bonne humeur, son humilité, ses paroles, ses actes, sa maîtrise de soi. Du fond du coeur, il peut dire comme Josué : « Je servirai l’Eternel ».
Comme Josué, nous pouvons formuler des voeux, prendre des résolutions et… les tenir. Quant aux serments, laissons-les de côté. Les hommes de ce monde jurent, assermentent parce qu’ils ne se fient pas les uns aux autres. Il faut que le chrétien soit fidèle et droit dans toute sa conduite, il faut que l’on puisse se fier à sa parole. « Que votre oui soit oui, votre non, non ».
« Sers l’Eternel d’un coeur intègre et prompt à l’obéissance; car l’Eternel sonde tous les coeurs, et Il pénètre tous les desseins et toutes les pensées. Si tu le cherches, Il se fera trouver de toi ».
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- Edité par Promesses
Introduction
22 : 2 | Le riche et le pauvre se rencontrent; C’est l’Eternel qui les a faits l’un et l’autre. |
Les biens matériels ne constituent pas la vraie richesse
8 : 11 | La sagesse vaut mieux que les perles, (cf. v. 10) Elle a plus de valeur que tous les objets de prix. |
8 : 18 | Avec moi (dit la sagesse) sont la richesse et la gloire, Les biens durables et la justice. |
19 | Mon fruit est meilleur que l’or, que l’or pur, Et mon produit est préférable à l’argent… |
21 | …pour donner des biens à ceux qui m’aiment. Et pour remplir leurs trésors. |
16 : 16 | Combien acquérir la sagesse vaut mieux que l’or ! Combien acquérir l’intelligence est préférable à l’argent ! |
3 : 13 | Heureux l’homme qui a trouvé la sagesse, Et l’homme qui possède l’intelligence ! |
14 | Car le gain qu’elle procure est préférable à celui de l’argent, Et le profit qu’on en tire vaut mieux que l’or; |
15 | Elle est plus précieuse que les perles, Elle a plus de valeur que tous les objets de prix. |
16 | Dans sa droite est une longue vie, Dans sa gauche, la richesse et la gloire. |
(à suivre)
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- Edité par de Benoît Luc
Ce serait une injustice envers l’apôtre Paul que de ramener ses préférences à quelques vanités mondaines. Il n’est pas un chercheur extravagant d’avantages périssables. Mieux que quiconque, il connaît les nécessités et les responsabilités de la vie. Il a travaillé, éprouvé beaucoup de satisfactions, mais aussi connu bien des amertumes. Alors, vers le soir de sa vie, il se pose la question : Continuer à vivre ou être auprès du Seigneur; que dois-je souhaiter?
LES DIFFICULTÉS DU CHOIX. – « Je ne saurais dire… ».
On le comprend vu
– Son âge. | Il est détaché des affections matérielles. Néanmoins, la vie a encore un sens. |
– Sa situation. | Prisonnier, pourtant il continue à combattre le bon combat de la foi. |
– Sa fatigue. | Après tant de labeurs, il pourrait aspirer au repos, toutefois son oeuvre ne lui paraît pas terminée. |
– Ses infirmités. | Il n’en est pas exempt, mais il sent la force de continuer à les supporter. |
LE MEILLEUR serait évidemment d’être avec le Seigneur.
Cette Idée, il l’a déjà exprimée dans II Cor. 5 : 2: « Désirant revêtir notre domicile céleste ».
Pour pouvoir parler ainsi, il fallait que :
- son expérience chrétienne soit vraie,
- sa foi en les promesses divines soit solide,
- sa connaissance des réalités célestes soit précise,
- sa confiance en Dieu soit fondée sur la Parole éternelle,
- son service pour le Maître soit approuvé.
LE NÉCESSAIRE serait de demeurer dans la chair.
Deux raisons le poussent dans cette direction
- L’avancement spirituel des croyants, dans la grâce, la connaissance, l’amour, la communion fraternelle, jusqu’à ce que Christ soit formé en eux.
- Leur joie dans la foi. Se réjouir avec eux des biens par lesquels ‘Eternel les aura bénis (Deut. 12 7), dans le lieu choisi pour y faire résider Son Nom (Deut. 16: 11).
Le meilleur pousse à l’indolence.
Le nécessaire pousse à l’action.
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- Edité par Ferazzini Willy
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