PROMESSES
« Pardon, pardon ! » Le petit mot se multiplie au milieu de la foule compacte qui s’entrecroise dans ce grand hall de gare. Pardon pour ma grosse valise qui vous a légèrement heurté ; pardon, je suis pressé d’attraper mon train ; pardon, sauriez-vous sur quel quai part mon train ?
Pardon, un petit mot anodin, de la politesse quotidienne ? Pas seulement, et ce numéro vous propose de creuser le sens profond du pardon. Les auteurs des articles de ce dossier font souvent allusion au pardon fondamental, celui de Dieu : il nous a « pardonné toutes nos fautes » (Col 2.13, version Darby). À ce pardon divin doit maintenant répondre notre pardon humain, à la fois reflet de celui de Dieu et preuve que nous avons vraiment saisi le sens du pardon dont nous avons bénéficié. Ce pardon naît unilatéralement dans le cœur de l’offensé et attend la confession de l’offenseur pour avoir son achèvement ; il est un chemin souvent difficile, parfois long, mais il est aussi peut-être la marque la plus touchante de l’amour divin versé dans nos cœurs.
« Car à celui qui pardonne,
A son tour on pardonnera.
Seigneur, fais de nous des ouvriers de paix.
Seigneur, fais de nous des bâtisseurs d’amour. »
(d’après François d’Assise)
- Edité par Prohin Joël
« Que le Dieu de notre Seigneur Jésus-Christ, le Père de gloire, vous donne un esprit de sagesse et de révélation dans sa connaissance ; qu’il illumine les yeux de votre cœur, pour que vous sachiez quelle est l’espérance qui s’attache à son appel, quelle est la richesse de la gloire de son héritage qu’il réserve aux saints. » Eph 1.17-18
Stefan WALDMANN
Siloé, c’est le nom de l’étang qui a été construit par le roi Ézéchias dans la ville de Jérusalem (2 Rois 20.20 ; 2 Chr 32.30). Ce réservoir avait été fait en vue de temps difficiles.
En dehors de la ville coulait la source de Guihon où Salomon avait été fait roi (1Rois 1). Ézéchias effectua un immense travail depuis cette fontaine pour amener ces eaux dans la ville en prévisions des temps de guerre. La muraille était là pour arrêter les ennemis, et même s’ils touchaient à cette fontaine, les eaux entreraient dans la ville par l’aqueduc souterrain (long de 540 m).
Malheureusement, l’Éternel doit reprocher au peuple de mépriser ces eaux de Siloé qui coulent doucement (Es 8.6)
En Jean 9, Jésus met de la boue sur les yeux d’un aveugle de naissance et l’envoie se laver à Siloé. C’est là qu’il passe des ténèbres à la lumière. Cet homme revient voyant (v. 7). Et plus que cela, il découvre par étapes successives qui est l’envoyé du Père : d’abord il dit que c’est un homme (v. 11), puis un prophète (v. 17) et finalement le Fils de Dieu (v. 35). Non seulement il témoigne de lui, mais il lui rend hommage (v. 38).
Si nous nous lavons dans la Parole de Dieu, nous découvrons notre aveuglement charnel mais aussi la beauté de l’envoyé du Père. Plus nous avancerons, plus nous serons enclins à lui rendre hommage.
A Siloé, les eaux coulent doucement… les ennemis ne peuvent rien contre le ressourcement caché de cet étang.
Encourageons-nous à nous enraciner toujours plus dans la lecture et la méditation de sa Parole. Ainsi, nous pourrons demeurer fermes et inébranlables face aux courants toujours plus contraires à la pensée de Dieu.
- Edité par Waldmann Stefan
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