PROMESSES
VOICI MON SERVITEUR – Matthieu 12 : 18. Vois le Christ dans sa vie exemplaire ; dans son oeuvre attrayante ; dans son amour sublime. VOICI L’HOMME – Jean 19 : 5, Vois-Le dans sa beauté parfaite ; dans ses campassions envers les déshérités ; sa sympathie pour les malheureux. VOICI ! UN SEMEUR Matthieu 13 : 3. Vois-Le dans ses Paroles vivantes ; dans ses actes de bienfaisance ; sa constante fidélité. VOICI L’AGNEAU – Jean 1 : 29. Vois-Le dans sa Pureté immaculée, son absence d’erreur et de péché ; dans son sacrifice rédempteur. VOICI ! UN PLUS GRAND – Matthieu 12 : 41-42. Vois-Le dans sa suprématie céleste ; sa pré-éminence absolue ; son éternelle gloire. VOICI VOTRE ROI- Jean 19 : 4, Vois-Le dans sa force royale ; sa majesté souveraine ; dans sa magistrature assise. VOICI VOTRE DIEU Esaïe 40 : 9. Vois-Le dans sa déité glorieuse ; dans sa dignité divine.
Mon ami, mon frère, vois le Christ dans ses dons généreux de pardon, de grâce, de paix, et rends-lui tes hommages.
- Edité par Ferazzini Willy
1. Qui d’entre vous me convainc de péché ? (Jean 8 : 46)
Christ a été le seul homme qui pouvait lancer ce défi à ses contradicteurs. Parce qu’il a vécu pleinement la parole du Psaume 87: 7 « Toutes mes sources sont en Dieu ». II a manifesté dans sa vie entière une perfection telle que personne n’a pu relever son défi et le prendre en faute en quoi que ce soit.
Il n’est pas nécessaire de vivre longtemps avec un proche pour s’apercevoir de ses défauts; n’est-il pas frappant de constater que les disciples qui avaient passé près de trois ans dans sa présence constante ont unanimement confessé sa totale et constante sainteté ?
En Jean 14: 30, le Seigneur peut ajouter « Le chef de ce monde vient et Il n’a rien en moi » L’apôtre Paul s’écrie en parlant de Jésus-Christ: « Il n’a pas connu le péché », Sa pensée était toujours parfaitement pure, Jean déclare dans sa première épître, au chapitre 3 : 5, qu’en Jésus « il n’y avait point de de péché », son coeur était comme un livre ouvert dans lequel le Père ne lisait que perfections.Pierre, dans sa première épître, au chapitre 2 : 2, affirme que notre Seigneur « n’a point commis de péché ». Il fut celui dont la marche pratique était continuellement en accord avec son enseignement.
N’est-il pas merveilleux de réaliser que c’est au travers de cette totale perfection de Christ que Dieu voit maintenant chaque vrai chrétien ? A cet égard, l’apôtre Paul pouvait écrire en I Cor. 1 : 30 : « Christ… notre sainteté ». La sainteté même du Sauveur nous est attribuée par Dieu et notre position chrétienne est que tel est Christ, tels nous sommes devant Dieu, revêtus de la robe de justice que le Seigneur nous a acquise par son propre sang sur la croix du Calvaire.
La réalisation constante de la grâce divine rend le croyant capable de manifester dans le monde une réelle sainteté et de demeurer dans la paix de Dieu. Jésus-Christ est le Parfait Modèle du croyant et une simple question pratique permet de trouver la solution à bien des problèmes que se posent des chrétiens ; celle-ci peut se formuler de la façon suivante: Christ irait-il dans tel lieu ? Lirait-il tel livre ? Dans ma situation, comment parlerait-il ou comment agirait-Il ?
2. Il (Jésus) connaissait tous les hommes et savait ce qui était dans l’homme.
Jésus-Christ est Dieu manifesté en chair et possède donc pleinement le caractère divin de l’omniscience (connaissance de toutes choses). Rien ne peut lui être caché, il discerne les intentions des coeurs et voit les actions les mieux dissimulées. C’est là le sens d’Apocalypse 5 : 6 : « l’Agneau avait sept cornes et sept yeux ». Jésus, « l’Agneau de Dieu qui ôte le péché du monde » est tout-puissant (sept cornes = plénitude de la force) et omniscient (sept yeux = plénitude de la vision, de la connaissance). Quel privilège de connaître Celui qui, sachant toutes choses, peut nous comprendre parfaitement et nous aider en toute circonstance.
Ce passage a une valeur exhortative aussi, puisque le jour vient où. Il n’y a rien de couvert qui ne sera révélé, ni rien de secret qui ne sera connu… Ce dont vous aurez parlé à l’oreille dans les chambres sera publié sur les toits. (Luc 12 : 2-3).
3. Jamais homme ne parla comme cet homme. (Jean 7 : 46)
La Parole de Dieu incarnée s’exprimait et nul ne pouvait la confondre ou la trouver en défaut. C’est pourquoi il est écrit que le Fils de Dieu « enseignait comme ayant autorité, non pas comme les scribes » (Marc 1 : 22). A sa voix les démons étaient chassés, les malades guéris et la tempête apaisée.
Nous sommes le Corps de Christ, son Eglise, et par conséquent c’est nous aussi qui sommes porteurs de la Parole de Dieu, quelle grâce et quelle responsabilité ! Le Christ vivant ne peut être connu des hommes que si nous sommes fidèles au dernier désir exprimé par notre Seigneur aux siens avant de monter au ciel: « Allez donc et faites disciples toutes les nations »: (Matth. 28: 19) ; « Prêchez l’Evangile à toute la création » (Marc 16: 15).Avec le fidèle, tu es fidèle, Avec l’intègre, tu es intègre, Avec celui qui est pur, tu te montres pur. Mais avec le pervers, tu te joues de sa perversité ! Tu sauves le peuple des humbles Et sous ton regard, les superbes sont abaissés. |
- Edité par Beauverd Jacques
Critères d’une vie nouvelle
Jésus a donné à ceux qui venaient à lui avec les dispositions requises l’assurance que leurs péchés étaient pardonnés :
« Homme, tes péchés te sont pardonnés » (Luc 5 : 20). II dit à la femme: Tes péchés sont pardonnés (Luc 7 : 48) , « ta foi t’a sauvée, va en paix » (Luc 7 : 50) .
La possession de la vie éternelle est assurée par la foi, non pour un avenir lointain et hypothétique, mais pour le présent : « Celui qui croit au Fils a la vie éternelle » (Jean 3: 36). « En vérité, en vérité, je vous le dis, celui qui écoute ma parole et qui croit en celui qui m’a envoyé, a la vie éternelle et ne vient point en jugement, mais il est passé de la mort à la vie » (Jean 5: 24) .« En vérité, en vérité, je vous le dis: celui qui croit en moi a la vie éternelle » (Jean 6 : 47) .
Les apôtres ont affirmé avec la même certitude que ceux qui croient possèdent dès à présent le salut: « Tous les prophètes rendent de lui le témoignage que quiconque croit en lui reçoit par son nom le pardon des péchés » (Actes 10 : 43) , « est justifié » (13: 39).
Nous pouvons donc avoir l’assurance d’être sauvés.
L’apôtre Jean dit clairement: « Celui qui croit au Fils de Dieu a ce témoignage en lui-même. Celui qui a le Fils a la vie… Je vous ai écrit ces choses afin que vous sachiez que vous avez la vie éternelle, vous qui croyez au nom du Fils de Dieu » (I Jean 5: 10-13) .« Nous savons que nous sommes passés de la mort à la vie » ( 1 Jean 3 : 14) .
L’apôtre Paul affirme que « l’Esprit rend témoignage à notre esprit que nous sommes enfants de Dieu » (Rom. 8: 10) .
Extrait du livre « Il faut que vous naissiez de nouveau »Editions Ligue pour la lecture de la Bible, CH 1010 Lausanne (Suisse)
- Edité par Kuen Alfred
Les enquêtes du Béréen
La Bible tout entière, et non seulement l’Ancien Testament. nous parle beaucoup de Moïse. Celui qui veut étudier ce pilier de l’Ancien Testament ne devra pas hésiter à lire l’Exode, le Lévitique, les Nombres et le Deutéronome, plus les Evangiles, le livre des Actes et plusieurs épîtres. Une telle étude sortirait du cadre de notre cahier, aussi nous nous arrêterons aux grandes lignes de la vie de Moïse, en encourageant les lecteurs à approfondir par un travail personnel l’enquête de ce jour. Une grande richesse et une véritable bénédiction sont réservées à tous ceux qui sondent les Ecritures et qui appliquent leur coeur à écouter ce que Dieu veut leur enseigner.
MOISE
Il occupe une place importante dans la Bible: « L’Eternel parlait à Moïse, face à face, comme un homme parle à son ami » (Exode 33: 11, 17-23).
Il reçoit les commandements de Dieu (Exode 20 et suivants). Dieu donne à Moïse toutes les instructions nécessaires pour la construction précise du Tabernacle (Exode 25 et suivants). Il reçoit de Dieu les deux tables du témoignage :
« Lorsque l’Eternel eut achevé de parler à Moïse sur la montagne du Sinaï, il lui donna les deux tables du témoignage, tables de pierre, écrites du doigt de Dieu »(Exode 31 : 8).
Moïse, placé entre Dieu et le peuple, intercède avec ferveur pour les siens :
« Pardonne maintenant leur péché! Sinon, efface-moi de ton livre que tu as écrit » (Exode 32 : 32). On retrouve aussi cet état d’esprit chez l’apôtre Paul, selon Rom. 9; 3.
Moïse fait encore un véritable travail d’écrivain :
« Moïse écrivit leurs marches de station en station, d’après l’ordre de l’Eternel » (Nombres 32 : 2).
Enfin, dans le Lévitique, nous voyons sans cesse apparaître ces mots: « L’Eternel parla à Moïse », tandis que le Deutéronome nous rapporte les paroles de Moïse à son peuple, paroles venant de l’Eternel.
L’Evangile de Jean (1 : 17) rappelle que la loi a été donnée par Moïse, qui se trouve mentionné plus de vingt-cinq fois dans cet Evangile et dans le livre des Actes des Apôtres.
Nous avons donc un grand personnage devant les yeux, qui naquit en Egypte alors que les Hébreux étaient soumis à toutes sortes d’épreuves. Pharaon a peur de ce peuple nombreux. Il essaie de le décimer. Pourtant. cette brutale servitude rendra les Hébreux résistants pour la traversée du désert. Malgré toutes les charges et les travaux rudes, le peuple se multiplie. Pharaon emploie alors les grands moyens: mise à mort des garçons nouveau-nés. (Exode 1).
De un à quarante ans.
C’est dans ce contexte que Moïse fit son entrée dans le monde. C’était un petit garçon qui pleurait (Ex. 2 : 6) .II était divinement beau (Actes 7 : 20). Pourquoi n’a-t-il pas subi le sort réservé aux garçons ? Avant tout parce que Dieu l’avait choisi pour en faire l’homme que nous avons vu plus haut. Qu’a-t-il fallu pour que ce petit garçon ne soit pas mis à mort ? Le courage et l’ingéniosité de sa mère. La complicité de sa tante. La découverte par la fille du Pharaon. Le caprice de celle-ci.
Des circonstances particulières appellent des conséquences particulières: la mère de Moïse devient une nourrice payée pour allaiter son propre fils. Celui-ci fait son entrée au palais même du pharaon (Exode 2: 1-10).
La main de Dieu est derrière tous ces événements. Savons- nous la discerner dans notre vie ? Non seulement Moïse ne mourra pas, mais il grandira au palais de Pharaon et recevra une instruction qu’aucun autre n’a reçue. Lisez ce qu’Etienne en dit dans Actes 7 : 17-De quarante à quatre-vingts ans.
Moïse est devenu grand (Ex. 2: 11 et Hébr. 11: 24). Nous le retrouvons à quarante ans. Il est fort, instruit et il décide de voir ce qui se passe parmi son peuple. Son savoir ne semble pas lui être très utile: comme premier acte, il tue un Egyptien de ses mains (devant ce fait nous pensons à la parole de Rom. 10: 2 ,«… ils ont du zèle pour Dieu, mais non selon la connaissance…»). Moïse connaît alors la peur et se sauve au pays de Madian. Là, nous le voyons secourir sept jeunes filles aux prises avec des bergers. Il puise de l’eau, il abreuve le bétail et, en récompense, il reçoit une jeune fille pour épouse. Durant près de quarante ans, il fait paître les troupeaux de son beau- père (Ex. 2 : 11-25). Ainsi il a passé quarante ans dans les délices du palais de Pharaon et quarante ans parmi le bétail de Jéthro. Il ne doit plus avoir beaucoup d’illusions. Il ne sait pas que ces quatre-vingts ans d’apprentissage lui seront précieux pour la suite d’un ministère qu’il semble avoir oublié. N’est-ce pas un encouragement pour chacun de nous ? Dieu n’a pas oublié Moïse. Dieu ne nous oublie pas non plus. Quel que soit notre âge, nous devons nous tenir prêts à répondre: « Me voici », lorsque Dieu décidera de nous utiliser. Dieu ne force personne, mais dans sa grâce, il utilise ceux qui répondent « présent » à son appel.
De quatre-vingts à cent vingt ans.
C’est ainsi que nous retrouvons Moïse, au début du 3e chapitre de l’Exode, répondant « Me voici » à la voix de l’Eternel. Tout n’est pourtant pas si simple. Moïse discute fermement les ordres de Dieu: Exode 3 : 11 à 4 : 17. C’est seulement devant la colère de l’Eternel que Moïse se décide, sachant qu’il recevra l’aide d’Aaron. A quatre-vingts ans, Moïse part donc pour parlementer avec Pharaon et obtenir de celui-ci qu’il laisse les Hébreux partir d’Egypte. Il faudra les interventions divines pour que cette ambassade réussisse. Les 10 plaies d’Egypte y seront pour beaucoup, et c’est enfin au chapitre 14 de l’Exode que les Hébreux sont prêts à sortir d’Egypte. C’est le début du plus grand voyage organisé de tous les siècles : 603’550 personnes de plus de vingt ans, aptes à porter les armes (Nbr. 1 : 46). II est intéressant de noter que près de 1500 ans avant Jésus-Christ, les personnes de moins de vingt ans n’étaient pas enregistrées dans les statistiques et pouvaient être comparées aux enfants mineurs de notre temps. Un autre fait, tragique celui-là : en raison des désobéissances répétées, seuls deux hommes sur les 603’550 sont entrés au pays de la promesse (l’Israël d’aujourd’hui) .Et Moïse ne fait pas partie de ces deux hommes en raison d’une attitude de révolte (Nombres 20: 8-12).
La traversée, ou plutôt les pérégrinations dans le désert vont durer environ quarante ans. Quarante années durant lesquelles Moïse pourra mettre en pratique ses connaissances et ses expériences passées. Il sera à la tête de son peuple, devra le conduire, lui servir de juge. Débordé par tant de travail. il se fera aider par des chefs (Exode 18). Il sera souvent pris à partie par son peuple et devra sans cesse intervenir auprès de Dieu pour retenir un châtiment mérité. Au sein même de sa famille. il trouvera de l’envie (Nombres 12). Mais nous ne voudrions pas, chers lecteurs, vous donner une fausse idée de Moïse. Ce n’était pas un potentat arrogant, ni un dictateur cruel: « Or Moïse était un homme très doux (ou humble), plus que tous les hommes qui étaient sur la surface de la terre » (Nombres 12: 3).
Moïse était âgé de cent vingt ans quand il mourut; son oeil n’était pas affaibli et sa vigueur ne s’en était pas allée (Deut. 34: 7) .
Répondant à l’ordre de Dieu (Deut. 3 : 28), Moïse remet sa charge à Josué (Deut. 31 : 14) et monte une dernière fois sur une montagne (il en a gravi des sommets durant sa vie !). Obéissant et serein jusqu’au bout, Moïse meurt et «…personne ne connaît son sépulcre jusqu’à ce jour…» (Deut. 34: 6). Comme oraison funèbre, les Ecritures nous laissent ce témoignage: « Et il ne s’est plus levé en Israël de prophète tel que Moïse, que l’Eternel ait connu face à face…» (Deut. 34: 10).
En guise de conclusion,
nous citerons une parole que Dieu adressa à Moïse et qui est d’une telle actualité que les journaux en relatent l’accomplissement.
« Quand tu serais exilé à l’autre extrémité du ciel, l’Eternel ton Dieu, te rassemblera de là, et c’est là qu’il ira te chercher» (Deut. 30 : 4). Israël dispersé aux quatre coins du monde! Certains pays, bien sûr, ne laissent partir que des Juifs inaptes à servir, mais ce que Dieu a dit, Il l’accomplira, Cette parole de Moïse devient, petit à petit, et sous nos yeux, une réalité qui prends corps. Que ce soit un encouragement pour nos âmes et un affermissement pour notre foi.
- Edité par Droz F.
Le péché nous rend esclaves.
Non seulement le péché nous sépare de Dieu, mais encore il nous asservit, car sa racine est au dedans de nous. Il ne s’agit pas seulement d’actes blâmables, mais d’une corruption intérieure dont le péché n’est que l’expression visible. Jésus, en effet, comparait nos actions aux fruits d’un arbre: la qualité du fruit dépend de la santé de l’arbre même. « C’est de l’abondance du coeur que la bouche parle » (Matth. 12 : 33-35). Les boutons ne constituent pas la rougeole, mais sont seulement le symptôme de la maladie qui a envahi l’organisme. De même nos péchés trahissent la maladie spirituelle qui nous domine. C’est cette corruption de notre nature qui nous rend esclaves. A force de fournir un effort gigantesque, nous pourrions peut- être nous libérer de quelques mauvaises actions, mais comment nous guérir de la maladie elle-même ?
A quoi bon nous donner des règles de conduite si nous ne pouvons plus les tenir ? Oui, ce n’est pas un sermon qu’il nous faut, mais un Sauveur; car les conseils sont inutiles là où manque la puissance de les mettre en pratique.
A cause de son péché, l’homme est en conflit avec lui-même.
Avant la désobéissance, l’homme était en paix avec lui-même, mais après la désobéissance, il perdit cette paix et il s’aperçut que des voix discordantes s’opposaient dans son coeur.
Le péché nous dresse les uns contre les autres.
Demandez à n’importe qui vous rencontrez: » Qu’est-ce qui est préférable: se comprendre et vivre en paix ou bien se battre ? » On vous fera toujours la même réponse: « Mieux vaut la paix ». C’est ce que tout le monde pense et pourtant le monde est plein de guerres et de conflits.
Pourquoi donc les hommes font-ils tout juste ce dont ils reconnaissent la folie ? Ce ne peut être que parce que, séparés de Dieu, ils ne demandent plus à Dieu de leur montrer le bon chemin. L’homme qui vit loin de Dieu ne pense plus à Dieu, il ne pense plus qu’à lui-même. Quand chacun pense en premier à lui-même, il est inévitable qu’il y ait des luttes et des guerres dans le monde.
Les dix commandements, bien que formulés en grande partie négativement, affirment nos devoirs envers Dieu et envers notre prochain: « Tu aimeras le Seigneur, ton Dieu, de tout ton coeur, de toute ton âme et de toute ta pensée. Tu aimeras ton prochain comme toi-même ». Par malheur, le péché a renversé cet ordre. Car il nous pousse à nous mettre en premier, notre prochain en deuxième lieu et à reléguer Dieu quelque part à l’arrière-plan.
Il est une souffrance pour Dieu qui nous aime, qui nous veut comme ses enfants et nous voit subir les conséquences de notre abandon du chemin qu’il nous a préparé. Dieu n’a pas pris son parti de notre perdition et il a préparé un plan de salut. Ce plan, c’est que Jésus-Christ est venu dans le monde afin qu’il soit sauvé par lui (Jean 3: 17) .
- Edité par Mabanga M.P.
Tu me rempliras de joie par ta présence
Actes 2 : 28
En avons-nous tous fait l’expérience ? Le chemin du chrétien est parfois si rocailleux si déroutant, semé d’embûches et d’imprévisibles difficultés, qu’il nous arrive de nous arrêter, le coeur las et découragé; nous ressentons au plus profond de nous -mêmes le besoin d’une vraie solution, d’un authentique remède. Où donc le chercher ? Dans sa Parole, Dieu est bien clair; Il nous donne non seulement des conseils et nous exhorte, mais mieux encore: Sa présence.
Car c’est sa présence qui apporte à nos coeurs la joie.
En effet, Jésus déclare: «Je suis le pain de vie, et celui qui croit en moi n’aura jamais soif » (Jean 6 : 35). Nos coeurs ont une intense soif de bonheur, ce qui doit être considéré comme normal. Il est urgent et même nécessaire que ce besoin soit satisfait, car s’il ne l’est pas, le chrétien cherche la solution ailleurs, c’est-à-dire dans le monde. Or, Jésus désire nous rendre heureux à un point tel que nous n’aurons plus aucun désir de regarder aux misérables plaisirs de la terre; ces derniers paraîtront alors bien ternes à nos coeurs rassasiés.
Prenons sa Parole au sérieux.
Lorsque Jésus dit: « Jamais soif » (Jean 6 : 35), cela signifie que les « citernes crevassées » (Jérémie 2 : 13) ont vraiment perdu tout attrait pour nous. Si ce n’est pas vraiment notre expérience, il nous faut découvrir, et sans tarder, que notre cher Sauveur est vraiment lui-même « l’eau vive » et qu’Il souhaite ardemment nous en faire part.
Certains passages de l’Ecriture deviendraient plus clairs pour nous, car, avouons-le, nous nous sommes demandé comment Paul et Silas pouvaient chanter les louanges de Dieu, alors qu’on venait de les battre de verges, de les jeter en prison, de mettre des chaînes à leurs pieds… Certes, nous devons reconnaître qu’il faut moins que cela pour faire descendre notre moral à zéro !
C’est bien simple: Jésus était avec eux dans la prison de Philippes. Leur joie était si grande qu’ils chantaient, à la grande surprise des prisonniers qui devaient bien se demander quel était le secret d’une telle allégresse.
Joie par sa présence.
Vous ne vous demanderez plus, lorsque vous étudierez l’épître de Paul aux Philippiens, pourquoi l’auteur, alors prisonnier à Rome, est rempli d’une si grande joie, bien qu’il soit privé de tout ce qui contribue à faire ordinairement le bonheur de l’homme. Son secret réside en un mot: « Christ ».
Qu’il me soit permis de m’adresser à ceux qui sont dans la prison de la maladie ou de telle autre rude épreuve: Votre Sauveur veut vous accorder la joie de sa présence à tel point que vous provoquerez l’étonnement de ceux qui vous côtoient. Alors. s’ils vous interrogent, vous leur direz la source mystérieuse de votre grande paix,
et vous aurez ainsi une porte ouverte pour exposer un message qui s’appelle : la Bonne Nouvelle.
- Edité par Perrot Michel
« Toute Ecriture est divinement inspirée et utile pour enseigner ». Par cela, nous comprenons que des hommes de Dieu ont été instruits par l’Esprit de Dieu pour écrire ce qui leur était suggéré. Cette inspiration s’étend à tous les écrits, qu’ils soient historiques, poétiques, doctrinaux ou prophétiques, tels qu’ils ont été donnés en manuscrits originaux. La personne de Jésus-Christ est le centre de la Bible. L’Ancien Testament conduit à la venue du Fils de Dieu sur la terre. Le Nouveau Testament parle de sa venue parmi les hommes et de l’annonce d’une Bonne Nouvelle de salut éternel. De plus, il pointe vers une nouvelle apparition, afin de couronner l’oeuvre de Dieu pour l’homme.
Lue dans ce triple aspect, la Bible découvre toute sa valeur et dévoile les richesses du glorieux héritage promis à ceux qui mettent leur confiance en Christ, Parole de Dieu, faite chair.
« Voilà ce que je vous déclarais, quand j’étais encore avec vous, et quand je vous disais qu’il fallait que fût accompli tout ce qui est écrit à mon sujet dans la loi de Moïse, dans les Prophètes et dans les Psaumes » (Luc 24 : 44) .- Edité par Promesses
Mon ami… Tu dis volontiers: « Jésus mon copain »,
Ecoute… Réfléchis…
Jésus est plus. Il est beaucoup plus que cela !
Comme SEIGNEUR :
Il est digne de nos hommages, car: Il a créé toutes choses et c’est par sa volonté qu’elles existent. La conservation de ce monde exige autant de puissance que sa création. Et les développements et victoires de l’Eglise demandent un pouvoir égal à celui de la rédemption.Comme SERVITEUR :
Il est digne de notre attachement, car: En venant dans ce monde. il a donné sa vie pour que nous fussions dans l’abondance. Possibilité d’une existence heureuse, éternelle et, pour ici-bas, une ample provision qui satisfait à tous nos besoins temporels.Comme PASTEUR :
Il est digne d’être reçu dans notre coeur, car: Il a été immolé. Et déjà, toutes les créatures qui sont dans le ciel disent d’une voix forte: « A celui qui est assis sur le trône et à l’Agneau soient l’honneur, la gloire et la force aux siècles des siècles ».
Comme MAGISTRAT:
Il est digne d’ouvrir le livre! Quel livre ? Celui dont parle l’Apocalypse, qui contient, – de toute évidence – le procès-verbal de tout ce qui s’est passé dans l’histoire des hommes. Livre écrit en dedans et en dehors, ce qui signifie que tout est rempli; que rien ne manquera dans l’accomplissement des desseins de Dieu. Jésus-Christ a la toute-science pour en connaître les détails. Il a la toute-puissance pour en exécuter toutes les conséquences qui s’imposent.Comme PROPHÈTE :
Il est digne d’être cru, car: Il annonce le plan de Dieu. Sous nos yeux se réalisent ses prédictions. Il a dit: « Je reviendrai! ». Ce ne sera plus comme Christ méprisé, mais, entouré de toutes les armées célestes, ce sera comme Christ glorifié.Comme JUGE:
Il est digne de bonne foi, car: Il exerce un ministère qui n’est pas transmissible. Il est le garant d’une alliance des plus excellente. Il se prononcera en toute équité et il rendra à chacun selon le bien ou le mal qu’il aura fait.Comme ROI :
Il est digne de toute autorité, car: Il règne et son règne est éternel. C’est à lui – en définitive – qu’appartient le dernier mot. Son gouvernement sera fait de justice, de paix, de bonne volonté.De tout temps, sur notre terre de malheur, des milliers d’êtres humains se sont jetés à ses pieds, l’ont exalté dans l’humilité et lui ont dit :
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- Edité par Ferazzini Willy
Etude d’un verset: Apoc. 3 : 21
« Celui qui vaincra, je le ferai asseoir avec moi
sur mon trône, comme moi-même j’ai vaincu et
je me suis assis avec mon Père sur son trône ».Trois points sont à retenir :
Pour nous, un but à atteindre ;
De la part de Dieu, une promesse de récompense ;
De la part de Christ, un exemple à suivre.
Le but, c’est vaincre
a) quoi ? -La tentation du monde et tout ce qui nous dévie du chemin étroit. « Conduisez-vous d’une manière digne de l’Evangile de Christ… sans vous laisser aucunement effrayer par les adversaires » (Phil. 1 : 27-28) .
b) qui ?-La vieille nature et ses passions. « Vous, ce n’est pas ainsi que vous avez appris Christ… c’est en lui que vous avez été instruits à vous dépouiller… du vieil homme qui se corrompt par les convoitises trompeuses… et à revêtir l’homme nouveau » (Eph. 4 : 20-24) .
c) Comment ? -Avec l’aide de Christ. Si « nous avons revêtu Christ », si « Christ vit en nous » (Gal. 2 : 20) , alors le Seigneur reste fidèle: « Il nous affermira et nous préservera du Malin » (II Thess. 3 : 3) .
Notre sort sur la terre est celui d’un soldat et nos jours sont ceux d’un mercenaire (Job 7 : 1) ; mais mercenaires pour Christ, c’est la victoire finale assurée, car « avec Dieu, nous ferons des exploits »(Ps. 60: 14) .
La promesse
c’est d’être toujours face à face avec notre Maître. « Notre cité à nous est dans les cieux » (Phil. 3 : 20) .Car « Dieu nous a préparé une cité dans la patrie céleste » ( Héb .11: 16) .
Selon la Parole, être assis sur le trône de Dieu représente la suprême récompense, outre la multiplication des bénédictions et « l’héritage de la vie éternelle » (Luc 18: 29-30) .
« Regarde, ô Dieu, si je suis sur une mauvaise voie, et conduis-moi sur la voie de l’éternité! » (Ps. 139: 24) .
Un exemple, c’est Christ lui-même.
a) Il a déjà inauguré le chemin. -« Le chemin du lieu très-saint n’était pas encore ouvert… mais Christ est venu… et Il est entré une fois pour toutes dans le lieu très-saint… avec son propre sang… et Christ, après avoir offert un seul sacrifice pour les péchés, s’est assis pour toujours à la droite de Dieu » (Héb. ch. 9 et 10) .« Ainsi nous avons au moyen du sang de Jésus, une libre entrée dans le sanctuaire par la route nouvelle et vivante qu’il a inaugurée… » (Héb. 10: 19-20) .
b) Nous ne faisons pas le chemin seul. -« Après avoir pris toutes les armes de Dieu, nous pouvons résister dans le mauvais jour et tenir ferme après avoir tout surmonté » (Eph. 6 : 13) .« Vous aurez des tribulations dans le monde, nous dit Jésus; prenez courage, j’ai vaincu le monde » (Jean 16: 33) . « Ainsi, même si nous souffrons, nous régnerons avec lui » (2 Tim. 2: 12) .
En conclusion,
ce verset d’Apocalypse constitue le programme d’une vie chrétienne réussie dont l’impératif reste: VAINCRE.- Edité par Cousyn Bernard
Etude de deux textes
Cette parole de Paul, arrêté sur le chemin de la rébellion, résume tout le mécanisme de la FOI QUI SAUVE, sans les oeuvres (Eph. 2 : 9) et qui sauve sur le champ, en un éclair. Car la Parole de Dieu est vivifiante, créatrice; iI faut la laisser entrer dans le coeur, et cela suffit. La lumière envahit aussitôt la demeure enténébrée par le péché, révèle de façon fulgurante le Dieu d’amour et son oeuvre parfaite, communique le Saint-Esprit et culmine en une floraison d’oeuvres « préparées à l’avance, afin que nous les pratiquions ». Les oeuvres, fruit de la joie, de la reconnaissance, de l’amour, n’ont rien de méritoire. Elles ne concourent pas à notre salut, achevé par Jésus quand il pénétra dans le Lieu Très-Saint et offrit son sang et son intercession pour le coupable (Héb .9: 11-12) .
L ‘indo-européen permet de préciser ce point capital: la justification par la foi seule, la grande découverte de nos ancêtres du XVIe siècle. Le mot « fides », mot latin, a donné notre mot « foi ». Or, que veut dire fides ? – de même racine que « fido », verbe signifiant » Je me confie ». La comparaison du grec, de même racine et de même sens, de « peithomai », le montre: croire, se confier, c’est « obéir du COEUR », saisir au vol la Parole de Dieu, et la tenir pour certaine.
Conversion
- Edité par Freyche Joël
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