PROMESSES
Voir Jésus dans sa beauté.
O joie ! ô suprême grâce !
O bonheur ! félicité !
CONTEMPLER LA FACE DE JESUS, C’EST VOIR :
L’HOMME PARFAIT : | La gloire de Dieu sur la face de Jésus. | 2 Cor. 4 : 6 |
CONSACRE : | Vois, ô Dieu ! Et regarde la face de ton Oint ! |
Ps. 84 : 10 |
OBEISSANT : | Il tourna sa face, résolu de monter à Jérusalem. | Luc 9 : 51 |
SUBSTITUT : | Pour plusieurs un sujet d’effroi tant son visage était défiguré. | Esaïe 52 : 14 |
MEPRISÉ : | Ils lui crachèrent au visage. | Matth. 26 : 67 |
GLORIFIÉ : | Un visage comme le soleil lorsqu’il brille dans sa force. | Apoc. 1 : 16 |
CONSOMMATEUR : | Le ciel et la terre s’enfuirent devant sa face. | Apoc. 20 ; 11 |
SAUVEUR : | Fais briller ta face et nous Serons Sauvés. | PS. 80 : 4 |
Je cherche ta face, ô Eternel !
Ne me cache pas ta face !
- Edité par Ferazzini Willy
Le surhomme est une invention de l’athéisme. Quand l’homme supprime Dieu, le Dieu de Jésus-christ, il se fabrique une divinité à sa mesure. Il se fait lui- même dieu et c’est l’humanisme prétentieux et vide. Ou bien l’homme imagine un colosse humain, une sorte de synthèse à la fois humaine et surhumaine. c’est la science-fiction qui, sur les traces de Nietzche, annonce l’apparition prochaine de cet être monstrueux. Le biologiste Jean Rostand pense qu’il sera bientôt possible, par des piqûres hormonales, de créer une race nouvelle, une race de surhommes, de demi-dieux, sinon de dieux.
A la lecture ou à l’écoute de cette étrange littérature, on se croirait revenu au jardin d’Eden, au jour où Satan proposait à nos premiers parents de s’emparer du fruit défendu : « Dieu sait que le jour où vous en mangerez, vos yeux s’ouvriront, et vous serez comme des dieux »(Genèse 3 : 5).
Pendant des siècles, l’homme, affranchi de la tutelle de son créateur, a cru qu’il arriverait à être dieu par la force. Aujourd’hui il pense y parvenir par la science. Franchir le mur du son, conquérir le cosmos ne lui suffisent plus. Il lui faut arriver à créer la vie, à transformer les sexes, à fabriquer des surhommes.
Quelle folie ! Nietzche est mort fou. Le mythe arien du nazisme a conduit ses chefs à la démence et leur peuple à la ruine.
Nos conquêtes prodigieuses sur le cosmos, sur l’espace et le temps, nous apportent-elles plus de sécurité, plus de bonheur ? L’horizon international est-il plus serein aujourd’hui qu’hier ? Avons-nous supprimé le problème de la mort ? Si généreux que soient les hommes entre les mains de Satan, ils ne peuvent impunément se moquer de Dieu et tirer un trait sur les conséquences du péché ou sur la réalité de la vie de l’esprit.
Ce que Dieu veut faire de nous, c’est tout simplement des hommes. Comme Paul l’écrivait aux Corinthiens, il nous l’écrit à nous : .« Soyez des hommes » (1 Corinthiens 16 : 13). Il nous a créés pour cela. Hommes à son image, mais des hommes. La notion du surhomme est une notion satanique, totalement étrangère à l’Evangile.
Et parce qu’il voulait faire de nous, victimes de Satan, des hommes vrais, des créatures à Son image, Dieu a envoyé Jésus-Christ dont Pilate pouvait dire avec vérité : « Voici l’homme ! » (Jean 19 : 5).
Jésus-Christ. Fils de Dieu, est le type de l’homme véritable
Dans les Evangiles, trois faits soulignent expressément l’humanité du Christ : la crèche de Bethléem, le baptême et la croix :
LA CRECHE. – Noël, c’est le mystère de l’incarnation par laquelle le Fils de Dieu devenait Fils de l’Homme, prenant par là la condition qui lui permettait de sauver l’humanité en s’identifiant à elle.
Comme nous sommes loin ici du surhomme dominateur, écrasant ! Noël, c’est l’abaissement du Fils éternel mais aussi de Dieu-même, car « Dieu était en Christ réconciliant le monde avec Lui » (2 Corinthiens 5 : 19).
Noël, c’est l’acceptation délibérée de notre condition terrestre, de ses dangers, de ses douleurs, pour révéler à l’homme perdu l’amour insondable du Dieux de Jésus-christ qui vient à lui pour le sauver.
LE BAPTEME. – S’il était un rite auquel le Christ n’avait pas à se soumettre, n’était-ce pas le baptême de Jean, symbole de la repentance, de la confession des péchés, lui qui était sans péché ? Aussi bien, en acceptant de s’y soumettre, Jésus nous dit que le Fils de l’Homme prend sur lui tout le poids du péché des hommes. A preuve le nous employé par Christ lorsqu’il proteste devant Jean-Baptiste de l’opportunité de son baptême : «Laisse faire maintenant, car il est convenable que nous accomplissions ainsi tout ce qui est juste » (Matthieu 3 : 13-15).
Pour ôter le péché du monde, Jésus-Christ devait d’abord prendre sur lui ce péché.
LA CROIX enfin. – Au baptême, Christ a pris sur lui l’écrasant fardeau du péché des hommes. A la croix, il a pris sur lui la malédiction qui pesait sur eux, et il a subi la mort, salaire du péché.
A la croix, en acceptant la mort physique, Jésus-Christ acceptait la mort spirituelle, la plus redoutable : la séparation d’avec Dieu. Saisissons-nous le sens de cette mort ? Que l’homme pécheur, coupable, incrédule, soit séparé de Dieu et qu’il connaisse ainsi l’enfer, après tout, c’est justice. Mais que Jésus Fils de Dieu, doive être séparé de son Père, même pour un temps ! Qu’il doive connaître l’enfer ! N’est-ce pas indiciblement injuste et scandaleux ?
Et c’est pourtant ainsi que les choses se sont passées. Pour nous sauver de l’enfer, Christ a connu l’enfer. il a été séparé de son Père, séparé de Dieu. Souvenez-vous de son cri suprême : « Mon Dieu, mon Dieu, pourquoi m’as-tu abandonné ! » (Matthieu 27 : 46) .
Surhomme, Jésus ! Non. Le fils de Dieu devenu homme, le Fils de Dieu venu du Ciel pour exprimer aux hommes, dans une chair semblable à la leur, l’amour insondable de Dieu.
Comment pourrions-nous résister à un tel amour ? Amour qui s’immole et amour qui accepte de laisser s’immoler ce qu’il a de plus cher sur la terre et dans le ciel !
Si grand que soit ce sacrifice, si Christ avait achevé sa carrière terrestre la croix, c’eût été l’échec de son ministère, la ruine de ses promesses.
Mais précisément, Jésus n’est pas resté sur la croix. Il a vaincu la croix. Il a vaincu la mort. Aucune autre religion ne peut revendiquer un tel prodige, une telle apothéose.
Saint-Paul écrit : « Il a été déclaré Fils de Dieu avec puissance par la résurrection d’entre les morts » (Romains 1 : 4). Par la résurrections Christ n’a pas été déclaré homme plus grand que les autres, homme extraordinaire, génie humain, surhomme. Il a été déclaré Fils de Dieu de manière visible, spectaculaire, avec puissance. Dieu a remis à Christ, par la résurrection d’entre les morts, la capacité de faire reculer ici-bas l’empire de Satan. Il lui a conféré le titre de Seigneur du ciel et de la terre.
Dieu soit béni ! Jésus n’est pas un génie, ou un monstre parmi beaucoup d’autres. Il est l’unique Seigneur, l’unique souverain des cieux et de la terre dont le nom est au-dessus de tout nom. Il n’est pas le plus grand, il est le seul grand, le vainqueur, celui aux pieds duquel toute puissance doit plier (Eph. 1 : 20-22).
Jésus est le Seigneur parce que « toute puissance (tout pouvoir) lui a été donnée dans le ciel et sur la terre » (Malt. 28 : 18).
Dieu nous aurait-il trompés ? Jésus-Christ, la Bible nous auraient-ils trompés ? Ce n’est pas possible. Mais alors, cette seigneurie sera visible et incontestée demain, dans le ciel (sans doute) mais aussi sur la terre quand Christ reviendra, non pour être à nouveau crucifier, mais pour régner (1 Corinthiens 15 : 24-25)
Tel est le message de la Bible, le message de Christ, le Seigneur.
Mais dans l’attente des actualisations prophétiques, la seigneurie du Christ doit s’actualiser en tout croyant, et. par lui, rayonner sur le monde. La conversion ne suffit pas. Dieu nous appelle à la sanctification (1 Thessaloniciens 4 : 3, 7) , c’est-à-dire à vivre Christ, notre vie. Autrement dit : Christ ne doit pas être seulement notre Sauveur, il doit être notre Seigneur.
C’est-à-dire que ce n’est pas une place à partager avec d’autres maîtres que Christ nous appelle à lui donner dans nos coeurs ; c’est toute la place. Et Il sera le Seigneur de tout, ou il ne sera pas le Seigneur du tout ,,, écrit avec juste raison Oswald Smith.
Il ne saurait y avoir de vraie conversion sans l’acceptation de la maîtrise de Christ sur la vie tout entière. Cette domination lui est indispensable pour établir son trône dans nos coeurs. Et il ne saurait avoir son trône sur la terre avant d’avoir son trône dans mon coeur.
Quelle est notre position à cet égard ? Comme Thomas, convaincu par les plaies de son Maître crucifié et ressuscité, pouvons-nous nous écrier devant Jésus-christ : « Mon Seigneur et mon Dieu » !- Edité par Lamorte André
Les 7 témoignages rendus à la Personne de Christ dans l’évangile de Jean.
1. Le témoignage de Jean-Baptiste : « Voici le témoignage de Jean… il déclara qu’il n’était pas le Christ… moi je baptise d’eau, mais au milieu de vous il y a quelqu’un que vous ne connaissez pas… je ne suis pas digne de délier la courroie de ses souliers… il vit Jésus venant à lui, et il dit : « Voici l’Agneau de Dieu qui ôte le péché du monde »… Jean rendit ce témoignage : J’ai vu l’Esprit descendre du ciel comme une colombe et s’arrêter sur Lui… Et j’ai vu et j’ai rendu témoignage qu’il est le Fils de Dieu » (Jean 1 :19-34).
2. Le témoignage de Ses oeuvres : « Les oeuvres que le Père m’a donné d’accomplir, ces mêmes oeuvres que je fais, témoignent de moi que c’est le Père qui m’a envoyé » (Jean 5 : 36) . Voir aussi Jean 10 : 37-38.
3. Le témoignage de Son Père céleste : « Le Père qui m’a envoyé a rend Lui-même témoignage de moi » (Jean 5 : 37).
4. Le témoignage des Ecritures : « Vous sondez les Ecritures, parce que vous pensez avoir en elles la vie éternelle : ce sont elles qui rendent témoignage de moi » (Jean 5 : 39).
5. Le témoignage de Christ Lui-même à Son sujet : « Jésus leur répondit : Quoique je rende témoignage de moi-même, mon témoignage est vrai, car je sais d’où je suis venu et où je vais » (Jean 8 : 14).
6. Le témoignage du Saint-Esprit :) « Quand sera venu le Consolateur, que je vous enverrai de la part du Père, l’Esprit de vérité, qui vient du Père, il rendra témoignage de moi » (Jean 15 : 26).
7. Le témoignage des disciples : « Vous aussi vous rendrez témoignage parce que vous êtes avec moi dès le commencement » (Jean 15 : 27).
- Edité par Beauverd Jacques
Dans le numéro précédent de PROMESSES, nous avons posé la question : « Dieu existe-t-il ? ». Nous ne pouvons faire, dans notre petit cahier d’études, de très longs exposés. Mais si vous avez suivi le développement de « Dieu existe-t-il ? », vous aurez saisi que le seul chemin à suivre pour aller à Dieu est de le chercher dans le domaine où il existe, dans celui des valeurs spirituelles. « Dieu EST esprit ». Or, dans toute religion, vraie ou fausse, on a, entre autres choses, parlé à celui que l’on voulait atteindre, on a parlé à l’être supérieur. La Bible nous enseigne que l’on peut atteindre Dieu en priant. « Approchez-vous de Dieu, il s’approchera de vous ». Avez-vous essayé ?
Aujourd’hui, nous ne poserons pas la même question en ce qui concerne Jésus-Christ. Il n’y a aucun doute quant au Christ historique. Christ est venu, il a vécu, il est mort sur une potence, la croix. La religion chrétienne en est la preuve. Mais il y a une question autrement plus importante.
Cet homme était-il Dieu ?
Est-il aujourd’hui-même Dieu ? Dieu éternel ?
Jésus-Christ n’était-il qu’un homme bon, aimable ?
Il en a eu beaucoup d’autres.
Etait-il un bienfaiteur ?
Là aussi il ne serait pas seul.
Un surhomme de l’histoire ? Un prophète dépassant tous les prophètes ?
Un géant de la compréhension de la nature humaine ?
Mais alors, nous n’aurions qu’un intérêt relatif pour lui : un intérêt historique.
La Bible nous le présente comme Dieu. Aurait-il fouillé l’Ancien Testament et découvert un subtil moyen de se faire passer pour Dieu ? Aurait-il été un imposteur, un trompeur, un menteur ? Aurait-il désiré, en présentant un message et un exemple sans égal, se hisser au sommet de l’humanité ? Bien d’autres questions encore pourraient être posées à son sujet.
Jésus-christ s’est-il présenté aux hommes de son temps comme Fils de Dieu ?
On peut dire que, d’une manière générale, il a laissé le soin à ses auditeurs de découvrir eux-mêmes le fait. Par contre, il s’est présenté sous un nom inattendu, celui de Fils de l’homme. Le Fils de l’homme, le parfait représentant de l’homme, le type même de l’humanité, l’être sorti des mains du Créateur, le « second Adam ». l’homme « venu du ciel » alors que le premier homme était de la terre, poussière.
Jésus-christ ne s’est pas présenté comme Fils de Dieu. Il a accepté l’hommage de quelques prophètes, puis il a attendu que les hommes se rendent compte de la valeur de sa personne. A ce moment-là il a accepté leur foi, leur vision, leur certitude. Jean-Baptiste le voyant venir à lui, lui disait ceci : « C’est moi qui ai besoin d’être baptisé par toi, et tu viens à moi ! ». Jésus accepte la remarque de Jean-Baptiste et lui répond : « Laisse faire pour le moment ; car il est convenable que nous accomplissions ainsi toute justice ».
Plus tard, Jean-Baptiste disait encore : « Voici l’agneau de Dieu qui ôte le péché du mande ». « J’ai vu l’Esprit descendre du ciel comme une colombe, et il s’est arrêté sur lui ». « Celui sur qui tu verras l’Esprit descendre et s’arrêter, c’est celui qui baptise d’Esprit-Saint. Je l’ai vu et j’ai rendu ce témoignage : c’est lui qui est le Fils de Dieu » (Jean 1 : 29-31) .
Nathanaël, un des disciples, lui a apporté à son tour un témoignage de première heure. «Nathanaël lui dit : d’où me connais-tu ? Jésus lui répondit : avant que Philippe t’appelât je t’ai vu, quand tu étais sous le figuier. Nathanaël reprit : Maître, tu es le Fils de Dieu, tu es le Roi d’Israël » (Jean 1 .48.49) .
Pierre, un autre disciple, ne voulut, à certaine occasion, quitter Jésus. Au contraire, voici sa confession : « Seigneur, à qui irions-nous ? Tu as les paroles de la vie éternelle, et nous avons cru et nous avons connu que tu es le Saint de Dieu » (Jean 6 : 68-70) .
Thomas, alors que Jsus lui avait assuré qu’il le prendrait dans les demeures célestes, lui pose aussi une question : « Seigneur, nous ne savons où tu vas ; comment en saurions-nous le chemin ? Jésus répondit : je suis le chemin, la vérité et la vie à nul ne vient au Père que par moi. Si vous me connaissez, vous connaîtriez aussi mon Père ; et, dès à présent, vous le connaissez et vous l’avez vu » (Jean 14 : 5-7). Ce même Thomas pouvait lui dire, un peu plus tard : « Mon Seigneur et mon Dieu à (Jean 20 : 28), témoignant par ces mots qu’il estimait avoir devant ses yeux plus qu’un homme, mais vraiment Dieu le Fils.
Après quoi, Jésus lui fit remarquer : « Parce que tu m’as vu, tu as cru ! Heureux ceux qui n’ont pas vu, mais qui ont cru ! ».
Les disciples mis à part, comment Jésus fut-il reçu par ses concitoyens ? Pour la plupart, Jésus était un prophète. « Tous croyaient que Jésus était véritablement un prophète » (Marc 11: 32). « Cependant il y en eut plusieurs qui crurent en Jésus ; mais. à cause des pharisiens, ils ne l’avouaient pas, de peur d’être chassés de la synagogue » (Jean 12 : 42).
De ceux-là était Nicodème qui vint vers Jésus, un soir. « Maître, nous savons que tu es un docteur venu de Dieu ; car personne ne peut faire ces miracles que tu fais, si Dieu n’est avec lui » (Jean 3 : 1-16).
D’autres encore étaient persuadés que, véritablement, Jésus était le Messie. Mais ils ne voulaient, ils ne pouvaient accepter d’en tirer la conclusion. Une force inconnue les obligeait même à la repousser ! C’étaient des anciens du peuple, des chefs des prêtres et des scribes, des membres du Sanhédrin (voir Luc 22 : 66-71).
Lors de cette séance mémorable, on demanda à Jésus : « Si tu es le Christ, déclare-le-nous ». Il leur répondit : Si je vous le disais, vous ne le croiriez pas. Mais désormais le Fils de l’homme sera assis à la droite du Dieu tout-puissant ». Ils lui dirent tous : « tu es donc le Fils de Dieu ? ». Il leur répondit : « vous mêmes, vous dites que je le suis ! ». Par ces mots, Jésus leur montrait qu’il connaissait leur pensée intime, profonde, leur persuasion. Jésus leur a laissé le soin de trancher eux-mêmes la question.
Il n’a eu qu’à faire constater leur propre question, laquelle était en même temps une affirmation : « Tu es donc le Fils de Dieu ? ». C’est ainsi sur la base de cette conclusion, faite par les chefs du peuple, que Jésus-christ a été condamné, condamné à mort pour blasphème.
Jésus-Christ était-il DIEU ?
Nous avons vu (PROMESSES d’octobre 71) que la foi en Dieu s’établit dans le domaine de l’Esprit. Il en est de même en ce qui concerne Jésus-christ. « L’Esprit vient en aide à notre faiblesse ».
La foi en Dieu le Fils est cruciale, de toute importance.
Tout ce qui a été créé a eu un commencement, une durée d’existence, puis une fin. L’homme est dans ce cas. Pour lui, il est important de connaître ce qui était avant et sera après.
Qui est à la base du commencement ?
Quelle est cette intelligence surnaturelle ?
A titre de conclusion
Dans l’Evangile de Jean, au chapitre 1, verset 1 , nous lisons le mot « était », verbe qui a, dans l’original, une valeur passée et présente : il était et il est ; il existait et il existe. Avant qu’il y eut un commencement, la Parole existait et elle existe.
Puis « la Parole », a été faite « chair », c’est-à-dire qu’elle s’est présentée à l’homme.
La « Parole » était et est avec Dieu, mais momentanément, elle a habité parmi nous.
La « Parole » était et est avec Dieu ; mais nous l’avons vue, pleine de grâce, d’amour et de vérité.
Jamais personne n’a vu Dieu ; c’est bien exact, mais en Jésus-Christ et par Jésus-Christ, nous en avons acquis une connaissance très profonde, très émouvante : nous avons appris à le connaître.
Une explication très précieuse nous est donnée dans Héb. 1 : 2 : « il a fait les âges ». Pas seulement le monde, les mondes, mais les « âges ». Avant que notre univers fût, le Fils de Dieu était présent et dans le cadre de l’éternité, il a créé le « temps », des périodes de temps, ce que la Bible dénomme des « âges ».
« Ce Fils (de Dieu) est le rayonnement de sa gloire: l’empreinte même de sa personnalité, et soutient tout de sa parole puissante. Après avoir accompli la purification des péchés, il s’est assis à la droite de la majesté divine dans les lieux très hauts » (Héb. 1 : 3-4) . « C’est toi, Seigneur, qui. au commencement, as fondé la terre ; les cieux sont l’ouvrage de tes mains » (Héb.1 : 10) .
Ce Jésus-Christ est, était et demeurera DIEU.- Edité par Guignard René H.
Dieu à l’homme pécheur : | Qu’as-tu fait ? Genèse 3 : 13. |
Pilate à l’Homme parfait : | Qu’as-tu fait ? Jean 18 : 35. |
A ma conscience d’homme : | Qu’ai-je fait de Jésus-Christ ? Matth. 22 : 42. |
Et toi qui lis ces lignes : | Souviens-toi de ton Créateur ! Avant que les jours mauvais arrivent ! Avant que tu dises : « Je n’y prends point de plaisir ! » Avant que la poussière retourne à la poussière d’où elle a été tirée. Eccl. 12 : 1-10. |
- Edité par Ferazzini Willy
« Au commencement, Dieu créa les cieux et la terre. Or, la terre était informe et vide » (Gen . 1 : 1-2).
« Nous savons que les mondes (l’univers) ont été formés par la parole de Dieu, en sorte que les choses qui se voient ne proviennent pas de choses visibles » (Héb. 1 1 : 3).
« 0 Dieu… tu as jadis fondé la terre, et les cieux sont l’ouvrage de tes mains ». (Ps. 102 : 25-26).
La Bible nous enseigne que, « au commencement », la terre n’avait ni forme, ni consistance. Elle n’était que vide… Quand les hommes bâtissent, une maison, ils la font à partir de matériaux qu’ils ont sous la main : roseaux, paille, bois, verre, fer ou ciment. Ils sont limités par la forme, la contexture ou la structure de ces matériaux. Non pas Dieu ! Il a créé selon sa pensée, selon son énergie, dans sa liberté souveraine, sans limitations, sans erreur. Il n’a pas porté son regard en arrière. Il n’était pas lié, sinon par sa volonté. Dans un cas, il est précisé qu’Il a créé l’homme à son image.
Toute la Bible enseigne que Dieux a été l’AUTEUR ET LE CREATEUR de cet univers. C’est ainsi que le chrétien peut se rendre compte qu il a été édifié par SA main ; il est le fruit du travail de Dieu. « NOUS SOMMES SON OUVRAGE », nous répète Eph. 2 : 10.
L’être humain a été créé avec intention, dans un but. Le sens de notre existence nous est révélé par Sa Parole. Tout ce qu’est l’homme n’est pas l’effet d’un hasard quelconque, mais d’une volonté dirigée. L’homme est appelé à une vocation.
Aujourd’hui, les hommes ont percé quelques-uns des mystères de notre monde terrestre, et en particulier, ils ont acquis la connaissance des forces extraordinaires que renferment ces invisibles poussières dénommées « atomes ».
Ils ont appris que ces atomes sont des composés d’éléments différents, que ces atomes peuvent être détruits – ce qui devrait aussi bien leur enseigner qu’ils ont été créés ! Ils ont aussi appris que MATIERE et ENERGIE sont inter-convertibles, c’est-à-dire qu’elles peuvent passer d’un état à l’autre. C’est ainsi que nous arrivons à comprendre ce que la Bible enseignait depuis longtemps (Hébr. 11 : 3), que le visible (la matière) peut être créé à partir de l’invisible (l’énergie) et vice versa.
- Edité par Guignard René H.
Jésus parle
« Dès le jour du sabbat, Jésus étant entré dans la synagogue se mit à enseigner ; on était frappé de son enseignement, car il instruisait comme ayant autorité (exousia) , et non pas comme les scribes » (Marc 1 : 21-22).
« Celui-là commande avec autorité (exousia), même aux esprits impurs » (Marc 1 : 27).
« Qu’est donc cette parole ? Il commande avec autorité (exousia) et avec puissance (dunamis) aux esprits impurs et ils s’enfuient » (Luc 4 : 36).
Jésus envoie
Jésus, ayant réuni les douze (disciples), leur donna PUISSANCE et AUTORITÉ sur tous les démons et maladies, pour guérir ». Puis il les envoya pour annoncer le Royaume de Dieu (Luc 9 : 1-2).
« Ils allaient de village en village annonçant partout l’Evangile » (Luc 9 : 6).
Avec puissance
L’Evangile est la puissance de Dieu pour le salut (voir Rom. 1 : 16). Jésus leur donna puissance et autorité . Les disciples ne possédaient ni l’une, ni l’autre. Jésus leur donna donc tout d’abord puissance, c’est-à-dire sa puissance, la puissance divine. Le chrétien n’est jamais puissant. Au contraire, plus il est faible, mieux Dieu peut travailler au travers de son insuffisance. A plusieurs reprises, le Nouveau Testament nous parle de la faiblesse du chrétien. « Quand je suis faible, c’est alors que je suis fort », disait l’apôtre Paul. « Nous nous réjouissons lorsque nous sommes faibles ». LA PUISSANCE reste toujours celle de Dieu, de Jésus-christ. Elle est pour ainsi dire prêtée, confiée : nous la recevons comme un dépôt.
Pourquoi tout d’abord la puissance ? Parce que c’est essentiel ! Ensuite l’autorité. Un gouvernement n’a pas d’autorité s’il n’a pas tout d’abord la puissance : un fondement moral, une constitution ; puis la police, la gendarmerie, l’armée. Alors le gouvernement pourra demander obéissance, pourra exiger : il aura autorité !
Avec autorité
Jésus, nous l’avons vu ci-dessus, commandait, parlait, enseignait, avec autorité, parce que Dieu le Père lui avait confié sa PUISSANCE. Et les disciples et la foule étaient frappés de son enseignement ! La force, la valeur de sa parole, de ses paraboles, de ses exemples, se transmettaient. Tous sentaient qu’ils avaient devant eux un être, un homme qui les sondait, qui les subjuguait, qui les galvanisait. Tout au moins pour un moment… Un HOMME – et ils le comparaient à leurs scribes ! Un homme qui parlait avec autorité, parce qu’il était dans son droit ; qui parlait avec persuasion, avec assurance : tout en lui dénotait l’AUTORITÉ.
Jésus envoya douze (Luc ch. 9), puis septante (Luc ch. 10) disciples. Que leur donna-t-il ? Rien de visible : ni bâton, ni sac, ni pain, ni argent… La puissance, cela n’est pas visible. Un gouvernement est satisfait d’avoir à sa disposition une armée, une bonne gendarmerie. Toutefois, il est encore plus content de ne pas avoir besoin de s’en servir… Mais l’autorité, c’est quelque chose de visible : ces envoyés de Jésus parlaient avec autorité.
Et cela dans un domaine à peine exploré, dans le domaine spirituel. Quelque chose de tangible se passait : « Les démons eux- mêmes nous sont assujettis en ton nom » (Luc 10 : 17). Des êtres, dans un domaine surnaturel, obéissaient…
Avec conviction
Nous y reviendrons, à ce domaine de l’esprit. Pour aujourd’hui, nous désirons attirer votre attention sur l’état de ces disciples : ils parlaient à leur tour avec autorité, avec une entière conviction. Ils avaient vu leur Maître travailler. Ce Maître leur avait assuré qu’il leur faisait part de sa force, de sa puissance.
A sa Parole, ils sont partis.
Aujourd’hui, le même Jésus envoie. Il y a dix-neuf siècles, sa Parole a bouleversé le monde. Sommes-nous convaincus de ce que nous annonçons ? Ou sommes-nous des scribes ? Quant à lui-même, le chrétien est faible ; quant à Christ; il est entouré de sa puissance ; il a donc autorité, une autorité de la part du Fils de Dieu.
Il doit donc annoncer la Parole avec une CONVICTION pleine et entière.
Notice
Le mot grec « dunamis », signifiant « pouvoir, puissance, force, moyen », est traduit, dans nos versions habituelles, par puissance, dans la plupart des cas. Il n’est pas traduit par autorité.
Par contre, le mot grec « extasia », signifiant « permission, faculté, moyen, pouvoir, magistrature », est traduit dans bon nombre de cas par autorité, mais aussi par puissance.
Il semble que, selon le verset de Luc 9 : 1 , le sens autorité est le meilleur : « Jésus… leur donna puissance et autorité ».
C’est une puissance déléguée qui trouve son expression dans la personne du chrétien, par l’assurance à annoncer la Parole du Créateur, par l’autorité déployée.
Pensée
Le Seigneur, prévoyant combien il serait dangereux de se vanter de l’Esprit sans la Parole, a bien affirmé que l’église était gouvernée et administrée par le Saint-Esprit. Mais afin que telle administration fût certaine, stable et immobile, il l’a conjointe et alliée à Sa Parole.
- Edité par Jones J.H.
Il faut recourir au texte grec des Evangiles pour restituer à ces « médailles », limées par l’orage et par le temps, leur relief, leur sens primitif. Ces médailles, ce sont des mots inspirés.
Premier exemple
Pierre dit à la foule, réunie à l’occasion de la Pentecôte (Actes 2 : 38) : » Metanoésata kai baptistèto ekastos », ce que l’on a traduit par: « Repentez- vous, et que chacun soit baptisé ». Mais l’étymologie du premier verbe indique le sens réel: « Changez d’esprit », qui paraît plus précis. « Meta» indique le changement. La racine « No » s’applique à l’esprit de l’homme.
Ces gens-là (la foule) n’avaient pas tous participé à la mort du Sauveur ; c’étaient de pieux observateurs de la Loi. Ils devaient « être renouvelés dans leur entendement ». L’entendement est la faculté de comprendre.
Deuxième exemple
Ephésiens 5 : 22 et suivants. Cet admirable passage sur le mariage contient un véritable contre-sens. « Le mari est le chef (kephalè) de la femme comme le CHRIST EST LA TETE de l’Assemblée, dont Il est le Sauveur ».
La traduction « chef », due à l’ancien français, chef = tête (comparez avec couvre-chef = chapeau) , est nettement inexacte, inadéquate. Il s’agit du corps unique (v, 5 : 31) formé par les deux époux par le mariage, comme du corps UNIQUE formé de Jésus-Christ et de son Assemblée, par son ESPRIT.
Les deux corps ont une TETE unique! Le mari, image du Christ, dans le premier cas; le Christ dans le second.
- Edité par Freyche Joël
1) Lire 1 : 3-5
« Nous rendons grâces à Dieu, le Père de notre Seigneur Jésus-Christ, et nous ne cessons de prier pour vous. » (3)
Ayant été informé que certains habitants de Colosses avaient découvert l’Evangile et qu’ils vivaient d’une manière digne de leur Sauveur, l’apôtre Paul, alors prisonnier à Rome, éprouve une grande joie et remercie Dieu de tout son coeur. Les progrès de l’Evangile nous causent-ils une joie comparable et savons-nous rendre grâces de la même manière chaque fois qu’une précieuse âme passe par la nouvelle naissance ?
Et l’apôtre prie sans cesse pour les Colossiens; quelle remarquable persévérance! Faisons-nous de même ?
2) Lire 1 : 9-11
Nous trouvons dans le v. 9 la même notion de persévérance que dans le v. 3 que nous venons de considérer. Mais ici, nous découvrons ce que Paul demandait exactement pour les chrétiens de Colosses; examinons bien ses requêtes. Demandons-nous des choses semblables pour nos frères dans la foi ?
3) Lire 1 : 12-14
« Rendez grâces au Père, qui vous a rendus capables d’avoir part à l’héritage des saints dans la lumière. » (12)
Avons-nous pleinement réalisé combien glorieux est l’héritage que le « Fils de son amour » nous a acquis en mourant pour nos péchés sur le bois maudit de la croix ? Souvenons-nous de notre passé, de nos haillons, de notre misère !
Le mot « autrefois » du v. 21 nous le dit: « étrangers et ennemis par vos pensées et par vos mauvaises oeuvres ».
Quel merveilleux amour! Oui, rendons grâces au Père !
4) Lire 2: 1-3
« Je veux, en effet, que vous sachiez combien est grand le combat que je soutiens pour vous, et pour ceux qui sont à Laodicée » et pour tous ceux qui n’ont as vu mon visage en la chair ».
Un grand combat ! L’expression est propre à humilier nos coeurs, car nous savons si peu livrer bataille sur nos genoux ; Oui, avouons-le honnêtement, nos prières ne ressemblent guère à un grand combat. Ne trouve-t-on pas ici l’explication d’un grand nombre de nos échecs ?
Et remarquons combien ces requêtes sont importantes :
a) « afin qu’ils aient le cour rempli de consolation ». (2) Aujourd’hui, bien des enfants de Dieu connaissent le découragement, l’épreuve, les larmes ; ils ont besoin des consolations du Seigneur, alors, prions !
b) « qu’ils soient unis dans la charité » (2) Les Assemblées souffrent parfois de bien des divisions douloureuses, alors, prions !
c) « et enrichis d’une pleine intelligence pour connaître le mystère de Dieu, savoir Christ, mystère dans lequel sont cachés tous les trésors de la sagesse et de la science »(2-3) . Prions pour que chaque racheté connaisse Christ d’une manière plus réelle et plus profonde !
5) Lire 4 : 12
Epaphras aussi savait livrer le combat de la prière.
6) Lire 4 : 2-4
Pour la troisième fois dans cette épître, il est question de la persévérance dans la prière. Sommes-nous vraiment persévérants dans ce domaine ? N’est-il pas merveilleux de penser, qu’en réponse à la prière, des portes peuvent s’ouvrir pour l’Evangile ?
7) Une remarque : Lorsqu’il écrivit cette lettre, Paul était en prison (« dans les chaînes » 4 : 3) à Rome. Triste situation ! Mais l’apôtre ne se laisse pas vaincre par cette épreuve, il continue de servir son Dieu, il prie ! Dans ces circonstances pénibles, il pense aux autres chrétiens et livre pour eux le combat de la prière !
8) Un puissant encouragement. Mon frère, ma soeur, toi qui es âgé et limité dans tes activités, et aussi toi qui es aujourd’hui sur un lit de souffrance, enfermé dans la prison d’une longue et cruelle épreuve, toi qui penses que ta maladie rend ta vie stérile et presque inutile, détrompe-toi ! Un magnifique ministère est placé devant toi : le combat de la prière Tu peux devenir le collaborateur indispensable du missionnaire travaillant au loin. Non, tu n’es pas un inutile ! Ton ministère est extrêmement important et tu auras un jour ta récompense !
9) Et sur tous un mot d’ordre urgent Livrons tous le combat de la prière !
- Edité par Perrot Michel
Témoignage par J. Freyche
J’ai vu Christ, en sortant du Temple,
ou plutôt c’est Christ qui m’a vu…
Depuis lors je suis son exemple :
Je connais comme il m’a connu.
Il me faut sortir de moi-même,
regarder vers le malheureux,
découvrir pourquoi ce cour saigne,
lire au fond, tout au fond des yeux…
Il me faut recevoir sans cesse
la manne qui vient de Là-haut,
ce pain vivant de la promesse,
avec Lui, surgir du tombeau…
Je ne suis qu’une créature
déchirée à chaque buisson ;
chaque injustice me torture,
chaque deuil me donne un frisson !
Mais de ma nature charnelle
s’échappe le cri de I’ESPOIR :
En Christ j’ai la vie éternelle
et la VICTOIRE en mon pouvoir…
- Edité par Freyche Joël
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