PROMESSES

Tout le monde a peur ! On se rend compte que tout ne va pas comme il faudrait, car le monde se trouve dans un désordre lamentable.

L’époque où nous vivons, ce vingtième siècle qui est la proie d’une crise mondiale, de bouleversements politiques, de l’immoralité et de l’angoisse humaine. Chacun sait que les récentes découvertes dans le domaine thermonucléaire nous permettent, à présent, d’anéantir tout être vivant sur la terrer Nous sommes à un pas de l’abîme, au seuil des tourments et des douleurs !

La Bible, le Livre le plus important du monde, vous sera d’autant plus utile si vous parvenez à y découvrir le rapport direct entre votre propre vie et les événements mondiaux, si vous y distinguez le lien étroit entre les événements prophétisés et les nouvelles que vous entendez chaque jour à la radio, ou que vous voyez, peut-être, à la télévision et dans les films d’actualité. L’Evangile de Jésus-Christ est le message de Dieu aux hommes, proclamant la vérité au sujet du plan divin sur cette terre, et prophétisant les nombreux événements qui surviendront avant la fin du monde et le futur Royaume de Dieu où la véritable paix va régner.

Un monde en chaos

Une puissante nation athée semble vouloir conquérir notre planète entière : le communisme s’avance à pas de géant vers de nombreux pays. Toutefois, ce qui est plus effrayant encore, c’est qu’il est possible, de nos jours, d’anéantir totalement toute vie de la surface de la terre.

On a même réussi à mettre au point un procédé beaucoup moins coûteux pour fabriquer des bombes atomiques. Aujourd’hui, ces engins destructifs se trouvent à la portée de presque tous les Etats, et cela ne fait qu’aggraver une situation déjà sérieuse. Il y a quelques années, le monde craignait une destruction par la bombe atomique. De nos jours, c’est la bombe « H » qui constitue la grande menace . . . une menace dont la force destructrice dépasserait de mille fois celle de la bombe A. Pour la première fois de son histoire, le monde se voit menacé d’une destruction totale.

L’intervention divine est nécessaire

De nombreuses personnes, pourtant intelligentes, se moquent de l’idée que Jésus-Christ reviendra bientôt sur terre. A les en croire, un tel concept serait totalement dénué de bon sens.

C’est là le fruit d’une époque qui a perdu de vue la réalité de Dieu. La présente génération se pique d’être la plus intellectuelle, la plus cosmopolite, voire la plus « sage » qui ait jamais existé ; néanmoins, elle rejette totalement la base même de toute sagesse, à savoir : Pourquoi sommes-nous nés ? Pourquoi vivons-nous ? Quel est le but de l’existence humaine ?

Peut-on éviter le chaos mondial ?

En dépit des efforts mutuels des nations pour conclure une paix durable, la guerre est toujours à l’horizon. Avec l’apparition de la bombe à hydrogène, l’humanité peut maintenant prononcer son propre arrêt de mort !
On entend dire que notre dernier espoir réside dans l’établissement d’un « gouvernement mondial ». On fait ce qu’on peut pour l’établir, mais on y échoue misérablement, bien entendu. Voyant cet échec. les hommes d’Etat et les saavants se rendent maintenant compte de la gravité de la situation. Ils redoutent l’avenir . . . et pour cause.

L’humanité est dans une situation bien précaire. L’horizon est formé de ténèbres. N’existe-t-il donc aucun espoir ? Si il en existe un : L’intervention prochaine de Jésus-Christ dans les affaires d’un monde quasi-mort- bond !

Pourquoi le monde se trouve-t-il dans cette situation si confuse ?

Dans la même prophétie, Jésus nous donne la raison pour laquelle le monde se trouve de nos jours dans une telle situation : « Ce qui arriva du temps de Noé arrivera de même à l’avènement du Fils de l’Homme », affirme-t-il (Matth. 24 : 37).

Or, que faisait-on du temps de Noé pour mériter une destruction si totale et si affreuse ?

Ouvrez votre Bible à Genèse 6 : 12 : « Dieu regarda la terre, et voici, elle était corrompue ; car toute chair avait corrompu sa voie sur la terre ».

Ailleurs nous lisons : « La terre était pleine de violence » (verset 11) .

Des hommes charnels avaient donné libre cours à leur « raison », humaine, ayant abandonné la voie de la vie que l’Eternel avait donnée dès le début. C’est la substitution de la raison pervertie des hommes aux voies sacrées de l’Eternel qui amène la destruction imminente. Jésus affirme, en effet, qu’à Son retour, les conditions existant au temps de Noé régneront à nouveau dans le monde.

Parlant de ceux qui convoitent la chair, l’apôtre Paul déclare : « Ils ne connaissent pas le chemin de la paix ; la crainte de l’Eternel (ou Dieu) n’est pas devant leurs yeux » (Rom. 3 : 16-18).

Remarquez que Dieu parle d’un chemin de paix bien défini, et qu’Il attribue l’ignorance de cette voie à une seule raison : l’absence de la vraie crainte de Dieu.

De nos jours, à tous les échelons de la population, il n’est plus exceptionnel d’avoir, à l’égard de la volonté et de l’autorité divines, un sentiment d’irrévérence, voire de mépris. Notre prétendu « siècle de lumière » a engendré un peuple qui, consciemment ou non, ne fait que se détourner des voies de l’Eternel. Est-il difficile de voir où nous en sommes ?

Le crime s’en va croissant de jour en jour dans le monde entier. Le nombre des actes d’immoralité et de brigandage ne fait que monter en flèche.

Le crime et la violence sont toujours en plein essor. Les hommes commencent enfin à se rendre compte qu’il y a quelque chose qui « ne marche pas » comme il faudrait, que quelque chose « cloche ».

C’était prédit

Ces temps de détresse sont clairement décrits dans la Bible . . . Lisez par exemple Il Tim. 3 : 1-5, et parcourez ensuite le chapitre entier. « Sache que, dans les derniers jours, il y aura des temps difficiles », nous dit I’apôtre Paul, décrivant la dégénérescence des hommes de notre époque : « les hommes seront égoïstes, amis de l’argent, fanfarons, hautains, blasphémateurs, déloyaux . . . ».

Comme la Bible l’avait prédit, le monde aujourd’hui est semblable au monde « du temps de Noé » (Matth. 24 : 37). A l’heure actuelle, tout comme auparavant, l’Eternel voit que la méchanceté des hommes est grande sur la terre, et que toutes les pensées de leur coeur se portent chaque jour uniquement vers le mal (Gen. 6 : 5). La terre est pleine de violence (verset 11).

Assoiffé de gain et d’opulence, l’homme, une fois de plus, ne songe qu’à la conquête et s’achemine tout droit vers sa propre destruction.

Un seul espoir

La première cause des présents désordres mondiaux et, en principe, leur seule solution a été suggérée de façon dramatique par quelques hommes d’Etat. Leurs conclusions dans le cas présent, s’accordent avec celles de la Bible : LA PAIX ne peut être établie dans le monde à moins que le cour et le caractère des hommes ne soient complètement changés.

« L’humanité, dès les temps les plus reculés, a toujours recherché la paix », a déclaré, il y a quelques années, le général Mac Arthur devant le Congrès des Etats-unis d’Amérique. Les conventions militaires, la balance des pouvoirs, la Société des Nations, tout a été voué à un échec total. il en résulte que le monde a eu recours aux armes qui semblaient offrir la seule façon de régler les différends entre les nations.

Mais à présent, à cause de la nouvelle nature des guerres . . . le monde n’ose plus recourir aux armes pour régler ses différends. En effet, le vrai problème est foncièrement d’ordre théologique, et nécessite un esprit de bienveillance, accompagné d’une amélioration complète du caractère humain . . . Le changement doit être de l’esprit, non pas de la chair, si nous voulons sauver l’humanité ».

En fait, la voie de la chair aboutit toujours, tôt ou tard, à la destruction et à la mort. Seul un changement total de la nature et du caractère humains peut empêcher ce désastre.

Quelle est donc la solution ? Dieu seul a le pouvoir de changer la nature humaine qu’il a Lui-même placée dans l’homme. Lui seul peut amener l’homme vers la vraie voie de la paix. C’est pour accomplir cette tâche, en effet, que Jésus-Christ reviendra sur terre. Il régnera comme « Roi des rois et Seigneur des seigneurs et Prince de la Paix ». Sans cette intervention de I Eternel, l’humanité disparaîtrait complètement du globe terrestre. Sachant cela, et connaissant aussi la cruauté de l’homme, Jésus-Christ déclara : « Et, si ces jours n’étaient abrégés, PERSONNE ne serait sauvé » (Matth. 24 : 22).

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Psaume 8 : 4

Comme CREATURE il est le chef-d’oeuvre de Dieu Genèse 1 1 27
Comme PÉCHEUR il est un suppôt de Satan Eph. 2 : 2
Comme RACHETE il est un trophée de la Grâce l Tim. 1 16
Comme SAINT il est une reproduction de Christ Gal. 2 : 20
Comme TEMPLE il est une habitation pour le St-Esprit I Cor. 3 : 16
Comme SERVITEUR il est un canal de bénédiction Jean 7: 38
Comme GLORIFIE il est un fac-similé du Ressuscité I Jean 3 : 2


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L’Ecriture emploie les symboles suivants, pour figurer l’Esprit et nous faire mieux comprendre soit Sa personne, soit Son Oeuvre :

1. Le souffle, ou le vent

(dans la langue originale, le mot « Esprit » veut dire aussi « souffle ») .

D’après Gen. 2 : 7, Dieu communique à Adam un souffle de vie, comme Il donnera plus tard à l’homme nouveau le souffle de l’Esprit. Nous lisons dans Job. 32 : 8 : « dans l’homme, c’est l’Esprit, le souffle du Tout-puissant qui donne l’intelligence » ; et dans Job. 33 : 4 : « l’Esprit de Dieu m’a créé, le souffle du Tout-puissant m’anime ».

Ezéchiel prophétise et dit : « Esprit, viens des quatre vents, souffle sur ces morts… » (37 : 9). Jésus Lui-même lorsqu’il parle de l’oevre régénératrice de l’Esprit, dit : « Le vent souffle où il veut et tu en entends le bruit ; mais tu ne sais d’où il vient ni où il va… » (Jn. 3 : 8). Puis lorsqu’il envoie Ses disciples, Il souffle sur eux et deux dit : « Recevez du Saint-Esprit » (Jn. 20 : 22). Enfin, lorsque l’Esprit Lui-même descend à la Pentecôte, Il est accompagné par un bruit comme celui d’un vent impétueux, qui remplit toute la maison où sont assis les disciples (Ac. 2 : 2).

Que veut dire ce symbole ? Les passages ci-dessus nous permettent de penser qu’il souligne l’action impétueuse, invisible et imprévisible de I’Esprit ; il montre aussi que cette action est céleste, qu’elle vient d’En haut, qu’elle est souveraine et infiniment au-dessus de l’homme. Enfin, si I’Esprit est appelé le souffle du Tout-puissant, c’est qu’il est Son émanation directe, Sa présence-même manifestée.

Puisque nous parlons de l’action impétueuse de l’Esprit: il nous semble intéressant de citer ici des passages qui l’illustrent d’une façon particulère : « L’Esprit m’enleva entre la terre et le ciel et il me transporta, dans des visions divines, à Jérusalem… L’Esprit m’enleva et me transporta à la porte orientale… Alors l’Esprit de l’Eternel tomba sur moi et Il me dit… » (Ez. 8 : 3 ; 11 : 1, 5). « L’Esprit du Seigneur enleva Philippe… (qui) se trouva dans Azot…»(Ac. 8 : 39-40). L’Esprit, dans ces différents cas, ne semble-t-il pas agir comme un vent violent et soudain qui saisit un objet et fait de lui ce qu’il Lui plaît ?

2. La colombe.

Pendant que Jésus était baptisé par Jean-Baptiste, « le Saint-Esprit descendit sur Lui sous une forme corporelle, comme une colombe », (Luc 3 : 22) .

Certains ont pensé que la colombe lâchée par Noé. lorsqu’il était dans l’arche (Gen. 8 : 8-12), est aussi une image du Saint-Esprit. Sur la terre souillée et dévastée à cause du péché, l’Esprit ne pouvant trouver un endroit pur où habiter, vient Se reposer en Christ, représenté par l’arche du Salut. Lorsque le jugement touche à sa fin, l’Esprit enlève de la terre l’Eglise comme les prémices de l’humanité, de même que la colombe emporte un rameau d’olivier dans son bec. Puis, lorsque les temps sont parfaitement accomplis, l’Esprit peut se répandre sur toute la terre qui sera effectivement, pendant le Millénium, remplie de la connaissance de l’Eternel comme le fond de la mer par les eaux qui le couvrent. Le corbeau, oiseau impur qui se nourrit de cadavres, serait une image de la chair, qui se complaît au milieu de toutes les souillures.

Pourquoi l’Ecriture emploie-t-elle cette image ? Sans doute pour nous rappeler que, comme la colombe, le Saint-Esprit se caractérise par la douceur, la tendresse et la pureté. Il ne possède pas seulement la puissance irrésistible Il est aussi un Esprit d’amour, de grâce, de consolation et d’innocence.

3. L’huile.

Constamment, le Nouveau Testament parle de « l’onction » du Saint-Esprit. Jésus s’attribue la parole d’Esaïe : « L’Esprit du Seigneur est sur moi, parce qu’il m’a oint… » (Luc 4 : 18). Pierre dit dans Ac. 10 : 38 : « Dieu a oint du Saint-Esprit et de force Jésus de Nazareth ». L’Epître aux Hébreux ajoute : « O Dieu, ton Dieu T’a oint d’une huile de joie » (1 : 9). Enfin, Paul et Jean déclarent : « Celui… qui nous a oints, c’est Dieu » (2 Cor.1 : 21). « Vous avez reçu l’onction de la part de Celui qui est saint et vous avez tous de la connaissance », (1 Jn. 2 : 20).

Tous ces passages sont des allusions à l’onction d’huile prescrite dans l’Ancien Testament pour les sacrificateurs, les prophètes et les rois. Le saint-Esprit donne donc la préparation indispensable au ministère (Ac. 1 : 18).

D’autre part, il semble bien que l’huile mise si soigneusement dans leurs lampes par les vierges sages (Mat. 25 : 4), représente aussi l’Esprit sans lequel nul n’est à Christ (Ro. 8 : 9). Dans l’Ancien Testament, l’huile sainte éclairait seule et continuellement le Tabernacle, où se rendait le culte, et où la personne et l’oeuvre de Christ étaient tout entières symbolisées (Ex. 27 : 20-21). De même, l’Esprit illumine et glorifie Christ à nos yeux, Il nous donne l’intelligence des vérités célestes, et nous permet de rendre le culte en esprit et en vérité (Jn. 16 : 14 ; 1 Jn. 2 : 27 ; Phil. 3 : 3). Enfin, selon Lév. 14 : 17 et 8 : 30, l’huile était employée par-dessus le sang pour sanctifier les lépreux et les sacrificateurs. De même nous, pécheurs appelés à servir le Dieu vivant, nous sommes sanctifiés par le sang de la Croix et par la puissance de l’Esprit (Ro. 8 : 2-3).

4. Le feu.

Le jour de la Pentecôte, des langues, semblables à des langues de feu, se posèrent sur chacun des disciples, et ils furent tous remplis du Saint-Esprit (Ac. 2 : 3-4) .

A deux reprises, Jean-Baptiste, parlant de Jésus, dit : « Il vous baptisera du Saint-Esprit et de feu. Il a Son van à la main ; Il nettoiera Son aire, et Il amassera Son blé dans le grenier, mais Il brûlera la paille dans un feu qui ne s’éteint point » (Mat. 3 : 11-12 et Luc 3 : 16-17) .

Le feu, suivant l’usage constant de l’Ecriture (Lév. 10 : 2 ; Mal. 3 : 2-3, etc ) , nous semble faire allusion, non pas à la puissance de l’Esprit, mais à Son action purificatrice, qui juge et consume toute impureté. L’Esprit saint convainc de péché et de jugement, et Il brûle en nous tout ce qui n’est pas conforme à la volonté de Dieu.

Remarquez que les deux passages cités ci-dessus, où Matthieu et Luc rapportent les paroles de Jean-Baptiste : « Il vous baptisera du Saint-Esprit et de feu » sont aussitôt suivis d’une allusion très claire au feu du jugement éternel. Par contre, lorsque Marc (1 : 8) et Jean (1 : 33) parlent dans les mêmes termes du baptême de l’Esprit, n’ayant pas mentionné le feu, ils ne font pas allusion non plus au jugement. Rapprochez de cela les paroles mêmes de Jésus à propos de la géhenne : « Tout homme sera salé de feu » (Marc 9 : 49) , et celles de Paul : « le feu éprouvera ce qu’est l’oeuvre de chacun… S’il perd sa récompense, il sera sauvé comme au travers du feu » (1 Cor. 3 : 13-15). Le croyant sincère verra le péché jugé et consumé en lui par l’Esprit, qui le régénère et le sanctifie : son oeuvre sera jugée au dernier jour, et toute imperfection brûlée par le feu. Par contre, celui qui refuse de se laisser sauver et purifier sera jeté dans le feu éternel.

Ainsi donc, si nous demandions à être « baptisés de feu », cela reviendrait à demander à Dieu de consumer le péché en nous.

5. L’eau vive.

Jésus Lui-même a employé cette image lorsqu’il s’est écrié : « … Celui qui croit en moi, des fleuves d’eau vive couleront de son sein, comme dit l’Ecriture. Il dit cela de l’Esprit que devaient recevoir ceux qui croiraient en Lui » (Jn. 7 : 38-39). Le Sauveur déclare aussi à la Samaritaine, parlant certainement de l’Esprit qui vient habiter dans le cour du croyant : « … l’eau que je lui donnerai deviendra en lui une source d’eau qui jaillira jusque dans la vie éternelle » (Jn. 4 : 14). Et voici encore un texte d’Esaïe : « Je répandrai des eaux sur le sol altéré et des ruisseaux sur la terre desséchée ; je répandrai mon Esprit sur ta race… » (44 : 3).

Ce symbole est facile à comprendre. Comme l’eau vive, la présence de l’Esprit dans un cour rafraîchit et désaltère ; elle fait apparaître la vie où régnaient la désolation et la mort, elle apporte la plénitude et l’abondance, et la déverse tout autour en flots de bénédiction.

A ce propos, on a vu une allusion à la Trinité dans Ex. 17 : 6. « L’Eternel dit à Moïse : … Voici, Je me tiendrai devant toi sur le rocher d’Horeb ; tu frapperas le rocher, et il en sortira de l’eau et le peuple boira. » Ce rocher, frappé pour le salut du peuple, c’était Christ, nous dit expressément Paul (1 Cor. 10 : 4). Quant à l’eau vive, nous venons de voir qu’elle représente souvent le Saint-Esprit. Saisissante image de la façon dont les trois personnes divines collaborent à l’oeuvre de notre salut.

6. Le sceau.

Lorsque nous croyons, nous sommes scellés du Saint-Esprit pour le jour de la rédemption (Eph. 1 : 13 ; 4 : 30 et 2 Cor. 1 : 22). Chez les Juifs, le sceau marquait la fin d’une transaction : lorsque l’accord était réalisé, l’acte passé et le prix payé, on apposait le sceau sur le contrat pour le rendre définitif (Jé: 32 : 9-10). Le Saint-Esprit devient ainsi sur nous l’empreinte divine, la marque de la propriété de Dieu. Il nous communique l’assurance que nous sommes sauvés et mis à part pour le jour où, dans la gloire, notre rédemption sera devenue parfaite.

7 et 8. Le gage et les arrhes.

« Vous avez cru et vous avez été scellés du Saint-Esprit qui avait été promis, lequel est un gage de notre héritage » (Eph. 1 : 13-14).

« Celui qui nous affermit avec vous en Christ, et qui nous a oints, c’est Dieu, lequel nous a aussi marqués d’un sceau et a mis dans nos coeurs les arrhes de l’Esprit » (2 Cor. 1 : 21-22) .

Ces deux images nous font comprendre que le don actuel du Saint-Esprit est la garantie solennelle, et en quelque sorte le premier acompte de notre salut final. Si nous avons reçu l’Esprit, nous pouvons nous appuyer dès maintenant sur une merveilleuse certitude, et tressaillir d’allégresse en pensant au moment où nous serons effectivement « remplis de toute la plénitude de Dieu ».

En terminant ce chapitre sur les symboles du Saint-Esprit, remercions Dieu de nous avoir fait mieux comprendre par de telles images plusieurs précieuses vérités, et efforçons-nous de les réaliser par la foi.

(Extrait du livre « La personne et l’oeuvre du Saint-Esprit », Editions Emmaïis, CH 1 806 St-Légier.
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