PROMESSES

Il me conduit, douce pensée !
Repos pour mon âme lassée !
En tout lieu son regard me suit,
Et par la main Il me conduit.
Désormais pour Lui je veux vivre ;
Brebis fidèle je veux suivre
Le bon Berger qui me conduit.

QUI CONDUIT ?
L’Eternel seul !
Gen. 24: 27, Ps. 77: 21, Deut. 32: 12.
QUI CONDUIT- IL ? Tu as conduit ton peuple comme un troupeau.
Ps. 77 : 21.

L’Eternel seul a conduit son peuple.
Gen. 24: 27.

Moi-même, l’Eternel m’a conduit.
Deut. 32: 12.


OU CONDUIT- IL ?
Dans les sentiers de la droiture !
Ps. 27 : 11.
Dans les sentiers de la justice !
Ps. 23 : 3.
Sur la voie droite !
Ps. 143: 10.
Sur la voie de l’éternité !
Ps. 139: 24.
Sur le rocher que je ne puis atteindre
Ps. 61 : 3.
Au port désiré !
Ps. 107: 3.
COMMENT CONDUIT- IL ? Par ta miséricorde, tu as conduit ce peuple.
Ps. 15: 13.
Eternel, conduis-moi par ta justice.
Ps. 5: 9.
Tu me conduiras par ton conseil.
Ps.74 : 24.

* * *



Etudes sur le caractère ou les signes distinctifs d’une église LOCALE

On désigne aussi une telle église sous le nom d’assemblée, de réunion, etc. C’est le rassemblement de deux ou trois chrétiens (ou plus) selon la Parole du Seigneur en Matt. 18: 20 (voir aussi Actes 11: 26; 15: 12; I Cor. 14: 23; Hébr. 10: 25 ; Jacq. 2: 3).
L’église locale étant composée d’individus, nous devons tout d’abord savoir ce qu’est un chrétien, selon la Bible.

Qu’est-ce qu’un chrétien ?

On trouve trois fois ce mot de chrétien dans le Nouveau Testament : a) Actes 11: 26: « Ce fut à Antioche que, pour la première fois, les disciples furent appelés « chrétiens ».
b) I Pierre 4: 16: « Si quelqu’un souffre comme « chrétien », qu’il n’en ait point honte et que plutôt il glorifie Dieu à cause de ce nom ».
c) Actes 26 : 28 : « Agrippa dit à Paul : tu vas me persuader bientôt de devenir « chrétien ».

L’apôtre Jacques nous dit que nous portons un « beau nom », Ce beau nom, c’est celui de Jésus-Christ (lire Luc 2 : 7).

Dans la version allemande de la Bible, le mot « chrétien » a été traduit tout simplement par « christ », Ainsi on y lit : «Ce fut à Antioche que, pour la première fois, les disciples furent appelés des « christs ». « Agrippa dit à Paul: .Tu vas bientôt me persuader de devenir un « christ ». « Si quelqu’un souffre comme un « christ », qu’il n’en ait point honte et que plutôt il glorifie Dieu à cause de ce nom ».

Le chrétien, lui-même, n’est rien du tout, mais il est un « christ » (le mot « christ » veut dire « oint »). On peut dire qu’un chrétien selon la Bible est quelqu’un qui est devenu chrétien quand il a reçu Christ dans son coeur, l’ayant accepté comme son Sauveur personnel, et qui laisse Christ RÉGNER sur lui. Alors il peut dire: « JE NE VIS PLUS, MOI, MAIS CHRIST VIT EN MOI » (Gal. 2: 20).

La Bible est claire: on ne naît pas chrétien. On le DEVIENT par la nouvelle naissance (I Jean 1: 12-13; 3: 1-16), ou par la régénération (I Pi. 1 : 3, 23). Pour devenir chrétien, il faut donc avoir atteint l’âge de responsabilité.

Nous allons maintenant considérer successivement :

a) Ce qu’il était AVANT sa régénération: Il était mort, sans Christ, sans espérance, sans Dieu dans le monde (Eph. 2: 1, 5, 12).

b) Où il était AVANT sa nouvelle naissance : Il faisait partie du monde pécheur et mauvais (Jean 17 : 6). Il était éloigné de Dieu (Eph. 2 : 13).

c) Ce qu’il est MAINTENANT :

1) Par rapport à Dieu :
Réconcilié avec Dieu (Rom. 5: 10) ; né de Dieu (I Jean 5 : 1) ; enfant de Dieu (1 Jean 3 : 2) ; fils ou fille de Dieu (Gal. 3 : 26) ; héritier de Dieu, cohéritier de Christ (Rom. 8: 16. 17).

2) Par rapport au monde :
un témoin (Actes 1 : 8) ; un flambeau (Phil. 2 : 15) ; un ambassadeur pour Christ (2 Cor. 5: 20).

d) Où se trouve-t-il DÉJA maintenant ? Il est ressuscité avec Christ (Col. 3: 1) ; sa vie est cachée en Christ (Col. 3 : 3) ; il est assis dans les lieux célestes en Christ (Eph. 2 : 6).

e) Que possède-t-il à l’heure ACTUELLE ?
Le pardon de ses péchés (Eph. 4 : 32) ; la vie éternelle (Jean 6 : 47) ; toutes choses (1 Cor. 3: 21-23).

f) Que sera-t-il PLUS TARD ?
Semblable à Christ (Phil. 3 : 20-21) ; il régnera avec lui au siècle des siècles (Apoc. 22 : 5).

g) Quelles sont les PROMESSES ?
S’il meurt: absent du corps, présent avec le Seigneur (2 Cor. 5 : 8); s’il est enlevé à la prochaine venue du Christ pour son Eglise : pour toujours avec le Seigneur (I Thess. 4: 17).

Une maison de prière (1)

« Il est écrit: ma maison sera appelée une MAISON DE PRIÈRE » (Matt. 21 : 13). Marc 11: 17 ajoute: « pour toutes les nations ». Lire encore: Luc 19 : 45- 46 ; Jean 2 : 13-17 ; I Pierre 4 : 7 ; Esaïe 56: 6.7.

1. C’est la maison du Seigneur et non la nôtre: MA maison.

2. On y trouve la joie: « Je les réjouirai dans ma maison de prière ».

3. La prière y est exaucée: Relire les promesses de I Rois 8 : 43 et de Matt. 18: 19.

4. On y trouve la présence de Dieu « Dieu est réellement parmi vous . (I Cor. 14: 24-25).

5. Comment y travailler :
a) avec ordre (I Cor. 14: 26) .
b) avec bienséance (I Cor. 14 : 40).
c) pour l’édification (I Cor. 14 : 40).

6. C’est un lieu de bénédiction (Ps. 133 1-3) :
« Voici, qu’il est agréable, qu’il est doux pour des frères de demeurer ensemble… c’est là que l’Eternel envoie la bénédiction, la vie pour l’éternité ».

L’église locale doit être. avant tout . une maison de prière (I Tim. 22 1).

La place de la prière dans les Actes : 1:13,14;2:42;4 :23-31;6:4.

« J’exhorte donc, AVANT TOUTES CHOSES, de faire des prières, des supplications, des requêtes, des actions de grâces pour tous les hommes, pour les rois, et pour tous ceux qui sont élevés en dignité (présidents, gouverneurs, préfets, etc.)»(ITim.2:1,2).

« Faites en tous temps par l’Esprit toutes sortes de prières et de supplications. Veillez à cela avec une entière persévérance et priez pour tous les saints (chrétiens) ».(Eph. 6 : 18).

« Priez les uns pour les autres, afin que vous soyez guéris. La prière fervente du juste (du justifié par Jésus-Christ) est d’une grande efficacité » (Jac. 5: 16).

A suivre…
* * *


«Grâce et paix vous soient données…»

« Nul ne tiendra devant toi, tant que tu vivras. Je serai avec toi, comme j’ai été avec Moïse; je ne te délaisserai point, je ne t’abandonnerai point » (Josué 1 : 5). « Ne les crains point, car je suis avec toi, pour te délivrer, dit l’Eternel » (Jérémie 1: 8).

Sa présence communique à nos cours calme et assurance.

Voici deux hommes qui se trouvaient face à un programme difficile. Comme ils ont dû être rassurés en apprenant que le Tout-Puissant, le Créateur, Celui qui tient toutes choses dans sa main, promettait d’être continuellement avec eux! Or, ces promesses s’adressent aussi à nous! Le Christ ressuscité a promis d’être tous les jours avec nous. Voulons-nous continuer à nous laisser écraser par les fardeaux de la vie, au point d’en être obsédés ? Ou allons-nous nous appuyer tranquillement sur ces promesses et expérimenter ainsi une totale libération ? Il ne suffit pas de connaître le psaume 23 par cour. Il nous faut aussi réaliser que -possédant un tel Berger – craindre serait une faute; elle peinerait Celui qui a décidé de prendre soin de nous.

* * *



Romains 8 : 2.

Nous avons bien lu: « AFFRANCHIS de la loi du péché et de la mort ». Affranchi ou libéré, le chrétien possède une vie, et cette vie n’est plus soumise à une loi qui annonce un dénouement « inéluctable » (que l’on ne peut éviter) : la loi de la mort.

C’est en cela que réside la grande PROMESSE du christianisme, soit une vie éternelle, heureuse dans la présence de Dieu. Et nous savons que, au fond de son coeur, le chrétien est tranquille, fortifié, car: « le saint-Esprit dit à son esprit qu’il EST enfant de Dieu » (v. 16). Mais comment cette nouvelle naissance s’est-elle passée ? Comment est-ce possible ? C’est ce que nous enseigne l’épître aux Romains ch. 8: 1-4.

Trois lois

Dans ce passage, il est fait mention de trois lois la loi du péché et de la mort,
la Loi, dite de Moïse,
la loi de l’esprit de vie.

Chaque Etat a ses lois: civiles, pénales, militaires et autres règlements ou ordonnances. Le chrétien est invité à s’y soumettre. De tout temps, Dieu n’a pas confié les lois religieuses à l’approbation d’un gouvernement humain. Pour la plupart, les dirigeants de l’homme l’ont compris. Ils ont accordé la liberté de conscience, et cette liberté, l’homme l’apprécie hautement. Il existe aussi nombre de lois dites naturelles. Celle de la pesanteur est la plus connue. Les hommes ont vaincu celle de la terre en passant à celle de la lune. Ce n’était encore que pour un moment! Ils ont dû vaincre celle de la lune pour revenir ! La loi de la gravitation des astres, notre globe compris, a une grande signification pour notre existence. Le cosmos, l’univers n’est pas inerte; au contraire, il est ordré, il obéit à certaines lois, lesquelles ne sont certes pas dues au hasard…

Une loi peut être positive, créatrice, active pour le bien. D’autres sont négatives, répressives, restrictives. Aucune loi n’est neutre; au contraire, elles tendent à un résultat, à un but.

Le sens d’un terme biblique

Avant de pousser plus loin, nous devons donner une explication concernant le mot « chair » (v. 3). « La chair rend (une loi) impuissante ». Ce terme représente, au sens usuel, notre corps, soit nos muscles, nos os, etc. Dans le Nouveau Testament, il comporte un sens plus étendu. Il s’agit bien premièrement de notre corps, mais plus encore de toute notre nature humaine. Quand l’apôtre, parlant de lui-même, dit: « je suis charnel », il nous donne la signification de ce terme. La « chair », c’est notre être tout entier, corps et âme, dominé par la loi du péché, entraîné par une force qui conduit au mal, à la destruction. Notre humanité est dominée par des appétits sensuels qui, lentement mais sûrement, amoindrissent les facultés supérieures de l’amour, de l’intelligence, du raisonnement, de la volonté.

Loi du péché et de la mort

En ajoutant que cette « chair » est « vendue et asservie au péché », l’apôtre donne la valeur, la force et l’étendue de cette loi. Il y a de par l’action de cette dernière une tendance que l’on ne peut éviter, qui entraîne, pas à pas, à la mort. L’apôtre décrit cette tendance, cette action au premier chapitre de l’épître aux Romains. C’est, dans le domaine de l’âme, une chute continue, une lente désagrégation des plus nobles facultés de l’homme, jusqu’à la déraison.

Cette loi a été communiquée à Adam, après la chute. « Tu mangeras ton pain à la sueur de ton visage, jusqu’à ce que tu retournes à la terre, d’où tu as été tiré; car tu es poussière, et tu retourneras dans la poussière » (Gen. 3 : 19). Les effets de de cette loi sont visibles. Nul ne peut la contredire !

La LOI, dite de Moïse

Elle est souvent désignée à notre attention par une majuscule, car elle a été donnée par Dieu au peuple juif, par l’intermédiaire de Moïse. Dans notre texte, nous la trouvons mentionnée deux fois, v. 3 et 4. Dans le premier cas, elle est taxée d’impuissante et dans le second cas, il est spécifié qu’elle comporte une valeur morale, soit une « justice prescrite» par Dieu.

Pourquoi la Loi était-elle impuissante ? La réponse est que la « chair » la rendait impuissante. Nous avons vu plus haut ce qu’est la « chair » et par quoi elle est dominée. Notre humanité, notre être entier ont été souillés par le péché dès la première génération. Or, la Loi a été proclamée par Dieu (pour Israël, comme aussi pour toutes les nations) pour mettre en évidence les péchés, la résistance à l’ordre de Dieu: en un mot démontrer le MAL. Il s’agissait de faire voir et saisir combien les hommes se sont éloignés de leur Créateur. La Loi doit être ce témoin, ce thermomètre face auquel l’homme doit se mesurer et être amené à tourner à nouveau ses regards vers Celui à qui Il doit la vie. La loi est un maître d’école pour nous conduire à Christ.

Impuissante, mais sainte

La Loi est « sainte et le commandement est saint. juste et bon ». « Je vous le dis en vérité. avant que le ciel et la terre aient passé, il ne disparaîtra de la Loi ni un seul iota, ni un seul trait de lettre », disait Jésus. Mais il demeure encore et toujours que

la justice prescrite par la Loi

existe et que cette justice doit avoir son accomplissement, sa réalisation, son épanouissement, toute la bénédiction de sa valeur, en nous chrétiens. Nous y reviendrons, mais pour l’instant, nous constatons qu’elle a deux faces: elle condamne ou elle libère.

A. « Maudit soit celui qui ne confirmera point les paroles de cette Loi en les mettant en pratique » (Deut. 27 : 26).

B. « Nous serons tous tenus pour justes, si nous prenons soin de mettre en pratique tous ces commandements devant l’Eternel, notre Dieu, comme il l’a ordonné » (Deut. 6: 25). « L’homme qui les pratiquera vivra par eux » ( Lév .18 : 5).

Une loi de l’Esprit

Après avoir examiné la valeur de cette justice prescrite par la Loi de Moïse, nous revenons à notre thème. La loi de l’Esprit de la vie (littéralement), ou qui donne la vie, nous a affranchis, à cause de l’oeuvre du Fils de Dieu.

C’est une loi divine, comme celle de la pesanteur ou de la gravitation. Ce n’est pas une simple vision de notre intelligence.

Notre manière de réaliser le terme « loi » nous le dit: « avoir force de loi, l’autorité de la loi, faire la loi ou faire loi ». Les lois d’une nation ne sont pas neutres; elles sont une force. Nous pourrions ainsi dire: la force de la loi, ou l’action de la loi, ou l’oeuvre de la loi de « l’Esprit de la vie en Jésus-Christ nous a affranchis ».

Nous comprenons qu’il y a eu là, par suite de l’oeuvre de Jésus-Christ, une transmission actuelle de vie par le St-Esprit, en un mot: « Dieu l’a fait » (v. 3).

C’est ce que nous constatons: un des attributs de la Loi de Moïse. une « justice prescrite » par ladite Loi, a atteint un jour le Fils de Dieu… « En envoyant à cause du péché, son propre Fils. dans une chair semblable à notre chair pécheresse. Dieu a condamné le péché dans la chair », soit dans la personne de son Fils.

Là, nous pouvons nous arrêter

A. Dieu a condamné le péché (la masse du péché, l’ensemble du péché) dans la chair de son Fils, l’Homme parfait, sans tache, sans péché, sans souillure, et cela à notre place !

B. Et « la justice prescrite par la Loi » a trouvé son aboutissement EN NOUS! Merveille d’amour !

« DIEU L’A FAIT »

Christ l’a accompli,
Christ a porté nos péchés,
Christ a expié nos péchés,
Christ est mort, lui le juste, pour les injustes,
Christ, Agneau de Dieu, s’est substitué à nous.
De la part de Dieu, la condamnation frappant son Fils, le Christ, a été comptée comme valable pour chaque homme.

En JESUS-CHRIST, la loi de l’Esprit de vie nous a affranchis… pour la VIE et la PAIX. C’est une LOI divine.

* * *


La Bible utilise fréquemment les mots TOUT – TOUTES CHOSES. Je voudrais pouvoir les dénombrer; mais – si vous le voulez bien – nous examinerons ensemble quelques exemples.

Quant aux ORIGINES: La Terre, l’Homme, la Vie chrétiennement reconstruite, le bonheur et… le reste. TOUT cela vient de Dieu qui nous a réconciliés avec Lui par le Christ (2 Cor. 5: 18).

Quant aux OBJECTIFS: Le bien-être, la sécurité, l’éternel avenir. Il est dit: Que personne ne mette sa gloire dans les hommes, car… TOUT est à vous, et vous êtes à Christ et Christ est à Dieu (I Cor. 3: 21-23).

Quant aux VALEURS: Ce qui est matériel, moral, spirituel, leurs suffisances, leurs développements… TOUTES CHOSES concourent ensemble au bien de ceux qui aiment Dieu (Rom. 8 : 28).

Quant à la PRÉÉMINENCE du Christ: Il est au-dessus de toute domination, de toute autorité, de toute puissance, de tout nom qui se peut nommer. En un mot : Il a TOUT mis sous ses pieds (Ephésiens 1 : 21-22).

Quant aux PRIVILÈGES: Son onction vous enseigne TOUTES CHOSES. En particulier, elle vous enseigne à vivre pieusement et victorieusement dans un monde mauvais (I Jean 2 : 27).

Quant aux PRIÈRES: Tout ce que vous demanderez avec foi vous sera accordé. Parfaitement. TOUT vous sera accordé à condition que vous demandiez avec foi, c’est-à-dire en accord avec la volonté de Dieu (Matthieu 21 : 22).

Quant à la FOI: Celle qui soutient nos responsabilités. TOUT est possible à celui qui croit. Possible, également, de surmonter tous les accrocs qui jalonnent le chemin de l’existence (Marc 9 : 22).

Quant aux CERTITUDES: Celles qui stimulent la vigilance, le zèle, la ferveur… Examinons TOUTES CHOSES, retenons ce qui est bon et ne nous laissons pas entraîner par des doctrines de démons (I Thessaloniciens 5 : 21).

Quant à la GRATITUDE: Rendez grâces à Dieu le Père pour TOUTES CHOSES; pour le pardon, la paix du coeur, et pour tous les biens temporels et spirituels (Ephésiens 5 : 20).

Quant à l’HÉRITAGE à venir: qui appelle à l’espérance et vous laisse entrevoir le Ciel. Celui qui vaincra héritera TOUTES CHOSES. Je serai son Dieu. Il sera mon fils. Pour lui aucune condamnation, mais la résurrection et la félicité éternelle (Apoc. 20 : 7).

Oui! chers amis. nous avons absolument TOUT… TOUT et TOUT en Jésus-Christ notre Seigneur.
* * *



Celui qu’on a crucifié
  Ne devait pas être condamné.
    Il était pur et sans péché :
      C’est Lui qui a dû payer.
        Pour toi, pour moi,
          Il est monté à la croix,
            y porter mon péché
              On l’a crucifié.

Mais à l’aube du troisième jour,
  Il est sorti vainqueur de la mort.
    Non la Bible n’avait pas tort,
      Jésus est bien de retour.
        « Eh! Thomas, mets le doigt,
          Vois la marque de ces clous,
            Et toi, Pierre, me voilà
              Bien vivant, parmi vous ..




Jean 1; 29 – Apocalypse chapitre 5.

« Voici l’agneau de Dieu qui ôte le péché du MONDE ». « Je t’ai glorifié sur la TERRE; j’ai achevé l’oeuvre que tu m’avais donnée à faire » (Jean 17: 4).

Le tableau qui nous est présenté par le chapitre 5 de l’Apocalypse est un des plus précieux qui soit. Par la foi, le chrétien, en Christ, est « comblé dans les lieux célestes de toutes sortes de bénédictions spirituelles » (Eph. ch. 1). Il a part à une joie d’En-Haut ; à l’avance, il participe à une heure d’adoration solennelle dans les cieux.

Après la révélation, au ch. 4, d’un ÊTRE assis sur le trône – Dieu dans sa splendeur – il est dévoilé à l’apôtre Jean la beauté du Fils de Dieu, la beauté dans l’humilité, le Fils de Dieu tel un agneau.

Quelle douceur pénètre dans le coeur de l’enfant de Dieu quand il lit et comprend ces lignes: près du trône, un deuxième ETRE attire tous les regards: l’AGNEAU DE DIEU. Non point un puissant, non point un fort, non point un magnifique, mais un petit, un modeste, un ETRE qui a été envoyé et qui est venu de son propre gré, comparé à un AGNEAU.

Les prophètes de l’Ancien Testament l’avaient annoncé. Jean-Baptiste a repris cette expression; instruit par l’Esprit-Saint, il applique cette prophétie ancienne à Celui qu’il présente aux premiers disciples – non pas le roi attendu – mais l’agneau qui ôte

Il faut relire ce qu’écrivait Esaïe (ch. 53) :
« Il n’avait ni beauté, ni éclat pour attirer les regards, ni rien dans son aspect qui pût nous le faire aimer… Homme de douleur, connaissant la souffrance, il inspirait le mépris… Ce sont nos maladies qu’il portait… Il a été meurtri à cause de nos péchés… Nous étions tous comme des brebis errantes… ».

Surprise: l’homme est considéré comme une brebis errante… et Dieu envoie pour sauver, pour justifier un grand nombre d’hommes, Dieu envoie le petit d’une brebis, un AGNEAU!

En effet, Dieu l’a envoyé. Après beaucoup de prophètes, Dieu résolut d’envoyer son propre Fils, disant: « Ils respecteront mon Fils » (Matt. ch. 21). Mais non, en vue de cette manifestation d’amour pour l’homme perdu, Dieu avait vu à l’avance un autre chemin, un chemin qui nous étonne ; nous l’avons lu dans Esaïe: « Il a plu à Dieu de LE briser par la souffrance ». « LE », c’est son Fils – Dieu nous apprend qu’il y a une très grande valeur dans le fait de la souffrance et de celle de son Fils en particulier. LUI, « l’homme de douleurs, meurtri pour nos péchés… ».

Nous y reviendrons dans un prochain article. Aujourd’hui, nous désirons parler de l’agneau DE Dieu. De l’agneau qui est venu pour Dieu, pour « accomplir l’oeuvre qu’il lui avait donnée à faire ». Car dans cette venue de Christ sur la terre, il y a premièrement une part pour Dieu – l’oeuvre faite pour Dieu. Quelques citations de la Parole dépeignent cet aspect de la venue du Fils de Dieu sur cette terre.

« Voici l’agneau de Dieu qui ôte le péché du monde » (Jean 1 : 29).« Car la CREATION a été soumise à la vanité – non de son gré, mais à cause de celui qui l’y a soumise – avec l’espérance qu’elle aussi sera affranchie de la servitude de la corruption, pour avoir part à la liberté de la gloire des enfants de Dieu » (Romains 8 : 20-22). – « Il remettra le ROYAUME à Dieu le Père, après avoir détruit tout empire, toute domination et toute puissance » ( I Cor. 15 : 24). – « La MORT et le SÉJOUR des morts furent jetés dans l’étang de feu » (Apoc. 20 : 14).« La MORT est l’ennemi qui sera détruit le dernier » (I Cor. 15 : 26). « L’empire du MONDE appartient désormais à notre Seigneur et à son Christ, et il régnera aux siècles des siècles » (Apoc. 11 : 15).

Christ a vaincu Satan. Prophétiquement, nous voyons le monde purifié, le péché éloigné à toujours, la mort et le séjour des morts relégués dans le feu éternel. C’est là son oeuvre de base: il a libéré la création lors et par sa venue sur la terre.

Pour ouvrir le chemin de la vie aux humains, il fallait d’abord vaincre l’ennemi, le maître de la mort. Dieu a choisi CE moyen de réconcilier le monde avec lui-même, un moyen qui satisfait sa justice et son amour: il fallait que Dieu le Fils passât par la souffrance, par l’humiliation, le mépris ; il fallait qu’il fût un petit, un humble, tel un agneau – AGNEAU DE DIEU pour DIEU.

* * *


S’occuper de Dieu et de Celui qu’il a envoyé conduit à l’ADORATION, mais de plus remplit l’adorateur d’une joie sainte, indescriptible, élevant l’âme vers les « lieux célestes, en Christ ».

« L’âme est rassasiée de joie en ta présence; il y a des délices à ta droite pour toujours » (Ps. 16.11).
« Je m’avancerai vers l’autel de Dieu, du Dieu qui est ma joie et mon allégresse » (Ps.43 : 4).



1. On adore l’Eternel – Dieu et Jésus-Christ.

2. La vénération est un profond respect; elle n’atteint pas l’adoration.

3. Par contre, on révère celui qu’on estime, ses parents, etc.

4. On honore les rois, les présidents, les membres du gouvernement, les gens de bien par des égards, des politesses. On peut honorer une personne sans l’estimer.

5. Le respect est une distinction honorable, soit la manifestation du moindre degré d’honneur.

Adorer

est l’attitude la plus élevée de la vénération de la part du croyant envers le Créateur-Dieu. Le croyant est invité à s’adresser à Dieu; comme Dieu est Esprit, c’est par l’esprit que l’homme doit le faire. L’adoration prend la forme d’une prière. C’est donc par la parole que l’homme formule une prière par laquelle il ne demande rien, mais par laquelle il donne.

Le psaume 104 est une prière d’adoration. Dieu est adoré dans sa dignité, pour sa valeur, ses attributs. ses actes :

« Mon âme, bénis l’Eternel !
Eternel, mon Dieu, tu es merveilleusement grand ;
Tu es revêtu de splendeur et de majesté.
L’Eternel s’enveloppe de lumière comme d’un manteau ;
Il déploie les cieux comme une tente.
Il construit au-dessus des eaux sa demeure inaccessible ;
Les nuages lui servent de char ;
Il s’avance sur les ailes du vent.
Des souffles du vent il fait ses messagers,
Et des flammes de feu ses serviteurs… ……….
Que la gloire de l’Eternel dure à toujours
……….
Je chanterai la gloire de l’Eternel tant que je vivrai,
Je psalmodierai en !’honneur de mon Dieu tant que j’existerai! »

Ce psaume n’est cité qu’en partie. Un exemple typique est à lire dans Deutéronome 26 : 3-10. L’Israélite apporte son offrande aux pieds de l’Eternel. Il reconnaît tout LUI devoir. Il ne demande rien, mais il offre le merci, la reconnaissance de son coeur. En toute humilité, il s’exprime devant l’Eternel: il adore.

L’exemple de prière que nous a donné Jésus dans Matt. ch. 6 et Luc ch. 11 est très court. Les trois premières paroles exprimées ne le sont point en faveur du demandeur, mais en faveur de Dieu : « Notre Père qui es aux cieux,
Que ton nom soit sanctifié,
Que ton règne vienne… »

Le chrétien entre tout entier dans l’atmosphère du ciel. Il est désireux de voir s’accomplir les voeux de Dieu lui-même ; il s’y intègre intimement. Il prie Dieu pour Dieu.

Les exemples bibliques sont là devant nous. C’est ainsi que le chrétien doit commencer ses prières: adorer Dieu et son envoyé, Jésus-Christ.

* * *


L’« apostasie ». Ce mot signifie « défection », de deux mots grecs « ténai », se tenir, et « apo », loin de. Par faiblesse de caractère, par calcul ou par intérêt, il y aura un abandon regrettable de la vraie doctrine.

« L’homme de péché » (Antichrist), le fils de la perdition, l’adversaire qui s’élève au-dessus de tout ce qu’on appelle Dieu ou de ce qu’on adore, incarnera cette universelle apostasie. Il ira jusqu’à s’asseoir dans le temple de Dieu, se proclamant lui-même Dieu.

« Le mystère de l’iniquité agit déjà » dans l’Eglise. Il ne faut pas s’attendre à une ascension rapide et normale de l’église. Dès les premiers temps, de graves déviations se sont produites. Elles se manifestent déjà aux jours de l’apôtre Paul et iront grandissant. Voilà qui donne beaucoup à penser et fournit la clé de graves déviations de l’Eglise à travers l’histoire.

Bien des passages de la Bible en parlent. L’apôtre Paul a dit: « Il faut que l’apostasie soit arrivée auparavant, et qu’on ait vu paraître l’homme du péché, le fils de la perdition » (II Thess. 2: 3).

Jésus a dit: « Plusieurs faux prophètes s’élèveront, et ils séduiront beaucoup de gens » (Matt. 24 : 11). « Mais l’Esprit dit expressément que, dans les derniers temps, quelques-uns abandonneront la foi (la foi en Jésus-Christ), pour s’attacher à des esprits séducteurs et à des doctrines de démons » (à des doctrines purement subversives) (I Tim. 4 : 1).

L’apôtre Paul donne cet avertissement : « II viendra un temps où les hommes ne supporteront pas « la saine doctrine » (la vraie doctrine de Jésus), mais ayant la démangeaison d’entendre des choses agréables, ils se donneront une foule de docteurs (les soi-disant docteurs en matière biblique) selon leurs propres désirs, détourneront l’oreille de la vérité et se tourneront vers les fables » (II Tim. 4 : 3-4). Tout cela semble dépeindre une époque d’hypocrisie générale, où des multitudes de gens seront amenés au sein de l’Eglise sans avoir vécu une expérience personnelle avec Jésus-Christ. Les sectes croîtront, les faux prophètes s’infiltreront dans l’Eglise, la Bible sera attaquée violemment.

La stratégie de Satan n’a pas changé, depuis le moment où, dans le jardin d’Eden, il a demandé à Eve: « Dieu a-t-il réellement dit cela ». Certains ministres de Dieu essaient délibérément de détruire l’autorité des Ecritures et la foi de l’Eglise. Ce sont les loups déguisés en agneaux contre lesquels Jésus a mis en garde ses disciples. Ce sont les conducteurs de l’« apostasie » qui caractérisera l’Eglise à la fin des temps.

« Car il s’est glissé parmi vous certains hommes, dont la condamnation est écrite depuis longtemps, des impies, qui changent la grâce de notre Dieu en dissolution, et qui renient notre seul Maître et Seigneur Jésus-Christ » (Jude v. 4).

Dans ce même ordre d’idée, l’apôtre Pierre a dit: « II y a eu parmi le peuple de faux prophètes, il y aura de même parmi vous de faux docteurs, qui introduiront des sectes (des divisions religieuses) pernicieuses, et qui, reniant le Maître (Jésus-Christ) qui les a rachetés, attireront sur eux une ruine soudaine. Plusieurs les suivront dans leurs dissolutions, et la voie de la vérité sera calomniée à cause d’eux. Par cupidité, ils trafiqueront de vous au moyen de paroles trompeuses… (II Pierre 2 : 1-3).

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Christianisez votre christianisme moderne, a dit un commentateur. Or, comme cela a souvent été remarqué, il y a beaucoup de dogmes mais peu de vrai christianisme.

Alors. qu’est-ce que le Christianisme ?
Une seule réponse s’impose, savoir: JESUS-CHRIST !
Jésus-Christ dans la réalité de son humanité
I Tim. 2: 5.
Jésus-Christ dans la beauté de son caractère
Hébr. 7 : 26.
Jésus-Christ dans la chaleur de son amour
2 Cor. 5: 14.
Jésus-Christ dans la suffisance de sa mort
Hébr. 9: 14.
Jésus-Christ dans la gloire de sa déité
Matt. 16: 16.
Jésus-Christ dans le don de son Esprit-Saint
Ephés. 3: 17.
Jésus-Christ dans l’espérance de la gloire
Col. 1 : 27.

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