PROMESSES
1. Texte: «Seigneur, à qui irions-nous? Tu as les paroles de la vie éternelle; et nous avons cru, et nous avons connu que tu es le Saint de Dieu.» Jean 6:68
Ceux qui confessent le Seigneur Jésus comme Fils de Dieu dans l’Evangile de Jean :
Chapitre 1 : Jean-Baptiste
Chapitre 1: André
Chapitre 1: Philippe
Chapitre 1 : Nathanaël
Chapitre 6: Pierre
Chapitre 11 : Marthe
Chapitre 20: Jean, l’apôtre
2. Texte : Les «Je suis» dans l’Evangile de Jean (Jean 8:58)
«Jésus, répondant aux Juifs, dit: En vérité, en vérité, je vous le déclare, avant qu’Abraham fût, je suis»
Chapitre 6: «Je suis le pain de vie»
Chapitre 8: «Je suis la lumière du monde»
Chapitre 10: «Je suis la porte des brebis»
Chapitre 10: «Je suis le bon berger»
Chapitre 11: «Je suis la résurrection et la vie»
Chapitre 14: «Je suis le chemin, la vérité et la vie, nul ne vient au Père que par moi»
Chapitre 15: «Je suis le vrai cep»
3. Texte: «Le bon berger» dans l’Evangile de Jean, chapitre 10 Ce que fait le bon berger en faveur de ses brebis:
Il entre par la porte
Il appelle les brebis par leur nom
Il les mène dehors
Il marche devant elles
Il donne sa vie pour elles
Il a d’autres brebis; il faut qu’il les amène aussi
Il leur donne la vie éternelle
Conséquence: «Mes brebis entendent ma voix, et elles me suivent»
4. Texte: La venue du Seigneur (Apocalypse 22:20) ce qu’elle est:
certaine quant à son accomplissement (Apoc. 22:20)
exclusive quant aux élus (1 Cor. 15,23)
secrète quant à sa méthode (Actes 1:11 )
soudaine quant à son opération (1 Cor. 15,52)
définitive quant à la délivrance des saints (Phil.3,20-21)
terrible quant à ceux qui refusent la grâce (Matth. 25,11-12)
glorieuse quant à son dénouement (Apocalypse 5)
Conclusion: «Prépare-toi à rencontrer ton Dieu» (Amos 4:12)
- Edité par Promesses
QU’EST -CE QUE LE TEMPS ?
Rom. 13, 11: «…connaissant le temps… ..»
2 Cor. 4, 18: «. ..les choses q,ui se voient sont pour un temps.»
2 Cor. 6, 2: «. ..Voici, c’est maintenant le temps agréable; voici, c’est maintenant le jour du salut.»
Commençons par un peu de théologie, nous rappelant les exhortations de Paul, en 1 Cor. 14, 20: «. ..dans vos entendements, soyez des hommes faits», et de l’apôtre Jean (1 Jean 2.13) qui s’adresse aux «pères» qui connaissent «Celui qui est dès le commencement.»
DIEU ET LE TEMPS
Dieu est «Infini» et de perfection absolue; qui, parmi nous, peut dessiner un cercle autour de l’Infini? Dieu est hors du Temps et de l’Espace quant à sa nature, sa substance, bien qu’Il tienne compte de l’existence du Temps et de l’Espace à cause de la création qui est soumise à ces deux conditions. Il n’y a pas de «succession» en Dieu, et le temps est dominé par succession. Rien ne peut être ajouté à Dieu pour L’améliorer, ni retiré pour Le diminuer. Nous ne pouvons pas appliquer les mots «avant» et «après» à la nature de Dieu. Il n’y a pas de succession d’idées, de pensées, de sentiments ou de propos en Lui. Il existe dans un «maintenant éternel». Ce qui, pour nous, est passé, présent et avenir, est un éternel PRESENT pour Lui. Si Dieu recevait, comme nous, de nouvelles pensées ou idées, Il ne serait pas en possession de toutes les idées à la fois et, ainsi, ne serait pas OMNISCIENT (qui connait tout), De nouvelles pensées chassent les anciennes, elles sont changées ou oubliées. Nous, les humains, rampons de pensée en pensée et, n’étant pas infinis, nous «grandissons» en connaissance. Celui qui est infini ne peut pas grandir et, avec Lui, il n’y a pas de mots «jadis» et «quand», Mais bien que Dieu n’ait pas de «succession» chronologique, il y a en Lui «succession» logique, et ce que nous appelons «Temps» possède une réalité objective pour Dieu; malgré le fait que tout est un éternel présent pour Lui, Il reconnaît, pour Ses créatures, les divisions du temps en passé, présent et avenir. Le temps a commencé avec la création: nous ne le concevons que par des mesures matérielles. Lorsque Dieu a créé le soleil, la lune et les étoiles, c’était pour servir comme «signes et pour saisons, pour jours et pour années» (Gen. 1, 14); en réalité, Il était en train de «créer» le Temps. Sans l’existence des nuits et des jours, de la lumière et des ténèbres, des marées, du tic-tac des chronomètres ou de l’indication silencieuse des sabliers et des cadrans solaires, nos esprits flotteraient dans une sorte de «maintenant» continuel, plutôt affolant pour les êtres que nous sommes, et qui avons physiquement et moralement besoin du temps et de ses divisions. On peut objecter que la Bible elle-même nous parle de la pré-connaissance de Dieu, de sa pré-détermination, etc., mots qui semblent indiquer passé et avenir. Mais, à proprement parler, cela n’existe pas en Dieu et n’est qu’une condescendance envers nous. Dans les Ecritures, il faut tenir compte de ce qu’on appelle l’anthropomorphisme» (grec: anthropos = homme, morphe = forme, manière) ; Dieu, en effet, se présente sous forme ou manière d’homme lorsque, par exemple, Il «se repentit d’avoir fait l’homme» (Gen. 6, 6-7), ou que, «les yeux de l’Eternel parcourent toute la terre» (2 Chron. 16, 9), ou encore lorsque nous lisons: «les paumes de Mes mains» (Es. 49, 16), et bien d’autres passages. Dieu est Esprit pur, et il nous est impossible de comprendre ce qu’est un esprit pur. Nous courrions le danger de tomber dans l’abstraction et de nier que Dieu est une vraie Personne, car il nous est difficile d’imaginer une personne sans silhouette, sans membres, etc.
Laissons maintenant ces considérations aux théologiens. Nous les donnons simplement pour «déblayer» en quelque sorte le «terrain».
CINQ POINTS (OU ÉPOQUES) IMPORTANTS DANS LE TEMPS
1) Gal.4,4: «mais, quand l’accomplissement du temps est venu, Dieu a envoyé Son Fils». -L’incarnation du Fils de Dieu.
2) Héb. 9, 26: «mais maintenant, dans la consommation des siècles. .. abolition du péché par Son sacrifice». – La Croix.
3) Matt. 13, 39: «la moisson, c’est la consommation du siècle». – La fin de la dispensation de la grâce.
4) Eph. 1, 10: «l’administration de la plénitude des temps. ..de réunir toutes choses dans le Christ». – Le Millénium, ou règne de Christ sur la terre pendant 1000 ans.
5) 1 Cor. 15, 24: «ensuite la fin; quand Il aura remis le royaume à Dieu le Père».
Il n’y a pas, en somme, de fin au temps, même au ciel, car les anges eux-mêmes ont eu un commencement et les rachetés se rappelleront sans doute le temps qu’ils ont passé sur la terre. Certaines versions de la Bible citent le mot «temps» au lieu de «délai» (Apoc. 10, 6).
Bien des passages de la Bible nous parlent du temps, même si le mot «temps», ou son équivalent, ne s’y trouve pas. Il y a un temps pour la repentance. Actes 17, 30: «Dieu donc, ayant passé par-dessus les temps de l’ignorance, ordonne maintenant à tous les hommes de se repentir». Hébreux 3, 7: «Aujourd’hui, si vous entendez Sa voix, n’endurcissez pas vos cceurs». Il y a un temps pour Satan, pendant lequel il résiste à Dieu et mène les hommes à la perdition, mais Satan aussi saura à un certain moment que son temps est court (Apoc.12, 12).
QUELQUES SYMBOLES DU TEMPS
Fleuve, courant, etc. Le temps, comme un courant irrésistible, nous emporte vers le gouffre de l’éternité. Il n’y a aucun arrêt, ni de possibilité de recul. Ce fleuve du Temps charrie sur toute sa largeur des millions d’âmes immortelles qui descendent, comme une immense cataracte, dans l’abîme sombre et sans fond de l’éternité. Quel naufrage terrifiant se déroule depuis des siècles! Ames sans Sauveur, qui roulent vers la perdition !
Chronomètre. Le Temps est comme une horloge remontée par le Tout-puissant «Horloger»; rien ne peut l’arrêter. C’est une montre dont le tic-tac changera bientôt de rythme; il s’affaiblira pour céder la place à la grande horloge de l’éternité, qui sonnera – peut-être pour beaucoup – le glas. ..Nous voudrions parfois tourner en arrière ces aiguilles, ces engrenages, pour rattrapër les années de notre jeunesse!
Pépinière ou Parterre. Nous labourons la terre et y semons en vue de la récolte dans l’éternité.
Chapelet. Le fil représente le temps; nos actes et nos pensées, les perles que nous y enfilons jour après jour. L’ange qui tient le registre de nos actes les égrène au fur et à mesure que nous forgeons sur la terre, au cours des années, notre caractère et notre destinée.
Couloir. Nous le traversons irrémédiablement, en jetant un coup d’oeil – ou en entrant même, pour un moment – par les portes situées de chaque côté de ce couloir, tout en enjambant avec difficulté les obstacles qui en jonchent le sol: ce sont les épreuves et les souffrances de la vie; elles précèdent la grande «Sortie».
Salle d’attente. C’est celle de l’éternité, où nous attendons l’appel de l’huisser, la Mort, qui nous introduira dans le cabinet du Juge.
Métier de tisserand. Sa navette va et vient à une vitesse affolante. Nous n’avons pas toujours la possibilité de remplacer les fils cassés ou dont la couleur ne correspond pas au modèle.
Lac. Tandis que nous voguons sur l’eau, les vagues de notre influence vont jusqu’au rivage de l’éternité.
Démolisseur. Le temps a une prodigieuse puissance de destruction. Les anciennes villes de Babylone, Ninive, etc., ainsi que les temples, les palais royaux qu’elles contenaient, ont été effacés par les siècles. Là où les rois régnaient, il ne reste que des ruines où ulule le hibou. Mais, heureusement, il est des choses que le Temps ne peut toucher, telles la pensée et la mémoire; elles continuent et peuvent mûrir malgré lui. Ce monstre, le Temps, dévore ses propres enfants et, comme une sorte d’usurier, nous envoie les heures matinales avec des mains pleines pour donner, mais aussi les heures du soir avec des mains vides pour reprendre. ..
Il y a beaucoup d’autres symboles du Temps, mais le temps (lui-même!) et la place, ici, nous empêchent de les citer.
Dans un prochain article, nous parlerons de la brièveté du Temps et de la nécessité de bien l’employer, etc.
- Edité par Jones G.G.
LE CHEMIN
Le christianisme affirme un fait sensationnel: il présente l’homme comme un pécheur, voué à la mort à cause de son péché. Il prétend aussi que l’être humain peut recevoir ici-bas le pardon éternel. Aucune autre religion ne prétend une chose semblable; aucune n’annonce un pardon, un salut dont l’intéressé est absolument certain dès ici-bas.
Quelle est donc cette nouvelle? Quel est ce salut?
Dans le livre de Dieu, la Bible, nous prendrons quelques citations, tirées de l’épître aux Romains. Nous laissons au lecteur le soin de les découvrir.
QU’EST-CE QUE L’HOMME ?
Tout d’abord, nous devons constater la condition de l’homme. L’être humain se présente, d’une manière générale, sous un double aspect. Il est véridique et rnenteur; bon et mauvais; juste et injuste; aimant son ami et le haïssant, ainsi que son prochain. Il a des sentiments de compassion et il ferme son coeur à toute misère. Aucun n’est absolument juste. Conclusion, tous sont pécheurs. Est-ce que l’homme est responsable de son état? Il est ce qu’ont été avant lui ses parents; il en a subi l’influence, ainsi que celle de ses voisins, de ses compatriotes, qu’il ait vécu en brousse ou dans une ville.
«II n’y a point de juste, pas même un seul. Tous les hommes ont péché et sont privés de la gloire de Dieu. Le salaire du péché, c’est la mort.» C’est ce que dit la Bible; c’est ce que dit Dieu, le Créateur. Qui osera dire le contraire? Nous avons, dans notre langue française, un proverbe qui en dit long: «L’homme est un loup pour l’homme.» Le loup est toujours en guerre contre l’homme. Il est plus acharné que le tigre et la panthère.
OU VA L’HOMME ?
Le résultat de l’injustice, de la méchanceté, du mensonge, c’est la mort éternelle: sort terrible, redoutable. L’homme qui reste dans cette attitude opposée à un Dieu saint, juste, droit, est déjà maintenant condamné. Ainsi le dit la Bible.NOIR OU BLANC ?
Cependant, Dieu, Créateur de l’être humain, aime sa créature, alors même qu’elle s’est éloignée de Lui. Il présente un chemin pour le salut. Quel est-il? Il a offert une victime pour payer tous les péchés, toutes les injustices, tous les meurtres. Il a donné son Fils unique et bien-aimé comme victime, comme offrande pour tous, petits ou grands, pauvres ou riches, noirs ou blancs; il a donné, dis-je, son Fils pour payer .toute la dette qui nous séparait de LUI.
GRATUITEMENT
Sur la base de ce sacrifice, sur la Croix, un Dieu juste offre le salut à ceux qui, à juste titre, devaient mourir pour leurs fautes. Offre gratuite. Il y a une condition, même deux. Tout d’abord, il faut avoir le profond désir d’être sauvé. On ne fait pas boire un âne qui n’a pas soif! Voici la première condition: il faut se repentir de ses péchés, les confesser devant Dieu, avec le vif désir de ne pas les renouveler.
«Dieu a fait éclater son amour pour nous en ceci: quand nous étions encore des pécheurs, Christ est mort pour nous. Dieu a manifesté sa justice dans le temps présent, faisant voir qu’Il est juste et qu’Il justifie celui qui croit en Jésus.» Voilà ce qui nous amène à la deuxième condition: la foi en Jésus-Christ, la foi au Fils de Dieu, en son sacrifice à notre place; offre généreuse, sans argent, par pure grâce.
SINCÉRITE
A celui qui accepte sincèrement ces conditions, Dieu accorde l’assurance présente de la vie éternelle. Il accorde à l’homme la satisfaction de se savoir pardonné. ..
Expliquer cela? Non, c’est un acte de Dieu. Il faut se soumettre à ce que Dieu demande. Voici ce que dit la Bible:
«Etant donc justifiés par la foi, nous avons la paix avec Dieu, par notre Seigneur Jésus-Christ.»
Dieu donne la paix dans le coeur de celui qui se repent et croit.
«C’est le livre qui a séché le plus de larmes,
éclairé le plus de consciences,
apaisé le plus de remords
régénéré le plus de caractères»
Charles Secrétan
- Edité par Guignard René H.
LApparition du Seigneur en gloire précédée de
Le plan de Dieu étant de réunir en un toutes choses dans le Christ, les choses qui sont dans les cieux et les choses qui sont sur la terre (Eph. 1,10), deux événements doivent se dérouler en vue de la réalisation de ce plan divin.
1. Christ étant l’héritier de toutes choses (Hébr. 1,2) et nous, ses rachetés, héritiers de Dieu et cohéritiers de Christ (Rom. 8, 17), il résulte de ce fait que le Seigneur apparaîtra soudain en gloire, avec ses rachetés, pour prendre judiciairement possession de l’héritage. Il viendra pour être, en ce jour-là, glorifié dans ses saints et admiré dans tous ceux qui auront cru (2 Thess. l,10). Il sagit donc ici de son apparition en gloire avec ses rachetés. C’est la réalisation de ce verset: «Quand le Christ qui est notre vie sera manifesté, alors vous aussi, vous serez manifestés avec lui en gloire» (Col. 3, 4).
2. Mais, pour être manifestés «avec lui» dans ce jour de gloire, cela sous-entend qu’il sera venu préalablement nous chercher, réalisant ainsi la promesse qu’il fit aux disciples en ces termes: «Et si je men vais, et que je vous prépare une place, je reviendrai, et je vous prendrai auprès de moi; afin que là où moi je suis, vous, vous soyez aussi» (Jean 14, 3). C’est le premier événement à attendre, à l’instar des Thessaloniciens qui attendaient des cieux son Fils qu’il a ressuscité d’entre les morts, Jésus, qui nous délivre de la colère qui vient (1 Thess. l,10). Ce sera la réalisation de l’espérance de l’Eglise.
Le développement de cet événement – l’enlèvement de l’Eglise – nous est indiqué dans 1 Thess. 4,16-17 en ces termes: «Le Seigneur lui-même, avec un cri de commandement, avec une voix d’archange, et avec la trompette de Dieu, descendra du ciel; et les morts en Christ ressusciteront premièrement, puis nous; les vivants qui demeurons, nous serons ravis ensemble avec eux dans les nuées à la rencontre du Seigneur, en lair, et nous serons toujours avec le Seigneur.»
C’est la «bienheureuse espérance» (Tite 2, 13). Quiconque la possède, se purifie, comme Lui-même est pur (1 Jean 3, 3)
«Voici, je viens bientôt», dit le Seigneur (Apoc. 22, 12, 22) Cher lecteur, cette espérance est-elle la vôtre?
- Edité par Racine Ch.
La domination royale de Dieu est le but de l’histoire du salut. «Dieu tout en tous» (1 Cor. 15, 28). C’est donc là le vrai thème de base de la Bible.
Tous les chrétiens des premiers temps avaient en commun une même foi en un royaume visible, doctrine appelé chiliasme (du grec chilioi, mille), et partagée par exemple par Papias, Justin, Tertullien, Irenée, Hipolyte. ..Mais cette conviction généralement admise dans les trois premiers siècles, se perdit avec l’extension du catholicisme -Clément, Origène (250), Augustin (400) -pour n’être remise en valeur que ces derniers siècles.
Or, cette vérité biblique ne peut être voilée qu’à la faveur d’une triple erreur fondamentale d’interprétation :
-mélange d’Israël et de l’Eglise
-confusion du passé avec le futur
-spiritualisation unilatérale des prophéties du royaume, dans l’Ancien Testament.
Par contre, l’espérance chrétienne originale d’un royaume terrestre visible et rempli de la gloire du Messie se fonde sur un roc inébranlable. C’est en effet:
-la seule interprétation logique des prophéties messianiques de l’Ancien Testament
-la seule vraie démonstration de la fidélité de Dieu à ses promesses
-la seule explication du temps de la fin qui soit pleinement conforme à tous les textes prophétiques du Seigneur et de ses apôtres
-l’ultime démonstration de la condition désespérée de l’homme et de la justice de Dieu.
…Le retour du Christ introduit alors le royaume du Fils (1 Cor. 15, 25) par l’établissement pour 1000 ans du royaume visible de Dieu. C’est le temps de la «régénération» (Matth. 19,28) universelle.
Extrait du livre «LE TRIOMPHE DU CRUCIFIE», avec la permission des éditions «La Voix de l’Evangile», Marseille.
- Edité par Sauer E.
Qu’est-ce que tout cela sinon un avertissement pour les enfants de Dieu à revenir à leur point de départ, c’est-à-dire au premier mouvement de leur coeur vers Dieu. Quelqu’un pourrait dire que l’amour éprouvé est bien au-dessus d’un premier amour. Admettons-le; mais ne trouvons-nous pas dans notre propre histoire spirituelle que lorsque nous avons commencé à suivre Jésus, il y avait en nous une simplicité, un zèle, une fraîcheur, une ferveur de dévouement que malheureusement nous ne possédons plus? Nous sommes devenus indifférents et quelques peu sceptiques; le monde nous gagne peu à peu et dévore notre spiritualité; le vieil homme prend aisément le dessus, d’une façon ou de l’autre, et tue la sensibilité spirituelle, suffoque notre ardeur et offusque notre vision.
Est-ce peut-être le cas pour l’un de nos lecteurs? Si oui, serait-ce une grâce pour lui d’être ramené d’où il est parti? Sans doute, vous pouvez être assuré que le Seigneur use de patience à votre égard, que Son amour est immuable; mais rappelez-vous qu’il attend une réponse de votre part. C’est pourquoi, cher ami, si pour un moment vous vous êtes laissé séduire par le monde, que votre coeur retourne aussitôt à Lui. N’hésitez pas, ne retardez pas, jetez-vous aux pieds du Seigneur qui vous aime – dites Lui tout – faites que votre coeur se tourne vers Lui et qu’il soit pour Lui seul. Ceci est le ressort secret de tout vrai service. Si Christ n’a pas l’affection de votre coeur, Il n’a pas besoin du travail de vos mains. Il ne dit pas: «Mon fils, donne-moi ton argent, ton temps, tes talents, tes énergies, ta plume, ta langue, ta tête.» Toutes ces choses n’arrivent pas à satisfaire Son coeur. Quand le coeur est donné à Jésus tout est en règle. Hors du coeur sont les issues de la vie; et si Christ a sa place légitime dans le coeur, la marche dans ce monde sera comme elle doit être pour Lui.
L’ÉVANGILE MIS EN PRATIQUE
:Mes frères, que tout ce qui est vrai, tout ce qui est honorable, tout ce ,qui est juste, tout ce qui est pur, tout ce qui est aimable, tout ce qui a bonne réputation, tout ce qui est vertueux et digne de louange, que tout cela occupe vos pensées. Phil. 4, 8
- Edité par C.H.M.
Un chrétien ayant à coeur le salut des pécheurs, consacrait ses vacances à répandre l’Evangile en distribuant des traités. Dans ce but, il avait choisi comme champ d’activité, un bateau faisant le service de la rivière Clyde, en Ecosse. Comme il tendait une brochure à l’un des voyageurs, ce dernier lui fit observer que ses efforts n’avaient que fort peu de succès en perspective. «Je ne méprise nullement ce genre de travail», ajouta-t-il, «j’en ai fait autant dans ma jeunesse étant moi-même un croyant, mais je n’ai jamais récolté le moindre fruit.» Le colporteur fut un peu interloqué de cette remarque, mais le souvenir de sa propre conversion dissipa bien vite cette impression. Elle était due, en effet:, à la lecture d’un traité reçu dans la rue, lorsqu’il avait douze ans. Par une froide soirée d’hiver, le jeune garçon passait devant une salle de mission, lorsqu’un inconnu l’arrêta et lui tendit un traité tout en l’invitant à entrer pour écouter l’Evangile. Il accepta et entendit là des paroles qui réveillèrent sa conscience, l’amenant à penser à l’éternité et à son état de péché devant Dieu. Rentré chez lui, dans un grand travail d’âme, il lut le traité et trouva la paix.
Le colporteur raconta ces détails au voyageur qui témoigna un vif intérêt à l’ouïe de ce récit. «Puis-je vous demander où cet émouvant épisode s’est passé?» Lorsqu’il connut le nom de la rue, la maison et la date précise, ses yeux se remplirent de larmes et s’emparant de la main de son interlocuteur, il lui dit avec une profonde émotion: «Je me souviens parfaitement du jeune garçon aux yeux brillants, que j’engageai à entrer, ce soir-là, dans la salle des missions; car c’est à moi qu’avait été confiée, pendant plusieurs soirées, la tâche d’inviter les passants et de leur remettre des traités. J’étais alors tout jeune converti et, comme je ne voyais aucun fruit de mon service, je finis par l’abandonner. Il y a vingt ans de cela, et Dieu me montra, et Dieu me montre aujourd’hui que mon service pour Lui n’a pas été vain. S’Il me conserve en vie jusqu’à mon retour en ville, je reprendrai, avec son aide, le travail qu’Il m’avait confié, travail que par infidélité et manque de foi, je n’avais pas jugé digne d’être accompli.»
L’intervalle de vingt ans était perdu pour toujours. Bientôt l’occasion de servir le Seigneur prendra fin pour nous aussi. «Ne nous laissons pas en faisant le bien, car, au temps propre, nous moissonnerons, si nous ne défaillons pas.» (Gal 6.9)
Extrait du livre «Jusqu’à Lui» avec la permission du Dépôt de livres et de traités chrétiens, Vevey.- Edité par Promesses
En présentant le premier numero de PROMESSES
à nos frères en la foi, nous pensons bien faire d’exposer les principes qui seront à la base de ce «Cahier d’études bibliques».
Nous chercherons à être utiles à tous, à l’église de Dieu d’abord, c’est-à-dire au Chef de l’église, Christ, mais aussi à ceux pour qui la Parole est précieuse, à ceux qui désirent étudier et obéir.
Les bulletins, feuilles de renseignements, journaux mensuels ou trimestriels foisonnent. Tous, ou presque, apportent des nouvelles missionnaires ou d’évangélisation. Ce qu’on recherche ici est beaucoup plus un cahier comportant exclusivement des études bibliques ou se rapportant spécifiquement à la Parole.
La plupart des assemblées de «frères» issues du mouvement datant des années 20-30 du siècle écoulé semblent vivre au ralenti, l’esprit missionnaire mis à part. Comme dans tout mouvement, certaines vérités ont été poussées en «épingle», d’autres ont été négligées; des intérêts particuliers ont pris le pas sur les valeurs spirituelles. Nous assistons à un rétrécissement sérieux de l’influence, de l’action que devraient avoir des églises de foi, c’est-à-dire formées d’enfants de Dieu véritables, scellés par l’Esprit de Dieu.
En toute humilité, nous désirons demander au Seigneur sa lumière, afin de marcher selon sa grâce, en fidélité, devant sa face. Nous ne saurions prétendre connaître tout ce que Dieu veut pour les siens et son église, mais notre désir est d’apporter ce qui, aujourd’hui, est utile pour l’édification et la consolation de nombreux enfants de Dieu. Précisons que nous ne voudrions pas représenter un point de vue particulier, mais étudier la Parole, en respectant la sainteté de Dieu.
Chaque étude signée restera sous la responsabilité de son auteur. L’enseignement de ces pages semble devoir être d’une étendue qui surprendra peut-être. Notre désir est, à la fois, de présenter des études fouillées pour le chrétien avancé, mais aussi des explications de termes, de langage, pour ceux qui ne connaissent pas notre langue d’une manière approfondie.
A titre d’essai, nous ferons parvenir un certain nombre d’exemplaires au monde francophone d’outre-mer. Il faudra ainsi tenir compte de ce champ de diffusion.De divers côtés, sinon dans nos vieux pays, on demande, en effet, une littérature chrétienne plus abondante, basée sur la Bible, la Parole de Dieu. Quelques-uns d’entre nous ont cru devoir répondre à ce désir. Nous plaçons ces cahiers sous le regard du «Chef», demandant à Dieu sa bénédiction pour rendre témoignage à la Vérité.
- Edité par Les editeurs
Où nous mène la formidable évolution qui soulève le monde chrétien tout entier? En cette période d’après le Concile du Vatican Il, il est utile de dresser un bilan des faits, même provisoire, et de procéder à un tour d’horizon général.
Eléments positifs de l’évolution catholique: Incontestablement, des mouvements intéressants se font sentir dans l’Eglise romaine: étude et diffusion de la Bible en voie de développement, dialogue engagé avec les autres confessions, reconnaissance du fait que les communautés des «frères séparés» protestants peuvent porter le titre d’églises, admission d’une part de responsabilité dans la rupture du XVIe siècle. Au cours du Concile du Vatican Il, l’opinion a été exprimée à maintes reprises que l’Eglise catholique avait besoin d’un renouveau si elle voulait réellement entreprendre le dialogue avec les églises non-romaines. Il y eut des discussions très libres, suivies de votes positifs impressionnants, par exemple sur la collégialité des évêques gouvernant l’Eglise avec le pape, l’usage de la langue vulgaire dans le culte, l’oecuménisme, la liberté religieuse, la limitation des naissances, le peuple juif, l’Ecriture Sainte et la Tradition, etc.
Fin décevante de Vatican Il: Rappelons quelques faits justifiant cette impression de l’ensemble des observateurs non catholiques.
La collégialité des évêques doit être entendue de telle manière que la primauté du pape demeure intacte. La structure monarchique de l’Eglise romaine n’en sera pas affectée, le pape reste le souverain absolu. Le collège épiscopal n’a aucune autorité sans ce dernier. Paul VI, dans son discours d’ouverture à la troisième session, ne s’en est pas référé moins de sept fois à sa primauté, et le mot-clé qu’il a constamment utilisé était celui de «hiérarchie sacrée». Le pasteur G. Richard-Molard estime qu’un tel discours «ne peut guère qu’hérisser la plupart des chrétiens non catholiques romains» («Messager Social», 10 déc.; S. CE- P. I., 1er oct.; 24 sept. 1964).
Il est clair, selon le même pasteur, «que l’Eglise catholique est toujours placée sous l’unique pouvoir de l’Eglise romaine. Or, il ne s’agit pas là d’une découverte de La Palice, mais d’une situation, chaque jour plus insupportable pour les catholiques eux-mêmes. Cette direction totalitaire italienne, ou pire encore, romanisée, possède encore tous les leviers de commande» («Christianisme au XXe siècle», 29 oct. 1964). Cela n’empêche pas qu’une seconde force «se manifeste par l’esprit nouveau qui anime une partie toujours plus large du catholicisme non italien. Il ne faut pas s’imaginer que cet esprit ait changé en quoi que ce soit la masse, mais il passe sur quelques centaines d’évêques, sur de nombreux prêtres et sur une élite de laïcs» (ibid.).
La Vierge Marie a été proclamée Mère de l’Eglise, sans l’avis des pères conciliaires, par Paul VI, qui lui a consacré la moitié de son discours de clôture {cf. «Chrétien Evangélique», déc. 1964, p. 5). Cette proclamation «a détruit tous les efforts des pères conciliaires qui. .. s’étaient ingéniés à éviter autant que possible les déclarations de nature à. ..donner de l’extension au dogme marial et à choquer les protestants» {«Christ U. Welt», cité par S. CE. P. I., 3 déc. 1964).
Le 11 octobre 1963, le pape a terminé une allocution aux pères du Concile et aux fidèles par cette prière à la Sainte Vierge: «O Marie, nous vous prions pour nos frères encore séparés de notre famille catholique. Voyez comment, parmi eux, une phalange glorieuse célèbre votre culte avec fidélité et amour. Voyez comment parmi d’autres, si résolus à se dire chrétiens, commence à renaître aujourd’hui votre souvenir et votre culte, ô Vierge très bonne. Appelez avec nous tous ces fils, qui sont vôtres, à la même unité sous votre protection maternelle et céleste» («Documentation Catholique», 3 novembre 1963).
Le cardinal Doepfner, de Munich, dont les interventions au Concile ont été souvent remarquées, vient de déclarer à son tour: «Amoindrir dans l’Eglise le culte de la Vierge Marie serait un malentendu et une mauvaise interprétation des enseignements du Concile. ..Nous voulons approfondir et enraciner encore plus fort dans ce mystère du Christ le riche héritage laissé à l’Eglise par la Vierge Marie. Elle a un grand rôle à jouer dans l’Eglise, qui voit en elle son image originelle» {«Figaro», 28 déc. 1964).
Le dogme romain: Dans son livre récent sur l’Unité, le cardinal Béa répète des dizaines de fois: 1°) que l’enseignement romain, étant infaillible, ne saurait subir dans son essence aucune modification; 2°) que l’Eglise catholique étant la seule vraie Eglise du Christ, l’unité finale ne peut être envisagée que par le retour de tous les baptisés orthodoxes et protestants au bercail du successeur de saint Pierre. Ce caractère intangible du dogme catholique n’a cessé d’être proclamé clairement par Jean XXIII, Paul VI et tous les porte-parole de Rome. Le professeur E. Schlink, observateur de l’Eglise Evangélique d’Allemagne à Vatican Il, après avoir noté que les délibérations conciliaires sont « révolutionnaires» pour l’Eglise romaine, ajoute: «Aucune des resolutions jusqu’ici adoptées n’a «rapporté, modifié ou même réinterprété de manière satisfaisante un seul des dogmes qui divisent la chrétienté » (S. CE. P. I., 17 déc.1964).
Cela n’a pas empêché le professeur de théologie protestant O. Cullmann de déclarer que Vatican Il «n’a fermé aucune porte ». Dans une interview accordée au journal «Le Monde », M. Cullmann reconnaît que les textes élaborés au Concile sont décevants, car la plupart sont des textes de compromis. Le Concile actuel est lié par celui du Vatican I (en 1870, où fut proclamée l’infallibilité pontificale), et par les dogmes mariaux antérieurs, inchangeables eux aussi. Mais il ajoute: «Je ne partage pas le pessimisme de certains qui s’exprime dans ce slogan: «II ne sortira rien de ce Concile! » Tous les textes sont formulés de telle sorte qu’aucune porte n’est fermée, et qu’ils ne seront pas un obstacle à la future discussion entre catholiques ni au dialogue avec les non-catholiques, comme le sont les décisions des Conciles antérieurs » (cité par «Vie Protestante », 23 oct. 1964). -Puisque les dogmes romains sont infaillibles (voir les anathèmes du Concile de Trente), on se demande sur quoi porte la discussion. ..Si la porte n’est pas fermée, elle ne l’est qu’à sens unique et ne nous paraît conduire qu’au bercail de saint Pierre.
- Edité par Pache René
«Dieu ne nous a pas donné un esprit de timidité, mais de force, d’amour e! de prudence.»
Timide = qui manque de hardiesse et d’assurance, dit le dictionnaire. Dieu, en vue du but qu’il s’est proposé, nous a adressé une «VOCATION SAINTE», et pour cette vocation, il nous revêt:
de force – par quoi nous devons comprendre force de caractère, maîtrise de soi, tranquillité d’esprit, toutes choses qui sont contraires à la timidité. Une stabilité nouvelle, créée par le Saint-Esprit de Dieu qui nous donne l’assurance du salut; un contrôle de soi-même qui peut ne pas être naturel, mais qui est le résultat du travail de cet Esprit.
d’amour – de compréhension, de compassion, de pardon, amour qui n’est pas mollesse, ni faiblesse, mais qui prend part aux malheurs du prochain, qui comprend le pécheur et repousse le péché.
de prudence – mieux encore discipline personnelle, d’intelligence avertie, de jugement balancé, nuancé, sans laisser-aller.
Etes-vous craintif de nature, manquez-vous d’assurance, avez-vous ce qu’on appelle un complexe d’infériorité, craignez-vous de vous affirmer? Lisez les lettres à Timothée. C’était un timide de nature, et l’apôtre l’encouragea. Notez ceci: Dieu DONNE UN AUTRE ESPRIT que celui que vous aviez précédemment. Il donne gratuitement. Alors, demandez, priez. Il vous DONNERA.- Edité par Promesses
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