PROMESSES

Hébreux 12,24
L’Ancien Testament ne rapporte aucune parole d’Abel.
          Il est un grand muet.
Cependant, dans Hébreux 11, 4, il est le seul dont il est dit :
          « Il parle encore ».
Le sang d’Abel parle de péché et de culpabilité.
Le sang de Christ parle de » CHOSES MEILLEURES ».

    Il parle d’amour divin      Jean 3, 16
    Il parle de but éternel      Apoc. 13, 8
    Il parle de souffrance      Apoc. 5, 9
    Il parle de substitution      Jean 1, 29
    Il parle de rédemption      Col. 1, 14
    Il parle de purification      1 Jean 1, 17
    Il parle de liberté      Hébr. 10, 19
    Il parle de paix      Col. 1,20
    Il parle du ciel      Apoc. 7, 14-15

« Ce n’est pas par des choses périssables, par de l’argent ou de l’or que nous avons été rachetés de la vaine manière de vivre que nous avions héritée de nos pères; mais par le sang précieux de Christ ». I Pierre l, 18.
Le sang de l’aspersion te parle-t-il ?
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« Vous êtes le sel de la terre » (Mat. 5, 13). C’est Jésus qui disait cela, parlant à ses disciples, à ses intimes. Aujourd’hui, nous savons, avec le Nouveau Testament en mains, qu’Il s’adresse ainsi à tous ceux qui sont « siens », qui vivent par « l’Esprit de Christ » (Rom. 8, 9) , c’est-à-dire à un grand nombre de fidèles répartis dans la plupart des nations de ce monde: « Vous êtes le sel… ».
Les récits de la Bible montrent que Dieu considère attentivement ceux qui lui sont fidèles et qu’il en tient compte dans ses relations envers les peuples de notre terre. Il apparaît clairement qu’aussi longtemps qu’un gouvernement laisse vivre et protège le vrai chrétien, aussi longtemps Dieu en tient compte et protège ce pays. D’Israël, n’est-il pas dit: « Qui vous touche, touche la prunelle de mon oeil » (Zach. 2, 8) .Il en est de même pour les fidèles du vingtième siècle. Dieu connaît ceux qui sont siens; il en sait le nombre. Il connaît ceux qui sont affligés, persécutés, éprouvés. Il en connaît les raisons, les motifs. Mais quoi qu’il en soit, ils sont toujours, pour LUI, SEL de la terre et PRUNELLE de son oeil.
Un jour n’a-t-il pas détruit une ville parce qu’il ne s’y trouvait pas dix justes ! (Sodome, Genèse 18, v. 32) .Une persécution contre les chrétiens est souvent le signe qu’un pays atteint une dégradation morale telle qu’elle nécessite un jugement divin. Il est rare que des hommes parmi ceux qui dirigent une nation s’en rendent compte.
Pourquoi Dieu laisse-t-il, parfois, les nations affliger ses fidèles ? La réponse complète n’est pas pour aujourd’hui. Le Fils de Dieu, venu sur la terre, a souffert, humble, petit, méprisé. Ses disciples sont avisés qu’il peut en être de même pour eux. Mais Dieu les compte, et si Sodome-Modern-City n’a plus dix justes, vous savez ce qui va se passer…
Une des promesses les plus souvent répétées de la Parole concerne le retour de Jésus-Christ (Luc 18, 8) .Pourquoi reviendra-t-il ? Pour agir à l’exemple de Sodome: enlever les justes, les retirer de Modern-City ; à un signal donné, Il descendra du ciel et les vivants, restés sur la terre, seront enlevés tous ensemble, au milieu des nuages, à la rencontre du Seigneur, dans les airs (voir I Thes. 4, 13-18) .A ses yeux, l’humanité aura atteint un tel degré d’immoralité qu’il ne pourra plus en supporter la vue. Il retirera ses ambassadeurs et enverra ses armées…

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Seize numéros de Promesses ont été édités, ce qui signifie que cent soixante mille exemplaires ont été distribués. Aussi
     nous exprimons à Dieu nos actions de grâces et de reconnaissance
pour sa grande fidélité manifestée au cours de ces quatre années.
     Nos plus vifs remerciements
vont également à tous les donateurs qui nous ont richement soutenus au cours de cet effort. Les dépenses totales ont été couvertes par des dons provenant d’Afrique, du Canada et d’Europe.
Chaque donateur est remercié personnellement par carte. Toutefois, il arrive que les noms ou les adresses soient illisibles. C’est pourquoi nous disons ici un grand merci à tous ceux qui, pour une raison ou une autre, n’auraient pas reçu notre carte.
Ces résultats réjouissants nous poussent à continuer, bien que les frais aient une forte tendance à augmenter. Mais qu’est-ce que cela en rapport avec les joies de ce travail ? L’abondant courrier est aussi une source d’encouragement… même s’il arrive parfois qu’un lecteur n’apprécie pas le contenu de notre cahier. Les suggestions ou les remarques positives sont toujours les bienvenues.
Nous saluons aussi cordialement nos collaborateurs qui oeuvrent avec nous dans différents pays et les remercions de leur aide précieuse.
Ne relâchons pas notre vigilance dans ces temps de confusion, de désarroi, de désespoir. Au contraire. fortifions donc nos mains languissantes et nos genoux affaiblis. (Hébr. 12, 12) , afin d’annoncer, avant qu’il soit trop tard, l’amour de JESUS-CHRIST mort et ressuscité pour donner la vie éternelle à tous ceux qui croient en Lui.


A l’attention des parents des étudiants et élèves des écoles supérieures.
Vingt ans passés en Europe comme professeur d’université et comme évangéliste m’ont démontré la nécessité vitale pour les générations âgées de chercher à comprendre et à aider la jeune génération concernant leurs problèmes spirituels et intellectuels. Si ce n’est fait sans tarder, nos églises d’Amérique vont se trouver dans le même dilemme que celles d’Europe.
Le problème a sa racine dans l’attaque menée par le rationalisme (doctrine qui prétend tout expliquer par le moyen de la raison) au sujet de la création. J’ai rencontré ce problème, il y a des années, lorsque j’entrais à l’université d’Oxford pour étudier les sciences naturelles. L’argument est simple. Le récit biblique de la création est affirmé n’être pas croyable, car il enseigne que le monde, les hommes, les animaux, les plantes, ont été créés récemment – c’est-à-dire, d’après l’évêque Ussher (Irlande) , 4004 ans avant Jésus-Christ. Aux yeux de la géologie moderne, cette date de la création est absurde; cependant la Bible est supposée l’enseigner! Il est maintenu, par contre, que, en réalité, la science a découvert que le monde est vieux de millions d’années, de siècles, et qu’ainsi l’homme a discrédité le récit biblique. Les hommes, etc., est-il affirmé, n’ont pas été créés par une volonté divine, mais se sont formés par suite du résultat de réactions chimiques dues au hasard, suivies de sélections naturelles et de survie des éléments les plus forts (ceci selon les hypothèses de Charles Darwin, émises il y a un siècle) .Cet ordre de la nature rend l’idée d’un Dieu-Créateur parfaitement inutile et, de prime abord, en rejette le postulat. De plus, Adam et Eve ne sont considérés que comme des mythes, c’est-à-dire des figures, des allégories: il n’y a pas eu de couple humain à l’origine de l’espèce, mais seulement « une masse de gènes se reproduisant par croisement » (A pool of interbreding genes).
Les implications et les ramifications de cet enseignement sont nombreuses. Si les darwinistes et néo-darwinistes de notre époque ont découvert que le récit biblique est inexact, ALORS les vues et l’enseignement de Jésus-Christ concernant la création sont également faux, n’étant que la reproduction de ceux de son temps. L’apôtre Paul, de même, était dans l’erreur, ainsi que Jude, l’un et l’autre ayant foi dans le récit biblique! Alors, que reste-t-il ? Le Seigneur Jésus-Christ est supposé être la VÉRITÉ, tandis qu’il est considéré comme s’étant identifié Lui-même avec un mythe !
Les enseignements de base de la foi chrétienne sont mis en cause. S’il n’y a eu aucun premier Adam, comment peut-il y avoir un second Adam (II Cor. 15, 48) ? S’il n’y a pas eu de premier homme, à quoi rime un deuxième Homme, le Seigneur venu du ciel ? Celui-ci, le Seigneur venu du ciel, croyait clairement en un vrai Adam et une vraie Eve. Les Evangiles parlent d’Adam comme d’un vrai homme (Luc 3, 38) .Indiscutablement, le grand apôtre Paul croyait très simplement au récit biblique de la création. Et s’il n’y a eu aucun jardin d’Eden au commencement, pourquoi en attendre un autre à la fin de notre époque, le millénium ?
A l’université, des professeurs ridiculisaient l’enseignement et les doctrines bibliques en face d’élèves qui ne pouvaient répondre, ne possédant pas les ressources intellectuelles voulues. J’ai lu et entendu des professeurs disant que seuls des ignorants ou des fous pouvaient croire en la Genèse ou l’enseignement du Christ. Le Christianisme ne serait qu’une pauvre superstition, qui devrait disparaître et qui est en train de disparaître parmi les gens éclairés de nos pays scientifiques! ..
L’influence d’un tel enseignement s’étend en fonction de l’importance attachée à l’éducation intellectuelle. Jusqu’en 1945, en Europe, peu d’enfants de croyants étaient envoyés à l’université (mis à part ceux de la classe aisée et éduquée). Les chrétiens des communautés de la campagne léguaient leur foi, leurs commerces, leurs positions dans les églises chrétiennes à leurs enfants. Les églises étaient relativement stables. Mais après 1945, ces enfants des classes moyennes furent obligés d’aller à l’université afin d’être aptes à lutter dans ce monde moderne. Précédemment, la foi du père pouvait être assez bonne pour le fils. Par la suite, elle était mise en question, du moment où le fils entrait en contact avec l’incrédulité de l’université. Il se trouvait absolument non préparé à résister, n’ayant aucune arme intellectuelle et même spirituelle à opposer.
Il va sans dire que de nombreux essais ont été faits pour harmoniser les enseignements darwinistes avec ceux de la Bible. L’ « évolution théistique » en est un. Le « créationnisme progressif » en est un autre. Mais les maîtres de la pensée darwinienne se moquent généralement de ces essais, ceux-ci leur révélant que l’on n’a pas saisi la pensée darwinienne et néo-darwinienne, dont le point cardinal est que la vie est advenue par chance et non point par une volonté divine.
En dernière analyse, les évolutionnistes théistiques prétendent harmoniser les deux thèses: Dieu aurait guidé les réactions du hasard afin de créer la vie et l’homme. Pourtant, on ne peut guider la chance sans détruire la chance! C’est là que réside la difficulté de base.
D’autres, comme le Père P. Teilhard de Chardin, S. J., maintiennent que Dieu a imprégné toute la nature et les éléments chimiques non vivants d’une force psychique évoluant de bas en haut, pour aboutir à l’homme, et prenant ensuite son envol vers le point suprême, le point Omega, c’est-à-dire le Christ. Mais les lois de la thermodynamique s’opposent à une telle conception. Les éléments non vivants ne possèdent pas, à notre connaissance, de telles propriétés internes, forçant leur chemin vers l’ordre et la vie. Au contraire, les éléments tendent à descendre vers le désordre. *)
Un des résultats de ce conflit est que, en Europe, les églises évangéliques perdent la jeune génération instruite et se meurent. Il y a des exceptions, cela va sans dire, mais d’une manière ou de l’autre, la foi des pères perd rapidement du terrain. La foi dans la crédibilité, la véracité de la Bible est universellement battue en brèche. Du fait que « Ma Parole est l’Esprit », l’oeuvre de l’Esprit est sérieusement affaiblie, et l’Europe a passé dans l’ère « post- chrétienne ». Les Etats-Unis sont bien en route pour la même destination, à quelque vingt ans de distance.
QUE FAIRE ? Une chose seulement. Montrer, par le critère, par les expériences prouvées de la science (et non par des théories ou des hypothèses) que la Bible n’est pas démodée – que ce soit au point de vue des faits, de l’histoire ou de la doctrine. Cela demandera du courage, une pensée claire, une intelligence chrétienne éveillée et de l’étude. Les pièges sont nombreux; les fautes dogmatiques, de doctrine biblique doivent être évitées. Seule la connaissance de la vérité et de la théologie ne suffit pas. LA SAGESSE D’UNE VIE VÉCUE SELON L’ENSEIGNEMENT BIBLIQUE EST LA BASE DE LA SAGESSE DE DIEU, ce qui est de première nécessité, en suivant ce chemin cahoteux. La confiance en la Parole de Dieu ne peut être communiquée à nouveau que par des « docteurs » qui connaissent la pensée moderne et qui, envers et contre tout, aimeront personnellement la Parole de Dieu et qui voudront vivre par elle.
Il faut que la vieille génération de chrétiens se rende compte que les problèmes que rencontrent les jeunes à l’université ne sont pas juste des jeux de mots, des marottes d’un jour, que l’on peut renverser par: « il faut simplement croire ». Ce sont de vrais problèmes; les aînés doivent aider à la jeune génération à les résoudre. Si les parents veulent prendre soin de leurs enfants, ils chercheront (en partie tout au moins) à les comprendre, à saisir la nature des attaques à supporter parmi cette génération de « scientifiques » Ils chercheront à découvrir quelques uns de ces problèmes modernes, bien qu’ils ne soient plus concernés personnellement. Sinon, la coupure entre les générations s’élargira de plus en plus. Pour accomplir cette tâche, des vies vouées au service de Jésus-Christ sont d’absolue nécessité. Les prières de chrétiens de toute dénomination sont urgentes, ainsi que leur appui moral. Si ceci n’est pas fourni, assuré, plus une certaine quantité de littérature purement évangélique, alors les églises et les écoles évangéliques de notre monde de l’Ouest vont sombrer. Le temps est court. Une autre guerre pourrait encore hâter le travail des forces infidèles Par contre, le dévouement de vrais chrétiens, allié à une connaissance intime de la Bible, peut être l’ancre, le point d’attache dont notre génération a tant besoin. *) Voir Promesses No 15 « la deuxième loi de la thermodynamique » les idées de Teilhard sont, en plus de cela, à une largeur de cheveu du panthéisme. (Reprinted from Moody Monthly. Used by permission. Copyright 1969 Moody Bible Institut. of Chicago).