PROMESSES
Toute la nature est régie par des lois précises. Nous savons à quelle température l’eau bout, à quelle température elle gèle. Nous savons que toutes ces lois scientifiques fonctionnent avec une précision parfaite et nous sommes en train de découvrir les lois de la nature.
Alors, pourquoi Dieu laisserait-il tout aller au petit bonheur lorsqu’il s’agit de lois spirituelles et morales ? Elles sont tout aussi précises. Jésus a dit que la route était étroite, que la voie était resserrée, et que si on voulait prendre la voie resserrée qui mène à la vie éternelle, il fallait passer par la porte étroite. Qu’est-ce que cette porte ? Jésus a dit: « Je suis le chemin. Je suis la porte. Si quelqu’un entre par moi, il sera sauvé ». Jésus nous dit de ne pas essayer de venir par un autre chemin, comme un voleur. Il nous a dit d’entrer par Lui.
Vous pensez peut-être que vous ne pouvez pas accepter cela. Vous vous dites: « Je veux aller au ciel, j’ai le sentiment qu’il y a une vie dans l’au-delà, je pense qu’il y a peut-être un ciel, mais je ne désire simplement pas y venir par Jésus ».
Je regrette, je ne peux pas faire de compromis sur ce point. La Bible ne me laisse aucune possibilité de marchander avec vous. Je ne puis en abaisser les exigences… Jésus a dit : « Je suis la porte. Si quelqu’un entre par moi, il sera sauvé ».
- Edité par Graham Billy
Les épîtres, en particulier celles de l’apôtre Paul, sont considérées souvent comme inaccessibles; on hésite à s’y aventurer parce qu’on ne comprend pas bien sa langue et ses pensées. Pourtant, leur simple méditation peut nous apporter de nombreux éléments pour nourrir notre foi, notre vie pratique et notre louange.
Prenons quelques versets d’un de ces développements « dogmatiques », que l’on considère généralement comme arides: Ephésiens 1, 3-6. Lisez ces versets dans votre Bible et, avant de continuer cette lecture, notez toutes les pensées simples et édifiantes qu’ils contiennent. Vous aurez certainement noté que :
-Dieu est pour nous le Père de notre Seigneur Jésus-Christ
-Il nous a bénis de toutes sortes de bénédictions.
-Il nous a élus (c’est-à-dire choisis).
-Il nous veut saints et irrépréhensibles.
-Il nous aime.
-Il désire faire de nous ses enfants adoptifs.
Nous trouvons déjà, dans ces affirmations, de nombreux sujets de louanges. Sans aller plus loin, nous pouvons faire monter à Dieu notre prière de reconnaissance pour tout ce qu’il a ainsi fait pour nous.
Allons un peu plus loin
. « Béni soit Dieu ». .Je suis arrêté par le premier mot. Je pensais que c’était Dieu qui bénirait; peut-il être lui-même béni ? Je consulte mon dictionnaire. Il m’apprend que bénir vient de bene = bien; dicere = dire. Donc bénir signifie étymologiquement: dire du bien de quelqu’un. Un des sens donné par le dictionnaire Larousse est: « glorifier, remercier; bénir son bienfaiteur »..Je pense donc à m’associer à la louange qui jaillit du coeur de l’apôtre et bénir Dieu, le glorifier et le remercier pour ses bienfaits. Est-ce que je ne pourrais pas aussi bénir Dieu devant les hommes: dire du bien de Lui, raconter le bien qu’il a fait à mon âme ? C’est la réponse que Dieu attend de nous à ses bénédictions, c’est ce que m’apprennent les versets 6, 12, 14. Je remarque que Paul commence par louer Dieu. Il le fait dans presque toutes ses épîtres. Ma prière commence-t-elle aussi par la louange ?Le Père de notre Seigneur Jésus-Christ
Dieu, pour nous, n’est pas un être lointain, inconnu et inaccessible: Il est le Père de notre Seigneur Jésus-Christ. Si je connaissais le fils du président de la République, ce personnage important cesserait d’être pour moi un magistrat inabordable; il serait le père de François ou de Martine. Si j’avais quelques faveurs à lui demander, je saurais comment l’atteindre. Dieu est devenu pour moi un Père, si Jésus-Christ est devenu mon Seigneur. .Je monte vers mon Père et votre Père. (Jean 20, 17) .Mais Jésus-Christ est-il vraiment mon Seigneur: est-ce que je lui obéis comme à un maître souverain ?Qui nous a bénis .Je retrouve le sens habituel du mot bénir. Dieu est amour; il veut nous rendre heureux, nous bénir. Il l’a fait (le verbe est au passé) .Je vais découvrir tout ce qu’il a fait pour moi.
de toutes sortes de bénédictions spirituelles: pas d’uniformité ou de parcimonie dans la bénédiction divine. Dieu veut me combler de ses biens. Dans une autre version, je lirai: « de toute bénédiction », de toute la bénédiction qu’il possédait dans le ciel. .Tout est en Christ. et, par lui, Dieu nous donne avec abondance, ses réserves spirituelles. Je m’attendais peut-être à des bénédictions matérielles en devenant chrétien. Mais Dieu avait des biens supérieurs en réserve pour moi. Les biens matériels ne durent qu’un temps; ils attachent notre coeur à cette terre et risquent de le fermer aux véritables richesses. Dieu nous donne ce qu’il a de meilleur: les biens éternels que ni les voleurs, ni la mort ne peuvent nous ravir.
dans les lieux célestes: qu’est-ce ? Les parallèles m’indiquent d’autres versets de la même épître où cette expression revient :
1, 20 : c’est là où Christ est assis actuellement à la droite de Dieu.
2, 6 : nous y sommes assis avec Lui.
3, 10: c’est le lieu où se trouvent aussi les « dominations et les autorités » angéliques ou démoniaques (voir 6, 12) .
Ces lieux célestes sont donc une position, plutôt qu’un endroit: un plan de vie. En effet, où se trouve Jésus-Christ actuellement ? « Là où deux ou trois sont assemblés en mon nom » (Matt. 18, 20), « avec vous tous les jours » (Matt. 28, 20), « je viendrai à vous » (Jean 14, 18). C’est bien aussi sur cette terre que nous avons à lutter contre les dominations sataniques (6, 12). Il faut sans doute comprendre cette expression, comme nous dirions: .sur le plan spirituel.. Lorsque nous vivons par l’Esprit, nous pénétrons dans les lieux célestes. Comment ? En Christ. Je ne puis pénétrer dans les « lieux célestes » de cette terre, c’est-à-dire dans l’atmosphère, qu’en avion. J’y reste seulement aussi longtemps que je demeure dans l’avion. Ainsi, je ne pénètre dans les « lieux célestes », sur le plan spirituel, qu’ « en Christ ». « Hors de moi, vous ne pouvez rien faire ». Je retrouverai cette expression « en Christ » tout au long de cette épître. Chaque fois, elle sera la clé d’une autre bénédiction spirituelle.
En Lui, Dieu nous a élus: c’est la première d’entre elles indiquée aux versets 4-6. Si j’ai participé ou assisté à des élections, je sais combien les candidats tiennent à être élus. Moi, je l’ai été, sans rien faire – et j’ai été choisi, non par les hommes, mais par Dieu lui-même. Loué soit-il !
Avant la fondation du monde: les parallèles m’indiquent qu’à cette époque déjà Dieu m’a accordé sa grâce en Jésus-Christ (II Tim. 1, 9) et a inscrit nos noms dans le livre de vie (Ap. 13, 8) .Mystère insondable de son amour que je ne puis qu’accepter dans la louange et l’adoration. Dans quel but m’a-t-il élu ?
Pour que nous soyons saints et irrépréhensibles devant lui: je peux me perdre en réflexions stériles sur le pourquoi de l’élection. Dieu ne répond pas pourquoi il m’a élu. Il voulait un peuple saint qui lui appartienne en propre (cp. Deut. 4, 20) Ma vie répond-elle à cette vocation ? Recherchons les versets parallèles: Rom. 8, 29, Col. l, 22.
Prédestiné. Le verset cinq contient un mot qui nous fait peur: « Prédestiné ». Nous voyons tout de suite le spectre d’une doctrine qui a divisé les chrétiens. Regardons d’un peu plus près. Si nous décomposons le mot, il nous effarouche déjà moins: pré – destiné. Lorsque je fabrique un objet, je le destine à un certain usage. En créant les hommes, Dieu leur a aussi donné une destination : être ses enfants adoptifs. Il les a destinés à cette haute vocation avant même de les créer, c’est ce que veut dire le mot pré-destiné : destiné à l’avance. Pourquoi l’a-t-il fait ? « Dans son amour » : parce que Dieu est un Dieu d’amour, il ne peut faire autrement qu’aimer et imaginer ce qui pourrait contribuer au bonheur des autres. Pourquoi ? Tel était le bon plaisir de sa volonté. Lorsque certains rois employaient cette formule, c’était généralement pour justifier leurs caprices plutôt maléfiques. « Dieu veut que tous les hommes soient sauvés et parviennent à la connaissance de la vérité » (I Pi. 2, 4) . Pourquoi encore ? A cause de la grâce qu’il nous a accordée en son Bien-aimé: la grâce est justement ce qui ne peut s’expliquer. C’est un acte gratuit. C’est le geste du Tout-puissant qui efface la dette et supprime toute peine. Par amour pour son Fils bien-aimé, il nous fait tout ce qui peut nous rendre heureux. N’avons-nous pas d’abondants sujets de louanges dans ces quelques versets ?
Continuez à méditer la fin de ce chapitre. Vous y passerez les heures les plus enrichissantes de votre vie.
- Edité par Kuen Alfred
Eternel, purifie-moi du mal secret.
1. Un BOULET attaché à cette prière: LE MAL SECRET.
Actions, pensées, désirs secrets (Eccl. 12, 16) .
2. Un BUT à cette prière: PURIFIÉ.
Sans la purification, nul ne verra le Seigneur (Héb. 12, 14)
3. Une ADRESSE à cette prière: TOI, SEIGNEUR ETERNEL.
Oui sonde les reins et les coeurs (Jér. 11, 20).
4. L’EFFICACITÉ de cette prière: TOI . MOI.
et, au centre, le Précieux Sang de Christ (I Pi. 1, 19)
Nous sommes mutuellement en communion…
Et le sang de Jésus nous purifie de tout péché.
- Edité par Ferazzini Willy
Il nous reste à établir la technique propre au regard, à sa perfectibilité, après nous être édifiés sur l’importance capitale de l’oeil spirituel, au sujet de l’accomplissement de la vie morale. Jésus n’admet point d’équivoque en nous disant: » Et si ton oeil te fait broncher, arrache-le, et jette-le loin de toi…». Car, dans une grande mesure, nous croissons en Jésus-Christ, regardant et nous nous transformons, en regardant: » Ainsi, nous tous qui contemplons comme dans un miroir, la gloire du Seigneur à face découverte, nous somme transformés en la même image, de gloire en gloire, comme par l’Esprit d Seigneur ». Notre style de vie dépend de notre manière de faire usage du do de la vue, suivant sans relâche avec une rigueur extrême l’enseignement de la Sainte Ecriture.
En général, les chrétiens ne voient Jésus « de près », c’est-à-dire avec dévotion et vénération, qu’en certaines époques, lorsqu’Il n’interfère guère ave la culture et la politique des peuples, lorsque cette religiosité semble favorable à la société. C’est ainsi que l’avaient regardé Marie-Magdeleine, Mari mère de Jacques le mineur et Joses, ainsi que Salomé, qui l’avaient suivi lorsqu’Il était en Galilée et l’avaient servi. Mais, quand la société contemporaine Le refuse, Le crucifie, dans le but de Lui substituer des dieux étrangers quand par surcroît la foi en Jésus peut être un motif de privation de la liberté personnelle, alors, les fidèles craintifs regardent Jésus « de loin », par habitude et non par conviction, tout comme les femmes ci-dessus mentionnées, qui contemplèrent « de loin », à l’heure tragique, un Jésus inanimé, mort entre deux larrons, sur la croix.
Le chrétien authentique s’élance à la rencontre de Jésus et, en face des obstacles, il ne déserte, ni ne recule. Au contraire, il monte comme Zachée sur un sycomore pour Le voir, puis s’élève, dévoré par la passion de regarde par delà la pensée de son temps. Indifférent aux invectives ou aux accusations, il contemple exclusivement Jésus, comme unique base de l’existence Celui qui est « l’image du Dieu invisible ». Une pareille vue de l’esprit ignore le doute, parce qu’elle exprime la certitude chrétienne, les yeux dirigés « en haut », les yeux qui considèrent attentivement Jésus-Christ, l’apôtre, le souverain sacrificateur de notre profession. C’est le regard persistant de l’analyse approfondie, des sondages révélateurs indispensables à la vie religieuse. «.Mais celui qui aura plongé ses regards dans la loi parfaite, et qui l’aura contemplée avec persévérance, n’étant pas un auditeur oublieux, mais un fidèle observateur de ses préceptes, celui-là trouvera son bonheur dans son obéissance » (Jacques 1, 25).
Regarde en haut! .
« Regarde les cieux et contemple! », s’exclame Elihu, dans son discours devant Job. Nous devons penser aux choses qui sont en haut et, de plus, les contempler, en vue de la compréhension des plans divins: « Venez et voyez les grandes oeuvres de Dieu ». En effet, Paul écrit: «… les choses invisibles de Dieu, savoir tant sa puissance éternelle que sa divinité, se voient comme à l’oeil par la création du monde, étant considérée dans ses ouvrages ».
- Edité par Grossu Sergiu
La prière est une chose étonnante. Pensez-y ! Le Créateur de toutes choses, le Dieu éternel, celui qui commande dans les cieux, celui-là écoute lorsque je prie… merveille des merveilles! C’est absolument vrai. Posez la question à des milliers de chrétiens.
Au nom de Jésus
Dieu, qui a créé l’homme, connaît depuis longtemps le téléphone, la radio, la télévision. L’homme apprend, cherche, découvre. Dieu n’a pas besoin d’apprendre. Il sait tout. Or, si Dieu, d’une part, sait se faire entendre par l’homme, sait le rendre attentif à sa voix, d’autre part, il a donné à l’homme un téléphone spécial pour que celui-ci puisse lui parler: c’est la prière.
Vous désirez parler à Dieu ? Le secret pour cela, vous aimeriez le connaître ? Il est indiqué dans les Evangiles: Il faut s’adresser à Dieu au nom de Jésus. Qu’est-ce que cela veut dire ? Le NOM de Jésus comprend tout ce que Jésus est, tout ce qu’il a fait et fait encore. En somme, cela veut dire que celui qui s’adresse à Dieu le fait avec toute la valeur d’une demande de Jésus lui-même. « Demandez en mon nom » a-t-il dit (Jean 14, 13) .Jésus nous a sauvés, mais il nous a aussi désignés comme ses témoins sur la terre, plus encore comme ses ambassadeurs. Nous travaillons pour lui; nous prenons chaque jour des ordres pour notre tâche. Nous le représentons là où nous sommes. Au fond du coeur, mais sans nous vanter, nous savons un fait précieux: nous sommes les représentants de Jésus-Christ.
Comment prendre ses ordres ?
En cela, comme pour d’autres travaux, il faut de la méthode. Pour la prière, du temps et une place sont indispensables. Si possible, il faut prier à une heure régulière. Par exemple, le matin, avant de partir pour le travail. C’est encourageant de commencer la journée par une communication avec le ciel! Si possible, encore, il faut une place relativement tranquille. Dans l’évangile, il est parlé, comme lieu de prière, d’une montagne, d’une chambre haute, sur le toit de la maison (en Israël, les maisons ont des toits plats) .De nos jours, il est difficile de trouver un endroit bien tranquille! Et voici une condition plus difficile encore! Une condition morale.
Demeurer en Christ (Jean 15, 7) .
Cela veut dire que nous devons vivre avec lui, nous confier en lui, dépendre de lui. Ses paroles doivent demeurer en nous, et si nous les mettons en pratique, alors nous demeurerons sans effort en lui. Il nous a donné les paroles que Dieu lui a données (Jean 17, 8) .Elles sont donc la pensée même de Dieu. Elles sont notre guide pour prier. Si nous remplissons cette condition, nos prières seront efficaces: Dieu répondra.
Mais quand ?
Ce n’est pas à nous de fixer l’heure. C’est lui seul qui la connaît. Il a son but, ses buts. Nous devons prier, c’est notre devoir. C’est même plus que cela. c’est un ministère, un travail important. Le plus important des ministères du chrétien. Prier patiemment, simplement, sans mots difficiles, sans grandes phrases. Il faut
des géants de la prière.
Voulez-vous prier, parler à Dieu ? Prier, c’est adorer, remercier, intercéder, lui remettre tous vos soucis.
Il est aussi écrit dans la Parole que « là où deux ou trois sont assemblés pour la prière, Jésus est là au milieu d’eux ». Le Seigneur écoute ce que disent les hommes. Peut-être n’avez-vous jamais prié ? Alors, faites comme disaient les disciples de Jésus: « Enseigne-nous à prier ».
- Edité par Guignard René H.
Comment un homme de science (ou toute autre personne qui réfléchit) peut. il voir en dehors du temps et de l’espace ? Son intelligence ne peut comprendre une telle éventualité. Comment peut-il faire des recherches intelligentes dans cette direction ? L’exemple suivant peut nous être utile: Si un homme de science fait le plan d’une synthèse, il prépare soigneusement ses feuilles de notes, ses formulaires, ses réactifs, ses tubes pour tests, ses cornues, ses appareils de distillation; il étudie les modalités des réactions éventuelles. Il se mettra à l’oeuvre avec un plan de travail bien préparé dans sa pensée, ou confié à une feuille de papier. Il sait exactement à quel but il aimerait arriver , quel en serait le produit ou le résultat.
Pour faire ce travail de réaction, notre homme de science, envisageant telle ou telle synthèse, n’entre jamais dans le complexe de réaction. Il l’entrevoit dans sa pensée. Il reste à l’extérieur de ses cornues, de ses vases, de ses filtres. N’en faisant pas partie, il contrôlera effectivement tout ce qui s’y passe, pendant la durée des réactions, lui permettant d’arriver, éventuellement, au but désiré.
Une supposition
Si, maintenant, cet homme était capable de résider parmi les dimensions du complexe de réaction (perdant connaissance du monde extérieur et étant rendu capable de surveiller ce qui se passe au niveau des molécules, de voir les combinaisons qui permettent de former le produit fini) , il ne verrait autre chose que de simples combinaisons ou réactions, d’après les lois connues de la chance, de la chimie, de la physique, de l’action des masses, des affinités, de solubilité, etc. Ces lois, opérant à l’intérieur du système de réaction et dans le cadre des dimensions moléculaires, permettent d’atteindre le produit fini, soit le résultat que nous attendons. Résidant dans ce milieu, dont il fait partie, il ne verrait que le côté purement chimique et physique de tout le système de réaction convergeant vers le produit. Du sein de son complexe de réaction, il serait entièrement correct en expliquant l’entière opération synthétique, en termes de ce qu’il a vu et expérimenté à ce niveau moléculaire A partir de ce niveau, il ne verrait aucune nécessité de planches de travail, de pensée, d’habileté technique et théorique de la part du technicien en charge, désireux de parvenir au terme de son travail. Il serait incapable d’essayer d’imaginer la nature grandiose de la conception du problème. Celui-ci serait absolument invisible pour lui, pour la simple raison que le travail s’élaborerait hors du système de réaction dont il fait partie. Mais sa compréhension (ou son incompréhension) ne changera pas la réalité du plan, qui est à base de la dite synthèse.
Au niveau de la molécule
Ce n’est qu’en examinant le produit fini que l’homme de science, opérant niveau de la molécule, pourrait avoir une idée du but poursuivi par un être extérieur. Etant un habitant du système de réaction, il ne trouverait, en général, dans les limites de son expérience, que des systèmes de réaction indépendants ne produisant que chaos en augmentation et non pas des produits démontrant l’existence d’un technicien. De même, étant un habitant des solutions de réaction, son expérience lui montrerait, dans quantité de cas, que l’état d’équilibre et la formation d’entropie tendent, avec le passage du temps à augmenter. Mais supposons, maintenant, qu’il soit confronté avec une molécule supérieurement organisée, faisant état d’une entropie réduite. Cette molécule représente une exception dans le jeu du hasard des molécules montrant affinité les unes par rapport aux autres. Ainsi, se trouvant devant une exception inattendue, jugeant d’après son expérience des systèmes de réaction du hasard et de leurs produits finis, il ne serait pas capable de donner une explication pour le produit organisé placé devant lui -s’il ne cherche que dans son cadre, dans son milieu de réaction.Quoi qu’il en soit, il est très probable qu’il considérera le produit devant lui de la même manière qu’il considère toute autre réaction ayant lieu dans son propre système de réaction. Autrement dit, il sera tenté d’attribuer autre chose au jeu d’une pure chance et à celui des affinités chimiques. En tout ceci, nous comprendrions parfaitement l’homme de science qui penserait de cette manière: tout ce qui se présente, hors de son système de réaction, est hors de sa connaissance. De ce fait, il explique toutes choses sur la base de lois connues dans le cadre de son expérience.
Tout cela revient à dire que: Si Dieu a créé et soutient l’univers, la vie, l’homme en utilisant des réactions chimiques et physiques telles que nous les connaissons dans notre « système » (et nous pensons qu’Il le fait) , nous sommes cependant entièrement incapables de VOIR et de PROUVER son plan ou sa conception pour la création, car cela est hors de notre capacité, du fait que nous sommes liés au temps et à l’espace. Il en était de même pour le scientifique dont nous discutions tout à l’heure, vivant au niveau moléculaire, dans sa cornue. Aussi longtemps que nous habitons sur notre monde matériel, il n’y a qu’un seul chemin pour obtenir une idée de ce qui se passe dans les buses de réaction, produisant un produit fini ordré. Nous devons inspecter avec soin, non pas simplement le système de réaction dont nous faisons partie, mais le produit fini, lequel donne l’évidence d’une pensée, d’un dessein, ne provenant pas de notre système de réaction seul.
Le. système de réaction basé sur le hasard. ne peut de lui-même produire une volonté: c’est un « système de chance ». Les lois de la thermodynamique ont montré depuis longtemps que c’était le cas. Mais l’évidence des lois de hasard présentant l’idée de plan (un abaissement de l’entropie, si nous le désirons) nous montre indirectement qu’une source externe contrôle notre monde tri-dimentionnel (à trois dimensions) par la pensée, le plan, la méthode. Nous pouvons bien espérer les comprendre, tout comme l’homme de science – résidant et faisant partie du système de réaction dont nous avons parlé – peut comprendre les grandes synthèses dont il est l’observateur.
L’argument que « l’horloge démontre l’horloger » n’a jamais été valablement réfuté. LUI SEUL peut donner une raison, une justification de l’ordre qui, apparemment, s’élève spontanément du chaos – ainsi que cela a pu apparaître aux yeux de l’homme de science dont nous avons parlé plus haut. Il n’utilisa que les affinités chimiques évidentes à ses propres yeux et appartenant à ce système; la technique utilisée était complètement invisible à partir de l’intérieur du système de réaction.
C’est ainsi, et je le crois, que Dieu contrôle notre monde à trois dimensions, de sa place, à l’extérieur de ces trois dimensions. Il s’ensuit que le mécanisme, par lequel SA MAIN travaille, est invisible aux créatures à trois dimensions. Seul l’examen du produit fini (l’homme ou telle créature de Dieu ou créations) nous donnera une idée indirecte et bien faible du grand dessein de Dieu. Notre propre vie découvre indirectement et par apport de preuves quelques-unes de SES conceptions. Dieu forme, moule et soutient l’univers, étant invisible, placé qu’Il est hors du domaine dans lequel nous sommes placés.
- Edité par Wilder Smith A. E.
Une condition désespérée : | La fosse du néant |
Une misérable expérience : | Le séjour des morts; |
Une grande délivrance : | Il a retiré mon âme |
Un motif miséricordieux : | Mes souffrances sont devenues mon salut |
Une assurance réconfortante : | Mes péchés jetés derrière LUI |
- Edité par Ferazzini Willy
L’EPITRE DE JACQUES (suite et fin)
L’épître de Jacques, nous l’avons souligné dans notre précédent article (voir P. No 14) , nous exhorte à mettre la Bible, parole de Dieu, en pratique. Cette fois, nous voulons mentionner quelques impératifs que Jacques nous donne, en rappelant que, pour mettre la Parole en pratique, il faut premièrement la lire et la connaître, ceci à l’encontre de tant de gens qui parlent de Dieu et de sa Parole, sans connaître Dieu, sans avoir lu sa Parole, et qui prennent leurs désirs pour les pensées de Dieu.Dieu nous a révélé, par son saint Livre, ce que nous devons savoir. Ne cherchons pas sa pensée dans une religion, dans une philosophie ou dans une contemplation quelconque, mais cherchons-la où elle se trouve: dans la Bible. Acceptons les enseignements divins tels qu’ils sont. Ce sera notre premier acte de foi, une première mise en pratique de la Parole. Acceptons, par la foi, ce que Dieu nous dit et croyons que, si ses promesses se réalisent, ses jugements aussi se réaliseront un jour. Etudions la Bible en groupe ou isolément, et Dieu, par son Esprit, nous conduira dans ses plans et dans ses pensées, et nous affermira chaque jour dans la foi tout en nous révélant la personne admirable de Jésus-Christ, son Fils.
Jacques a donc écrit cinq chapitres pour éveiller la conscience de ceux qui prétendent avoir la foi et dont la vie semblerait prouver le contraire. Aussi son épître est-elle parsemée d’affirmations percutantes :
« Qu’il demande avec foi, sans douter; car celui qui doute est semblable au flot de la mer, qui est agité et poussé çà et là par le vent » (1, 6). « L’homme qui doute » est une loque poussée çà et là, un promeneur indécis, toujours affairé, mais qui marche sans aucun but.
« Heureux celui qui endure la tentation; car, après avoir été mis à l’épreuve, il recevra la couronne de vie que Dieu a promise à ceux qui l’aiment » (1, 12). Couronne qui vaut toutes les médailles olympiques de tous les temps !
« Si quelqu’un croit être religieux et ne tient pas sa langue en bride, il se trompe ainsi lui-même et sa religion est vaine » 1, 26) .Celui qui sème le bon grain et des mauvaises herbes dans le même champ ne doit pas s’attendre à cueillir un jour des fruits.
« Tu crois qu’il y a un seul Dieu; tu fais bien; les démons le croient aussi, et ils tremblent » (2, 19) .Ce court verset, un modèle de concision, dit bien qu’il ne suffit pas de croire que Dieu existe pour être sauvé, mais qu’il faut croire en lui, en son Fils mort et ressuscité (Héb. 2, 2-4) .
« la foi, sans les oeuvres, est morte » (2, 26) .Une foi morte! Cela ne nous fait-il pas réfléchir ?
« De la même bouche sortent la bénédiction et la malédiction! Il ne faut pas, mes frères, qu’il en soit ainsi. Jaillit-il d’une même fontaine de l’eau douce et de l’eau amère ? .(3, 10-11). Un robinet d’où coulent bénédiction et malédiction… Seul l’homme est capable d’une telle combinaison !
« Ames adultères, ne savez-vous pas que l’amour du monde est inimitié contre Dieu ? Ainsi, celui qui veut être l’ami du monde devient l’ennemi de Dieu » (4, 4). Une fois de plus, Dieu nous place devant un choix, et de ce choix dépendra notre avenir, non seulement terrestre, mais aussi et surtout céleste… ou infernal !
« Ainsi donc, celui qui sait faire le bien et qui ne le fait pas, commet un péché » (4, 17) Une sérieuse mise en garde qui devrait abolir tout abstentionnisme dans notre vie spirituelle et pratique.
« Quelqu’un est-il dans la joie ? »(5, 13) .Les chants joyeux, qui montent de coeurs heureux: joie que seule une vie nouvelle peut procurer et que seul un homme régénéré peut connaître.
En plus de ces affirmations, et de nombreuses autres que nous vous laissons découvrir ou redécouvrir, Jacques n’hésite pas à placer, dans un même exemple, Abraham et une prostituée (Jacques 2, 23-25) .Il nous montre qu’il n’y a, devant Dieu, lorsque la foi est une réalité vivante, point d’acception de personnes. C’est un tableau bien à notre portée que celui de Rahab (Josué, ch. 2 et 6). Ce récit est propre à nous encourager et à renforcer notre foi souvent si chancelante. Devant le mal flagrant, Jacques n’hésite pas à employer les grands moyens. Et s’il le fait, ce n’est pas pour choquer ses lecteurs, mais pour les éveiller, pour les secouer de leur torpeur.
Un trait particulier de l’épître de Jacques: il soutient le pauvre et parle avec une grande sévérité de certains riches. Chap 2, 2-7 et surtout chap 5, 1-6. Chrétien n’est pas synonyme de pauvreté. Et il faut le souligner, beaucoup de riches ont utilisé leurs biens d’une façon magnifique. Ils n’auront pas à rougir de l’utilisation qu’ils auront faite de leur richesse. Mais toute l’Ecriture nous met en garde contre certaines richesses, et Jacques en particulier souligne des faits attristants, d’autant plus qu’ils ont été commis par des gens qui prétendent avoir la foi. I Jean 2, 28 nous montre que nous pourrons être confus à l’avènement du Seigneur et cette confusion viendra aussi de l’utilisation que nous aurons faite des richesses que le Seigneur nous a confiées. Dans cette pensée, soulignons le jugement qui s’élèvera contre nous: Jacques 5, 3 « leur rouille s’élèvera en témoignage contre vous… ». Et l’exhortation de Mat th. 6, 19-21 est plus actuelle que jamais: « Ne vous amassez pas des trésors sur la terre où la teigne et la rouille détruisent, et où les voleurs percent et dérobent; mais amassez-vous des trésors dans le ciel, où la teigne et la rouille ne détruisent point, et où les voleurs ne percent, ni ne dérobent. Car là où est ton trésor, là aussi sera ton coeur ». La Bible forme vraiment un tout qui nous exhorte et nous encourage. Dieu veut notre bien et il sait mieux que nous ce qu’il nous faut. A nous de saisir les promesses divines par la foi afin que la constatation d’Hébreux 4, 2 ne s’adresse jamais à nous: mais la parole qui leur fut annoncée ne leur servit de rien …».
Enfin, si l’épître de Jacques est particulièrement vivante, c’est parce que l’auteur utilise beaucoup d’images (une douzaine environ: miroir, mer, chevaux, navires, etc., etc.) et veut par ces exemples non seulement attirer toute notre attention mais veut aussi rendre son écrit compréhensible par tous.
En guise de conclusion nous répéterons une fois encore l’exhortation principale qui nous est soulignée dans cette épître :
Une foi sans oeuvres est une foi morte. Si donc nous prétendons avoir la foi, montrons-le dans nos actes journaliers, car la foi n’entre pas seulement en jeu dans les éventuelles grandes actions de notre vie, mais aussi et surtout dans nos activités quotidiennes.
Amis lecteurs, nous espérons que cette courte étude vous poussera à lire la Parole de Dieu, à la méditer et à la mettre en pratique. Vous verrez alors les promesses de Dieu s’accomplir.
Pensée
ET LUI… !
Sa renommée se répandait de plus en plus, et les gens venaient en foule pour l’entendre et pour être guéris de leurs maladies. Et Lui, Il se retirait dans les déserts et priait (Luc 5, 15-16) .
ET NOUS… ?
Quand nous regardons le monde avec nos yeux nous sommes pauvres. Quand nous regardons le monde avec les yeux de Christ nous sommes riches.
- Edité par Droz F.
Vue « d’en haut », l’Eglise est une pensée éternelle de Dieu matérialisée dans le temps. Comme Christ, qui est sa tête (Col. 1, 18) , elle n’a dans ce sens ni commencement, ni fin (Héb. 7, 3) .
Sur le plan historique, elle a été conçue, enfantée spirituellement du Saint-Esprit à la Pentecôte (Actes 1, 2) .Elle constitue le grand sujet des épîtres de l’apôtre Paul, dans lesquelles elle est présentée comme épouse de Christ, « Os de ses os et chair de sa chair », selon Eph. 5, 27-31. En Lui, elle est sainte, universelle et apostolique, parce qu’édifiée sur le fondement (c’est-à-dire l’enseignement) des apôtres et des prophètes (Eph. 2, 20) .
Considérée au travers des perfections de son Seigneur, la mesure de sa sainteté est celle même du Fils de Dieu (Héb. 2, 11) .Sa destinée, c’est un règne éternel aux côtés de Celui qui l’a rachetée du péché et de la mort au prix de Son sang et qui est en même temps le Créateur souverain de toutes choses. L’Eglise, c’est Jésus-Christ présent ici-bas dans ceux qui sont Ses membres.
D’une part, elle ne peut être confondue avec une dénomination particulière et, d’autre part, il n’est pas possible non plus de dire qu’elle est constituée par l’ensemble de tous ceux qui appartiennent à une église ou confession chrétienne. Cela apparaît clairement dans plusieurs passages de l’Ecriture montrant que l’Eglise de Jésus-Christ est composée de ceux-là seuls qui ont fait l’expérience de la nouvelle naissance (Jean 3) .Lors de ce fait, ils ont reçu l’Esprit.Saint qui est le lien unissant tous les vrais enfants de Dieu. Dans ce sens, la prière de Jean (17, 21) : « Que tous soient un » est déjà .parfaite. ment exaucée.
On entend souvent parler du « scandale des divisions », mais presque jamais du « scandale des unions coupables » et pourtant la Bible nous avertit à plusieurs reprises de ce danger redoutable, aussi bien dans l’Ancien Testament que dans le Nouveau, voir: Deut. 22, 11 ; 23, 3; Jos. 23, 7 et 12; I Cor. 5, et Gal. 5. 9.
I Cor 6, 14-18 est particulièrement clair à cet égard: « Ne vous mettez pas avec les infidèles sous un joug étranger. Car quel rapport y a-t-il entre la justice et l’iniquité ? ou qu’y a-t-il de commun entre la lumière et les ténèbres , …C’est pourquoi, sortez du milieu d’eux, et séparez-vous, dit le Seigneur ne touchez pas à ce qui est impur, et je vous accueillerai ».
La position biblique dans ce domaine consiste à tenir compte de l’exigence chrétienne de vérité et de séparation du mal et en même temps de la nécessité de manifester l’unité avec tous ceux qui par une conversion personnelle sont devenus membres de Christ.
Il est intéressant de remarquer à cet égard que c’est dans l’épître aux Philippiens, qui nous présente l’expérience de la vie chrétienne dans son expression la plus parfaite, que nous trouvons sept manifestations de l’unité chrétienne.
1. Avoir un même sentiment (chap. 2, 2 et 4, 2).
2. Un même amour (2, 2) .
3. Une même âme dans le combat (1, 27 et 2, 2).
4. Demeurer fermes dans un même esprit (1, 27)
5. Avoir une même pensée (2, 2 et 3, 15).
6. Marcher d’un même pas (3.16).
7. Soutenir le même combat (1, 30).
Ces sept manifestations de l’unité des chrétiens ont été comparées à un diamant à sept facettes que Jésus-Christ, la lumière, fait étinceler, ou encore à une roue à sept rayons dont Jésus est le centre, donnant la cohésion à l’ensemble.
En conclusion, nous sommes exhortés par l’apôtre Paul à professer la vérité dans la charité (Eph. 4, 15). Il n’est donc pas possible pour des croyants conséquents vis-à-vis de la Parole de Dieu de sacrifier la vérité révélée sur l’autel de l’unité, mais il n’est pas admissible non plus que des chrétiens se séparent pour des peccadilles ou simplement pour des motifs personnels. Il devient de plus en plus évident qu’il n’y a plus d’évangélisation efficace dam le monde moderne, si tous les chrétiens fidèles à l’enseignement biblique ne se donnent pas la main d’association dans tous les endroits où une campagne a lieu.
- Edité par Beauverd Jacques
Le vrai chrétien, scellé par l’Esprit de Dieu, constate bientôt un fait impor tant: il n’est pas compris de ceux qu’il a quittés! le chrétien de nom veut bien s’occuper un peu de religion. Mais vivre la foi chrétienne, loin de là. Mettre sa confiance en Dieu, totalement, n’entre pas en ligne de compte !
Au premier siècle, l’Evangile provoquait de semblables réactions. Aujourd’hui, l’adolescent qui n’a pas accepté le Christ dans son coeur ne comprend pas le christianisme. Il voit la liberté ailleurs… Il faut bien dire qu’il possède, au fond de son être, le sentiment qu’il existe une liberté, qu’il devrait jouir d’une liberté. Nous en avons un exemple typique dans la Parole. Celui que l’on a nommé le « fils prodigue », de l’Evangile de luc 15, est fort mécontent de sa situation. le père le laisse aller, lui laisse la liberté, lui facilite la liberté. Dieu a laissé libres Eve et Adam, puis, de même, leurs descendants.
En général, le jeune homme pense qu’il est libre ou du moins qu’il devrait être libre. Même s’il a quelques notions du christianisme, il ne sait pas qu’il est un esclave, esclave par filiation, par sa naissance dans la race d’Adam. Il ne sait pas qu’il est esclave du péché et qu’il ne peut se libérer seul.
Cependant, celui qui prend le temps de réfléchir reconnaît bientôt que sa liberté n’est qu’apparente, qu’il est trahi par sa propre nature. Il peut considérer qu’il ne fait pas toujours ce qu’il aimerait faire, qu’il n’est pas maître de sa propre vie, de sa volonté, de ses sentiments. les limitations au sein de la famille du « fils prodigue », limitations qui étaient dans son intérêt, ne lui conviennent pas. les lois divines « écrites dans leurs coeurs » (Rom. 2, 15) , donnent une base et un cadre à l’existence humaine, mais les hommes les repoussent et se trouvent en rébellion avec eux-mêmes et avec leur Créateur. En acceptant Christ comme Sauveur, l’être humain est invité à passer d’un stade d’esclavage à un autre stade d’esclavage! « Conduisez-vous en hommes libres, non pour faire de la liberté un voile qui couvre la méchanceté, mais pour agir comme des esclaves de Dieu » (I Pi. 2, 16). « Chargez-vous de mon joug » (Mat, 11, 29) .C’est un paradoxe, une contradiction, semble-t-il. Or, c’est dans l’esclavage de Dieu que l’on trouve la vraie liberté. « Mon joug est doux et mon fardeau léger ». Créateur de l’homme, Dieu connaît intimement l’homme. Il sait « Car la Parole de Dieu est vivante et efficace, plus pénétrante qu’une épée à deux tranchants; elle atteint jusqu’à la division de l’âme et de l’esprit, des jointures et des moelles » (Héb. 4, 12) .le Créateur connaît ainsi parfaitement l’être qu’il a créé et sait quelles sont les conditions les meilleures pour son bonheur terrestre. C’est une liberté qui passe au travers de son Fils, si l’on peut dire, une liberté qui a quelques limitations :
« Etroite est la porte et resserré le chemin qui mènent à la vie, et il y en peu qui les trouvent » (Mat. 7, 14) .Mais, .si le Fils vous affranchit, vous serez réellement libres! » (Jean 8, 36) .
Cette liberté, acquise par la foi en Jésus-Christ, est une réalité. Celui qui e a fait l’expérience sait qu’une force positive est entrée dans sa vie. Le chrétien n’est plus esclave; il est entré dans la maison de Dieu. S’il est. esclave » de Dieu, le Fils l’affranchit; il est désormais appelé « enfant » de Dieu. Il est passé d’un stade appelé. mort », à un stade appelé. vie en Christ , .II est mort une fois pour toutes au péché; vivant, il vit pour Dieu. Vous donc aussi, considérez-vous comme morts quant au péché, mais comme vivants pour Dieu, en Jésus-Christ » (Rom. 6, 10-11). « C’est pour la liberté qui Christ nous a affranchis » (Gal. 5, 1).
- Edité par Guignard René H.
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