PROMESSES
Nous sommes dans une ère où la science et ses applications sont suprêmes. L’homme a eu un jour la pensée d’atteindre la lune, et dans les dix ans qui suivirent, il posa son pied plusieurs fois sur sa surface ; de ses roches, il en rapporta des échantillons. Aucune frontière, aucune limite, semble-t-il, n’est placée devant l’homme, pour autant qu’aucune limitation de temps et d’argent ne l’en empêche.
Dans le sillage des applications de la méthode scientifique, une connaissance monolithique s’est développée et s’est répandue rapidement sur le globe entier. Cependant, la manière d’approcher l’étude d’un problème scientifique n’est pas le seul élément de la présente mono-culture technique ; une philosophie de la vie accompagne cette connaissance. La science étudie la matière et n’est guère bonne à autre chose. Par suite, cette étude a conduit beaucoup d’hommes à croire qu’un monde exclusivement matériel est la seule réalité. Pour ceux-là, tous les problèmes et toutes les solutions sont purement matériels. Cette philosophie de la vie est connue sous le nom de « matérialisme scientifique ». Une de ses avenues de pensée est le Néo-Darwinisme.
Comme nous le disions plus haut, c’est à la suite de l’application de cette prétendue méthode scientifique qu’une «culture monolithique » florissante envahit le monde entier. Il y a quelques années seulement, la Turquie, où j’ai eu le privilège d’enseigner, n’avait pas de service postal, encore moins de radios, d’hôpitaux modernes et d’autoroutes. Mais les croyances religieuses étaient fort développées. Avec le courant de civilisation en provenance de l’ouest, inauguré par Kemal Ataturk, la poussière des siècles a été emportée par l’ouragan de la technologie des nations occidentales, L’érosion, soit l’effritement des anciennes coutumes et de la culture nationale, a été le cours obligé de ce processus de démolition. Ce fut, de même, le cas pour les croyances religieuses et les superstitions. Celles-là ont été bien souvent, pour un peuple ancien et fier, un barrage au progrès matériel. On disait et l’on dit encore que l’habile technicien de l’Ouest est en général irréligieux, s’il n’est pas profondément athée.
Ce qu’un homme croit fait de lui ce qu’il est, ou ce qu’il n’est pas ! Pour ce qui concerne la Turquie, les occidentaux estimaient que ses croyances l’avaient ruinée !
N’est-il pas indiqué de suivre le sage technicien qui peut améliorer le standard de vie en un clin d’oeil, guérir les malades, prolonger la vie, non seulement dans sa sagesse technique, mais aussi dans son vide religieux ?Puisque les experts techniques ne croient ni en Dieu, ni aux anges ou aux démons, de nombreux hommes ont alors conclu qu’il était inutile d’en rester en une croyance en Dieu, en un monde surnaturel, si l’homme de science moderne et athée, le pionnier d’un pareil succès, ne le fait pas.
L’air glacé de la technologie a créé un vide spirituel et culturel dans les contrées en voie de développement, tout comme dans les pays où la science a régné suprême depuis de longues années. La seule différence consiste en ceci : dans les contrées en voie de développement, le changement est si radical que les générations perdent contact les unes avec les autres. Cela apparaît aussi dans les pays à civilisation avancée, mais le caractère aigu du problème se présente dans toute sa force dans les contrées qui ont passé de l’âge de la charrue à la culture scientifique en une génération.
Le résultat final est partout le même. Il est commun, par exemple, en Angleterre et en Scandinavie de parler de l’ère présente comme étant une ère postchrétienne. Dans les pays musulmans, où le matérialisme scientifique n’a régné que depuis peu de temps, la jeune génération devient rapidement étrangère à l’héritage ancestral. Certes, les jeunes restent attachés à quelques formes extérieures de leur culture religieuse, mais sans la conviction de leurs parents.
Aux Etats-unis et en Europe occidentale, là où le matérialisme scientifique a enlacé de son étreinte la nouvelle génération, le fait suivant est souvent observé : un jeune homme ou une jeune fille, élevé dans une famine sincèrement religieuse (qu’elle soit juive, chrétienne ou musulmane n’a que peu d’importance, aussi longtemps que la famille possède un héritage de croyance en un Créateur et en un Livre sur lequel était basée sa foi), ce jeune désireux de s’instruire et dirigé par ses parents à « faire des études », est censé, plus tard, occuper une fonction supérieure. Il s’agit donc de faire des études scientifiques de lettres ou de droit. Admettons que notre étudiant ait choisi la voie scientifique.
Durant son premier semestre d’études, il découvrira rapidement que la base de toute éducation scientifique aujourd’hui repose sur un matérialisme scientifique ; il s’apercevra que la stabilité et la quiétude de sa famille pendant ses années de jeunesse ne reposaient (c’est ce que l’on lui enseigne) que sur un vaste défi à la raison ! Si notre étudiant a été élevé dans une famille chrétienne, il découvre, par exemple, que la Bible ne contient qu’une collection de mythes quant à la création, le déluge, les prophètes et la vie de Jésus-Christ ! La science aujourd’hui enseigne que la vie ne date pas d’Adam et d’Eve. Bien plus et mieux, une désignation connue sous le vocable de « Masse de gènes intergénérateurs » conviendrait beaucoup mieux que l’enseignement biblique aux faits concernant l’ascendance de notre race humaine !
L’autre jour, mon fils fut informé, lors d’une étude biblique facultative donnée par un enseignant protestant (qui ne croit en aucun fait surnaturel), que Jésus n’avait jamais dit qu’il était Dieu, pour la simple raison qu’il savait ne pas l’être ! Qu’il ne fit aucun miracle! Ses disciples les inventèrent pour avancer leurs raisons et fonder une nouvelle religion, dont ils prendraient la direction. La religion de cet enseignant, vidée de sens profond, était basée ouvertement sur un matérialisme scientifique: la matière est tout; l’esprit n’existe pas ! Rien de ce qui peut être hors des vues « matérialistiques » n’est à prendre sérieusement… Que reste-t-il ?
Le résultat, dans le monde occidental, est un renversement des valeurs culturelles, et par suite, un vide religieux qui va en augmentant. La religion n’est plus digne de foi; seul le matérialisme le serait… Fait choquant, les dirigeants chrétiens et autres ont été impuissants à endiguer le flot du matérialisme scientifique, excepté, peut-être, en criant: « Et la foi ! ».
La plupart des professeurs occidentaux n’ont aucune croyance en un sens de la vie qui ne soit matérialiste. En fait, beaucoup croient et enseignent que l’origine de la vie (et la matière elle-même) n’est qu’un vaste accident qui s’est passé il y a quelques millions d’années. Or, si la vie est un accident, pourquoi ne pas la traiter comme telle ? Les étudiants des pays en voie de développement en ont saisi la clé plus rapidement que leurs enseignants. S’il n’y a ni plan divin, ni sens à la base de la vie, alors la vie n’a pas plus de valeur, ni de sens, qu’un accident. Récemment, à Ankara, un des étudiants perdit la main droite, enlevée par l’explosion d’un cocktail Molotov sur le terrain de l’université. Un autre a eu l’épine dorsale paralysée par une balle. Le doyen de l’université fut roué de coups par la police ou par les étudiants, personne ne l’a su… Deux autres jeunes se sont battus jusqu’à la mort de l’un d’eux; selon toute apparence, le meurtrier était étudiant dans la faculté de droit. Lorsque la vie est expliquée basée sur le matérialisme scientifique, alors le geste de l’étudiant s’explique :
La vie est tout simplement un accident, sans sens et sans signification !
Après la mort, il n’y aura aucune punition pour le crime ou la violence! Le fait de considérer la vie comme un accident débouche ipso facto, fatalement, vers un genre de vie superficielle brutale, sans frein, en un mot l’anarchie. Pourquoi l’ordre et le respect de la loi ont-ils disparu si rapidement de la vie des Etats-Unis ? Simplement parce que, pendant de nombreuses années, il a été enseigné dans toutes les écoles et dans toutes les universités que la vie est un hasard, un phénomène accidentel, sans signification aucune, sinon le fait matériel. Les lois ne seraient que des mesures d’opportunité! Il n’est alors point étonnant que le résultat d’un tel enseignement apporte le mépris des tribunaux et de tout ce qui est ordre en général. Les vieux points de vue comportant une conception des choses d’En.Haut enseignaient que la vie avait un but et une loi, ce qui nécessitait un code de lois supranaturelles, soit spirituelles. En effet,
La vie n’est pas un accident. elle est le résultat d’une conception de pensée
Dans les instituts supérieurs d’éducation, le changement d’insistance, d’emphase, de valeur a duré un siècle. Maintenant, nous en voyons les fruits : d’un bout à l’autre du monde, un manque de respect total de la loi et de l’ordre établi. Fait incroyable, les chefs politiques mettent sur pied des commissions chargées d’enquêter sur les raisons de cette course vers l’anarchie, alors que la raison en est si simple, quand on la considère dans la perspective historique.
On a enseigné que l’origine même de la vie, ainsi que les moyens de la poursuivre, est simple anarchie (hasard, manque de lois et de codes) ; cette doctrine a été implantée, elle a pris racine dans le plus profond de l’être humain et elle porte maintenant son fruit : un vide religieux a été créé. car la victoire du matérialisme scientifique a tout balayé.
Par quoi remplacera-t-on les valeurs réelles détruites par l’inondation ? C’est là que les philosophies marxistes-communistes trouvent un excellent terrain de culture, car elles offrent une idéologie qui remplace, pour un temps au moins, les philosophies de prédécesseurs moins sophistiqués. Mais aujourd’hui, pour ceux qui ont des yeux pour voir, les progrès même de la science matérialiste démontrent combien sont inadéquats les points de vue avancés pendant les dernières décennies. Il y a NÉCESSITÉ urgente d’étudier les choses transcendantes et supra-matérielles. Peut-être jamais comme auparavant la science est-elle forcée de RECONNAITRE l’urgent besoin de postuler le fait d’une GRANDE INTELLIGENCE à la base de l’ordre des codes, intelligence manifestée à travers tout notre univers visible et invisible.
En considérant les répercussions de cet état de fait. on se rend compte d’une grande difficulté : l’homme possédant uniquement une instruction moyenne n’est pas au courant, d’une manière raisonnable, des découvertes scientifique de ces dernières années. Ces nouvelles découvertes commencent à remettre en valeur les anciennes croyances de l’humanité concernant les « causes premières », soit une intelligence suprême tenant tout dans sa main. Depuis un siècle peut-être, les anciennes croyances étaient restées dans un tombeau, craintives devant l’expansion du matérialisme scientifique. Maintenant, ces « momies », ces croyances renaissent à la vie, ce que nous verrons un peu plus loin. C’est comme si du blé, mis au grenier au temps d’un pharaon, avait commencé à germer à la lumière et à la chaleur… de nouvelles connaissant scientifiques.
Mais, hélas, des étudiante continueront à fréquenter les collèges et les universités, où ils perdront leur foi en tout ce qui est divin, car
Les nouvelles découvertes ne sont que rarement enseignées, interprétées et mises en évidence.
En vue de faire une estimation du matérialisme scientifique et de ses conséquences, l’auteur décida, il y a quelques années, d’écrire une série de livres*) dans le but de montrer que, dans le contexte scientifique, le matérialisme d’aujourd’hui ne détient la clé ni du passé, ni de l’avenir du développement scientifique. Il n’y a plus de raison pour le chrétien ou le croyant en Dieu de se cacher dans les catacombes, intellectuellement parlant. Aujourd’hui, la vraie science appuie l’homme qui a une vision supramatérielle de la vie, de l’univers et de son avenir.
Le but de cette série de livres (voir en fin d’article) est d’apporter quelques armes intellectuelles à ceux qui voudraient et désireraient lutter pour leur foi et leur honnêteté intellectuelle. Ces livres montreront la nature transcendante de l’origine de la vie, tout en dévoilant les facteurs manquants des théories néo-darwiniennes. Ils compareront ces dernières avec les conceptions modernes de la nature de l’âme et de l’intelligence, mettant en évidence les récents développements en intelligence artificielle.
Il est difficile, de nos jours, de fournir rapidement à l’étudiant un moyen facile à consulter et sur lequel il puisse se reposer, contre les attaques du matérialisme scientifique. Celui-là a exercé, dans les dernières années écoulées, un monopole presque absolu dans la presse scientifique. La presse religieuse s’est montrée incapable de se défendre effectivement contre les assauts de cette manière de considérer la vie. En conséquence, il a été facile aux promoteurs du matérialisme scientifique de MASSACRER les étudiants de la biologie moderne. Car du point de vue « matérialistique », la foi des jeunes étudiants qui ne possédaient que peu d’informations positives est très FRAGILE. Il est en effet facile, pour ceux qui sont bien instruits dans la science matérialiste, de présenter comme naïve la foi encore mal fondée, peu ancrée, d’un jeune étudiant.*) Note. Les lignes ci-dessus font partie de l’introduction au livre The Creation of Life . du Dr A. E. Wilder Smith. Dans la même série ont paru tout d’abord « Man’s Origin, Man’s Destiny » et « The Drug Users » (Edition Harold Shaw Publishers, Box 567, Wheaton, Illinois) . Aux mêmes presses a paru depuis « The Paradox of Pain ». Le Dr A. E. Wilder Smith apporte une aide bienvenue à celui qui cherche l’évidence divine derrière l’origine de la vie. Le débat, porté dans le champ de la cybernétique, donne des résultats fort probants. Le dernier livre noté ci-dessus est aussi publié en allemand, sous le titre « Ist das ein Gott der Liebe ? » (Edition TELOS-VerIag, D – 7303, Neuhausen-Stuttgart) .
- Edité par Wilder Smith A. E.
Par mauvais vouloir, négligence ou indifférence, que sais-je ?
UN ROI – au coeur irrésolu – laisse échapper une complète victoire.
L’homme de Dieu s’irrita contre lui et dit: « Il fallait frapper cinq ou six fois, alors tu les aurais battus jusqu’à leur extermination, maintenant tu les battras trois fois » (2 Rois 13 : 19) .
ISRAEL – sollicité – s’endurcit et ne se repent pas.
La moisson est passée, l’été est fini, et nous ne sommes pas sauvé (Jérémie 8: 20).
CINQ DEMOISELLES D’HONNEUR – pour ne pas s’être munies d’huile – loupent une fête nuptiale.
Pendant qu’elles allaient en acheter, l’époux arriva. Celles qui étaient prêtes entrèrent avec Lui et la porte fut fermée (Matthieu 25: 10).
CEUX – à gauche du Maître – se sont fourvoyés à propos du service.
« Seigneur, quand t’avons-nous vu avoir faim, ou soif, ou en prison, ou malade et ne t’avons-nous pas assisté ? ». Il leur répondra: « Toute les fois que vous n’avez pas fait ces choses à l’un de ces plus petits c’est à moi que vous ne les avez pas faites » (Matthieu 25: 44-45).
LES DISCIPLES – peu réalistes – ne sympathisent pas avec Jésus.
Il les trouva endormis et leur dit: » Vous n’avez donc pu veiller une heure avec moi! Veillez et priez afin que vous ne tombiez pas en tentation. L’esprit est bien disposé, mais la chair est faible (Matthieu 26 40-41).
JERUSALEM – négligemment – n’accepte pas son Libérateur.
Jésus pleura sur elle et dit: « Si toi, en ce jour, tu connaissais les choses qui appartiennent à ta paix. Maintenant elles sont cachées à te1 yeux (Luc 19: 41-42).
THOMAS – perd une occasion unique de rencontrer le Ressuscité.
Le soir de ce jour, Jésus se présenta au milieu d’eux et leur dit: « La paix soit avec vous ». Thomas appelé Didyme, l’un des douze, n’était pas avec eux (Jean 20: 19-20).
Ces choses ne peuvent-elles pas nous arriver aussi ?
- Edité par Ferazzini Willy
On sait bien que c’est dans le récit de la transfiguration (Matt. 17: 1-8, Marc 9 : 2-8, Luc 9 :28-36) que se trouve cette expression, au sujet des trois disciples, Pierre, Jacques et Jean: « …ils ne virent que Jésus seul ». Ainsi, Moïse représentant la Loi, Elie, les prophètes, ne sont là, comme les autres, que pour nous conduire à Jésus. Au fond, Il est au centre des Ecritures, le Nouveau Testament étant la confirmation des promesses et des prophéties de l’Ancien.
Sans doute faudrait-il des volumes de commentaires des Saintes Ecritures pour éclairer cette évidence même. Nous ne ferons ici qu’évoquer les vérités élémentaires sur ce vaste sujet – Jésus seul, d’abord, pour régler le passé de nos vies; Esaïe écrira (ch. 53 : 5) : « Le châtiment qui nous donne la paix est tombé sur Lui, et c’est par ses meurtrissures que nous sommes guéris ». Le Nouveau Testament nous donnera une multitude de détails sur Celui qui, Seul, pouvait accomplir cette oeuvre impossible aux hommes, « …seul médiateur entre Dieu et les hommes » (I Tim. 2 : 5), « …aucun autre nom qui ait été donné parmi les hommes par lequel nous devions être sauvés. (Actes 4: 12).
L’apôtre Paul écrivait (I Cor. 15: 1-4) que Christ est mort pour nos péchés…, ressuscité pour notre justification ».
La résurrection est le complément historique et indispensable à notre salut payé si cher sur la Croix du Calvaire.
Nous avons donc un Sauveur vivant. C’est pourquoi, entre autres choses, l’apôtre écrira aux Colossiens (2: 10) : « Vous avez tout, pleinement, en lui », et l’auteur de l’épître aux Hébreux pourra donc ajouter, concernant la vie dans le présent et la marche chrétienne de chaque jour: «… courons avec persévérance dans la carrière qui nous est ouverte, ayant les regards sur Jésus, le Chef et le consommateur de la foi. (Héb. 12: 1-3).
Ainsi, le présent, nous pouvons le vivre avec Jésus, conduits, guidés, gardés par lui. N’a-t-il pas promis sa présence ? « …Je suis avec vous tous les jours » (Matt. 28: 20). N’est-elle pas une réalité pour le chrétien fidèle ? Notre passé, réglé à la Croix du Calvaire, le présent assuré de sa présence, c’est déjà quelque chose d’extraordinaire et de précieux.
Mais, et les chrétiens le savent bien, Jésus-Christ est venu pour beaucoup plus que tout cela encore. Nous avons, en Lui, la vie éternelle. Jean 3: 16 est connu de tous. Les certitudes éternelles sont le partage de ceux qui ont mis leur confiance en Jésus-Christ. De nombreux passages des Ecritures l’affirment encore (Jean 10: 28; Jean 3: 36 ; Jean 5: 24). Cet apôtre pourra ainsi conclure: « Je vous ai écrit ces choses afin que vous sachiez que vous avez la vie éternelle, vous qui avez cru au nom du Fils de Dieu » (I Jean 5 : 13).
L’apôtre Paul pourra lancer aux Corinthiens dans ce long chapitre sur la résurrection, ce chant de victoire :
« La mort a été engloutie dans la victoire ;
O mort. où est ta victoire ?
O mort. où est ton aiguillon ? »(I Cor. 15: 54-55).
Il serait aisé de montrer, par les Ecritures, ce que nous avons en Jésus-Christ dans tous les domaines. Nous avons parlé surtout de la vie éternelle de chacun de nous. Nous pourrions parler de la vie familiale, de notre présence dans le monde, au sein de la société. Nous pourrions surtout évoquer sa place au milieu des siens, l’église: « Là, où deux ou trois sont assemblés en mon nom, Je suis au milieu d’eux » (Matt. 18: 20). L’épître aux Ephésiens serait fort instructive à cet égard: Chef (tête) de l’église, son corps (ch. 1 : 22-23), pierre angulaire de l’édifice (ch. 2 : 19-22) , etc.
Mais, surtout, n’avons-nous pas à nous poser la question capitale (ou les questions ?) au sujet de la place que Jésus occupe vraiment en nous ? Pouvons-nous dire, avec l’apôtre Paul: « Christ est ma vie » ?
Je sais bien qu’on pourrait nous poser la question: « Que faites-vous de Dieu, du Saint-Esprit ? ». Jésus ne disait-il pas: « …qu’ils soient UN comme nous » ? Glorifier le Fils, n’est-ce pas glorifier le Père ? Connaître Jésus-Christ dans toute l’étendue de son oeuvre, passée, présente et éternelle, n’est-ce pas le travail même du Saint.Esprit ? « …il (le Saint-Esprit) vous conduira dans toute la vérité… il me glorifiera… .(Jean 16: 7-15).
Que Dieu nous accorde, aux uns et aux autres, la grâce de glorifier Dieu dans la personne du Fils, sous l’action puissante du Saint-Esprit.
- Edité par Ernst Marc
Replaçons tout d’abord ce chapitre dans son contexte. Ezéchiel exerce son ministère prophétique parmi les Juifs emmenés en captivité en Chaldée. Pour soutenir la foi des exilés, Dieu lui accorde des révélations contenant deux sortes de messages :
1) Un message de jugement contre les crimes de Jérusalem : son péché est si grand que la ville et le temple seront détruits.2) Un message de réconfort : lorsque la nouvelle de cette destruction est connue des captifs, Dieu prévient leur découragement par une série de visites réconfortantes, il oriente leurs regards vers l’avenir glorieux qui sortira de cette époque de jugement : relèvement du peuple, avènement du vrai berger, effusion de l’Esprit et conversion des coeurs. Le livre se termine par une triple vision couronnant toutes ces promesses : un temple nouveau remplace l’ancien, un torrent d’eaux vives jaillira, le pays sera redistribué entre les douze tribus retrouvées. Notre chapitre se situe donc au centre de cette vision finale des bénédictions de la nouvelle alliance : après avoir présenté le et Berger, après avoir parlé du coeur nouveau que Dieu donnera à ses enfants et de l’Esprit qu’il répandrait dans leur coeur, Ezéchiel contemple le tableau de la vie spirituelle collective du nouveau peuple de Dieu.
Sens propre ou figuré ? Une question se pose à la lecture des chapitres 40 à 47 : faut-il les interpréter littéralement ou symboliquement ? Ezéchiel voulait-il donner aux Israélites le plan réel de reconstruction du temple ? Notre chapitre répond à la question : le prophète n’a pas pu croire qu’un torrent matériel jaillirait du sommet de la colline du temple, grossirait sans le concours d’aucun affluent, parviendrait à l’est dans la vallée du Jourdain en franchissant une nouvelle montagne et purifierait les eaux de la Mer Morte. Tous ces détails demandent donc à être interprétés symboliquement.
La signification des symboles
a) L’EAU : Lire Ex. 17 ; Ps. 1 ; Es. 55 ; Ez. 36 : 25-26 ; Joël 3 : 18 : Zach. 14 ; 8 : Jean 4 : 10, 14 ; 7 : 37. ; Apoc. 22 : 1-2. Quelle est, d’après ces passages, la signification de l’eau ? Quels sont ses effets ? Quel sens Jésus donne-t-il à ces symboles ?
b) LE TEMPLE, source du torrent. Chercher dans le Nouveau Testament de passages qui parlent du temple Jean 2 : 21 ; I Cor. 3 : 16-17 ; 6 : 19 ; Il Cor. 6 : 16 ; Eph. 2 : 21 ; Ap. 21 : 22.Qui a remplacé le temple dans la nouvelle alliance ? La personne de Jésus-Christ seule constitue-t-elle le temple ? A qui, en définitive, s’adresse donc symbole ? Quelle est l’origine des bénédictions représentées par les eaux vives ?
c) LA CROISSANCE INTERNE DU TORRENT. Noter les différentes étapes v. 3 petit commencement (Zach. 4 : 10) mais chaque goutte devient source, ainsi le torrent croît de l’intérieur et devient une force à laquelle rien ne résiste. Quelle est la signification de ce symbole ? (pour le chrétien individuel pour l’église ?) . Quelles sont d’après ce passage les lois de la croissance sr rituelle ?
d) LES EFFETS DE L’EAU : deux fonctions essentielles :
a) v. 1 1-12 : fertilisent : quelles sont les caractéristiques des plantes qui croissent sur les bords du fleuve ? A quoi cela peut-il s’appliquer dans le temps actuel ?
b) purifient : la Mer Morte est le lieu où s’est exercé le jugement de Dieu contre une humanité dépravée (Gen. 19). Même cette contrée désolée et stérile peut être revivifiée.
Ces effets sont-ils universels ? Lire v. 1 1. A quoi peut se rapporter cet! allusion ?
L’ensemble du symbole. La grâce vivifiante de l’Esprit découle du corps de Christ, temple de la nouvelle alliance. Elle se répand au dehors, purifiant et donnant la vie à ceux qui acceptent son action, sa force augmente de l’intérieur.
Les conditions de la bénédiction.
Le torrent jaillit du temple, c’est-à-dire du corps de Christ, de l’assemblée de croyants qui ont expérimenté la régénération dont il est question. Ez. 36: 26-27. Quelles sont les caractéristiques du temple, d’où la bénédiction peut se répandre ? Relisons les chapitres 40 à 46 qui décrivent le temple de la nouvelle alliance et notons les changements importants intervenus entre l’ancien et le nouveau temple ainsi que les détails représentant sous une forme symbolique les conditions spirituelles de la bénédiction divine.
a) Différences entre le temple de l’ancienne et de la nouvelle alliance :
Ez. 41 : 22-24 : 1) l’autel d’or a fait place à une table : le culte a pris l’intimité d’un repas de famille. La grâce coule du lieu où Dieu est adoré comme un Père par des enfants qui vivent en communion avec lui.2) A la place du voile se trouve une porte à deux battants. Le voile a été déchiré au moment de la mort de Christ. Nous avons à présent « une libre entrée dans le sanctuaire », (Héb. 10 ; 19) dans la présence même de Dieu. Pour que la bénédiction puisse se répandre. aucun voile ne doit s’interposer entre Dieu et nous.
b) Dëtails symbolisant les conditions spirituelles permettant l’action de l’Esprit :
1) 42 : 40 : 44 : 9, 23 séparation : sens pour le croyant individuel ? pour l’église ?
2) 43 ; 7 : le trône : l’Esprit peut agir là où Dieu est accepté comme roi et où il peut effectivement régner.
3) 43 : 7b-9 : purification.
4) 43 : 10-11 : repentance.
5) 43 : 12 : sainteté.
6) 43 : 19-25 : sacrifice pour le péché, comme pour ceux commis par erreur ou par ignorance (45 : 20) , sacrifice quotidien (46 : 15).
7) 45 : 9-12 : justice – honnêteté : vie conforme à l’évangile.
APPLICATIONS :
a) l’église primitive :
Origine du torrent : Christ éleva au ciel répand son Esprit sur l’Eglise. D’où découle au commencement le fleuve de la grâce ? (Actes 5 : 20) . La croissance du fleuve : 12, 120, 3000, 5000, une foule innombrable. Chaque converti devient lui-même un moyen de multiplication de la vie. Effets : fertilisante, témoignage, fruits – purificateurs : Ananias et Saphira, Simon le magicien, la servante possédée d’un esprit de Python… les ressentent. Dans des contrées stériles (païennes), des arbres poussent pour Dieu (Corneille, Lydie, l’eunuque éthiopien, le geôlier de Philippe…). Les feuilles servent à la guérison des nations : guérisons physiques et spirituelles. Cependant les lacunes restent en dehors des bénédictions : noyaux de résistance à l’action de l’Esprit.
b) Dans l’histoire de l’Eglise :
On pourrait reprendre l’histoire de tous les réveils (au Moyen Age : Bogoumiles, Vaudois, Réformation, Piétisme, Méthodisme, Réveil de Genève, du Pays de Galles, d’Indonésie…) y nous retrouverions les conditions et les caractéristiques relevées par Ezéchiel. Avant que la grâce ne puisse se répandre : régénération de quelques croyants (Ez. 36) , purification, repentance, sanctification de ces chrétiens. Petit commencement, croissance interne jusqu’à devenir un fleuve irrésistible.
c) Aujourd’hui :
A quelles conditions puis-je devenir une source de bénédiction pour les autres ? Comment mon église peut-elle le devenir ? Reprendre pour chacun de ces deux points les différentes conditions de la bénédiction relevées plus haut.
- Edité par Kuen Alfred
Tous les moralistes de l’époque condamnaient la conduite des païens. Encore fallait-il en déterminer les causes. Le tableau que Paul en fait ne pouvait surprendre personne, car ces débordements étaient bien connus. N’est-il pas vrai, par ailleurs, qu’aujourd’hui encore, n’importe quelle civilisation pourrait s’y reconnaître ? Un hindou ayant lu ce réquisitoire demandait si Paul avait vécu aux Indes… Plus que jamais les mêmes désordres révoltants s’étalent sans la moindre honte, quand ce n’est pas avec fierté. On parle de rejet de l’hypocrisie ou des tabous, de libération sexuelle ou de morale libératrice. Si Paul, dans les versets qui nous occupent, faisait bien le tableau du paganisme, la preuve est donc faite que notre monde est réellement et entièrement paganisé.
Le processus rapporté par l’apôtre n’est pas celui d’une évolution, mais d’une régression morale. Pourquoi cette dégénérescence ? Paul affirme qu’elle a sa source dans une conception erronée de Dieu. Il souligne qu’il ne s’agit pas d’une ignorance subite ou accidentelle, mais d’une ignorance délibérée. Ce n’est donc pas que les païens n’aient pas pu connaître Dieu, mais bien plutôt qu’ils n’ont pas voulu le connaître, qu’ils Lui ont tourné résolument le dos. L’homme est responsable. non seulement de ce qu’il connaît, mais encore de ce qu’il peut connaître. Ont-ils pu connaître ? Ont-ils connu ? Dans quelle mesure ? Qu’impliquait cette connaissance ? Comment s’en sont-ils écartés et à quelles en ont été les conséquences ?… A ces questions, Paul répond ici en concluant : Ils sont responsables !
Une double possibilité de connaître assez de Dieu pour ne point tomber dans l’idolâtrie leur avait été offerte : 1) la conscience2) le témoignage de la création
Ils n’en ont tenu aucun compte. « Ils n’ont pas jugé bon de garder la connaissance de Dieu. (verset 28) ; ils ont remplacé sa vérité par le mensonge (25) . Cette négligence et ce choix se sont exprimés sous un double aspect :
a) Impiété et idolâtrie: « Ils n’ont pas glorifié Dieu », « et ont remplacé sa gloire par des images » (versets 21 et 23)
b) Ingratitude: « Ils ne Lui ont pas rendu grâces » (v. 21) .
Cette attitude porte en elle-même son châtiment. Premièrement, la lumière négligée s’est changée en ténèbres (v. 21) ; l’intelligence a fait place à la folie (v. 22). Deuxièmement, le péché initial a produit pour fruit de nouveaux péchés. Il en est comme des boissons alcoolisées. Les péchés réclament des satisfactions toujours plus violentes. Le péché lui-même, par l’esclavage dans lequel il tient celui qui s’y livre, devient le châtiment de l’impiété (cf. Jér. 2: 19).
Troisièmement, Dieu les a abandonnés aux conséquences mêmes de leur choix. Depuis la chute initiale, l’homme, de génération en génération, a hérité d’une nature corrompue sensibilisée au péché. Une seule chose peut le soustraire à cette tendance naturelle, l’intervention de Dieu. Mais en dehors de la grâce divine qui le tient, l’homme est lié à cette loi intérieure qui le tire vers le bas. Qu’il refuse la grâce divine, il ne peut que tomber de déchéance en déchéance. Dieu, pour cela, n’a nul besoin d’intervenir. Il suffît que, rejeté, il se détourne et abandonne la créature.
Ainsi le païen a-t-il été abandonné
a) à ses propres convoitises (v. 24 et 25)
b) à des passions déshonorantes (v. 26 et 27)
c) à une mentalité pervertie (v. 28)
Une image peut nous aider à la comprendre. Supposons que je tienne un oeuf dans ma main. Tant que je le tiens, il ne court aucun vrai danger. Mais si je suis amené à l’abandonner à lui-même, ai-je besoin de le jeter à terre pour qu’il aille s’y écraser ? Non. Il tombe de lui-même ; obéissant à une loi intérieure, la loi de l’attraction terrestre à laquelle il ne peut qu’obéir et qui le force à la chute.
C’est de la même façon que l’homme qui refuse la main de Dieu tombe, obéissant à la loi de ses propres convoitises. La chute est de plus en plus vertigineuse ; en fin de compte, il ne peut rencontrer que la colère.- Edité par Doulière R.F.
L’Ecriture ne se borne pas à souligner la personnalité du Saint-Esprit ; elle affirme en même temps, de la façon la plus péremptoire, Sa divinité.
1. L’Esprit porte des noms divins. Lorsqu’il est appelé « l’Esprit de Dieu », cela veut dire qu’Il est la personne même de Dieu. 1 Cor. 2: 11 établit clairement que, comme l’homme et son esprit forment une seule et même personne, Dieu et son Esprit ne font également qu’un: « Lequel des hommes, en effet, connaît les choses de l’homme, si ce n’est l’esprit de l’homme qui est en lui ? De même, personne ne connaît les choses de Dieu, si ce n’est l’Esprit de Dieu ».
2. L’Esprit possède les attributs divins, tels que :
L’OMNISCIENCE: 1 Cor. 2: 10-11. « L’Esprit sonde tout, même les profondeurs de Dieu » ;
L’OMNIPRÉSENCE: Ps. 139: 7. 4 Où irai-je loin de ton Esprit… », et Jn. 14 : 17 : L’Esprit habite à la fois dans le cour de tous les croyants ;
L’OMNIPOTENCE : Zach. 4 : 6. « Ce n’est ni par la puissance, ni par la force, mais c’est par mon Esprit… ». C’est, en effet, l’Esprit qui crée : Job 33: 4. « L’Esprit de Dieu m’a créé », et Ps. 104: 30, « Tu envoies ton souffle (esprit) : ils sont créés » ;
LA VÉRITÉ : Jésus peut dire: « Je suis la vérité », parce qu’Il est Dieu. De même 1 Jn 5 : 6 déclare que l’Esprit est la vérité ;
LA GRANDEUR INSONDABLE: « Qui a sondé l’Esprit de l’Eternel et qui, L’a éclairé de ses conseils ? » Es. 40: 13.
Beaucoup d’autres qualités divines sont attribuées à l’Esprit par les noms mêmes qu’Il porte :
Il est l’Esprit de VIE, Ro. 8 : 2, comme Dieu est le Dieu vivant.
Il est l’Esprit d’AMOUR, 2 Tim. 1 : 7, comme Dieu est amour.
Il est l’Esprit de SAGESSE, 2 Tim. 1 : 7, comme Dieu est seul sage (Rom. 16: 27), etc.
3. L’Esprit est la troisième personne de la Trinité
Relevons tout d’abord que l’Esprit est associé au Père et au Fils, et placé sur le même pied qu’Eux : Mat. 28 : 19 ; les disciples doivent baptiser au nom du Père, du Fils et du Saint-Esprit, comme la bénédiction est donnée de leur part à tous les trois, 2 Cor. 13: 13.
D’autre part, Jésus appelle l’Esprit « l’autre » consolateur, le désignant ainsi comme un autre Lui-même, Jn 14: 16. C’est dans le même sens qu’Il déclare aux disciples qu’il leur est avantageux de perdre Sa présence corporelle et de recevoir en eux l’Esprit, Jn 16: 7. D’après Rom. 8: 9, 10, avoir l’Esprit, c’est avoir Christ en soi.
L’unité entre les trois personnes divines est si grande que Paul peut dire indifféremment :
1 Cor. 6: 19 Votre corps est le temple du SAINT-ESPRIT qui est en vous.
3: 16 Vous êtes le temple de DIEU.
Col. 1 : 27 CHRIST en vous
En effet, Dieu est indivisible, et l’on ne saurait concevoir, ni recevoir l’une des trois personnes de la Trinité sans les deux autres. Pour beaucoup, cette unité dans la pluralité est incompréhensible, et devient même un prétexte pour ne pas croire. Cependant, nous ne devons pas oublier que l’homme lui-même est formé de trois éléments, dont l’union intime constitue sa personnalité : l’esprit, l’âme et le corps, 1 Th. 5 : 23. Ce qui nous paraît admissible pour l’homme l’est à bien plus forte raison pour la Divinité. Elle est une aussi, bien que composée de trois éléments.
L’unité des trois personnes de la Trinité n’empêche pas que chacune d’Elles joué un rôle particulier. Le Père est plus grand que tous, Jn 10: 29. Le Fils ne fait que ce qu’Il voit faire au Père et accomplit Sa volonté, Jn 5: 19, 30. Le Saint-Esprit est envoyé par le Père et par le Fils, Jn 14: 26 et 16: 7; Il est donné à la prière du Fils et en Son nom, et Son rôle est de glorifier ce dernier en mettant Sa présence dans le cour de Ses disciples, Jn 14: 16 et 16: 14.
D’autre part, l’unité entre le Fils et l’Esprit est marquée par le fait que l’attitude adoptée par les hommes vis-à-vis de l’un, détermine celle qu’ils prennent vis-à-vis de l’autre: celui qui rejette Christ résiste au Saint-Esprit ; celui qui accepte le Sauveur reçoit le Saint-Esprit; celui qui se livre entièrement à Jésus est employé par le Saint-Esprit.
4. Le Saint-Esprit. c’est Dieu Lui-même
En résumé, nous pouvons affirmer la divinité essentielle du Saint-Esprit. C’est d’ailleurs ce que proclament formellement les textes suivants :
2 Cor. 3: 17 Le Seigneur, c’est l’Esprit.
Jn 4 : 24 Dieu est Esprit.
Ac. 5 : 3,4 Mentir au Saint-Esprit, c’est mentir à Dieu Lui-même.
D’autres passages du Nouveau Testament attribuent directement à l’Esprit des paroles ou des actes qui, dans l’Ancien, étaient attribués à Dieu :
a) Ex. 17: 2-7, « Moïse dit au peuple: Pourquoi tentez-vous l’Eternel ?.. Il donna à ce lieu le nom de Massa et Meriba… parce qu’ils avaient tenté l’Eternel ».
Héb. 3 : 7-11, « Selon ce Que dit le Saint-Esprit : Aujourd’hui, si vous entendez Sa voix, n’endurcissez pas vos coeurs, comme lors de la révolte…, où vos pères me tentèrent pour m’éprouver ».
b) Es. 6 :8-10, « J’entendis la voix du Seigneur, disant: …Va, et dis à ce peuple: Vous entendrez et vous ne comprendrez point… »
Ac. 28 : 25-27, « C’est avec raison que le Saint-Esprit, parlant à vos pères par le prophète Esaïe, a dit: Va vers ce peuple, et dis… », etc.
c) Jér. 31 : 31-34, L’Eternel dit: « Voici l’alliance que Je ferai avec la maison d’Israël, après ces jours-là, dit l’Eternel: Je mettrai ma loi au-dedans d’eux… »
Hébr. 10: 15-17, « C’est ce que le Saint-Esprit nous atteste aussi : car, après avoir dit: Voici 1’alliance que Je ferai avec eux… », etc.
L’Esprit est donc incontestablement Dieu Lui-même.
Examinons, pour terminer, deux questions accessoires :
5. Y a-t-il une différence entre l’Esprit de Dieu et l’Esprit de Jésus glorifié ?
Non, il n’y a qu’un seul Esprit divin, le Saint-Esprit; Il est à la fois celui du Père et du Fils, puisqu’Ils sont un. D’ailleurs, parce que le Père et le Fils sont Dieu, l’Esprit de l’un ou de l’autre ne peut être que Dieu également.
C’est pourquoi la Bible répète à plusieurs reprises qu’il n’y a qu’un seul Esprit :
Eph. 4 : 4 il y a… un seul Esprit.
2: 18 nous avons accès auprès du Père dans un même Esprit.
1 Cor. 12: 11 un seul et même Esprit opère toutes ces choses.
13 nous avons tous été baptisés dans un seul Esprit.
Voici plusieurs passages qui parlent de façon évidente de ce seul Esprit, tout en Lui donnant des noms différents :
Ac. 16: 6, 7 Ayant été empêchés par le Saint-Esprit d’annoncer la parole… ils se disposaient à entrer en Bithynie ; mais l’Esprit de Jésus ne le leur permit pas.
Rom. 8 : 9 … si, du moins, l’Esprit de Dieu habite en vous. Si quelqu’un n’a pas l’Esprit de Christ, il ne Lui appartient pas.
Rom. 8 : 14 Tous ceux qui sont conduits par l’Esprit de Dieu sont fils de Dieu… Vous avez reçu un Esprit d’adoption par lequel nous crions : « Abba, Père ! … »,
1 Cor. 6 : 17, 19 : Celui qui s’attache au Seigneur est avec Lui un seul esprit (l’Esprit de Christ) ; … votre corps est le temple du Saint-Esprit.
Ce que nous disions plus haut est donc bien exact : pour l’Ecriture, le Saint-Esprit l’Esprit de Dieu et l’Esprit de Christ sont une seule et même Personne.
Il est frappant de constater, à ce propos, que d’une façon analogue, la Bible parle indifféremment de l’Evangile de Dieu et de l’Evangile de Christ :
Rom. 1 : 1 mis à part pour annoncer l’Evangile de Dieu.
9 Dieu, que je sers en mon esprit dans l’Evangile de son Fils.
15 ; 16 m’acquittant du divin service de l’Evangile de Dieu…
19 j’ai abondamment répandu l’Evangile de Christ.
Ou encore, il est fait mention de la grâce de Dieu (Ga. 2 : 21 ; 4 : 7) et de la grâce de Christ (Ga. 1 ; 6 ; 6 : 18). Et, pourtant, il ne viendrait à l’esprit de personne de dire qu’il y a deux sortes d’Evangile et deux sortes de grâce.
6. S’il n’y a qu’un Esprit, pourquoi l’Apocalypse (1 : 4 ; 3 : 1 ; 4 : 5 ; et 5 : 6) parle-t-elle des « sept esprits de Dieu » ?
En face de tous les passages qui démontrent l’unité de l’Esprit, cette expression ne peut signifier qu’il y en a sept différents. Pour la comprendre, rappelons-nous que l’Apocalypse emploie souvent un langage symbolique. Dans ce langage, le chiffre sept signifie, de façon constante (comme déjà dans l’Ancien Testament) , la plénitude et la perfection. Dans Apoc. 5 : 6, l’agneau immolé a sept cornes et sept yeux, qui sont les sept esprits de Dieu ; c’est une allusion à la puissance et à la connaissance parfaites que Lui donne 1’Esprit qu’il possède sans mesure (Jn 3 : 34) – Le fait que le Saint-Esprit dans Sa plénitude parfaite. reste unique, est prouvé encore par Apoc. 1 : 4, 5 : la grâce et la paix sont données aux Eglises de la part de Dieu, des sept esprits qui sont devant son trône, et de Jésus-Christ, tout comme la bénédiction est donnée au nom du Père, du Fils et du Saint-Esprit, par exemple dans 2 Cor.13 : 13. Il est donc évident qu’il n’y a qu’un seul Esprit, et que cet Esprit est Dieu.
7. Conclusion.
Nous venons de voir que le Saint-Esprit est une personne, et la personne divine elle-même. 1)
Cette constatation donne tout son intérêt à l’étude de Son Oeuvre dans les coeurs. En effet, si l’Esprit n’était qu’une puissance venue d’En haut, Il serait à ma disposition et je pourrais en user à mon gré. Mais si l’Esprit est une personne, et plus que cela, s’Il est Dieu Lui-même, c’est moi qui dois être à Sa disposition, L’aimer et Lui obéir en toutes choses. En outre, recevoir dans son coeur, non pas seulement une bénédiction, mais la présence du Dieu tout-puissant, c’est avoir en soi la source de toutes les grâces et de toutes les possibilités. Gardons-nous donc de méconnaître le véritable caractère du Saint-Esprit.
(Extrait du Livre « La Personne et l’Oeuvre du Saint-Esprit ». Editions Emmaüs CH 1 086 Saint-Légier).
* * *
1) Notice
Dans le texte original, le mot neutre « Esprit » devrait être suivi du pronom neutre. Or, contre les règles de la grammaire, le pronom est masculin, par exemple dans Jean 16 : 7, 8, 13, 14, etc., pour bien marquer que le Saint-Esprit est une personne, et non pas une chose.
- Edité par Pache René
A qui faut-il s’adresser tout d’abord pour être acceptés par Dieu le Père ! Serait-il sage de nous adresser aux saints ou à nos ancêtres ? En effet, pourquoi Jésus-Christ s’est-il fait homme ? Sans aller trop loin, voyons ce que dit la Parole de Dieu. L’apôtre Paul, sous l’inspiration divine, déclare : « Car il y a un seul MEDIATEUR entre Dieu et les hommes, Jésus-Christ homme, qui s’est donné lui-même » (1 Tim. 2 : 5) .
L’auteur de l’Epître aux Hébreux divinement inspiré dit : «… un grand souverain sacrificateur qui a traversé les cieux, Jésus-Christ, le Fils de Dieu… Car nous n’avons pas un souverain sacrificateur qui ne puisse compatir à nos faiblesses ; au contraire, il a été tenté comme nous en toutes choses, sans commettre de péché ».
Le seul homme qui n’a pas péché, homme parfait, juste et saint. Le seul qui est parvenu à satisfaire Dieu. C’est pourquoi… « Approchons-nous donc avec assurance du trône de la grâce, afin d’obtenir miséricorde et de trouver grâce, pour être secourus dans nos besoins » (Héb. 4 : 14-16) .
En conséquence, nous n’avons pas besoin d’un autre médiateur. Inutile de nous adresser aux saints, ou à qui que ce soit. Ils ne peuvent, en aucun cas, être nos médiateurs auprès de Dieu. Ces derniers étaient pour ainsi dire des pécheurs sauvés par la grâce et par la foi en Jésus-Christ, le Juste. En fait, nous devons nous adresser à Dieu par Jésus-Christ, son Bien-aimé. Il y a un proverbe qui dit : « Il vaut mieux avoir affaire à Dieu qu’à ses saints ».
S’adresser à qui que ce soit, c’est rendre inutile le sacrifice de Jésus sur la croix. Certes, Jésus-Christ s’est donné lui-même: comme victime expiatoire. Le seul homme qui n’a pas péché, homme juste, saint, mérite d’être notre Médiateur auprès de Dieu. Il est le seul Sauveur, c’est pourquoi l’apôtre Pierre, sous l’inspiration divine, déclare : « Il n’y a de salut en aucun autre ; car il n’y a sous le ciel aucun autre nom qui ait été donné parmi les hommes, par lequel nous devions être sauvés » (Actes 4 : 12) .Nous n’avons pas besoin d’un autre prêtre qui puisse être le remplaçant de Jésus, tant dans le ciel que sur la terre. Car Jésus-Christ est notre Prêtre, Grand Souverain Sacrificateur, qui par son sang, a payé notre dette. Le seul qui nous « introduit dans le sanctuaire de Dieu, c’est-à-dire le ciel, car nous avons au moyen du sang de Jésus-Christ une libre entrée dans le sanctuaire céleste » (Héb. 10 : 19) .
Amis lecteurs, croyons en Celui qui est mort pour nous, s’étant fait homme, mais sans péché, par qui nous avons une libre entrée dans le ciel. En effet, il est notre seul Médiateur en même temps que notre Avocat auprès de Dieu.
- Edité par Mabanga Puna
Le Saint-Esprit révèle dans le livre de la Genèse, comme à l’état de germes, les vérités fondamentales qui sont développées dans le reste de la Bible.
Gen. 2 : 10-14 nous parle d’un fleuve qui sortait d’elle, pour arroser le jardin, et de là se divisait en quatre rivières. Si le fleuve de la grâce de Dieu n’avait pas dépassé les limites du jardin d’Eden, nous serions encore sous la condamnation divine. En ouvrant le Nouveau Testament, nous retrouvons ce fleuve dont les eaux sortent du lieu saint et viennent sur la terre désaltérer et fertiliser, par la venue du ciel de Jésus-Christ et son Oeuvre ici-bas, révélées par les quatre évangiles.
La première rivière est Pishon ou Pison, qui signifie changeant. L’Ecriture ajoute qu’elle entoure tout le pays de Havila où il y a de l’or.
Il est intéressant de considérer que l’or, dans l’Ecriture, nous parle de la justice divine, dont le croyant est revêtu ; nous trouvons cette notion notamment dans Apoc. 3 : 18 « Je te conseille d’acheter de moi de l’or passé au feu, afin que tu deviennes riche, et des vêtements blancs, afin que tu sois vêtu ». En rapport avec cette pensée, nous remarquons que l’Evangile de Matthieu nous présente la justice royale du Messie. Deux des béatitudes de cet évangile ont la justice pour thème, Mat, 5 : 6 « Bienheureux ceux qui ont faim et soif de la justices car c’est eux qui seront rassasiés » et Mat. 5 : 10 « Bienheureux ceux qui sont persécutés à cause de la justice, car c’est à eux qu’est le royaume des cieux ».
Au chapitre 13 de Matthieu, v. 1, Jésus sort de la « Maison juive » pour « semer près de la mer ». La mer est ici un symbole des nations, comme nous le trouvons dans d’autres parties des Ecritures, par exemple en Apoc. 17 : 15 « Les eaux que tu as vues, … ce sont des peuples, des foules, des nations et des langues ». Au milieu de l’Evangile de Matthieu. il y a donc changement d’objectif ; on passe d’Israël à l’Eglise. de l’Ancienne à la Nouvelle Alliance. C’est de cette transition fondamentale que nous parle « Pishon » (changeant) .
La deuxième rivière est Guihon, qui veut dire impétueux, rapide ; elle entoure le pays de Cush, mot signifiant noir, sombre.
L’évangile de Marc nous parle de l’activité inlassable de Celui qui a été ici-bas le parfait Serviteur de Dieu, le Christ. Il est significatif, à cet égard, que l’on trouve et fois dans cet évangile les mots « aussitôt ». « tout de suite » où « immédiatement », caractérisant le ministère de Jésus qui, comme Serviteur de Dieu, obéissait sans attendre et parfaitement à toutes les injonctions du Père. C’est donc le caractère de perfection du ministère de christ, présenté par l’évangéliste Marc, que nous pouvons discerner au travers de « Guihon ».
Le texte biblique précise que ce cours d’eau entoure le pays de Cush. dont le sens est noir, sombre. Nous pouvons discerner là une image de l’homme dans la noirceur du péché, éloigné de Dieu, dans la prison ténébreuse de Satan. La première guérison ou délivrance du chapitre 1 : 24 de Marc est déjà la manifestation de l’active grâce de Dieu, qui vient chercher l’homme là où il est, dàns sa misère, pour l’en faire sortir et lui donner une vie nouvelle. Un des particularités de cet évangile est que l’on y voit notre Seigneur accomplir plusieurs miracles (18), délivrant des hommes et des femmes de leurs ténèbres et de diverses infirmités et conséquences du péché.
La troisième rivière est Hiddékel, qui se traduit par : un son aigu, C’est elle qui court vers Assur (I’Assyrie).
Assur ou l’Assyrie est ici un type des nations et la rivière symbolise la grâce divine qui s’en va vers elles. Tout au début de l’évangile de Luc, au chapitre 2 : 30-32, Siméon voyant l’enfant Jésus s’écrie : « J’ai vu de mes propres yeux ton salut, que tu as préparé devant tous les peuples : c’est la lumière qui te fera connaître aux nations du monde et donnera de la gloire à Israël, ton peuple ». Il est intéressant de noter que Siméon parle des peuples et des nations avait de parler d’Israël. Ce même évangile se termine au chapitre 24 : 47 par la repentance et la rémission des péchés prêchées au nom de Jésus à toutes les nations.
La pensée du « son aigu », nous la trouvons dans l’annonce glorieuse de la naissance de Christ aux bergers et dans le chant des armées célestes en Luc 2 : 9-13 : « Un ange du Seigneur se trouva avec eux! et la gloire du Seigneur resplendit autour dieux… et l’ange leur dit : … je vous annonce un grand sujet de joIe…, car aujourd’hui,… vous est né un Sauveur, qui est le Christ, le Seigneur… Soudain il y eut avec l’ange une multitude de l’armée céleste louant Dieu ».
Cette notion de son « aigu », peut être vue encore dans l’invitation au grand souper de Dieu en Luc 14 : 16-24. Enfin lorsque Jésus eut accompli l’expiation de nos péchés, il est encore dit en Luc 23 : 46 : « Et Jésus criant à haute voix dit : Père ! entre tes mains je remets mon esprit ».
Le quatrième cours d’eau est l’Euphrate, mot signifiant : fertilisant. Dans Josué 1 : 4, il est appelé le grand fleuve.
Dans l’évangile de Jean, nous trouvons la Personne de Christ présentée comme Fils de Dieu. Un des mots clés de cet évangile est « vie », cité 35 fois, dans lequel on retrouve la pensée de fertilité. Jésus peut y déclarer au chapitre 11 ; 25 : « Je suis la résurrection et la vie » et au chapitre 1 : 4 il est précisé que et dans la Parole (Jésus-Christ) était la vie et que la vie était la lumière des hommes ».
Dans ce livre de l’Ecriture, tout est grand, nous y voyons le grand Dieu d’éternité venant à nous par l’incarnation.
Au chapitre 4, l’eau de la grâce coule d’abord pour une femme, au chapitre 7 : 37-39 elle coule pour tous ceux qui la désirent ; le verset 38 dit : «t Celui qui croit en moi, selon ce qu’a dit l’Ecriture, des fleuves d’eau vive couleront de son sein ». C’est donc une bénédiction réservée à tous ceux qui croient ; le texte sacré ne parle pas d’un ruisselet ou d’un ruisseau, mais d’une abondance spirituelle qui nous est offerte, comparable à des fleuves d’eau vive. Vivons-nous cette réalité de la plénitude du Saint-Esprit dans nos vies ?
Dans l’évangile de Jean, Jésus est la lumière qui fertilise et tout ce qui vient de Lui a la dimension de Dieu, c’est-à-dire l’infini.
En conclusion, nous pouvons constater que les quatre rivières de Gen. 2 : 10-14 nous parlent de la grâce divine révélée par Christ, dans les quatre évangiles et dans l’ordre dans lequel nous trouvons ces mêmes évangiles dans nos Bibles.
N’avons-nous pas dans ces quelques versets un exemple de la divine inspiration de l’Ecriture ? En effet, au travers d’une énumération apparemment sans intérêt de quatre rivières, nous découvrons d’une façon imagée des vérités profondes dont la réalisation en Christ s’est effectuée des siècles plus tard.J | ustifiés par le sang de la croix. | Romains s : 9. |
E | lus dès avant la fondation du monde. | Ephésiens 1 : 4. |
S | auvés par sa Résurrection triomphante. | Romains 5 : 10. |
U | nis par le baptême dans un seul Esprit. | I cor. 12 : 13 |
S | anctifiés par Sa présence intérieure. | Galates 2 : 20. |
- Edité par Beauverd Jacques
« Veillez… car vous ne savez pas à quelle heure votre Seigneur doit venir » (Matt. 24 : 42) .
« Ce Jésus qui, du milieu de vous, a été enlevé au ciel, en reviendra de la même manière que vous l’avez vu allant au ciel » (Act. 1 : 11) .
« Pour ce qui est de ce jour et de cette heure, personne n’en sait rien, pas même les anges du ciel, ni même le Fils (Christ) , mais le Père seul » (Matt. 24 : 36) .
« Et quand je m’en serai allé et que je vous aurai préparé une place, je reviendrai et je vous prendrai avec moi, afin que, là où je suis, vous y soyez aussi » (Jean 14:
3) .Jésus peut-il revenir ? Est-il raisonnable de supposer cet événement ? N’est-il pas incroyable ? Un homme est-il déjà revenu du ciel pour nous dire ce qui s’y passe ? Lazare (Luc 16: 27) a-t-il pu revenir, à la demande du mauvais riche ?
Jésus nous a fait une promesse: « Je reviendrai, et je vous prendrai ». Or, « Retenons fermement la profession de notre espérance, car Celui qui a fait les promesses est fidèle » (Héb. 10 : 23). Ainsi attachons-nous fermement à ce que nous lisons dans la Parole de Dieu.
La foi au retour de Jésus-Christ a été très vive pendant les deux ou trois premiers siècles de notre ère. Puis, peu à peu, il n’en a plus été question. L’apparition de la Bible imprimée a pourtant ravivé cette espérance et, aujourd’hui, les regards de nombreux chrétiens se tournent vers l’accomplissement de cette promesse. Un article à ce sujet, signé par une personnalité connue d’une grande église, a paru dans un de nos journaux. L’auteur, un évêque, a intitulé son message : « Pourquoi Christ n’a nul besoin d’une deuxième venue » (sous entendu sur la terre). La correspondance qui a fait suite à cet article, a démontré un accord presque global avec l’auteur. Ce qui n’a pas été pour nous étonner. Il y a eu cependant quelques voix pour représenter le point de vue opposé, c’est-à-dire la foi aux déclarations claires et positives de l’Ecriture divine.
L’espérance que nous avons en Dieu n’est pas une simple hypothèse, une supposition à laquelle nous accordons notre préférence, une découverte de notre intelligence ; elle devient, par l’oeuvre du Saint-Esprit de Dieu « une ferme assurance », « une démonstration », parce que faisant partie, désormais, de notre être intime, de notre vie : « une démonstration de choses qu l’on ne voit pas » (Héb. 1 11).
Quels sont ces faits que nous ne voyons pas ? Nous « ne connaissons qu’en partie » ; toutefois, en voici quelques-uns : l’héritage éternel – la vie éternelle – la gloire éternelle – vivre avec Christ – la joie – la justice – plus de craintes – de luttes – de soucis – de souffrances : Dieu le Père – Dieu le Fils, Jésus – le Saint-Esprit réalités avec lesquelles nous comptons, nous tablons : « Tu me rempliras de joie par ta présence » (Ps. 16 : 11), disait le roi David en d’autres temps.
Si un chrétien n’ajoute pas foi aux déclarations de l’Ecriture concernant le retour de Christ sur la terre, comment peut-il croire à celles concernant son salut éternel ?
Comment comprendre le salut offert par Dieu, le pardon des péchés, l’accès à la vie éternelle, au-delà du tombeau, de la mort ?
Nous croyons que «t Celui qui a fait les promesses est fidèle » La certitude de son retour, premièrement pour son église, segondement pour Israël, repose sur Sa seule autorité, sur les déclarations de sa Parole. Laissons les « hommes » spéculer. Disons aux chrétiens :
« Lorsque tout cela commencera d’arriver, redressez vos têtes parce que votre délivrance est proche » (voir Luc 21 : 28). Nous ne devons savoir, à l’avance, ni le jour, ni l’heure du retour de Christ. C’est fort bien pour nous. Mais ne nous laissons pas surprendre : NOUS L’ATTENDONS.
- Edité par Guignard René H.
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