PROMESSES
Ce serait une injustice envers l’apôtre Paul que de ramener ses préférences à quelques vanités mondaines. Il n’est pas un chercheur extravagant d’avantages périssables. Mieux que quiconque, il connaît les nécessités et les responsabilités de la vie. Il a travaillé, éprouvé beaucoup de satisfactions, mais aussi connu bien des amertumes. Alors, vers le soir de sa vie, il se pose la question : Continuer à vivre ou être auprès du Seigneur; que dois-je souhaiter?
LES DIFFICULTÉS DU CHOIX. – « Je ne saurais dire… ».
On le comprend vu
– Son âge. | Il est détaché des affections matérielles. Néanmoins, la vie a encore un sens. |
– Sa situation. | Prisonnier, pourtant il continue à combattre le bon combat de la foi. |
– Sa fatigue. | Après tant de labeurs, il pourrait aspirer au repos, toutefois son oeuvre ne lui paraît pas terminée. |
– Ses infirmités. | Il n’en est pas exempt, mais il sent la force de continuer à les supporter. |
LE MEILLEUR serait évidemment d’être avec le Seigneur.
Cette Idée, il l’a déjà exprimée dans II Cor. 5 : 2: « Désirant revêtir notre domicile céleste ».
Pour pouvoir parler ainsi, il fallait que :
- son expérience chrétienne soit vraie,
- sa foi en les promesses divines soit solide,
- sa connaissance des réalités célestes soit précise,
- sa confiance en Dieu soit fondée sur la Parole éternelle,
- son service pour le Maître soit approuvé.
LE NÉCESSAIRE serait de demeurer dans la chair.
Deux raisons le poussent dans cette direction
- L’avancement spirituel des croyants, dans la grâce, la connaissance, l’amour, la communion fraternelle, jusqu’à ce que Christ soit formé en eux.
- Leur joie dans la foi. Se réjouir avec eux des biens par lesquels ‘Eternel les aura bénis (Deut. 12 7), dans le lieu choisi pour y faire résider Son Nom (Deut. 16: 11).
Le meilleur pousse à l’indolence.
Le nécessaire pousse à l’action.
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- Edité par Ferazzini Willy
Etudes sur le caractère ou les signes distinctifs d’une église locale
Souvenons-nous que l’Ancien Testament ne parle pas de l’Eglise du Seigneur Jésus (à part peut-être quelques allusions) simplement parce que le mystère de l’Eglise n’avait pas encore été révélé. Dans les récits que nous rapportent les quatre évangiles, nous nous trouvons à une période de temps dans laquelle ce mystère n’avait pas encore été révélé. Cependant le Seigneur Jésus Lui-même parle de son Eglise au futur. Voici deux textes :
1) L’EGLISE UNIVERSELLE
Lire Matthieu 16 :13 à 18.
Nous trouvons ici trois promesses du Seigneur :- Je bâtirai = C’est son travail ! Son travail est parfait.
- Mon Eglise = Elle Lui appartient. – non pas aux hommes !
- Les portes du séjour des morts ne prévaudront point contre elle = Nul ne la ravira de Ma main.
2) L’EGLISE LOCALE
Lire Matthieu 18 : 15 à 20.
Nous trouvons également trois promesses du Seigneur :- L’Eglise locale possède l’autorité du Seigneur (v. 18).
- L’exaucement de ses prières est promis (v. 19)
- La présence personnelle du Seigneur lui est assurée (v. 20).
L’Eglise du Seigneur Jésus n’est jamais envisagée dans le Nouveau Testament comme une maison matérielle, mais comme une maison spirituelle composée de pierres vivantes.
Lire I Pierre 2: 1 à 10.
Soulignons sept verbes dans les cinq premiers versets : Rejeter, désirer, croître, goûter, s’approcher, s’édifier et enfin offrir. On peut considérer ces sept verbes comme formant une chaîne de sept anneaux ou mieux une échelle avec sept échelons.
REJETER. – Nous avons la vie de Christ en nous. Nous pouvons donc et devons rejeter :
- toute malice, c’est-à-dire toute inclination à nuire à notre prochain.
- toute ruse, caractère du serpent;
- la dissimulation (ou l’hypocrisie)
- l’envie: c’est le péché d’Asaph (Psaume 73). Soyons contents de ce que nous avons présentement;
- toute médisance. Quand nous médisons de quelqu’un, nous faisons du mal à trois personnes :
- à celui de qui nous disons du mal,
- à celui à qui nous rapportons le mal,
- à nous-même.
CROITRE. – La vie chrétienne est une croissance. Il y a trois classes d’enfants de Dieu : les petits enfants, les jeunes gens et les pères.
GOUTER que le Seigneur est bon, ou, mieux: EXCELLENT !
S’APPROCHER DE LUI, pierre vivante, rejetée par les hommes, mais choisie et précieuse.
S’EDIFIER, c’est-à-dire SE CIMENTER les uns aux autres pour former une maison spirituelle.
OFFRIR des sacrifices spirituels agréables à Dieu. Il est impossible d’apporter ces sacrifices spirituels du septième échelon. si nous n’avons pas passé sur les six échelons précédents.
D’après le Nouveau Testament, on voit L’EGLISE LOCALE se réunir chaque dimanche (chaque premier jour de la semaine) pour faire trois choses :
- pour adorer (I Pierre 2 : 5).
- pour rompre le pain: c’est la Cène (Actes 20: 7).
- pour pratiquer la libéralité (I Corinthiens 16 : 1-2).
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- Edité par Couleru Jean Raymond
Plus une église est nombreuse, plus grande est la nécessité de petits groupes de prière. «Là où deux ou trois sont réunis en mon nom, je suis au milieu d’eux» «Celui qui a fait la promesse est fidèle» |
Les premiers chrétiens formaient de petites communautés pour répandre dans tout l’empire romain le message du Seigneur-Jésus. ils se réunissaient dans les foyers, situés à l’époque sous le même toit que les ateliers de travail. Ainsi l’église rendait témoignage là où les gens vivaient et travaillaient.
Le Seigneur Jésus a concentré ses efforts sur la formation d’un petit groupe de disciples. Il les a appelés à être avec Lui, à apprendre de Lui puis il les a envoyés témoigner, en leur enjoignant de revenir et de présenter un compte-rendu de leur travail. Ainsi Dieu veut que l’église fonctionne comme un centre de renouveau spirituel et d’enseignement, équipant les chrétiens pour témoigner dans le monde.
L’Esprit de Dieu, révélant Christ à travers les petits groupes de la première église, obligé le monde non-chrétien à s’émerveiller devant la réalité de la présence de Jésus ressuscité.
sans doute, les lettres de Paul furent-elles lues et discutées dans de petits groupes, dans les églises de maison dispersées tout autour de la Méditerranée. Dans ces épîtres, nous ne découvrons pas seulement un profond enseignement doctrinal,mais aussi l’application des principes de la foi aux détails de la vie quotidienne. Il s’agit de reconnaître la Seigneurie de Christ à tous les niveaux de l’existence. Chacun doit constamment prendre des décisions concernant sa famille, son éducation, ses affaires, ses loisirs, ainsi que son engagement social et politique. De telles décisions concernent souvent plusieurs domaines à la fois. Un membre aura souvent besoin de l’aide des autres dans le groupe pour bien discerner et suivre la direction de l’Esprit. Paul, s’adressant aux chrétiens de Colosses, brosse le tableau d’un groupe de croyants étudiant la Parole du Christ, puis s’instruisant et s’exhortant mutuellement dans la réalisation que tout doit être entrepris et décidé au nom de Jésus-Christ (Col. 3: 16-17).
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- Edité par Promesses
CETTE parole de Jésus est parfois mise en avant par ceux qui nient la doctrine biblique de la Trinité et qui voudraient essayer de prouver que Jésus-Christ n’est pas le Fils éternel de Dieu.
Il est important de lire et comprendre cette déclaration de Jésus dans son contexte pour en saisir le sens exact. Comme toujours il y a danger de faire d’un texte isolé de son contexte un prétexte pour soutenir une opinion humaine préconçue.
« Mon Père est plus grand que moi » n’implique pas l’infériorité de la Personne du Fils de Dieu mais réfère à sa mission comme envoyé du Père. Dans ce sens-là le Fils est soumis au Père qui détient l’autorite. C’est ce qui ressort clairement du contexte immédiat et de l’ensemble de l’Evangile selon Jean où cette parole de Jésus est rapportée.
Cette mission du Seigneur est clairement définie : Jésus est venu au nom de son Père (Jean 5 : 43). Il n’accomplit pas sa volonté mais celle du Père qui l’a envoyé (Jean 6: 38). Il agit au nom de son Père (Jean 10: 25). Il est l’unique chemin qui conduise au Père (Jean 14 : 6). Il est celui qui, seul, révèle le Père (Luc 10: 22).
Dans le prologue de son Evangile, Jean écrit : « Personne n’a jamais vu Dieu le Fils unique, qui est dans le sein du Père, est celui qui l’a fait connaître » (Jean 1 : 18). La nouvelle traduction du Nouveau Testament en français courant a rendu ce passage comme ceci : « Personne n’a jamais vu Dieu. Mais le Fils unique, qui est Dieu et demeure auprès du Père, l’a fait connaître ».
Juste avant de dire « Mon Père est plus grand que moi » (Jean 14 : 28), Jésus rappelle à ses disciples que la parole qu’il a prononcée n’est pas de lui, mais du Père qui l’a envoyé. Il leur parle de son départ et de la venue du Saint-Esprit. Puisque le Fils est venu de la part du Père, puisqu’il a fait connaitre le Père, puisqu’il retourne au Père, à ces différents points de vue le Père est plus grand que le Fils. Mais, attention, il ne faudrait pas conclure que le Fils est inférieur au Père quant à sa Personne. Tirer cette conclusion serait aller au-delà de ce qui est écrit et affirmer quelque chose qui est contraire à beaucoup d’autres passages des Saintes Ecritures.
L’Ecriture fait une distinction entre le Père, le Fils et le Saint-Esprit, quant à leurs fonctions respectives. Mais, les textes qui parlent de la relation qui existe entre les trois affirment l’unité essentielle et intrinsèque qui existe dans le Dieu unique révélé dans la Bible.
En réponse à Philippe qui lui demande : « Seigneur, montre-nous le Père, et cela nous suffit » Jésus répond « Il y a si longtemps que je suis avec vous, et tu ne m’as pas connu Philippe Celui qui m’a vu a vu le Père; comment dis-tu Montre-nous le Père? Ne crois-tu pas que je suis dans le Père, et que le Père est en moi ? Les paroles que je vous dis, je ne les dis pas de moi-même ; et le Père qui demeure en moi, c’est lui qui fait les oeuvres. Croyez-moi, je suis dans le Père, et le Père est en moi ; croyez du moins à cause de ces oeuvres » (Jean 14: 8-11).
A une autre occasion le Seigneur Jésus a formulé cette unité d’essence et d’action entre le Père et le Fils en disant « Moi et le Père nous sommes un » (Jean 10: 30).
La Bible n’est pas une encyclopédie qui donne une définition de Dieu. Dieu ne s’explique pas, il se révèle. C’est l’apôtre Jean, sous l’inspiration du Saint-Esprit, qui nous fait connaître la nature et le caractère de Dieu. C’est la raison pour laquelle plusieurs des textes cités ci-dessus sont tirés de son Evangile. Il ne nous parle pas de la naissance de Jésus mais, d’emblée, nous présente celui qui existait avant sa venue sur cette terre : « Au commencement était la Parole, et la Parole était avec Dieu, et la Parole était Dieu. Elle était au commencement avec Dieu. Toutes choses ont été faites par elle, et rien de ce qui a été fait n’a été fait sans elle » (Jean 1 : 1-3).
En résumé ce texte affirme l’existence du Fils de Dieu en dehors du temps. Il n’a pas été créé puisqu’au commencement de la création il était déjà présent. En fait, il est le Créateur et la Cause première de tout ce qui existe. Le Fils de Dieu est distinct de Dieu puisqu’il était « avec » Dieu. Il n’est cependant en rien inférieur à Dieu puisqu’il n’était pas seulement avec Dieu depuis toujours, mais parce qu’il est Dieu.
Pour confirmer ce que nous venons de dire, quant à la création, remarquons ce que Paul dit du Fils de Dieu: « Car en lui ont été créées toutes les choses qui sont dans les cieux et sur la terre, les visibles et les invisibles, trônes, dignités, dominations, autorités. Tout a été créé par lui et pour lui. Il est avant toutes choses, et toutes choses subsistent en lui » (Colossiens 1 : 17). Ailleurs nous lisons, toujours en parlant du Fils: «Ton trône, ô Dieu, est éternel… Toi, Seigneur, tu as au commencement fondé la terre, et les cieux sont l’ouvrage de tes mains » (Hébreux 1 : 8,10).
La Bible ne laisse aucun doute quant au fait que Jésus-Christ est Dieu. Pourrait-on trouver des affirmations plus claires que celles-ci « C’est lui qui est le Dieu véritable, et la vie éternelle » (I Jean 5 : 20). « Le Christ, qui est au-dessus de toutes choses, Dieu béni éternellement » (Romains 9: 5).
Tous ces textes suffisent à prouver à toute âme droite que Jésus-Christ n’est pas seulement le Fils de Dieu mais qu’il est Dieu. Une étude plus approfondie démontrerait aussi que tous les attributs de Dieu, le Père, sont aussi les attributs du Fils.
Soyons assez humbles pour laisser toute leur force aux déclarations de la Bible. Nous devons admettre que le mystère de Dieu dépasse la compréhension de l’esprit humain, même du plus brillant et du plus cultivé. Comment une intelligence limitée pourrait-elle comprendre une personne infinie et saisir une vérité illimitée? S’il est impossible de vraiment comprendre celui que nous appelons Dieu, il est possible de le connaître et de l’aimer, car il s’est fait homme pour sauver sa créature.
Par autorisation, Message de Vérité.
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- Edité par Message de vérité
Une page d’histoire
CYPRIEN,
au troisième siècle après Jésus-Christ, rapporte ce qu’il avait éprouvé lors de sa conversion au christianisme.
Voici son témoignage :
« Ecoute, je vais te parler de choses qu’il faut avoir éprouvées pour pouvoir les connaître ».
Lorsque j’étais plongé dans les ténèbres et dans une épaisse nuit, ballotté sur la mer orageuse du monde, errant et trébuchant à chaque pas, ignorant le vrai fond de mon être, éloigné de la lumière et de la vérité, je trouvais extraordinairement difficile, pour ne pas dire impossible, qu’un homme pût naître de nouveau, déposer son ancien caractère, et tout en conservant la même organisation physique, devenir entièrement autre d’esprit et de coeur.
Comment peut s’opérer un semblable changement? Comment est-il possible de se défaire tout d’un coup de ce qui tient à notre organisation naturelle, ou de ce qui est devenu par l’habitude une seconde nature ? Comment veut-on qu’un homme, accoutumé à de splendides festins, se soumette de lui-même à une austère frugalité ? qu’un autre qui se plaît au milieu de l’éclat de la pourpre et de l’or, s’abaisse à un extérieur simple et modeste? Un homme habitué à voir autour de lui une foule de « clients » (amis intéressés), empressés de lui rendre hommage, ne saurait supporter la solitude ; ce serait un supplice pour lui. Il en sera des humains comme il en a toujours été. Les attraits de la boisson ne cesseront de les subjuguer, l’orgueil de les enfler, la colère de les enflammer, l’ambition de les dominer et la volupté de les entraîner par ses amorces.
Tel est le langage que je me tenais souvent à moi-même; car me trouvant encore enlacé par plusieurs erreurs de ma première jeunesse dont je ne croyais pas pouvoir sortir, j’étais esclave de mes vices, et désespérant de jamais devenir meilleur, je flattais mes mauvais penchants, que je regardais comme une conséquence nécessaire de ma nature.
Mais lorsque l’eau purificatrice eut effacé les souillures de mon ancienne vie, lorsque mon coeur réconcilié avec Dieu, joyeux et purifié, fut pénétré de la lumière d’en-haut, et que la seconde naissance qui s’opère par l’Esprit descendu du ciel, m’eut transformé en un nouvel homme, je reconnus clairement,
à des effets si merveilleux,
la vérité de ce que je révoquais en doute, que je repoussais auparavant. Les ténèbres firent place à la lumière, ce que je croyais impossible me parut possible et je dus reconnaître que si, né de la chair et esclave du péché, je n’avais d’abord qu’une vie toute terrestre, celle dont le Saint-Esprit commençait à m’animer était
une vie céleste, une vie de Dieu.
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- Edité par Cyprien
David marchait dans Ta présence dans la fidélité, dans la justice et avec une entière droiture de coeur à ton égard. |
I Rois 3: 6. |
De nouvelles conquêtes sont possibles
« Vous recevrez une puissance, le Saint-Esprit survenant sur vous, et vous serez mes témoins à Jérusalem, dans toute la Judée, dans la Samarie, et jusqu’aux extrémités de la terre » (Actes 1 : 8).Depuis longtemps, l’esprit de conquête a quitté l’église elle a oublié l’ordre de Jésus – Christ et préfère se terrer dans ses grands édifices et salles, où chacun, confortablement et sans risques, peut écouter de pieux discours, lesquels n’engagent personne à se jeter au combat.
Voyant les foules, Il fut ému de compassion
Pour ceux qui sont bouleversés par l’état de perdition de l’homme, pour ceux qui ont des oreilles pour écouter les ordres – pour ceux-là, de nouvelles conquêtes sont possibles ils auront à leur disposition les mêmes ressources inépuisables qui ont fait le triomphe de l’église primitive.Réjouissons-nous ! Le Saint-Esprit est là, aujourd’hui encore. Il ne demande qu’à s’emparer de ceux et de celles qui sont décidés à marcher de l’avant (Esaïe 6 : 8). La réponse à notre problème est celle-ci :
Saint-Esprit + obéissance = conquêtes !
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- Edité par Perrot Michel
LE SECRET DE PAUL POUR TENIR FERME
1) Sa révélation de Christ
- Sur le chemin de Damas, Paul a eu une révélation de Christ. Il a vu et entendu Celui qu’il persécutait.
La vision que Paul a de Christ est toute imprégnée de sa connaissance de l’Ancien Testament en tant que Juif. En effet, Jésus est l’accomplissement des promesses faites à Abraham. Il est la réalisation des prophéties données au peuple d’Israël. Paul insiste sur la notion du sacrifice de Christ livré pour nous comme offrande à Dieu (Eph. 5 2). C’est une allusion à l’acte de purification que devaient accomplir les sacrificateurs de l’Ancienne Alliance pour le peuple.
Christ est « l’image du Dieu invisible » (Col. 1 15). Comme le dit Hébr. 1 : 3 : « Il est le reflet de la gloire de Dieu et l’empreinte de sa personne », Tout a été créé en Lui, par Lui et pour Lui. Jésus est le Fils de Dieu sa résurrection en est une preuve (Rom. 1 4). Il est le Christ, c’est-à-dire l’Oint, ou en hébreu, le Messie, « Celui qui a reçu, par l’Esprit de Dieu reposant sur lui, le pouvoir de délivrer son peuple et d’établir son Royaume ».
Jésus est la manifestation visible de la grâce de Dieu. Il est Lui-même notre salut, notre justification. Paul donne une place importante à l’oeuvre de la croix par laquelle nous sommes morts et ressuscités avec Christ, Il a conscience des conséquences extraordinaires de la mort et de la résurrection de Jésus dans la vie du croyant. Paul vit pleinement cette réalité, ce qui lui permet de dire en toute sincérité « J’ai été crucifié avec Christ; si je vis, ce n’est plus moi qui vis, c’est Christ qui vit en moi » (Gal. 2 : 20).
Jésus est aussi l’amour de Dieu manifesté concrètement. En effet, Dieu a déversé en Christ, venu vivre dans un corps comme nous, tous les caractères de sa nature divine. C’est pourquoi connaître Jésus, marcher avec Lui, c’est être comblé de tout ce qu’il faut pour vivre, puisqu’il est Lui-même notre vie, notre résurrection (Col. 2 : 9-10). 2) Sa confiance totale dans le Seigneur
- Paul met sa confiance totale dans les promesses du Seigneur. Sa vision de l’oeuvre de la croix, sa révélation de la toute-puissance de Christ sont le moteur même de sa foi.
Toutes les tribulations subies concourent à l’affermissement de sa foi. Ces événements douloureux le poussent à s’attacher toujours plus au Seigneur, à compter sur son secours et sa présence alors que ses amis l’ont abandonné. Il sait mettre Dieu à l’épreuve et le Seigneur honore sa confiance. Paul croit que Dieu est fidèle, et il le réalise pratiquement au milieu des circonstances qu’il vit (II Cor. 1 : 8-10).
Paul est convaincu que Jésus est vivant. Il sait, par la foi, que Christ vit en lui et il attend que Dieu le manifeste dans sa vie par des faits concrets. En Jésus, il est devenu une nouvelle créature, Il croit que la position de victoire que Jésus a acquise à la croix est aussi la sienne. SI Jésus est vainqueur du péché, de la mort, de toutes les puissances de l’ennemi, Paul croit fermement et déclare que « dans toutes ces choses nous sommes plus que vainqueurs par Celui qui nous a aimés » (Rom. 8 37). 3) Sa consécration totale au Seigneur
- La consécration de Paul découle directement de sa vision de Christ. C’est parce qu’il a compris et qu’il a réalisé jour après jour les conséquences directes et profondes de l’oeuvre de Christ dans sa propre vie, qu’il peut dire ce qu’il dit aux Philippiens (Phil. 3 8). Paul atteste ainsi le principe même de l’enseignement de Jésus, c’est-à-dire que nous vivons réellement dans la mesure où nous acceptons de perdre notre vie, de mourir. Paul n’a qu’un seul but: Jésus-Christ. Il concentre tous ses efforts sur Celui qu’il a tout d’abord persécuté et qui maintenant est devenu sa vie. Seul Christ importe pour lui, seul Christ a de la valeur dans le monde dans lequel il vit. Alors dans cette optique, tout le reste devient accessoire. Cette bonne nouvelle de la grâce de Dieu qu’il a reçue et qui a transformé complètement sa vie est tellement importante que sa propre vie n’est rien en comparaison (Act. 15: 26 20: 24).
Alors qu’il va au devant de nouvelles persécutions à la fin de sa vie, la réponse qu’il donne à ceux qui s’apitoient sur son sort, lorsqu’il prend congé d’eux, nous étonne et nous fait réfléchir. « Je suis prêt non seulement à être emprisonné, mals même à mourir pour le nom de Christ ». Sa prédication n’est pas une théorie, mais une vie, Il a vécu lui-même les exhortations à offrir notre corps en sacrifice pour le Seigneur (Rom. 6: 13 12 : 21), à avoir les sentiments qui étaient en Jésus. Sa prédication est l’attestation même de ce qu’il a vécu quotidiennement (Act. 21: 13).
Paul n’a plus rien à perdre, au contraire, il a tout à gagner, car il ne considère pas ses propres intérêts, mais ceux de Christ. C’est pourquoi avec assurance, il peut aussi dire que Christ est sa vie et que la mort lui est un gain, car par ce moyen son espérance se réalisera et il verra Christ tel qu’il est. CONCLUSION
- Au début de cette étude, nous avons constaté que la persécution a occupé une place importante dans l’enseignement et la vie de Jésus. Elle est une des conditions inévitables de la vie du disciple. Nous avons pu aussi le découvrir en réfléchissant sur la vie de Paul. Lui-même, dans une de ses lettres, résume cette réalité en écrivant :
« Tous ceux qui veulent vivre pieusement en
Cette pensée de l’apôtre est aussi confirmée par la vie de nombreux croyants ayant vécu après lui. En effet, tout au long des siècles, l’histoire de l’Eglise nous parle du sang des martyrs qui a coulé à cause du nom de Jésus et pour sa gloire. Aujourd’hui encore, la persécution des chrétiens est une réalité. Pensons à certains pays d’Asie, d’Afrique, d’Europe de l’Est et même à certains chrétiens dans les pays christianisés.
Jésus-Christ seront persécutés » (II Tim. 3 12).
En façe de tels faits, nous ne pouvons pas rester indifférents. Le témoignage de Paul, son rayonnement au sein de la tribulation, sa consécration au Seigneur, doit nous amener à nous poser une question dans notre désir de marcher avec le Seigneur et de Lui obéir, sommes-nous prêts à accepter de suivre le chemin de la persécution par amour pour Lui ?
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- Edité par Muston Jacqueline
« Edifiez-vous pour former une maison spirituelle… afin d’offrir à Dieu un sacrifice spirituel » (I Pi. 2 : 5). « Vous êtes un peuple acquis.. afin que vous annonciez les vertus de celui qui vous a appelés des ténèbres à son admirable lumière » (v 9). |
Tout groupement, si petit soit-il, est une maison spirituelle, à la condition d’être formée de « pierres spirituelles ». «Je suis au milieu de vous » – c’est la promesse qui nous est donnée et dont nous devons être parfaitement assurés.
Il se présente souvent qu’une église ou assemblée ne puisse se réunir. Il ne faut pas perdre courage, désespérer. Le Seigneur nous a annoncé sa présence partout où deux ou trois se retrouvent en son nom. C’est là que nous pouvons lui présenter nos craintes, nos misères, que nous pouvons crier à Lui. Mais, rappelons-nous une chose nous sommes acquis, tout d’abord, pour adorer Dieu, annoncer ses vertus; c’est le rôle primordial du peuple de Dieu.
Dès l’aube de l’humanité, Dieu s’est présenté au monde, mais sans que nous soit présenté un tableau de sa personnalité. Au contraire, ses qualités ne nous ont été dévoilées que peu à peu. D’ailleurs, sachons-le bien, ici-bas, nous ne les connaîtrons jamais toutes.
Cependant, nous avons devant nos yeux les merveilles de la création. Nous éprouvons son amour, sa fidélité, sa patience, son pardon, sa miséricorde. Nous avons remarqué ses facultés, toutes dirigées pour le bien, pour le salut éternel de l’homme intégrité, probité, vérité, pureté.
Une de ces facultés, l’amour, nous a été révélée par le Fils « qui est dans le sein du Père » (Jean 1 :18). Des hommes de l’Ancien Testament honoraient si hautement Dieu qu’ils n’osaient prononcer son NOM. Mais Jésus, venant dans le monde, nous l’a montré comme étant tout près de chaque croyant – un Dieu qui aime sa créature. Jésus, averti des sentiments du Père, sait comment et jusqu’où peut s’étendre l’amour du Créateur.
Ainsi, lorsque nous nous rencontrons, chers amis, à deux ou à trois, que notre pensée s’élève tout d’abord vers Dieu, vers notre Père céleste, afin que son NOM soit célébré, reconnu, magnifié sur toute la terre. Puis, exposons-lui notre intercession, nos voeux, nos requêtes.
Laissons la Parole nous enseigner et restons dans la pensée d’Actes 4 : 25-30, priant Dieu pour qu’il étende sa main sur la vie de ses enfants.
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- Edité par Promesses
Si les mots sont bien faibles,
Si ma langue est pâteuse,
Si ma gorge est nouée
En te parlant de Lui…
Alors lis la Bible,
Tu y verras sa vie,
Et puis sa mort aussi
Peut-être comprendras-tu ?
Chanter,
C’est montrer à tous
Ce que l’on ressent
Et que l’on a en soi…
Oui ne peut pas se dire
Avec des mots humains,
Mais avec une musique
Et des battements de mains,
Il vit, Il vit aujourd’hui.
Croire,
C’est dire non à tous
Ces grands et pauvres obstacles
Oui parfois nous empêchent
De dire je suis pécheur…
De nous mettre à genoux
Et de crier vers Dieu
Dans un élan de coeur
Pardonne, pardonne aujourd’hui.
Vous êtes imprudent de renvoyer l’affaire de votre salut à un temps que Dieu ne vous à point promis.Massillon |
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- Edité par Trontin Patrick
Dieu, Créateur des cieux et de la terre, créa aussi l’homme. Il le créa à son image et à sa ressemblance. « L’Eternel Dieu forma l’homme de la poussière de la terre ; il insuff la dans uses narines un souffle de vie, et l’homme devint une âme vivante »
Poussière, vase de terre, l’homme est un être fragile, limité, toujours menacé, créature passagère, par opposition à la toute puissance et à l’éternité de Dieu. Mais, dans ce vase, Dieu a placé une âme, une vie, une parcelle de son Esprit: l’homme peut communiquer avec Dieu Il est ainsi le centre de cette nouvelle création, et Dieu lui a confié une tâche importante : « Règne », lui dit-il.
C’est ainsi que l’homme est précieux aux yeux de Dieu. Le vase fragile est habité par une création de Dieu, une âme dont la valeur ne peut être estimée : « Que donnerait l’homme en échange de son âme ? ».
Dieu aime tout homme. Dieu prend plaisir en l’homme. Dieu le prend au sérieux. Dieu ne l’oublie pas : « Son trône est dans les cieux, mais ses yeux observent, ses regards sondent les fils des hommes» (Ps. 11: 4) « L’Eternel prend plaisir à son peuple » (Ps. 149 : 4). « Il mettra sa joie à leur faire du bien » (Jér. 32: 41).
En un certain sens, lors de la chute en Eden, Dieu a perdu l’homme. Le contact spirituel, intime a été coupé. Mais l’homme reste et demeure une création de Dieu, et Dieu ne l’abandonnera pas. C’est ce que nous enseigne la Bible : le chemin d’un retour à Dieu.
Nous voulons venir maintenant au titre de notre message.
« Jésus-Christ… a été fait pour nous sagesse, justice, sanctification et rédemption» (I Cor. 1 : 30). Dieu a été désigné à plusieurs reprises comme étant le Rédempteur d’lsraël (Esaïe 49 : 26; 60:16). Jésus-Christ n’est pas désigné spécifiquement par ce terme, mais plusieurs citations nous révèlent la rédemption pour nous acquise par lui : « nous avons la rédemption par son sang» (Eph. 1 : 7).
Le mot « rédemption » n’est utilisé que dans le langage religieux. Les termes de rachat, racheter, rançon nous sont beaucoup mieux connus. La rédemption est le paiement d’une rançon: « Jésus-Christ s’est donné en rançon pour nous tous » (I Tim. 2 : 6). « Vous avez été rachetés à grand prix » (I Cor. 6: 20).
La notion de rachat, de rançon apparaît tout d’abord dans le Lévitique (25 : 23-55). Nous vous prions de lire ce paragraphe. Il semble qu’il s’agit là d’un droit familial très ancien. Job (33 : 23-24) doit l’avoir connu. Il est question d’un ensemble de lois sociales nous en extrayons le droit de rachat, en laissant de côté la question de l’année du jubilé. Les chapitres 2 et 4 de Ruth nous montrent sa mise en pratique : les personnes et les biens d’israélites tombés dans la pauvreté, remis pour paiement d’une dette, pouvaient être rachetés. Les personnes autorisées à le faire étaient désignées par la loi, et c’était un droit.
Supposez le cas d’un homme qui, ayant mal géré ses affaires, ou qui pour cause de maladie est tombé dans l’indigence, vend ses biens ou vend sa propre personne pour payer ses dettes – il devient l’esclave de son créancier –il appartient à un autre, à une autre famille: en quelque sorte, il est perdu… Que faire? Il pouvait être racheté.
Notez bien que, s’agissant d’une loi, le créancier était obligé de rendre la personne ou (et) les biens, lorsque se présentait un membre de la famille qui payait la dette.
En ce qui concerne le peuple d’lsraël, Dieu reconnaît être dans une position semblable à celle du chef de famille. Il a choisi Israël, il l’a élu pour un service spécial, pour un témoignage particulier, Il s’est lié à lui et s’oblige ainsi à prendre soin de lui, et en particulier dans la mesure de ce « droit familial ». Aussi est-il écrit: Ton Rédempteur est le Saint d’Israël il s’appelle le Dieu de toute la terre ». (Esaïe 54 : 5). « Israël, seule nation que Dieu soit venu racheter pour en faire son peuple» (II Sam. 7: 23).
Lors de la libération de la servitude égyptienne, au moment de son départ pour le désert, Israël fut racheté une première fois en raison de la valeur de l’agneau pascal, de son sang répandu par obéissance à la parole de Moïse. Tous les premiers-nés d’lsraël furent épargnés, alors que ceux des Egyptiens moururent. Il en fut de même par la suite : les premiers-nés israélites furent successivement rachetés, un sacrifice étant offert pour chacun d’entre eux. Plus tard, lors de chaque dénombrement, toute personne âgée de plus de vingt ans devait présenter, à ce titre, une offrande de la valeur d’un demi sicle. C’est ainsi que toute la maison d’Israël était considérée comme rachetée par l’Eternel, rachetée de l’Egypte, libérée de l’esclavage au sein d’une nation (famille) étrangère, et mise à part pour glorifier Dieu, par son obéissance à sa Parole.
Il est bien évident que la valeur du sang (ou de la vie) d’un agneau ou d’un bouc ne pouvait être comparée à celle de la vie d’un être humain. « Car, dit la Parole, il était impossible que le sang des taureaux et des boucs ôte les péchés » Il est aussi spécifié que la loi de Moïse ne possédait que l’ombre des biens à venir, et non leur réalité»; de plus «elle ne peut jamais, par les mêmes sacrifices qu’on offre perpétuellement chaque année amener à la perfection ceux qui s’approchent ainsi de Dieu » (Héb. 10).
« C’est pourquoi, le Christ, en entrant dans le monde, dit: Tu n’as voulu ni sacrifice, ni offrande, mais tu m’as formé un corps. Tu n’as agréé ni les holocaustes, ni les oblations pour le péché. Alors j’ai dit : Me voici. Je viens ô Dieu… pour faire ta volonté » (Héb. 9 : 15). Et encore : « Voilà pourquoi il est le médiateur d’une alliance nouvelle sa mort est intervenue pour racheter les transgressions commises sous la première alliance » (Héb. 9: 15).
La mort de Christ est l’événement central de l’histoire de l’humanité, et la rançon pour lsraël a été payée ce jour-là, en Golgotha. Le rachat de vies d’hommes ne pouvait être effectué que par le moyen du sang divin de Christ. « Le Christ est mort pour des impies », pour tous les hommes. « Car si la faute d’un seul a entraîné la mort du plus grand nombre, à plus forte raison la grâce de Dieu et le don de cette grâce, que nous devons à ce seul homme Jésus-Christ, ont-ils été abondamment répandus sur les autres » (Rom. 5: 15). Car « le rachat d’une âme est trop cher; on (l’homme) ne saurait en payer le prix » (Ps. 49 : 9).
En conclusion, pour ce qui nous concerne, chrétiens, nous constatons que notre dette envers Dieu a été payée: Christ s’est offert lui-même ; ainsi est-il devenu notre rédemption, et la rançon due a été payée à Dieu. Car c’est Dieu qui a été le lésé; c’est DE LUI que l’homme s’est trouvé séparé -par tromperie, par malice, par méchanceté. Le Malin, qui par son astuce, a détourné l’homme du vrai chemin n’était pas le créancier : il n’était qu’un voleur. C’est pourquoi le droit de rachat ne lui revenait pas. Jésus a versé la rançon à Dieu, au véritable propriétaire de l’être humain.
Le salut est gratuit et valable éternellement. Ce qui était impossible à l’homme, le Christ l’a fait, et notre heureuse part est de lui apporter toute notre reconnaissance.
On pourrait se demander pour quelle raison Dieu a trouvé bon d’introduire cette loi du rachat. La Bible, semble-t-il, ne nous renseigne pas. Peut-être est-ce pour faire connaître à l’homme la valeur de sa vie aux yeux du Créateur? Pour lui faire comprendre l’amour du Créateur pour sa créature ? Pour le rendre attentif à ne pas se mépriser personnellement, à savoir, au contraire, qu’étant une création de Dieu, il aura à rendre compte des bienfaits reçus? Pour lui faire réaliser ce qu’il en a coûté à Dieu d’envoyer son Fils unique au secours de l’homme, et de l’abandonner à l’heure du sacrifice suprême ?
Quoi qu’il en soit, Dieu a fait savoir et a démontré qu’un rachat était une nécessité, qu’une rançon devait être versée. Jésus-Christ a été et demeure NOTRE REDEMPTION.* * *
- Edité par Guignard René H.
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