PROMESSES

LUI

Matth. 6.: 7-13. Nous avons besoin d’une vision débarrassée de l’intérêt personnel,
afin de nous rendre capables d’apporter à Dieu des dévotions centrées sur LUI

Vivant dans un siècle révolutionnaire, nous avons besoin d’être en tête du progrès par nos pensées et notre façon de nous exprimer, mais nous ne devons pas nous laisser séculariser, mondaniser dans nos méditations.

La prière est la substance de notre vie éternelle, vrai siège de la vie, nous dégageant des valeurs triviales centrées sur l’être humain. Seul Jésus a vécu de prières, parlé en prières, et nous venons à lui, disant : « Seigneur, enseigne-nous à prier ».

« Ainsi, ô Dieu, nous venons à TOI pour tous nos besoins, pour passer un moment avec TOI pour être fortifiée par l’amour que nous avons les uns et les autres pour TOI Car, sans effort collectif, nous trouvons qu ‘il est difficile de TE connaître.

Nous Te remercions, car nous osons T’appeler « PERE », sachant que nous ne sommes point orphelins dans un monde étranger de péché et de solitude. Mais nous ne pensons pas seulement à la joie de notre association avec TOI avec toutes ses bénédictions. Nous pensons à la valeur de cette relation, ainsi définie par TON FILS : une vie d’obéissance absolue et une mort ignomineuse. »

Nous te confessons comme « notre Père » et par là se dissipent le sectarisme et l’intérêt personnel. Nous reconnaissons que TU es dans les « cieux », invisible à nos yeux, à notre intelligence, à notre moralité, à nos réalisations. T’appeler par ton nom, c’est te nommer « SAINT », celui que nous adorons et honorons. De plus, t’appeler par ton nom est annoncer notre alliance avec TOI. C’est pourquoi nous pouvons dire :

Que ton NOM soit sanctifié,

désirant que ce soit le leitmotiv de notre volonté, pour l’harmonie de notre vie. Car nous désirons craindre ton NOM au-dessus de tout nom d’homme. Par cette prière, aide-nous à TE placer le premier en toutes choses.
Nous désirons être zélés dans le service et dociles en esprit, afin que

TON règne vienne.

Dans nos coeurs insoumis et pleins de ténèbres, nous aimerions te dire : « entre » ; nous aimerions apporter, soumettre à ton contrôle tout ce qui est simple, la vie de tous les jours. Ainsi, rends-nous attentifs à tous TES dons.

Que la manifestation de ton Royaume, aujourd’hui même, soit l’assurance de sa manifestation finale, lorsque TU le voudras ! Que notre expérience de la vie éternelle soit telle que nous puissions expérimenter aujourd’hui quelque choses, de cette joie ultime de transformation en TA ressemblance.

Ainsi aimerions-nous être accessibles, dans un abandon voulu, à ces buts divins et à ces méthodes mystérieuses de Dieu :

Que ta volonté soit faite.

Nous le disons, nous le souhaitons comme une disposition perpétuelle de notre âme, pour toute notre vie. Nous aimerions mettre à l’épreuve la réalité de notre abandon en TOI, en TE demandant ici et maintenant que TA volonté soit faite

Sur la terre, comme dans les cieux.

En TE présentant ces trois requêtes, nous voudrions nous rappeler toujours que TA gloire, ô Père, a plus de valeur pour nous que notre propre sanctification ; que nous puissions en vérité n’être jamais sensibles au désir mortel de notre perfection propre.

Pour nous, ô Père, nous réalisons que nous ne sommes que créatures dépendantes. Que sans soucis indus pour le lendemain, nous puissions dire :

Donne-nous aujourd’hui

dans une confiance entière, les choses nécessaires pour notre être psychique, spirituel et simplement pour notre croûte de pain ! Fais de nous des « mendiants de l’esprit », jamais satisfaits de nous-mêmes, ne comptant jamais sur nos forces, sinon comment pourrions-nous prier et faire l’expérience de l’humilité ?

Dans ce symbolisme de la nourriture pour le corps, montre-nous nos plus profondes nécessités, soit d’être en communion avec TOI, comme au jour où ton identité fut révélée aux disciples d’Emmaüs, lors de la fraction du pain :

« Donne-nous aujourd’hui notre pain quotidien »

dans toute notre imperfection nous éprouvons si profondément notre sentiment de péché :

Pardonne-nous nos offenses,

nos perpétuels manquements, nos dettes, toutes les causes de notre manque d’harmonie dans l’amour, dans TON amour. Et avec cela, nous réalisons que de dire ce que nous sommes n’est pas facile…

Nous aimerions démontrer la réalité du sentiment de péché par notre esprit de pardon, à ceux que nous estimons être nos débiteurs. Notre miséricorde voudrait être ainsi l’évidence présente du pardon perpétuel dont TU es le parfait réalisateur.

Comme nous pardonnons à ceux qui nous ont offensés

n’est pas une affaire commerciale avec Dieu ! Comme Zachée, nous apprenons à donner comme nous avons reçu. De cette façon, ô Père, enlève de nos coeurs tout ressentiment, toute amertume, toute dureté qui obstruent dans nos coeurs le cours des dons de TA grâce.

Que le divin contrôle de nos vies fortifie en nous nos sentiments et notre coeur, de telle manière que nous évitions des situations où la tentation nous presserait :

Ne nous abandonne pas lors de la tentation.

Nous ne demandons pas une impossible spiritualité, mais simplement une préservation, une pureté contre le mal, contre la part du mal de ce monde qui peut nous atteindre, contre notre propre perversité.

Prier, ô Dieu, nous nous en rendons compte, est une puissance qui dépasse nos moyens :

Délivre-nous du Malin.

Nous TE faisons cette demande avec confiance, TE disant : « Abba », Père, Amour parfait, Justice infinie. Nous TE demandons cela, conscients des tentations qui assaillent nos personnalités diverses, au cours de notre vie, lorsque nous nous croyons seule, laissés à nous-mêmes. Mais, en réalité, nous ne sommes pas seuls, car nous pouvons T’appeler « notre Père », et nous appelons à l’aide. Rends-nous conscients du fait que la tentation se présente lorsque nous voulons marcher seuls, sans Dieu. La prière, alors, est le chemin du retour, le désir de notre communion avec Dieu :

« Seigneur, apprends-nous à prier ».

Puis, voici , Père, notre juste conclusion :

Car c’est à TOI qu’appartiennent le règne, la puissante et la gloire

C’est la prière dans un NOM – il n’y a pas d’autre NOM C’est TOI. Pas d’autre roi. Pas d’autre puissance. Pas d’autre gloire. Et nous disons « AMEN »

Qu’il en soit ainsi : En vérité – AMEN.

Extrait du Bulletin des C. B. R. F. 1969/1, par autorisation.
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Genèse 25 : 27-34.

Il n’est pas la garantie de la prospérité matérielle

Esaü, après l’avoir vendu, ne connut jamais la pauvreté. Au contraire, il posséda beaucoup de biens. Il eut une armée de 400 hommes, redoutable pour l’époque. Le pays d’Edom lui fut donné ; il le gouverna et l’exploita. Rien ne nous fait penser qu il eut de gros désappointements. Tout ce que le monde pouvait donner, il le possédait. Ses larmes (Hébr. 12 ; 16) furent vite essuyées par la satisfaction de n’avoir rien perdu de tout ce que son coeur aimait. Il mourut après une vie facile, en paix et âgé.

Il n’est pas une immunité contre les épreuves de la vie

Dès que Jacob fut en possession de ce droit, une longue et violente opposition s’abattit sur lui. Il dut fuir la maison paternelle. Domestique chez un parent, il y passa les années les plus favorables de sa vie. Boîtant de la hanche, il dut se prosterner devant son frère. Il ensevelit Rachel, la femme de sa jeunesse, eut de pénibles dissensions dans son foyer et fut privé de ses enfants, si bien que lorsqu’il fut présenté au Pharaon d’Egypte qui l’interrogea, il répondit : « Les jours des années de ma vie ont été peu nombreux et mauvais ».

Le droit d’aînesse est un héritage spirituel

A perpétuité, il établit son possesseur prêtre de sa famille et de la tribu. Celui-là possède le privilège d’être le dépositaire et le communicateur des secrets divins. Il constitue un anneau dans la chaîne des descendants qui donnera le jour au Messie. Il jouit de la puissance avec Dieu et avec les hommes ; il tient fermement le flambeau de l’espérance messianique. Il hérite les promesses faites à Abraham. Il a le droit de se tenir en compagnie de l’aristocratie spirituelle. Pèlerin de l’éternité. il ne possède rien sur la terre, parce que le ciel lui est réservé.

Quel droit ?

Sur le même plan, un plus bel héritage, toutefois, est réservé à ceux qui soupirent après la délivrance du péché.
Nés sur cette terre qui fut humectée par les larmes du Seigneur Jésus-Christ, ils peuvent renaître dans la famille spirituelle. Leur rédemption a été opérée par le sang de la croix du Calvaire. Ayant reçu et accepté leur Sauveurs ils ont le droit d’être introduits dans la famille de Dieu ; d’être pardonnés, sauvés et justifiés ; de réclamer et posséder le Saint-Esprit ; de se tenir aux côtés du Fils dans Sa gloire ; d’être vainqueurs à jamais, avec Christ, sur toutes les puissances de l’ennemi.

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Le but de Dieu, en faisant de nous des collaborateurs, ne réside pas simplement dans l’accomplissement du travail placé à notre portée, soit les « bonnes oeuvres » que nous devons faire. Pour mieux dire, c’est que, en accomplissant ce travail, nous nous préparions à I’OEUVRE qui nous attend là-haut, au-près du Seigneur.

D’après certains chrétiens, le principal objectif de Dieu serait l’élimination du mal et l’établissement de la justice sur la terre. Si c’était le cas, Dieu ne pourrait-il pas le faire exécuter mieux par de meilleurs agents ? De sa main, ne pourrait-il pas l’accomplir plus rapidement ? N’aurait-il pas la capacité de faire intervenir d’autres forces encore ?

Certainement toute puissance est dans sa main ; il n’a qu’à l’utiliser pour arriver au but. Un jour viendra où il agira, et où son Oeuvre s’accomplira avec diligence. Si nous ne discernons pas ce but lointain, nous sommes dans l’étonnement : quel long et terrible règne du péché, de l’injustice, de la misère, de l’angoisse ! Nous sommes prêts à crier : « O Seigneur, combien de temps encore ? ». Nous sommes surpris que celui qui possède les clés de la mort et de l’enfer ne tourne pas ces clés dans la serrure… Pourquoi celui qui possède les arrhes de l’Esprit ne le répand-il pas largement sur la terre ?

JESUS

Regardons à Jésus et posons-nous une question. Si l’oeuvre accomplie est le but principal, pourquoi Jésus a-t-il passé la plus grande partie de sa vie sans annoncer la Bonne Nouvelle ? Pourquoi n’a-t-il donné, de trente-trois ans, que trois années de sa vie ? Pourquoi a-t-il permis qu’il soit repris si jeune, alors qu’il était si capable de bien travailler ?

E T I E N N E, parmi d’autres

Pourquoi Etienne, alors plein de foi et du Saint-Esprit, accomplissant des miracles, est-il si tôt disparu ? Et parmi les meilleurs hommes de Dieu, pourquoi tant sont-ils morts prématurément ? Pourquoi constatons-nous tant de mal à côté d’un peu de bien ? Nous ne saurions comprendre tout ce que Dieu fait, alors que lui-même n’a pas révélé toute sa pensée. Voici, cependant, une raison que nous pouvons saisir.

LE DISCIPLE

a plus de valeur que le travail qu’il est appelé à faire ; le caractère de l’homme a plus de valeur que ses oeuvres ; celui qui fait les choses a plus de valeur que les choses faites. Plus que des actes, c’est le caractère d’une église que Dieu examine, car sa sphère de service trouvera place dans les âges à venir. Ici, nous sommes disciples, élèves, mieux encore qu’ouvriers.

N’est-ce pas la tendance actuelle de donner plus d’importance au serviteur, au travailleur qu’au disciple ? Certainement, nous sommes ouvriers avec Dieu, mais parce que le travail est nécessaire pour apprendre : certaines leçons ne sont bien apprises que par le travail, pour être bien équipés pour la vie a venir. Lorsque notre caractère est amené à maturité, l’oeuvre de notre vie est accomplie, alors même qu’il nous semble avoir si peu fait pour démolir les forteresses de Satan et pour bâtir pour Dieu !

Le Sauveur a pu dire : « J’ai fini le travail que tu m’as donné à faire », alors même que toute sa nation le rejetait, alors que ses propres disciples l’avaient abandonné et renié ! Il était Celui en qui le Père avait pris tout son plaisir alors que le monde n’était pas gagné à Dieu. Ainsi Paul pouvait se réjouir, alors que ses collaborateurs l’abandonnaient et que l’apostasie se glissait parmi les églises qu’il avait fondées : il avait gardé la foi. Son assurance ne provenait pas de son travail bien accompli, mais par la considération de son caractère modelé par la foi.

Si maintenant nous voulons sonder quels sont les éléments que Dieu veut trouver chez le disciple, nous pouvons dire qu’il doit

chercher à connaître Dieu,

une connaissance si vivante de LUI, que constamment, il pensera à Lui, il Le révérera.

Du méchant, le Psalmiste disait que « Dieu n’existe pas dans toutes ses pensées ». Par contre, le vrai disciple réalise la présence de Dieu en toutes circonstances. Il prie sans cesse, Dieu était une réalité constante pour lui.

Jésus est lui-même un témoin de ce fait ; sa prière à la tombe de Lazare est frappante à cet égard. Elle nous montre non seulement sa constante communion avec le Père, mais aussi son désir que les témoins apprennent que Dieu est la source de la force qui allait être manifestée. Si donc un travail nous amène à une vivante connaissance de Dieu, à une intime communion avec Lui, nous avons largement atteint le but désiré par Dieu. Il est sans importance que ce travail ait réussi ou non aux yeux du monde…

Un second élément du caractère du disciple est

la soumission à la volonté de Dieu.

Il est si reposant d’avoir le Dieu Tout-puissant pour aider dans notre travail ! Cependant, ce peut être son plan que nous souffrions plutôt que de terminer notre travail… Si à ce moment-là, nous pouvons lui dire : « Non pas ma volonté, mais la tienne », nous lui prouverons notre intime attachement. Apparemment, cela fut le point final de la carrière terrestre de Jésus alors que, à Gethsémané, il pencha la tête et exprima, parfaitement soumis, ce dernier voeu.

Se soumettre à la volonté de Dieu peut être non seulement d’une manière passive, mais active. Le but de Dieu est parfois bien plus élevé que nous ne pensons. Dieu vise plus haut que nous. Nous avons alors à nous laisser conduire pour nous plier à son but plutôt qu’à nos plans.

Combien de chrétiens emploient leur énergie pour de bonnes oeuvres « vues du monde », pour des réformes superficielles, au lieu de saisir la volonté de Dieu concernant une humanité sainte, immortelle, celle illustrée par la carrière de Jésus. Entrant ainsi dans le plan de Dieu, Paul désireux que son corps mortel revête l’immortalité, désireux d’être transformé, disait: « Celui qui nous a appelés, c’est Dieu ». Voilà le but de Dieu.

Un troisième élément, basé sur les deux premiers, est un

don complet de notre personne à Dieu.

Non seulement apprécier, connaître, non seulement nous soumettre à sa volonté – passivement et activement – mais nous donner à Lui. Dieu veut pour les siens une relation très intime. Non seulement Maître et serviteur, non seulement Docteur et disciple, mais aussi Epoux et épouse, un don réciproque très tendre, où les deux deviennent UN.

Réalisons que, pour le moment, Dieu regarde au disciple plutôt qu’au travail.

De notre part, regardons vers l’avenir, au temps où entièrement conformes à la volonté de Dieu, nous trouverons notre véritable sphère de service. Elisée n’a pas détourné le peuple de l’adoration de Baal. Jésus n’a pas détourné le peuple de son pharisaïsme et de son incroyance. Nous n’avons pas réussi à amener à Dieu toute notre génération, mais, avec Lui, nous reviendrons pour faire ce que nous n’avons pas fait aujourd’hui.

Aujourd’hui le disciple se perfectionne, pour le travail qu’il fera plus tard.

Le chrétien et ses compagnons d’humilité

« Il s’agit d’affronter le mépris et le discrédit de ses compagnons d’humanité qui sentent leurs valeurs mises en question. Cette attitude de refus se traduit par une subtile élimination sociale, par une volonté qui isole de la communauté humaine ceux qui, par ténacité évangélique, n’actent pas de s’assimiler…

Celui qui, par contre, a honte de faire état de son appartenance aux disciples de Jésus, de s’opposer aux règles acceptées par la masse… celui-là n’est pas digne du Maître, et il déchoit de sa qualité de disciple ».
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V. Subilia, La contestation évangélique, à Revue réformée x, No 89.

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Etude biblique

R. F. Doulière

(voir Promesses No 22: 23 et 24)

Romains 7 : 14 à 25

7 : 13.

En servant d’occasion au péché, la loi a forcé l’homme à se démasquer afin que son vrai caractère soit mis à jour. Nous ne pouvons plus user désormais de la moindre complaisance à son égard, maintenant qu’il s’est montré tel qu’il est, « excessivement pécheur » (Darby), « démesurément péché » (Segond révisée). Le trouvant en nous-mêmes, nous cessons d’y chercher autre chose que corruption et mort.

7 : 14 à 25.

Or, cette leçon est, de toutes, la plus nécessaire, car même l’homme régénéré continue de trouver en lui ce complice de l’adversaire, en sorte que tant qu’il compte sur ses propres forces, il est assuré de la défaite. L’expérience que Paul va décrire maintenant devrait être un passé dépassé pour quiconque s’est reconnu comme mort avec le Christ. En effet, le processus normal de l’oeuvre de Dieu en l’homme devrait le conduire de Romains 5 : 21 à Romains 8 ; 1, du don de la grâce à la vie selon l’Esprit. Mais nous savons que, entre l’Egypte et Canaan, il y a quarante années au désert qui auraient pu, et qui auraient dû être évitées.

De même, le chrétien doit souvent faire l’expérience douloureuse de la réelle puissance du péché et de sa totale incapacité, avant de s’abandonner vraiment à la seule action de l’Esprit. Le conflit que Paul dépeint en des termes si bouleversants est-il celui que vit l’incrédule ou le Juif sous la loi ? Est-ce la condition inévitable et permanente du chrétien ici-bas ou la situation du régénéré comptant sur ses seules forces ?
Il s’agit d’un homme né de nouveau car :
1 ) il déteste le péché (verset 15) , ce qu’on ne peut pas dire de l’incrédule.
2) il prend plaisir à la loi de Dieu (verset 22) et nous savons que ceux-là sont bénis (Psaume 1 : 2) .
3) il attend la délivrance du Christ seul et comme une grâce (v. 25).

Mais comment un chrétien peut-il être à la fois mort au péché et forcé à la défaite ? La mort dont il est question dépeint en premier lieu la position du chrétien aux yeux de Dieu. Le caractère se forme, quant à lui, à partir de cette position nouvelle. Un exemple nous aidera à le comprendre. Supposons le cas d’un enfant livré à lui-même et qu’une famille princière, émue de pitié, décide d’adopter. Sorti du bidonville, il est aussitôt transporté au château, lavé, changé. Dès son arrivée, il n’est plus mendiant, mais noble. Cependant, il peut encore long- temps se conduire comme le pouilleux qu’il a été.

Il faut donc nous garder soigneusement de confondre la position et l’expérience. Ainsi, Paul écrit-il aux Philippiens (3 : 12) qu’il n’a pas atteint la perfection, mais court pour la saisir ; c’est l’expérience. Tandis qu’aussitôt après, au verset 15. il dit : « Nous tous qui sommes parfaits… ». C’est la position.

Le croyant est passé d’une vie à l’autre. Il est citoyen d’un monde nouveau, mais il vit encore dans ce monde-ci avec une nature lourde d’atavisme et que ce monde-ci a façonnée. En d’autres termes, le chrétien a deux natures : l’une ne fait rien de bien ; l’autre ne pèche pas (1 Jn 3 : 9 ; 5 : 18). La première nous vient d’Adam, la seconde est « née de Dieu ». Tout le passage exprime la tension qui est née de cette cohabitation provisoire dès deux « moi ». Le « je » qui approuve et aime Dieu et sa loi, et le « je » réprouvé. mais si habile à usurper encore l’initiative contre la volonté elle-même. Essayer de l’améliorer, ce serait finir par la chair après avoir commencé par l’Esprit (cf . Galates 3 : 3), ce serait oublier aussi que la vieille nature refuse toute règle et que la nouvelle n’en a pas besoin.

ta tension est-elle donc inévitable ? Y aura-t-il toujours déchirement intérieur ? La victoire ne viendra-t-elle jamais ? Paul répond par un cri de reconnaissance : Grâces soient rendues à Dieu… (la délivrance est possible…) par Jésus-Christ notre Seigneur !

La victoire èst possible lorsque le croyant cesse de considérer le « moi » : « crucifié avec Christ, ce n’est plus MOI qui vit ! », pour ne considérer que le Christ :« … c’est Christ qui vit en moi » ( Gal. 2 : 20) .


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Notice – Le présent article est extrait d’un commentaire sur l’Epître aux Romains à paraître début 1973 aux Editions de la Voîx de l’Evangile sous le titre « La justice qui fait vivre ».


Pensée

Tandis que tout homme venant au monde appartient à la société, aucun n’appartient d’avance à l’Eglise; elle n’a de citoyens que ceux qu’elle arrache au monde.
A. Vinet
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l Tim. 2 : 15 ; Genèse 3

La traduction de ce passage donne une idée que ce verset n’enseigne certainement pas. Dieu n’a vraiment qu’un chemin pour sauver des pécheurs de l’enfer et leur donner accès au ciel et à la vie éternelle.

Pour comprendre ce verset, nous devons considérer le paragraphe tout entier dès le verset 8. Là, Paul nous montre que les hommes ont une place à remplir dans l’enseignement public, place dont les femmes sont exclues.

Cependant

Le verset de l Tim. 2 15 qui nous occupe est en relation directe avec les précédents le mot « cependant » du début le rend évidant. La traduction littérale donne ceçi : « Elle sera sauvée (au singulier) au travers de l’enfantement, si elles persévèrent (au pluriel) sagement dans la foi, dans la charité et dans la sanctification ».

Il ne peut y avoir aucun doute qu’en utilisant l’expression (1 Tim, 2 : 15) « au travers de l’enfantement », l’apôtre pensait à la promesse de Dieu incluse dans la sentence adressée au serpent (Genèse 3 : 14-15) : la postérité de la femme blessera le serpent à la tête (soit mortellement), tandis que le serpent ne blessera la femme qu’au talon. A la naissance de Caïn (Gen. ch. 4), Eve, qui avait parfaitement compris la promesse divine, crut que ce jour était arrivé, et elle s’exclama : « J’ai fait l’acquisition d’un homme avec le secours de l’Eternel ». Elle ne pouvait savoir qu’elle se trompait quant à l’heure de la délivrance et que cet événement ne se présenterait que des millénaires plus tard.

M a i s        b é n é d i c t i o n

En ce qui concerne les souffrances de la femme, Paul à quelque chose à à ment si pour la ajouter à ce verset 14: un encouragement et un avertissement. Si, pour les Femme (ce terme étant pris dans un sens collectif), à cause de sa transgression, un service dans l’enseignement comporte des restrictions, c’est toutefois à la femme même qu’une promesse a été faite. C’est par elle et non par l’homme que Dieu donnerait à l’humanité une postérité qui vaincrait celui qui avait séduit la femme. Cette promesse a été complétée beaucoup plus tard, selon Esaïe 7 : 14 : « Le Seigneur lui-même vous donnera un signe ; le voici : la vierge concevra et mettra au monde un fils et elle lui donnera le nom d’Emmanuel ».

Car, comme à l’enfantement sont liées la condamnation et les souffrances réservées à la femme, ainsi dans les paroles adressées au serpent se trouve pour la femme une lueur d’espoir, par le moyen d’une future naissance – un chemin de salut pour toute l’humanité. Il lui était réservé d’apporter, lors d’un unique enfantement le seul être, né de l’Esprit, soit le second Adam, l’Oint de Dieu. Quelle faveur !

Avant même que Dieu condamnât la femme, Il avait déclaré que ce serait au travers d’elle que naîtrait CELUI par lequel l’homme retrouverait le chemin de l’arbre de la vie. Adam aurait pu mépriser sa compagne. Mais c’est à elle que Dieu réservait la promesse. Il lui redonnait, aux yeux de son époux, la place qu’Il lui destinait : « une aide semblable à lui » !

La sentence de Genèse 3, concernant aussi bien Adam qu’Eve, était certes une lourde condamnation, mais Dieu la transformait en vallée de bénédiction. Mari et femme, coupables tous deux, n’avaient plus qu’à incliner la tête, et, cheminant côte à côte, à lever les yeux vers le ciel, vers CELUI qui allait s’offrir dans la personne de son Fils pour ouvrir à l’homme la voie « plus étroite » qui mène à la vie éternelle.

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Comment le péché est-il entré dans le monde et dans nos coeurs?

C’est là une énigme, car la Bible dit que lorsque Dieu a créé le monde, il l’a créé bon et qu’il s’est réjoui. Quiconque veut vraiment savoir pourquoi le péché est entré une première fois dans le monde et continue à y régner doit lire l’histoire d’Adam et d’Eve. C’est encore ainsi qu’il faut comprendre ce grand chapitre de la Genèse. Le but du récit de la chute, en effet, est d’expliquer une réalité de fait, celle que tous les hommes sont pécheurs, que le monde est déchu de la perfection qu’il avait au moment de la création.

Il est très important de savoir que l’homme n’est pas à l’origine du péché, celui-ci fut proposé par Satan et accepté par l’homme (Genèse 3 : 4-7). Il faut observer également que le péché n’est pas à identifier avec l’homme, mais celui-ci est comme quelque chose « survenu » sur l’homme. « Par un seul homme, le péché est entré dans le monde » (Rom. 5 : 12). L’homme est comme le moyen par lequel le péché s’est manifesté dans le monde, par conséquent, le monde tout entier en est atteint. En fait, chaque homme porte en lui la désobéissance d’Adam et d’Eve. Chacun de nous désormais vient au monde avec un coeur plus attentif à la voix du tentateur qu’à celle de Dieu. L’histoire d’Adam et d’Eve est l’histoire de chaque homme et de chaque femme. Nous naissons dans le monde avec le désir de faire le mal plutôt que le bien.

Le péché est localisé dans le coeur . . .

Le péché vient du coeur de l’homme. Jésus-Christ dit « l’homme bon tire de bonnes choses du bon trésor de son coeur, et l’homme mauvais tire de mauvaises choses de son mauvais trésor » et encore « car c’est du dedans, du coeur des hommes, que sortent les mauvaises pensées, les adultères, les impudicités, les meurtres, les vols, les cupidités, les méchancetés, la fraude, le dérèglement, le regard envieux, la calomnie, l’orgueil, la folie. Toutes ces choses mauvaises sortent du dedans, et souillent l’homme ».

Le péché et ses conséquences

Le péché est une réalité, mais est-ce chose grave ? Voyons quels sont les résultats par rapport à Dieu, à nous-mêmes et à nos semblables.

A titre d’exemple Il y a des choses qui arrivent infailliblement. Si vous mettez votre doigt dans une flamme, vous serez brûlé. C’est une loi de la nature qui ne manque jamais de s’accomplir. De même, il y a des choses qui ne manquent jamais d’arriver, selon les lois de Dieu. Aussi sûrement que le feu brûle, le péché entraîne des conséquences fâcheuses. Ainsi

tout péché non confessé appelle une punition,

car il importe que l’ordre et la vie soient maintenus, préservés. En sa qualité de gardien de la vie, Dieu peut punir dès ici-bas. Sans doute le fait-il quelquefois ; par contre, il nous laisse les conséquences de notre péché (voir A. T.). La constatation de ce fait est à la base de l’idée que tout malheur est la conséquence du péché. Ce n’est pas exact. Jésus répond à cette question que l’homme se pose souvent (Luc 15 : 1-9) : « Pensez-vous que ces Galiléens fussent de plus grands pécheurs que tous les autres Galiléens, parce qu’ils ont souffert ainsi ? ». « Ou bien, ces dix-huit personnes, sur qui la tour de Siloé est tombée, pensez-vous qu’elles fussent plus coupables que tous les autres habitants de Jérusalem ? Non, vous dis-je ; mais si vous ne vous repentez, vous périrez tous également ». Le but de Dieu est que l’homme porte « du fruit » si non, est-il écrit : « tu le feras couper » (verset 9).

Le péché nous sépare de Dieu

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C’est là peut-être la conséquence la plus terrible, car la véritable destinée de l’homme est de connaître Dieu et d’être en communion avec lui. Son plus grand titre de noblesse est d’avoir été créé à l’image de Dieu et rendu capable de le connaître.

Etre séparé de Dieu rend l’homme esclave de la peur. Il a peur de toutes les forces mauvaises qui l’entourent dans ce monde.
Il a peur de son propre coeur parce que diverses voix contradictoires s’y font entendre et qu’aucune n’est assez forte pour lui dire où aller.

Un homme sans Dieu est une bête traquée

Comment expliquer autrement l’inquiétude de l’homme ? Le coeur d’un homme séparé de Dieu éprouve une soif que Dieu de seul peut étancher. Il y a, en effet, un vide dans l’âme que Dieu seul peut remplir. Saint-Augustin l’a bien exprimé au début des Confessions : « Tu nous a créés pour Toi et nos cours sont inquiets jusqu’à ce qu’ils se reposent en Toi ».

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Extrait d’une lettre

Mon bien cher frère, je confirme le nom glorieux de votre Seigneur et le mien, qu’à l’origine des esprits, il y a UN seul et unique Esprit de vérité, qui confesse notre Seigneur Jésus-Christ : il est le SEIGNEUR (1 Cor. 12 : 3). En ceci, il est appelé « Saint-Esprit », parce qu’il proclame ce qu’il apprend du Christ (Jean 16 : 13-14). Partout où il parle, il cite courageusement le Seigneur en termes terrifiants : « Jésus est le Seigneur, à la gloire de Dieu le Père » (Phil. 2 : 11). Il poursuit par une révélation frappante : « Jésus est le Christ venu en chair » (1 Jean 4 2-3).

La vérité est si révélatrice dans la prophétie partielle : « Jésus-Christ est le même hier, aujourd’hui et éternellement » (Héb. 13 : 8). C’est par là que nous nous rendons à l’évidence de l’Esprit, qu’il est Dieu et ce Dieu est Esprit, et ce Dieu est homme en chair, en ce qu’il ne peut se renier Lui-même. En disant : « Je suis le chemin, la vérité, la vie », nous le confrontons avec « hier, aujourd’hui et éternellement », et nous découvrons ce que signifie « au nom du Père, du Fils et du Saint-Esprit » (Mat. 28 : 19).

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IL Y A UNE IMMENSE DIFFERENCE

entre une théorie et un témoignage. Une théorie est une connaissance spéculative et purement rationnelle. Un témoignage est le rapport d’un témoin. C’est aussi l’action qui sert à faire connaître un fait d’une façon précise. Une théorie a pour objet l’interprétation de certains faits. Un témoignage est le rapport des faits eux-mêmes.

Toutes les philosophies humaines sont des théories. La Bible est un témoignage: c’est une Révélation de Dieu. Il est important de noter cette différence fondamentale.

La philosophie est le fruit de la pensée et de l’intelligence humaine. Elle est le résultat de nombreuses recherches.

La Bible informe l’homme des faits qui sont au-delà de ses possibilités d’investigation. Elle n’a pas pour but de prouver l’existence de Dieu à l’athée. Elle ne donne pas davantage une définition de Dieu à celui qui doute. La Bible est simplement le témoignage de Dieu.

Notre curiosité nous pousse à poser bien des questions qui restent sans réponse, parce que Dieu n’a pas jugé bon de satisfaire notre curiosité. Dieu ne s explique pas. Il se fait connaître à ceux qui le cherchent.

De nombreuses philosophies et idéologies ont cours dans le monde. Toutes ces théories n’apportent aucune solution au problème du péché et de la mort. Aucune d’elles n’a pour objet un si grand amour que celui de Jésus-Christ qui donne sa vie pour ses ennemis.

Aucune théorie philosophique n’apporte à l’homme un salut déjà payé et offert a tous les hommes sans distinction de race ou de religion.

Dieu a parlé. Voilà un fait. Votre Créateur vous parle. L’avez-vous écouté ? Croyez-vous ce qu il vous dit ?

D’après « Message de Vérité ».
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Avant d’aborder toute étude ou discussion sérieuse quant à la doctrine, la théologie chrétienne ou la vie de l’EgIise, nous pensons qu’il est indispensable de fixer la base, le fondement ou le système de référence de ces discussions ou études. Cette base, dans notre optique, ne saurait être constituée que par les Saintes Ecritures, et pas n’importe quelles Ecritures, soit édulcorées, soit adaptées aux exigences fluctuantes de la « société » et des sciences expérimentales ou morales qui en émanent, mais la Bible intégrale, traduite sur la base des « originaux » hébreux et grecs.

La Bible n’est pas simplement un traité de philosophie

parmi d’autres. ou même le premier d’entre eux ; elle est la Parole de Dieu inspirée du commencement à la fin par le Saint-Esprit, comme le dit Il Tim. 3 : 16-17 : « Toute Ecriture est divinement inspirée et utile pour enseigner, pour convaincre, pour corriger… ». En d’autres passages de ses épîtres, l’apôtre Paul confère le sceau de la certitude à ses enseignements. Voir I Timothée 1 : 15 : « C’est une parole certaine et digne d’être reçue avec une entière confiance. » I Tim. 3 : 1 : « Cette parole est certaine… » ; I Tim. 4 : 1 : « Or l’Esprit dit expressément que dans les temps à venir… » ; l Tim . 4 : 9-10 : « Voici une parole certaine et digne d’être accueillie avec une entière confiance… » ; Tite 3 : 8 « Cette parole est certaine… », etc. il ne faut pas en déduire que seuls les passages cités bénéficient de l’exclusivité de la certitude, car nous croyons fermement que tout dans la Parole de Dieu est certain et pleinement digne de confiance.

L’acceptation ou le refus de l’inspiration divine et verbale

de la Bible ne présente pas uniquement ses implications au niveau de l’exégèse ; elle détermine, du moins quant à un livre précis de la Parole, l’Apocalypse, la destinée de chacun, selon Apoc. 22 : 18-19 qui dit : « Je le déclare à quiconque entend les paroles de la prophétie de ce livre : si quelqu’un y ajoute quelque chose, Dieu fera venir sur lui les fléaux décrits dans ce livre. Si quelqu’un retranche quelque chose des paroles du livre de cette prophétie, Dieu lui ôtera sa part à l’arbre de vie et de la cité sainte décrits dans ce livre ».

Nous ne contestons pas que certains passages des Ecritures présentent des difficultés d’interprétation, que d’autres puissent donner lieu à des divergences mineures, sur des points de détail. Toutefois l’approche de la Parole de Dieu, dans plusieurs courants de la théologie moderne. ne nous semble plus relever de l’interprétation, puisque l’authenticité de plusieurs textes bibliques est mise en question, souvent même niée, que l’inspiration divine elle-même est écartée selon les canons modernes de la démythisation. Les miracles, la naissance virginale et la résurrection de notre Seigneur Jésus-Christ n’échappent pas non plus chez certains théologiens à cette démythologisation.

L’interprétation dite « sociologique » dépasse le cadre d’une saine interprétation. Les critères de cette approche des textes sont objectivement indéterminables. De plus, l’interprétation sociologique engendre un processus de désintégration extrêmement dangereux. Cette méthode conduit finalement à vider de toute substance la Parole de Dieu qui est sacrifiée sur l’autel des exigences de la « Société » et de certaines sciences qui en émanent, alors même que la Bible affirme : « Ne vous conformez pas au présent siècle, mais soyez transformés par le renouvellement de votre esprit, afin que vous discerniez quelle est la volonté de Dieu, qui est bonne, agréable et parfaite » (Romains 12 ; 2).

Face aux fluctuations et mutations constantes de notre monde, qui selon une parole de l’une des épîtres de Jean « gît au pouvoir du mauvais », Jésus-Christ déclare : « Le ciel et la terre passeront, mais mes paroles ne passeront pas » (Luc 21 : 33) .

L’attitude que nous adoptons

face à l’interprétation n’est pas, elle non plus, sans incidence sur notre destinée, puisqu’il est écrit : « Ne pensez pas que je sois venu pour abolir la Loi ou les Prophètes, mais pour accomplir. En effet, je vous le dis en vérité, avant que le ciel et la terre aient passé, il ne disparaîtra de la Loi ni un seul iota, ni un seul trait de lettre. jusqu’à ce que tout soit accompli. Celui donc qui violera l’un de ces plus petits commandements, et qui enseignera aux hommes à les violer, sera déclaré le plus petit dans le Royaume des cieux ; mais celui qui les observera et qui les enseignera, celui-là sera déclaré grand dans le Royaume des cieux ! Car je vous le dis : Si votre justice ne surpasse pas celle des scribes et des pharisiens, vous n’entrerez point dans le Royaume des cieux » (Matth. 5 : 17-20).


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Au nom du Père, du Fils et du Saint-Esprit

Mat. 28 : 18-19.

Nous croyons que DIEU existe éternellement en trois personnes – le Père, le Fils, le Saint-Esprit – et que ces trois sont UN SEUL Dieu. Ils possèdent la même nature, les mêmes attributs, les mêmes perfections, et ils ont droit au même hommage, à la même obéissance.

(11 Cor. 13 : 13 ; Hébr. 1 : 1-3 ; Apoc. 1 : 4-6) .
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La foi chrétienne est souvent confondue avec une obéissance aveugle à des commandements bibliques ou encore avec une pratique légaliste et traditionnelle de la piété.

Certes, il y a une morale chrétienne; et la pratique personnelle et communautaire de la piété est une des manifestations de la foi. Mais ramener la vie en Christ à des pratiques et à des devoirs religieux, c’est rabaisser l’Evangile, c’est ne rien laisser paraître des béatitudes vécues par tous ceux que le Christ a régénérés.

Une vie heureuse dans l’amour et le service des autres est à la portée de chacun. Cette vie connaît cependant une étape première: « Il faut que vous naissiez de nouveau ».

C’est un impératif.

Il détermine notre bonheur terrestre et notre avenir éternel. Il commande la structure des églises et l’orientation de toute activité religieuse. C’est dire son importance.

Ce livre nous la révèle. *

Il nous enseigne aussi le cheminement de cette nouvelle naissance à laquelle nous sommes tous appelés.

Il nous dit enfin le témoignage d’hommes et de femmes quant à leur propre expérience de la nouvelle naissance et aux bénédictions qui en résultèrent pour eux-mêmes, leur famille, leur église, parfois leur nation.





* «  » faut que vous naissiez de nouveau »
Editions Ligue pour la lecture de la Bible, CH 1010 Lausanne (Suisse)

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