PROMESSES
« Sa divine puissance nous a fait don de tout ce qui contribue à la vie et à la piété » (voir 2 Pi. 1 : 3-4).
Ces choses que Dieu nous a données ne se trouvent qu’en Jésus-Christ. Il nous serait d’ailleurs bien difficile de les chercher ailleurs qu’en Lui. Ce sont des éléments nécessaires à notre vie. Il s’agit ici de notre vie spirituelle. Mais n’y a-t-il pas une relation avec notre vie matérielle ? Celle-ci n’est-elle point subordonnée à la vie spirituelle ? D’ailleurs comment considérer que notre participation soit déjà de nature divine ? Fuir la corruption du monde, pour l’apôtre, signifie seulement se sanctifier. Mais de quelle façon ?
Avant d’aller plus loin, nous allons voir comment Dieu a procédé en ce qui nous concerne. Trop souvent nous pensons que nous ne devons notre salut, notre nouvelle naissance, bref tout ce qui est relié à la vie en Christ, qu’à un effet du sacrifice de Golgotha. Notre raisonnement ne va pas plus loin que cette pensée: la mort et la résurrection de Christ nous ont tout accordé. Ce raisonnement est si juste qu’on ne cherche pas plus loin pour savoir ce que signifient réellement cette mort et cette résurrection.
Puissance de Dieu
Quelle en est premièrement leur cause ? Pourquoi, par exemple, Jésus avant de mourir a-t-il dit: « Père, je remets mon esprit entre tes mains » ? Car trop souvent, nous oublions que Christ ne s’est pas ressuscité Lui-même. La mort a bien été réelle. Elle n’était pas feinte, ni le signe d’un évanouissement! Il ne s’est pas agi non plus d’une imposture! Car, en Dieu, il n’y a point d’imposture, ni d’artifices trompeurs! Jésus-Christ avait dit à ses disciples qu’Il faisait tout ce que son Père faisait. Et rien de sa propre volonté. Seulement celle de Dieu. Le résultat fut que Christ a été glorifié: Dieu l’a ressuscité des morts, dit Pierre, le jour de la Pentecôte. Dieu, le Créateur, l’Auteur de tout ce qui existe, visible ou invisible! Ce fut la puissance de Dieu qui agit en ce matin de Pâques.Avec Christ, assis…
Jésus-Christ a été oint du Saint-Esprit (Act. 10: 38) .Il a donc pu remettre son esprit (pneuma en grec) à Dieuc juste avant sa mort, et Dieu le lui rendit par la résurrection, le matin de Pâques de telle façon que le corps du Ressuscité n’avait plus, pour les hommes, que la forme charnelle. Il n’était pas encore glorifié, ce qui leur permit encore de le voir: Mais Paul, sur le chemin de Damas, ne verra plus qu’une lumière aveuglante. Image de notre propre transformation: notre nouvelle nature habite encore une enveloppe qui n’est qu’une forme visible. Mais déjà nous sommes avec Christ, assis dans les lieux célestes! Et le jour vient où cette espérance sera réalité.Un signe pour chrétiens
Ce fut donc cette puissance de Dieu qui accomplit ce miracle, signe irréfutable pour nous chrétiens de notre propre résurrection. Il nous fallait un exemple sûr pour prouver que, par Jésus-Christ, nous étions passés de la mort à la vie. Christ est un Sauveur vivant! C’est-à-dire qui possède la vie ! Ni plus, ni moins. Et cela par la puissance de Dieu. Non pas un pouvoir plus ou moins magique de Dieu, avec des hauts et des bas. Nous croyons trop facilement que Dieu se sert de sa puissance pour accomplir telle ou telle chose, tout comme nous nous servons de nos forces pour travailler! C’est ramener Dieu à notre niveau, soit « de peu inférieur aux anges », selon le psalmiste (Ps. 8: 6).Puissance de vie
En faisant d’Adam une âme vivante. Dieu ne lui avait pas seulement donné la respiration. Les animaux créés avant lui la possédaient déjà. Mais il plaça en l’homme le germe de la vie, celle qui était à Son image: en un mot son Esprit-Saint! (voir Genèse 6 : 3) .C’est l’Esprit de Dieu qui entretient la vie, car il est le principe de vie. Mais cela sera traité plus loin.Puissance EN Dieu
La puissance divine n’est pas venue un jour en Dieu, comme les forces croissent progressivement en nous jusqu’au moment où elles déclinent peu à peu avec les années. Cette puissance est Dieu! Nous ne pouvons pas la distinguer de Dieu lui-même. Il n’y a pas même une charnière. Pas de mélange, ni aucune possibilité de séparation. Voici quelque chose d’extraordinaire: si la puissance de Dieu disparaissait, Dieu disparaîtrait aussi. Ce n’est bien sûr qu’une image (et une impossibilité) .Les hommes font mourir Dieu parce qu’ils Le ramènent à leur niveau. Mais cela n’empêche pas Dieu d’être. Alléluia! On peut faire mourir ce qui est visible, le désintégrer. Mais jusqu’ici, personne n’a réussi à capturer le vent. Pouvez-vous seulement l’attrapper entre vos mains et l’étouffer !Puissance vivifiante
Si Dieu nous était comparable, alors certainement il pourrait advenir qu’Il meure. Mais c’est là la folie de ceux qui veulent vivre sans Lui. Moyen commode de se débarrasser de quelqu’un. Quand on ne veut plus son chien, on dit qu’il a la rage! Mais Dieu est autre chose que nous. Alléluia! Il est la puissance par excellence. Cette puissance, qui a ramené Christ d’entre les morts! C’est-à-dire que Dieu Lui-même, le Saint-Esprit de Dieu s’est manifesté en Christ le matin de Pâques et Lui a redonné la vie. Mais une vie qui n’était plus comparable à la première. Une vie du Saint-Esprit, une vie. ..la VIE ! Dieu, se manifestant dans le corps de Jésus, en a détruit la mort, en donnant à ce corps ce qui est Dieu: la VIE, la puissance divine. Or, là où Dieu est, il y a la vie. Le résultat, c’est que Christ vit maintenant au siècle des siècles. Il était Dieu. Quittant cette prérogative, il vint mourir pour nous. Il est Dieu. Garant désormais de la vie de ceux qui lui appartiennent. Le Saint-Esprit est ETERNEL. Et là où est le Saint-Esprit, là est l’éternité.Eternité de vie, bien sûr. Christ est vraiment ressuscité, car depuis deux mille ans, Il est vivant.
Glorieuse réalité qui suffit à notre espérance. Il est les prémices, le premier né d’entre les morts. Après avoir souffert en homme de douleur, Dieu Lui a donné Sa VIE. Vie de puissance, divine. Vie qui d’ailleurs était la sienne avant son incarnation.
Puissance, don de vie
Voilà tout ce qu’on trouve lié au Golgotha et au tombeau. Voilà le premier message de la Croix. Jésus-Christ ouvrait la voie, qui ne sera fermée qu’aux jours du « rétablissement de toutes choses ». Ce qui lui a été donné, nous est aussi donné. Dieu le dit dans sa Parole: .Nous sommes co-héritiers de Christ. (Rom. 8 : 17) .Jésus disait: « Père, mon désir est que là où je suis, ceux que tu m’as donnés y soient aussi avec moi » (Jean 17 : 24). Paul ajoute: « Lorsque nous étions morts dans nos fautes, Dieu nous a vivifiés ensemble avec Christ, par la grâce duquel vous êtes sauvés, et il nous a ressuscités ensemble et nous a fait asseoir ensemble dans les lieux célestes en Jésus-Christ » (Eph. 2 : 5-6).Participer à la nature divine, c’est être rempli du Saint-Esprit. C’est avoir la VIE en soi. C’est avoir Dieu en soi !
Nous avons Dieu en nous! Miracle extraordinaire, dû à toute la grâce de Dieu par Jésus-Christ. Quand Jésus disait à la Samaritaine: « Celui qui croit en moi, des fleuves d’eau vive couleront de son sein » (Jean 4: 14 et 7: 38), Il signifiait par là que la première réalité de la vie chrétienne était d’avoir la vie de Dieu, celle qui ne tarit jamais.
Lorsqu’elle entre en nous, ce doit être un déluge qui emporte tout. Il ne doit rien rester du « vieil homme ». Alors naît quelque chose en nous de neuf, à quoi il faut apporter des éléments divins et rien d’autre que le divin.
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- Edité par Guégain D.
Vous avez tous des capacités de travail, des possibilités d’expression, des facultés diverses, des talents. Dieu, en créant l’homme, l’a doué de différentes manières, ce que nous pouvons lire dans les premiers versets de la Genèse. Dieu le bénit et lui dit: « Croissez et multipliez; remplissez la terre et soumettez-la ; régnez sur les poissons de la mer, sur les oiseaux du ciel et su tout animal qui se meut sur la terre …L’Eternel Dieu prit donc l’homme, et il le mit dans le jardin d’Eden pour le cultiver et le garder …L’Eternel Dieu forma de la terre tous les animaux des champs et tous les oiseaux du ciel. Il les fit venir devant l’homme pour que celui-ci leur donnât des noms; tout être vivant devait ainsi porter le nom que l’homme lui donnerait ». Le psaume 8 dit ceci: « Tu l’as créé un peu inférieur aux anges. Tu l’as couronné de gloire et de magnificence. Tu lui as donné l’empire sur l’oeuvre de tes mains; tu as mis toutes choses sous ses pieds ». Dieu a conféré à l’homme un certain nombre de qualités, de dons naturels, dont il est responsable. Qu’en est-il dl chrétien ?
Le jour où vous êtes devenu chrétien, enfant de Dieu, le Saint-Esprit s’est saisi de votre être et vous a uni au corps de Christ (voir I Cor. 12) : « Vous avez été baptisé d’un même Esprit » c’est pourquoi, maintenant, il vous fait part d’un (ou de plusieurs) « don spirituel » (ce don est souvent désigné sous le mot « charisme »). Ce don ou talent spirituel, Il le choisit Lui-même afin que vous puissiez prendre part à l’activité de ce corps-église.
Souvent, ce don spirituel est en relation avec une de vos capacités naturelles; quelquefois, il se superpose à elles. Il est donc attribué à chacun selon le choix du Saint-Esprit et non selon nos voeux. Cependant, nous sommes invités à rechercher les dons spirituels (I Cor. 14) et, de plus, à aspirer à les mettre en pratique (I Tim. 3) : « Si quelqu’un aspire à être surveillant (ou pasteur ou ancien), il désire une charge excellente ». Toutefois, le Seigneur ne répondra pas toujours affirmativement à nos demandes. Il connaît nos possibilités et il sait aussi le travail qu’il nous confiera plus tard. S’il garde sous sa responsabilité de nous confier lui-même un talent, il est de notre responsabilité de le mettre pratiquement en valeur.
Les dons spirituels indiqués dans ce chapitré 12 le sont à titre d’indication. Il y a beaucoup de variantes, à l’exemple de notre corps terrestre, qui possède une multitude de muscles, de nerfs, de glandes, d’organes variés. Peut-être aurez-vous de la peine à classer votre talent. Peut-être même vous dites-vous que certainement vous n’en possédez aucun! Consolez-vous. Il est écrit que « l’Esprit se manifeste en chacun », et souvent le talent le moins spectaculaire est le plus utile (v. 22) .Quoi qu’il en soit, souvenez-vous qu’il a son importance, parce qu’il a été donné par le Saint-Esprit et qu’il est à mettre en pratique à la gloire de Christ.
Nous répétons bien que le salut est gratuit, absolument; aucune bonne oeuvre de notre part n’y participe. Mais, dit l’Ecriture, nous sommes sauvés en vue de bonnes oeuvres (Eph. 2: 18). L’homme moderne, surtout le citadin, a rarement l’occasion de donner un coup de main à son voisin. Si l’occasion se présente, il faut prêter une main secourable. La femme chrétienne est souvent mieux placée; c’est pourquoi il lui est recommandé de se parer de bonnes oeuvres (I Tim. 2 : 9-10) .II y a, de plus, des actes de charité, que nous ne saurions faire, des sentiments que nous ne saurions exprimer par notre seule force humaine. Certaines qualités de base, peu visibles à l’échelle humaine, sont à acquérir. Il est écrit, par exemple, que le chrétien, étant fils de Dieu, doit vivre comme tel: marcher comme marchait le Christ (1 Jean 2 : 6) . Que nous devons nous réjouir toujours. Que nous devons rendre grâces pour toutes choses, aimer les frères en la foi, aimer le prochain, aimer nos ennemis. Comment y arriver ? En voici le chemin: Dieu ne demande jamais une chose à ses enfants avant de leur avoir donné le moyen d’y répondre (II Cor. 9 : 8-9). Ainsi un talent de la part du Saint-Esprit est la possibilité de faire ce qui autrement aurait été impossible. Dieu comble de toutes ses grâces… afin que vous ayez de quoi faire toutes sortes de bonnes oeuvres.
Et si vraiment vous êtes ignorant du (ou des) talent que le Saint-Esprit vous a confié, attendez-vous patiemment à lui, lui assurant, dans vos prières, que vous chercherez à lui être fidèle, s’il vous le révèle.
Pour terminer, ne convoitez pas les talents d’un autre chrétien. Le Saint-Esprit est souverain, il ne fait pas de faute. Les dons spirituels sont confiés pour servir, non pour faire une exposition! Au tribunal céleste seront délivrées les récompenses. Ce sera un grand jour. Puissiez-vous entendre le « fidèle en peu de choses » du Maître.- Edité par Promesses
Les anciens employaient souvent des alliances, des rapprochements de mots et de sons destinés à frapper l’attention. C’était, en particulier, la paronomase bien connue par l’exemple de Matthieu 6: 18. .Et moi, je te dis que tu es pierre, et que sur cette PIERRE je bâtirai mon assemblée ».
Le Seigneur avait dit: « tu es Kephas » en araméen, le langage de son temps. Les évangélistes ont traduit par « petros », pierre, caillou, pour entrer dans le jeu de mots du Maître. Car Jésus ajoute: « et que sur cette pierre je bâtirai mon assemblée ». Le second mot « pierre » était nécessairement un autre terme araméen, car ici, fidèle à la pensée du Saint-Esprit, l’évangéliste emploie le mot grec « petra » féminin, « rocher » pierre angulaire, et non le masculin « petros ». II y a paronomase. Nous qui avons cru, nous sommes des « pierres vivantes », des. moellons» de l’édifice; mais Jésus lui-même est la « petra », la pierre angulaire, le fondement de ce Temple saint pour le Père : l’Assemblée, ou comme on dit, l’Eglise.
C’est ce que l’apôtre Pierre a soin de nous expliquer dans sa lettre à toutes les Assemblées: « C’est en vous approchant de Lui, pierre vivante, écartée par les hommes, mais choisie et précieuse devant Dieu, que vous aussi comme des pierres vivantes, vous formez une maison spirituelle, un saint sacerdoce, pour offrir des sacrifices spirituels, agréables à Dieu, par Jésus-Christ » (I Pi. 2: 4-5).
Faute de serrer le texte et sa paronomase, certaines personnes ont fait de graves erreurs là. Voici un autre exemple de paronomase, que les traductions ne permettent guère d’apercevoir. Dans I Cor. 11 : 29, le grec dit: « Celui qui mange et boit, ne discernant (ou diakrin6n) pas le corps du Seigneur », et il ajoute: « mange et boit un discernement (krima) contre lui-même ». Encore un rapprochement de mots et de racines de mots (grec: kri-) .II ne s’agit pas nécessairement d’un jugement PENAL. Le sens est: il se classe lui-même parmi les profanes (les ignorants).
Notice. Les plus grands écrivains anciens recouraient à ce procédé, et à d’autres, similaires, sans aucune intention de plaisanterie ou de légèreté, ce que le ( jeu de mots) semble suggérer.* * *
- Edité par Freyche Joël
a) Sur la montagne de la transfiguration, Pierre, Jacques et Jean étaient appesantis de sommeil (Segond) , accablés de sommeil (Darby) , mais quand « ils furent réveillés, ILS VIRENT LA GLOIRE DE JESUS » (2 Cor 3.18).
b) Au jardin de Gethsémané : (Luc 9 : 28-32) . Nous y retrouvons ces trois disciples dormant (Luc 22 : 45- 46) .« POURQUOI DORMEZ-VOUS ? LEVEZ-VOUS ET PRIEZ AFIN QUE VOUS NE TOMBIEZ PAS EN TENTATION ». Aujourd’hui, ce n’est pas le moment de dormir !
c) Ne reste pas couché parmi les morts! CHRETIEN, DEBOUT !1) | Tout d’abord pour prier. Jonas! Debout! Crie à ton Dieu ! Peut-être ne périrons-nous pas! Prier pour ceux qui périssent! Prier pour tous les saints, pour nous-mêmes, pour les serviteurs de Dieu… |
2) | Ensuite, levons-nous pour nous sanctifier: la venue du Seigneur est proche! (Romains 13: 11-14; I Jean 3: 1-3). |
3) | Relève-toi d’entre les morts pour aimer. « Aimons-nous les uns les autres » |
4) | Levons-nous pour semer (Eccl. 11 : 6) et moissonner (Pr. 10 : 5). |
5) | Levons-nous pour travailler dans la vigne du Seigneur (Mat. 21: 28). |
6) | Debout pour avertir nos semblables (Ezéchiel 3 : 17). |
7) | Debout pour attendre comme les 5 vierges sages réveillées, sorties dehors, dans la rue, avec des flambeaux allumés, à la vue de tout le monde, dans l’attente de l’Epoux ! (Matthieu 25: 1-13). |
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- Edité par Couleru Jean Raymond
Paul, l’apôtre, a dû rompre avec le légalisme mosaïque. La croix de Christ lui avait donné la vision juste de l’économie de la grâce. Il dit à ce sujet : « L ‘homme est justifié par la foi, sans les oeuvres de la loi ». « Car nul ne sera justifié devant lui par les oeuvres de la loi » (Rom. 3 : 20, 28) .Il ne s’opposait pas à la loi elle-même, car dit-il : « La loi est donc sainte, et le commandement est saint, juste et bon » (Rom. 7 12).
La loi donne la connaissance du péché, elle n’en donne pas l’existence, elle ne donne pas la capacité de faire la volonté de Dieu. « Car je n’aurais pas connu le péché, si ce n’est par la loi » (Rom. 7 : 7). Elle le dénonce et son rôle est d’éclairer l’homme sur ce qu’il est et sur ce qu’il fait. Lorsque la loi intervient pour interdire la convoitise, elle propose à l’homme de vivre en obéissant à Dieu, de se soumettre à Dieu, mais elle lui fait constater que « le péché habite en lui » (v. 17).
« Autrefois, avant d’être soumis à la loi, je vivais tranquille », car j’étais dans l’ignorance. Je pouvais mettre le pied sur un serpent, mais je ne savais pas qu’il y avait un serpent, mais la loi m’a démontré que j’étais en danger et que je marchais sur un sentier de mort. Elle m’a révélé le péché: « Par le moyen du commandement, le péché est apparu dans toute sa gravité » (v. 13) .Elle révèle que l’homme est pécheur et cela par son choix. Elle révèle à l’homme que, seul, il ne peut se débarrasser de sa nature pécheresse. Elle lui révèle qu’il faut chercher au-dessus de lui…
C’est ce qu’enseigne l’apôtre Paul. Voici ce qu’il dit: « Maintenant, c’est en dehors de la loi que la justice de Dieu a été manifestée, cette justice à laquelle la loi et les prophètes rendent témoignage – la justice de Dieu, par la foi en Jésus-Christ, pour tous ceux qui croient ». La justice de Dieu, c’est-à-dire son pardon gratuit, parce qu’accordé à cause de Christ qui a payé la dette due à Dieu.
Jésus a confirmé la loi: « Ne croyez pas que je sois venu pour abolir la loi…». .Celui qui supprimera l’un de ces plus petits commandements… sera appelé le plus petit dans le Royaume des cieux …Si vous m’aimez, gardez mes commandements »..Jésus n’est pas venu pour abolir, mais pour accomplir, c’est-à-dire pour amener à la perfection ce qui était ébauché. Le sermon sur la montagne nous apporte ses commandements; il nous montre jusqu’à quel point il va nous entraîner à obéir à ses lois; il nous indique dans quel chemin marcheront ceux qui auront été scellés du Saint-Esprit de Dieu. La loi était un tuteur, un tuteur nécessaire, mais maintenant « le chrétien est affranchi pour servir Dieu sous le régime nouveau de l’Esprit, et non sous le régime vieilli de la lettre » (v. 6).
La loi a démasqué l’horreur du péché, tel que Dieu le voit, la méchanceté, la vilenie, l’esclavage qu’a apporté le péché dans le monde. « La mort s’est étendue sur tous les hommes, car tous ont péché ».
Mais la loi qui me rend captif a été vaincue et je puis dire avec l’apôtre : « Grâces soient rendues à Dieu par Jésus-Christ, notre Seigneur » (v. 25).
- Edité par Mabanga Puna
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