PROMESSES
QU’EST -CE QUE LE TEMPS ?
Rom. 13, 11: «…connaissant le temps… ..»
2 Cor. 4, 18: «. ..les choses q,ui se voient sont pour un temps.»
2 Cor. 6, 2: «. ..Voici, c’est maintenant le temps agréable; voici, c’est maintenant le jour du salut.»
Commençons par un peu de théologie, nous rappelant les exhortations de Paul, en 1 Cor. 14, 20: «. ..dans vos entendements, soyez des hommes faits», et de l’apôtre Jean (1 Jean 2.13) qui s’adresse aux «pères» qui connaissent «Celui qui est dès le commencement.»
DIEU ET LE TEMPS
Dieu est «Infini» et de perfection absolue; qui, parmi nous, peut dessiner un cercle autour de l’Infini? Dieu est hors du Temps et de l’Espace quant à sa nature, sa substance, bien qu’Il tienne compte de l’existence du Temps et de l’Espace à cause de la création qui est soumise à ces deux conditions. Il n’y a pas de «succession» en Dieu, et le temps est dominé par succession. Rien ne peut être ajouté à Dieu pour L’améliorer, ni retiré pour Le diminuer. Nous ne pouvons pas appliquer les mots «avant» et «après» à la nature de Dieu. Il n’y a pas de succession d’idées, de pensées, de sentiments ou de propos en Lui. Il existe dans un «maintenant éternel». Ce qui, pour nous, est passé, présent et avenir, est un éternel PRESENT pour Lui. Si Dieu recevait, comme nous, de nouvelles pensées ou idées, Il ne serait pas en possession de toutes les idées à la fois et, ainsi, ne serait pas OMNISCIENT (qui connait tout), De nouvelles pensées chassent les anciennes, elles sont changées ou oubliées. Nous, les humains, rampons de pensée en pensée et, n’étant pas infinis, nous «grandissons» en connaissance. Celui qui est infini ne peut pas grandir et, avec Lui, il n’y a pas de mots «jadis» et «quand», Mais bien que Dieu n’ait pas de «succession» chronologique, il y a en Lui «succession» logique, et ce que nous appelons «Temps» possède une réalité objective pour Dieu; malgré le fait que tout est un éternel présent pour Lui, Il reconnaît, pour Ses créatures, les divisions du temps en passé, présent et avenir. Le temps a commencé avec la création: nous ne le concevons que par des mesures matérielles. Lorsque Dieu a créé le soleil, la lune et les étoiles, c’était pour servir comme «signes et pour saisons, pour jours et pour années» (Gen. 1, 14); en réalité, Il était en train de «créer» le Temps. Sans l’existence des nuits et des jours, de la lumière et des ténèbres, des marées, du tic-tac des chronomètres ou de l’indication silencieuse des sabliers et des cadrans solaires, nos esprits flotteraient dans une sorte de «maintenant» continuel, plutôt affolant pour les êtres que nous sommes, et qui avons physiquement et moralement besoin du temps et de ses divisions. On peut objecter que la Bible elle-même nous parle de la pré-connaissance de Dieu, de sa pré-détermination, etc., mots qui semblent indiquer passé et avenir. Mais, à proprement parler, cela n’existe pas en Dieu et n’est qu’une condescendance envers nous. Dans les Ecritures, il faut tenir compte de ce qu’on appelle l’anthropomorphisme» (grec: anthropos = homme, morphe = forme, manière) ; Dieu, en effet, se présente sous forme ou manière d’homme lorsque, par exemple, Il «se repentit d’avoir fait l’homme» (Gen. 6, 6-7), ou que, «les yeux de l’Eternel parcourent toute la terre» (2 Chron. 16, 9), ou encore lorsque nous lisons: «les paumes de Mes mains» (Es. 49, 16), et bien d’autres passages. Dieu est Esprit pur, et il nous est impossible de comprendre ce qu’est un esprit pur. Nous courrions le danger de tomber dans l’abstraction et de nier que Dieu est une vraie Personne, car il nous est difficile d’imaginer une personne sans silhouette, sans membres, etc.
Laissons maintenant ces considérations aux théologiens. Nous les donnons simplement pour «déblayer» en quelque sorte le «terrain».
CINQ POINTS (OU ÉPOQUES) IMPORTANTS DANS LE TEMPS
1) Gal.4,4: «mais, quand l’accomplissement du temps est venu, Dieu a envoyé Son Fils». -L’incarnation du Fils de Dieu.
2) Héb. 9, 26: «mais maintenant, dans la consommation des siècles. .. abolition du péché par Son sacrifice». – La Croix.
3) Matt. 13, 39: «la moisson, c’est la consommation du siècle». – La fin de la dispensation de la grâce.
4) Eph. 1, 10: «l’administration de la plénitude des temps. ..de réunir toutes choses dans le Christ». – Le Millénium, ou règne de Christ sur la terre pendant 1000 ans.
5) 1 Cor. 15, 24: «ensuite la fin; quand Il aura remis le royaume à Dieu le Père».
Il n’y a pas, en somme, de fin au temps, même au ciel, car les anges eux-mêmes ont eu un commencement et les rachetés se rappelleront sans doute le temps qu’ils ont passé sur la terre. Certaines versions de la Bible citent le mot «temps» au lieu de «délai» (Apoc. 10, 6).
Bien des passages de la Bible nous parlent du temps, même si le mot «temps», ou son équivalent, ne s’y trouve pas. Il y a un temps pour la repentance. Actes 17, 30: «Dieu donc, ayant passé par-dessus les temps de l’ignorance, ordonne maintenant à tous les hommes de se repentir». Hébreux 3, 7: «Aujourd’hui, si vous entendez Sa voix, n’endurcissez pas vos cceurs». Il y a un temps pour Satan, pendant lequel il résiste à Dieu et mène les hommes à la perdition, mais Satan aussi saura à un certain moment que son temps est court (Apoc.12, 12).
QUELQUES SYMBOLES DU TEMPS
Fleuve, courant, etc. Le temps, comme un courant irrésistible, nous emporte vers le gouffre de l’éternité. Il n’y a aucun arrêt, ni de possibilité de recul. Ce fleuve du Temps charrie sur toute sa largeur des millions d’âmes immortelles qui descendent, comme une immense cataracte, dans l’abîme sombre et sans fond de l’éternité. Quel naufrage terrifiant se déroule depuis des siècles! Ames sans Sauveur, qui roulent vers la perdition !
Chronomètre. Le Temps est comme une horloge remontée par le Tout-puissant «Horloger»; rien ne peut l’arrêter. C’est une montre dont le tic-tac changera bientôt de rythme; il s’affaiblira pour céder la place à la grande horloge de l’éternité, qui sonnera – peut-être pour beaucoup – le glas. ..Nous voudrions parfois tourner en arrière ces aiguilles, ces engrenages, pour rattrapër les années de notre jeunesse!
Pépinière ou Parterre. Nous labourons la terre et y semons en vue de la récolte dans l’éternité.
Chapelet. Le fil représente le temps; nos actes et nos pensées, les perles que nous y enfilons jour après jour. L’ange qui tient le registre de nos actes les égrène au fur et à mesure que nous forgeons sur la terre, au cours des années, notre caractère et notre destinée.
Couloir. Nous le traversons irrémédiablement, en jetant un coup d’oeil – ou en entrant même, pour un moment – par les portes situées de chaque côté de ce couloir, tout en enjambant avec difficulté les obstacles qui en jonchent le sol: ce sont les épreuves et les souffrances de la vie; elles précèdent la grande «Sortie».
Salle d’attente. C’est celle de l’éternité, où nous attendons l’appel de l’huisser, la Mort, qui nous introduira dans le cabinet du Juge.
Métier de tisserand. Sa navette va et vient à une vitesse affolante. Nous n’avons pas toujours la possibilité de remplacer les fils cassés ou dont la couleur ne correspond pas au modèle.
Lac. Tandis que nous voguons sur l’eau, les vagues de notre influence vont jusqu’au rivage de l’éternité.
Démolisseur. Le temps a une prodigieuse puissance de destruction. Les anciennes villes de Babylone, Ninive, etc., ainsi que les temples, les palais royaux qu’elles contenaient, ont été effacés par les siècles. Là où les rois régnaient, il ne reste que des ruines où ulule le hibou. Mais, heureusement, il est des choses que le Temps ne peut toucher, telles la pensée et la mémoire; elles continuent et peuvent mûrir malgré lui. Ce monstre, le Temps, dévore ses propres enfants et, comme une sorte d’usurier, nous envoie les heures matinales avec des mains pleines pour donner, mais aussi les heures du soir avec des mains vides pour reprendre. ..
Il y a beaucoup d’autres symboles du Temps, mais le temps (lui-même!) et la place, ici, nous empêchent de les citer.
Dans un prochain article, nous parlerons de la brièveté du Temps et de la nécessité de bien l’employer, etc.
- Edité par Jones G.G.
LE CHEMIN
Le christianisme affirme un fait sensationnel: il présente l’homme comme un pécheur, voué à la mort à cause de son péché. Il prétend aussi que l’être humain peut recevoir ici-bas le pardon éternel. Aucune autre religion ne prétend une chose semblable; aucune n’annonce un pardon, un salut dont l’intéressé est absolument certain dès ici-bas.
Quelle est donc cette nouvelle? Quel est ce salut?
Dans le livre de Dieu, la Bible, nous prendrons quelques citations, tirées de l’épître aux Romains. Nous laissons au lecteur le soin de les découvrir.
QU’EST-CE QUE L’HOMME ?
Tout d’abord, nous devons constater la condition de l’homme. L’être humain se présente, d’une manière générale, sous un double aspect. Il est véridique et rnenteur; bon et mauvais; juste et injuste; aimant son ami et le haïssant, ainsi que son prochain. Il a des sentiments de compassion et il ferme son coeur à toute misère. Aucun n’est absolument juste. Conclusion, tous sont pécheurs. Est-ce que l’homme est responsable de son état? Il est ce qu’ont été avant lui ses parents; il en a subi l’influence, ainsi que celle de ses voisins, de ses compatriotes, qu’il ait vécu en brousse ou dans une ville.
«II n’y a point de juste, pas même un seul. Tous les hommes ont péché et sont privés de la gloire de Dieu. Le salaire du péché, c’est la mort.» C’est ce que dit la Bible; c’est ce que dit Dieu, le Créateur. Qui osera dire le contraire? Nous avons, dans notre langue française, un proverbe qui en dit long: «L’homme est un loup pour l’homme.» Le loup est toujours en guerre contre l’homme. Il est plus acharné que le tigre et la panthère.
OU VA L’HOMME ?
Le résultat de l’injustice, de la méchanceté, du mensonge, c’est la mort éternelle: sort terrible, redoutable. L’homme qui reste dans cette attitude opposée à un Dieu saint, juste, droit, est déjà maintenant condamné. Ainsi le dit la Bible.NOIR OU BLANC ?
Cependant, Dieu, Créateur de l’être humain, aime sa créature, alors même qu’elle s’est éloignée de Lui. Il présente un chemin pour le salut. Quel est-il? Il a offert une victime pour payer tous les péchés, toutes les injustices, tous les meurtres. Il a donné son Fils unique et bien-aimé comme victime, comme offrande pour tous, petits ou grands, pauvres ou riches, noirs ou blancs; il a donné, dis-je, son Fils pour payer .toute la dette qui nous séparait de LUI.
GRATUITEMENT
Sur la base de ce sacrifice, sur la Croix, un Dieu juste offre le salut à ceux qui, à juste titre, devaient mourir pour leurs fautes. Offre gratuite. Il y a une condition, même deux. Tout d’abord, il faut avoir le profond désir d’être sauvé. On ne fait pas boire un âne qui n’a pas soif! Voici la première condition: il faut se repentir de ses péchés, les confesser devant Dieu, avec le vif désir de ne pas les renouveler.
«Dieu a fait éclater son amour pour nous en ceci: quand nous étions encore des pécheurs, Christ est mort pour nous. Dieu a manifesté sa justice dans le temps présent, faisant voir qu’Il est juste et qu’Il justifie celui qui croit en Jésus.» Voilà ce qui nous amène à la deuxième condition: la foi en Jésus-Christ, la foi au Fils de Dieu, en son sacrifice à notre place; offre généreuse, sans argent, par pure grâce.
SINCÉRITE
A celui qui accepte sincèrement ces conditions, Dieu accorde l’assurance présente de la vie éternelle. Il accorde à l’homme la satisfaction de se savoir pardonné. ..
Expliquer cela? Non, c’est un acte de Dieu. Il faut se soumettre à ce que Dieu demande. Voici ce que dit la Bible:
«Etant donc justifiés par la foi, nous avons la paix avec Dieu, par notre Seigneur Jésus-Christ.»
Dieu donne la paix dans le coeur de celui qui se repent et croit.
«C’est le livre qui a séché le plus de larmes,
éclairé le plus de consciences,
apaisé le plus de remords
régénéré le plus de caractères»
Charles Secrétan
- Edité par Guignard René H.
LApparition du Seigneur en gloire précédée de
Le plan de Dieu étant de réunir en un toutes choses dans le Christ, les choses qui sont dans les cieux et les choses qui sont sur la terre (Eph. 1,10), deux événements doivent se dérouler en vue de la réalisation de ce plan divin.
1. Christ étant l’héritier de toutes choses (Hébr. 1,2) et nous, ses rachetés, héritiers de Dieu et cohéritiers de Christ (Rom. 8, 17), il résulte de ce fait que le Seigneur apparaîtra soudain en gloire, avec ses rachetés, pour prendre judiciairement possession de l’héritage. Il viendra pour être, en ce jour-là, glorifié dans ses saints et admiré dans tous ceux qui auront cru (2 Thess. l,10). Il sagit donc ici de son apparition en gloire avec ses rachetés. C’est la réalisation de ce verset: «Quand le Christ qui est notre vie sera manifesté, alors vous aussi, vous serez manifestés avec lui en gloire» (Col. 3, 4).
2. Mais, pour être manifestés «avec lui» dans ce jour de gloire, cela sous-entend qu’il sera venu préalablement nous chercher, réalisant ainsi la promesse qu’il fit aux disciples en ces termes: «Et si je men vais, et que je vous prépare une place, je reviendrai, et je vous prendrai auprès de moi; afin que là où moi je suis, vous, vous soyez aussi» (Jean 14, 3). C’est le premier événement à attendre, à l’instar des Thessaloniciens qui attendaient des cieux son Fils qu’il a ressuscité d’entre les morts, Jésus, qui nous délivre de la colère qui vient (1 Thess. l,10). Ce sera la réalisation de l’espérance de l’Eglise.
Le développement de cet événement – l’enlèvement de l’Eglise – nous est indiqué dans 1 Thess. 4,16-17 en ces termes: «Le Seigneur lui-même, avec un cri de commandement, avec une voix d’archange, et avec la trompette de Dieu, descendra du ciel; et les morts en Christ ressusciteront premièrement, puis nous; les vivants qui demeurons, nous serons ravis ensemble avec eux dans les nuées à la rencontre du Seigneur, en lair, et nous serons toujours avec le Seigneur.»
C’est la «bienheureuse espérance» (Tite 2, 13). Quiconque la possède, se purifie, comme Lui-même est pur (1 Jean 3, 3)
«Voici, je viens bientôt», dit le Seigneur (Apoc. 22, 12, 22) Cher lecteur, cette espérance est-elle la vôtre?
- Edité par Racine Ch.
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