PROMESSES
Tous les prophètes rendent de Lui le témoignage que quiconque croit en Lui reçoit par son Nom le pardon des péchés. Actes 10, 43
Un témoignage GENERAL: | TOUS LES PROPHETES |
Un témoignage UNIQUE: | LUI, JESUS-CHRIST |
Un témoignage UNANIME: | |
1. Ils rendent témoignage du | PARDON DES PECHES |
2. Qui s’obtient seulement | PAR SON NOM |
3. A la condition que l’on | CROIE EN LUI |
4. Bénédiction offerte à | QUICONQUE |
- Edité par Ferazzini Willy
La sagesse de l’homme
Notre culture moderne et notre philosophie, notre enseignement universitaire et nos méthodes de recherche scientifique sont basés sur la raison. «Je pense, donc je suis», disait Descartes. Notre pensée et notre intelligence nous semblent être l’essence même de notre être. Nous croyons facilement que notre logique et notre raisonnement sont infaillibles. Ils sont le critère suivant lequel les faits et les idées sont acceptés ou repoussés. L’homme est naturellement prêt à admettre ce qui est vérifiable – ce qu’il peut comprendre et si possible palper. Il a tendance à exclure Dieu, qui ne se peut démontrer, ni toucher, et avec lui tout élément surnaturel et spirituel. En cela, le rationalisme contemporain se montre profondément matérialiste. Nos sciences exactes s’occupent de faits reconnus, contrôlés, enregistrés; de même la raison moderne ne croit que ce qu’elle voit.
Le rationalisme
Ce rationalisme est devenu une véritable religion aux dogmes intangibles. Il prétend, sans pouvoir le prouver, que l’homme descend du singe, et qu’il est en progrès continu. L’humanité a quitté le stade de l’enfance avec sa croyance aux légendes et au surnaturel. Devenue scientifique et raisonnable, elle a remplacé la religion par la science, Le progrès, la civilisation. En somme, au lieu de la foi en Dieu, on nous propose la foi en l’homme, ce qui est infiniment plus difficile à soutenir. Il est aisé de démontrer la faillite d’un tel rationalisme. Premièrement, le matérialisme aboutit à l’absurde, prétendant que le monde s’est fait tout seul. Même Voltaire, grand ennemi de la religion, était obligé de s’écrier:
«Le monde m’embarrasse, et je ne puis songer
Que cette horloge existe, et n’ait point d’horloger».
Nous adoptons plus que jamais une telle conclusion, avec la connaissance accrue que nous avons de la complication inouïe, de la parfaite organisation et de l’immensité de l’univers.
Les lois de la nature
Le rationalisme est ensuite illogique lorsqu’il reproche aux croyants de partir d’un acte de foi. «Vous commencez par admettre sans preuves que l’Ecriture sainte est une révélation cohérente de la vérité divine, et de là, vous tirez toutes vos conclusions». Mais nous pouvons retourner le compliment et dire aux rationalistes: «C’est exactement ce que vous faites avec la création, cet autre grand livre de Dieu. Vous partez vous-mêmes d’un acte de foi en l’unité et la vérité de la nature. En étudiant les faits du monde matériel, vous essayez de les expliquer par des hypothèses et d’en déduire certaines lois. Lorsque de nouvelles découvertes viennent contredire vos hypothèses et modifier vos lois, vous admettez que la nature a toujours raison et que votre connaissance ou votre appréciation était insuffisante». Ajoutons d’ailleurs que le savant respectueux de la nature et le croyant soumis à l’Ecriture reçoivent chaque jour des confirmations convaincantes du bien-fondé de leur acte de foi primordial.
La morale laïque
Une autre chose enfin n’est que trop évidente: les conquêtes prodigieuses de la science moderne ne nous ont rendus ni meilleurs, ni plus heureux. Au début de ce siècle, en France, les anti-cléricaux, séparant l’église de l’Etat, prétendirent pouvoir maintenir une «morale laïque,,; sans religion, ils se croyaient capables d’appliquer pratiquement leur idéal de vie honnête et juste. Les trente dernières années en Europe – et dans le monde – ont tellement démontré l’absence de bases de cette «morale laïque» que tout commentaire est superflu. Nous touchons ici le point le plus tragique de la situation actuelle: moralement l’homme est inférieur aux responsabilités qui découlent de sa nouvelle puissance. Déjà, comme saisi de vertige, il a systématiquement employé pour la destruction et le mal ses plus merveilleuses inventions. Maintenant, il envisage froidement l’usage de l’arme atomique qui pourrait conduire en un instant à je ne sais quel nouveau Moyen Age, à la ruine de la civilisation, au suicide même de la race entière. Parlant, il y a bien longtemps, des Grecs et des Romains, à la fois raffinés, idolâtres et immoraux, l’apôtre Paul écrivait: «Se vantant d’être sages, ils sont devenus fous» (Rom. 1,22). Il pourrait dire la même chose de nos païens modernes: le dernier mot de leur science éblouissante est la perspective de l’anéantissement atomique. C’est pourquoi le scepticisme et le découragement gagnent beaucoup d’esprits réfléchis. D’autres préfèrent s’étourdir et adopter l’attitude existentialiste: mangeons et buvons, car demain, nous mourrons. Loin d’être une solution, cela n’est que l’aveu du désespoir et l’abandon de tout raisonnement.
Les limites du chrétien
Cependant, la raison en elle-même n’est-elle pas une chose splendide, un admirable don de Dieu, comme toutes les facultés de notre être? Qu’il est merveilleux de pouvoir connaître, apprendre, apprécier! A condition pourtant que l’esprit humain soit conscient de sa nature réelle et de ses besoins profonds. Car il n’y a de véritable raison que celle qui reconnaît ses limites et accepte en même temps de se laisser éclairer par la révélation de Dieu.
En effet, il n’est pas difficile de démontrer l’imperfection de l’homme dans ce domaine comme dans tous les autres: l’Ecriture nous dit que Dieu l’avait créé parfait, à son image, mais que depuis la chute, le péché l’a éloigné de cette perfection et a contaminé chaque partie de son être. Même si nous ne retenons pas cette déclaration, force nous est de constater que notre coeur, à côté de généreux sentiments, peut être plein de jalousie et de haine. Notre volonté nous aide à prendre d’excellentes décisions; mais qu’elle est faible en face de tant de sollicitations mauvaises et de devoirs pourtant impérieux! Notre corps est un splendide instrument, et cependant à quel vil usage il peut servir parfois – avant de se décomposer un jour dans la tombe! De même, notre intelligence et notre logique peuvent avoir des pensées justes et des raisonnements utiles. Mais, en elles aussi, quelque chose a été faussé, et le moins que nous puissions dire est qu’elles sont loin d’être infaillibles. Résumant tout cela, la Bible affirme que l’homme livré à lui-même est aveugle, et même qu’il est spirituellement mort, étant privé de la vie divine.
La folie de l’Evangile!
Ne soyons pas surpris par cette déclaration de l’apôtre Paul: «La prédication de la Croix est une folie pour ceux qui périssent. ..Dieu n’a-t-il pas convaincu de folie la sagesse du monde. ..? Les Juifs demandent des miracles, et les Grecs cherchent la sagesse: nous, nous prêchons Christ crucifié, scandale pour les Juifs et folie pour les païens, mais puissance de Dieu et sagesse de Dieu pour tous ceux qui sont appelés. Car la folie de Dieu est plus sage que les hommes et la faiblesse de Dieu plus forte que les hommes» (I Cor. 1 , 18-25).
Arrêtons-nous un instant et demandons-nous pourquoi l’Evangile semble être une telle folie à notre raisonnement humain.
Premièrement, Dieu nous demande de croire en LUI, alors que nous ne le voyons pas, et d’orienter notre vie vers les réalités spirituelles et éternelles. «Nous regardons, dit encore P’aul, non point aux choses visibles, mais à celles qui sont invisibles; car les choses visibles sont passagères, et les invisibles sont éternelles (II Cor. 4, 18). Mais, est-ce vraiment si insensé que cela? Il est superflu de démontrer que les choses visibles sont passagères: la jeunesse, la santé, l’argent, les possessions, les affections et la vie elle-même. Il faudra tout laisser en un instant, et peut-être bien plus tôt que nous ne pensons. Par contre, nous avons pu voir personnellement cent fois, pendant la dernière guerre, que seules les richesses spirituelles ne peuvent nous être enlevées: la paix du coeur, le pardon et l’amour de Dieu, la certitude de la vie éternelle et de la victoire finale. Et qu’on ne nous dise pas: «Nous ne pouvons croire en des choses invisibles!» Qui donc nie l’existence de l’électricité et de l’énergie atomique, ces forces mystérieuses qu’on ne peut voir, mais dont les effets remplissent le monde? Nous ne trouvons pas plus difficile d’admettre que Dieu est la seule source cachée de tout ce qui se meut dans l’univers.
La folie de la Croix!
La Croix de Christ nous heurte par le jugement absolu qu’elle porte sur l’homme. Si Dieu lui-même a dû s’incarner et subir au Calvaire le châtiment effroyable que nous avions mérité, c’est donc que sans lui nous étions totalement perdus: nous sommes tous des transgresseurs de la loi divine, sans aucun mérite personnel, ni aucune capacité de nous racheter nous-mêmes. Comment ce message plairait-il à des êtres si naturellement convaincus de leur propre valeur?
Il ya plus: si nous sommes ainsi perdus, pourquoi Dieu n’a-t-il pu trouver un moyen de salut plus attrayant que la mort ignoble de la Croix? Comment! Ce Dieu d’amour et de puissance ne peut pardonner qu’en laissant sous ses yeux insulter, rejeter, martyriser son Fils unique? Il faut que coule le sang du seul Juste, maudit comme un criminel, que l’Auteur de toute vie meure à notre place, et que la faillite apparente du Seigneur devienne son triomphe et le nôtre! Nous ne prétendons pas expliquer une telle doctrine, mais nous l’acceptons, et ne trouvons, dans le monde entier, rien d’autre qui puisse la remplacer. Dans son absolue sainteté, Dieu ne pouvait avoir de communion avec les pécheurs. Il devait se montrer inflexiblement juste et les condamner s’ans rémission. Mais, dans son amour, il n’a pu se résoudre à une telle extrémité: quittant son trône et son tribunal, il est venu dans la personne de son Fils se rendre solidaire de notre race, prendre sur lui toutes nos fautes et subir à la Croix notre condamnation. «Dieu était en Christ, réconciliant le monde avec lui-même, en n’imputant point aux hommes leurs offenses. ..Celui qui n’a point connu le péché (Jésus lui-même), il l’a fait devenir péché pour nous, afin que nous devenions en lui justice de Dieu» (II Cor. 5, 19 et 21).
La folie de l’humiliation?
Après tout, la raison majeure qui nous pousse à rejeter la Croix n’est-elle pas notre orgueil? Il nous déplaît de voir que parmi les croyants, «II n’y a pas beaucoup de sages selon la chair, ni beaucoup de puissants, ni beaucoup de nobles. Mais Dieu a choisi les choses folles du monde pour confondre les sages. ..afin que nulle chair ne se glorifie devant Dieu» (I Cor. l, 26-29). Plus un homme se croit intelligent, fort, riche, influent, plus il lui coûte de s’humilier, d’admettre ses limites et même sa faillite, de se repentir et de se soumettre à Dieu. Souvent, il déclare avec suffisance que la religion est bonne pour les femmes, les faibles, ou ceux qu’affole la peur de la mort. Il est difficile, dit Jésus, à un riche d’entrer dans le royaume de Dieu – et non seulement s’il est riche en argent, mais peut-être plus encore s’il pense l’être en science et en culture. Je sais par expérience combien cet orgueil intellectuel est un obstacle difficile à vaincre, et te n’oublierai jamais le ton de mépris avec lequel un intellectuel un jour me déclara: «Comment pouvez-vous croire à tout cela? C’est primaire!» Après tout, avons-nous réellement de quoi être si fiers, si nous regardons sincèrement en nous et autour de nous? Avec un peu de lucidité, nous reconnaîtrons avec Paul qu’en Dieu seul et en sa grâce, nous avons sujet de nous glorifier.
La sagesse de Dieu
Si l’Evangile nous heurte au premier abord, il contient cependant toute la vérité dont nous avons besoin. «Nous prêchons, déclare Paul, la sagesse de Dieu, mystérieuse et cachée, que Dieu avant les siècles, avait destinée pour notre gloire, sagesse qu’aucun des chefs de ce siècle n’a connue, car s’ils l’eussent connue, ils n’auraient pas crucifié le Seigneur de gloire» (I Cor. 1,25; 3, 18; 2,7 et 8). Cette sagesse divine est personnifiée en Christ, qui vient nous la révéler. Il ose dire de lui-même: «Je suis la lumière du monde; celui qui me suit ne marchera pas dans les ténèbres, mais il aura la lumière de l’a vie» (Jean 8,12). N’est-il pas en effet le plus grand de tous les maîtres, celui dont on est obligé de dire: «Jamais homme n’a parlé comme cet homme!» (Jean 7, 46). Avec une sagesse qui n’est pas de ce monde, il nous révèle à la fois Dieu et l’homme. Qui s’assied à ses pieds comme Marie sent enfin son esprit s’ouvrir et devenir intelligent. Christ vient nous dévoiler la cause de notre misère et nous apporter, avec l’illumination intérieure, une parfaite délivrance.
Jésus prouve la vérité de son enseignement par sa vie exempte de toute faute. Les grands philosophes se discréditent par le divorce flagrant qui sépare leur doctrine de leur conduite. Le Christ seul peut dire à ses détracteurs: «Qui de vous me convaincra de péché?» Il prêche et met en pratique une morale absolue dont le seul exemple est un éblouissement. Quel rafraîchissement de reposer enfin nos yeux sur un être dont rien ne souille la radieuse perfection!
La sagesse du Christ
Par dessus tout, c’est l’amour manifesté dans l’Evangile qui est la révélation de Dieu par excellence! «Dieu est amour», c’est là son essence même -Jésus aime d’un amour sans limite, ni défaillance. Parce qu’il aime parfaitement son Père, il ne peut vivre que dans une totale communion avec lui. Il aime les hommes de façon incompréhensible, aidant, consolant, guérissant ceux qui souffrent. Il supporte, appelle et sauve jusqu’à ses pires ennemis, à condition toutefois qu’ils veuillent bien se tourner vers lui. Il accepte volontairement les pires souffrances et le sacrifice total de sa vie afin de prendre sur LUI le châtiment que nous avions mérité. Plus que tous les discours de la raison humaine, l’amour ainsi manifesté est la véritable sagesse, celle qui vient de Dieu et résout tous nos problèmes.
Nous connaissons dès lors le pardon qui apaise notre conscience troublée. Notre coeur est rempli de paix et de certitude. Nous ne cherchons plus le bonheur: nous l’avons avec l’assurance de la vie éternelle. Notre intelligence aussi est inondée de lumière nouvelle. Les questions, laissées sans réponse par les plus grand génies, reçoivent enfin leur solution. D’où venons-nous? Pourquoi la souffrance, la guerre, la mort? Que nous réservent l’avenir et l’au-delà?
La route du croyant est inondée de clarté. Il peut dire en toute sincérité qu’il est passé des ténèbres à la lumière. Qui de nous n’a pas fait un jour l’expérience que voici: se rendant à un fameux point de vue, il voit à peine à quelques mètres devant soi parce qu’un brouillard dense couvre toute la contrée. Puis, subitement, comme par un coup de baguette magique, le brouillard se déchire, dévoilant un magnifique et lumineux paysage.
C’est exactement ce qui est arrivé à moi-même. Jeune juriste passionné d’étude et de plaisir, j’avais complètement abandonné la foi. Mais je n’avais aucune réponse aux questions les plus graves de la vie, auxquelles je m’efforçais simplement de ne pas penser, tandis que dans le fond de mon coeur je n’étais ni libre, ni satisfait. Je m’efforçais de boire à beaucoup de sources, mais j’avais encore soif. Quelle transformation lorsque je consentis à reconnaître cette faillite intérieure et résolus d’accepter le secours d’En-Haut. Miraculeusement, le brouillard qui m’enveloppait se déchira et je rencontrai Dieu. Plus de doutes, de craintes, de remords, de contradiction. Autour de moi aussi, quel changement! La nature, qui me paraissait hostile ou inanimée, prend désormais un sens nouveau, car «Les cieux racontent l’a gloire de Dieu, et l’étendue manifeste l’oeuvre de ses mains» (Ps. 19, 2). C’est ainsi que le grand Képler, découvrant les lois astronomiques, s’écriait: «Je repense les pensées de Dieu». L’histoire, succession déconcertante de civilisations et d’empires, devient le déroulement du plan de Dieu en marche vers un triomphal dénouement. L’Ecriture sainte, livre hermétique, réservé, me semblait-il, à de rares initiés, s’ouvre comme par enchantement. Du commencement à la fin, elle m’apporte la révélation du salut, et devient la nourriture de mon âme. «Jusqu’à ce jour, déclare Paul, quand les Juifs lisent Moïse (c’est-à-dire l’Ecriture sainte des Juifs), un voile est jeté sur les coeurs; mais lorsque les coeurs se convertissent au Seigneur, le voile est ôté (II Cor. 3,15-16). Débarrassé de tant de conflits intérieurs, mon esprit devient libre pour la concentration et la réflexion que demande l’étude, et mes progrès intellectuels s’en ressentent. Enfin, mon corps même est affranchi de l’esclavage des passions, si je laisse vraiment Christ me communiquer sa vie. Ma personnalité tout entière est fortifiée et je peux devenir, dans tout le sens du terme, vraiment un homme.
La sagesse de la foi
Ainsi, la foi n’est aucunement opposée à la raison. Lorsque cette dernière se laisse illuminer par Celui qui l’a créée, elle s’épanouit merveilleusement. Le Psalmiste peut dire: «La révélation de tes Paroles éclaire, elle donne de l’intelligence aux simples» (Ps. 119, 130). Parlant de la sagesse divine, la seule vraie, Paul ajoute: «Ce sont des choses que l’oeil n’a point vues, que l’oreille n’a point entendues, et qui ne sont point montées au coeur de l’homme, des choses que Dieu a préparées pour ceux qui l’aiment. Dieu nous les a révélées par l’Esprit. ..Mais l’homme animal (= psychique, non transformé par la grâce divine) ne reçoit pas les choses de l’Esprit de Dieu, car elles sont une folie pour lui, et il ne peut les connaître, parce que c’est spirituellement qu’on en juge. L’homme spirituel (animé par l’Esprit divin), au contraire, juge de tout» (I Cor. 2, 9-10 et 14-15).
Nous voici donc placés devant un choix. Voulons-nous continuer à suivre à tâtons la seule raison humaine, dans une pénombre ici et là traversée de fulgurants éclairs, ou bien nous soumettre à CELUI dont la rayonnante sagesse nous rendra enfin intelligents? L’homme vraiment raisonnable aura rapidement choisi.
- Edité par Pache René
Une fois n’est pas coutume
Je connais une foule de gens qui, après avoir entendu l’avertissement «Attention, on te trompe», n’ont plus fermé l’oeil. Et toi? Si c’était vraiment le cas, que cet univers a un auteur! Si c’est vrai, que cet auteur t’a placé, et tous les hommes avec toi, dans l’obligation de choisir, pour ou contre Lui. Si c’est vrai que malheur et désespoir, solitude, perdition et peur de la mort se présentent à nous parce que nous nous sommes opposés à ce Dieu et Créateur. Si tout cela est vrai – et c’est vrai, lors même que, jusqu’à hier, tu aurais souri à ce propos – alors il y en a un qui t’a trompé. Un qui t’a dépeint la vérité comme étant ridicule. Et tu ne t’en es pas aperçu. Les autres non plus.
Cet UN qui t’a trompé, qui est-ce? Ne l’as-tu pas lu dans notre précédent article (voir No.11 de P.). En somme, au fond de toi-même, tu le savais depuis longtemps. Seulement, tu ne voulais pas te l’avouer. Voudrais-tu te laisser tromper encore? Voudrais-tu finir tes jours dans la peur et le désespoir? Je ne le crois pas. Tu n’es pourtant pas stupide! Qui, s’en rendant compte, se laisse tromper quant à quelque chose qui se trouve à proprement dire déjà en sa possession? Alors, à l’avenir, tu seras plus prévoyant. Tu exerceras ton sens critique. Non plus si crédule quant aux clichés superficiels, aux platitudes de tous les jours!
Un de ces clichés dans la bouche des hommes égarés est bien «Une fois n’est pas coutume». Cela t’amuserait sûrement de mentir, calmement, une fois. Ou d’être un petit peu malhonnête! De tromper une fois ta femme, ou de laisser tomber une jeune fille qui un jour s’était fiée à toi!
«Une fois n’est pas coutume». Qui va, de suite, parler d’un trompeur ou d’un filou de grands chemins pour un petit rien? Ou encore d’adultère, alors que tu t’es laissé aller, comme tant d’autres, tout naturellement et sans retenue? Une fois n’est pas coutume! Voyons, ne joue pas au petit saint! Ainsi te tente une petite voix ou te dit un ami «qui ne te veut que du bien».
Mais maintenant, serais-tu encore si stupide? Tu seras prudent et tu n’ajouteras pas foi à ces endormeurs de conscience. Tu le sais maintenant. Il y a un être entre ciel et terre: celui-là veut ton malheur. Prends garde! L’affirmation qu’«Une fois n’est pas coutume» est un infâme mensonge. Une fois, c’est toujours, voilà ce qui est vrai. Pour une jeune fille qui se laisse séduire, seulement une fois, il n’y a pas de retour en arrière. Personne n’est là pour lui rendre son innocence, sa pureté. personne pour lui prendre l’enfant, que peut-être elle attend. Sinon par un crime.
L’apprenti qui, une fois, commet une petite indélicatesse, dans la caisse aux timbres-poste qui lui est confiée, est marqué pour toute sa vie. Une punition est portée, pour toujours, dans les actes ou les registres de la Police.
Ta femme, qui peut te prouver une seule faute, n’aura plus confiance en toi, tout comme la jeune fille que tu as laissé tomber, misérable. Une fois, c’est précisément toujours. C’est pourquoi, veille-toi, prends garde à la première fois.
Ce Dieu, qui vit, et qui en son temps jugera le monde, ce Dieu est devenu homme en la personne de Jésus-Christ. Pour nous, un abaissement incompréhensible. Lors de cet abaissement, et par amour, Il s’est donné pour ce monde, pour cette humanité séduite par Satan. Jésus-Christ a pris sur Lui l’a punition pour toutes nos fautes, pour les tiennes aussi. La juste sentence de mort que ni toi, ni moi ne pouvions réfuter – c’est Lui qui en a volontairement supporté les conséquences: Il est mort à notre place.
Voilà pourquoi tu es libre. Si toutefois tu crois cela et si dorénavant tu marches selon la vérité. Libre, de par sa mort en Golgotha. UNE FOIS POUR TOUTES. Jésus-Christ a subi, Lui Fils de Dieu et Fils de l’homme tout à la fois, la mort de la croix – UNE FOIS – et c’est pour toujours.
En cet instant, donne ton coeur, ta vie, à Celui qui, ayant passé par la mort, est maintenant ressuscité, et qui selon sa promesse revient bientôt. Cherche un moment où tu seras seul, un moment de tranquillité, Parle-Lui comme s’Il était là, devant toi. Doucement; ou un peu plus fort. Il t’entend. Car Il vit; Il est autour de toi. Il attend que tu Lui parles, que tu t’adresses à Lui.
Alors, et seulement alors, cette rencontre – UNE FOIS – fera de toi un être qui aura la vie – pour toujours.
Traduction de «Achtung, du wirst betrogen», Editions A. Brockhaus.
- Edité par Maier H.W.
Lorsque l’homme se promène aujourd’hui au bord d’une rivière, d’un ruisseau, il est frappé de voir cette eau polluée. Il doit souvent remonter jusqu’à la source pour y trouver une eau claire, jaillissant de la terre ou du rocher.
Il en est de même des paroles tirées de la Bible qu’on lit actuellement dans la rue, les journaux ou les chansons. Ces paroles sont devenues, elles aussi, polluées par le contact de la terre et de ses habitants. Dans notre enquête de ce jour, nous allons donc remonter à la source, là où les Paroles de Dieu n’ont pas encore été mélangées au levain de notre terre.
Croquer la pomme. S’il est une expression que l’on entend souvent, c’est bien celle-là. Par ces trois mots, on veut rappeler la désobéissance de nos premiers parents qui, dans le paradis terrestre, n’ont pas su résister à l’attrait du fruit défendu, offert par le serpent (Gen. chap. 3). Ces trois mots sont jolis, cette expression est très poétique, et pourtant, derrière cet euphémisme d’apparence si inoffensive, se cache le drame le plus horrible de l’humanité, drame qui nous touche tous.
Nous ne nous arrêterons pas aux premières conséquences de cette désobéissance. Nous nous bornerons à les rappeler:
a) malédiction pour le serpent (Gen. 3, 14.15)
b) punition pour la femme (Gen. 3, 16)
c) punition pour l’homme (Gen. 3, 22-24)
d) le couple est chassé du jardin d’Eden (Gen. 3, 24)
e) des chérubins gardent l’arbre de vie (Gen. 3, 24), afin que nos premiers parents, placés maintenant en état de péché, ne prennent pas de son fruit et se trouvent ainsi éternellement sous cette condamnation.
Il n’est peut-être pas superflu de rappeler que «le salaire du péché, c’est la mort) (Rom. 6, 23 et Gen. 2, 17 mentionné ici en d’autres termes, mais dont l’effet sera le même).
Voilà les premières conséquences de cette désobéissance que l’on ne peut comprendre que par la puissante force de séduction du seul fruit défendu, offert par le rusé serpent.
Revenons au fait. La femme le répète: « …Dieu a dit: vous n’en mangerez point et vous n’y toucherez point de peur que vous ne mouriez». (Gen. 3, 3). Une première constatation s’impose: la femme désobéit tout en connaissant l’interdit et la menace. Adam ne fit pas mieux: «II en mangea». (Gen. 3, 16). Ils sont donc inexcusables, même s’ils voulaient par cet acte montrer leur liberté totale! Rappelons en passant que toutes les philosophies du monde, si puissantes, si convaincantes, si séduisantes soient-elles, n’empêcheront pas la mise à exécution des plans divins. Ce que Dieu a dit doit être pris très au sérieux, car il l’accomplira.
Eclairé par le Saint-Esprit, l’apôtre Paul nous donne son point de vue au sujet du fait qui retient notre attention. Voici ce qu’il dit:
Rom. 5, 12 …par un seul homme, le péché est entré dans le monde, et par le péché la mort. ..
15 …si par la faute d’un seul, plusieurs sont morts. ..
16 …par un seul homme qui a péché. ..car le jugement vient d’un seul en… condamnation …
17 …si par la faute d’un seul, la mort a régné. ..
18 …comme par une seule faute, les conséquences de cette faute furent envers tous les hommes en condamnation …
19 …comme par la désobéissance d’un seul homme, plu- sieurs ont été constitués pécheurs. ..
I Cor. 15, 22. ..car comme en Adam tous meurent. ..
Voilà de quelle lumière l’apôtre éclaire cette première désobéissance.
«Croquer la pomme!»
Derrière cette poétique expression se trouve la source de notre condamnation. Ces trois petits mots ne cachent-ils pas la plus horrible des réalités? Ne contiennent-ils pas le plus funeste drame de toute notre humanité?
Pourtant, un espoir subsiste. Dieu dans sa grâce nous a donné le moyen d’échapper à ce destin. Le message de l’apôtre est clair:
Parlant d’Adam, il nous montre comment le péché est entré dans notre monde, et avec le péché, la mort.
Parlant du Christ, il nous montre comment échapper à une condamnation pourtant justifiée.
C’est dans ce même chapitre 5 de l’épître aux Romains que Paul nous montre notre condamnation (que nous avons vue plus haut) et notre salut:
Rom. 5, 15 …la grâce de Dieu et le don ont abondé envers plusieurs, par la grâce qui est d’un seul homme, Jésus-Christ.
17 …ceux qui reçoivent l’abondance de la grâce et du don de la justice, régneront en vie par un seul, Jésus-Christ.
19 …par l’obéissance d’un seul, plusieurs seront constitués justes.
21 …afin que la grâce régnât par la justice pour la vie éternelle, par Jésus-Christ notre Seigneur.
Par la désobéissance de nos premiers parents, nous sommes placés sous la condamnation divine; par l’obéissance du Christ, cette condamnation fait place à la grâce, à la vie éternelle. Si en Adam nous sommes tous pécheurs, en Christ nous sommes sauvés pour l’éternité. Mais attention, une chose nous est demandée: Rom. 5, 8 « …si du moins nous sommes morts avec Christ.» Cette mort commence par la repentance – un mot que l’on cherche à bannir de plus en plus de notre vocabulaire du 20ème siècle – et qui faisait partie de notre première enquête.
En conclusion, nous dirons qu’aux yeux de Dieu, il y a deux sortes d’hommes:
a) les pécheurs perdus
b) les pécheurs sauvés.
Saisissons donc par la foi les promesses de Dieu. Et rappelons-nous que si ses promesses sont véritables, ses menaces le sont tout autant. De la décision que nous prendrons ici-bas dépendra notre vie éternelle.
- Edité par Droz F.
SE DEGUISER: Une longue et lamentable histoire.
– Elle commença par Adam et Eve, qui cousirent des feuilles de figuier et s’en firent des ceintures.
– Se poursuivit chez Rebecca, qui conseilla à Jacob de se couvrir de laine pour arracher la bénédiction paternelle.
– Prit une allure carnavalesque, lorsque Saül mit d’autres vêtements pour aller consulter la pythonisse d’En-Dor.
– Se transforma en farce pour la femme de Jéroboam, qui espérait un verdict favorable.
– Eut une tournure dramatique avec Achab, qui reçut une flèche mortelle au défaut de la cuirasse.
SE DEGUISER: Une grande attraction.
Pourquoi vouloir se faire passer pour quelqu’un d’autre? – Pour se donner des impressions de grandeur! Donc une ambition coupable.
Cacher ses insuffisances.
Obtenir des succès faciles.
Au fond, c’est vouloir chercher une bénédiction divine sans avoir besoin de changer sa nature déchue.
«Si tu ne nais de nouveau, tu n’entreras pas dans le Royaume des Cieux.»
SE DEGUISER: Un grand risque.
Combien d’êtres humains ont leur vedette qu’ils ne peuvent imiter? – «Devenez les imitateurs de Dieu» Eph. 5, 1. Pierre, dans la cour du souverain sacrificateur, aurait voulu ne pas être «Galiléen». Ça n’a pas joué.
Ananias et Saphira se faisaient passer pour plus pauvres qu’ils ne l’étaient. Ce leur fut fatal.
«Eternel, tu me sondes, tu me connais, tu pénètres de loin ma pensée.»
SE DEGUISER: Une tromperie.
Croire le mensonge qu’on voudrait faire accréditer par autrui. Son imagination que l’on prend pour de la réalité. Echapper à la monotone obscurité qui nous enveloppe. «Dieu annonce maintenant à tous les hommes qu’ils aient à se repentir.»
Avez-vous réfléchi à cette parole?: «Si quelqu’un pense être quelque chose, quoiqu’il ne soit rien, il s’abuse lui-même» Galates 6, 3.
Voici ce que dit l’Amen: «Parce que tu dis: je suis riche, je me suis enrichi, je n’ai besoin de rien, parce que tu ne sais pas que tu es malheureux, misérable, nu, je te conseille d’acheter de MOI de l’or éprouvé par le feu, afin que tu deviennes riche; des vêtements blancs, afin que tu sois vêtu et que la honte de ta nudité ne paraisse pas; un collyre pour oindre tes yeux, afin que tu voies» Apoc. 3, 17.
- Edité par Ferazzini Willy
I. LE LENDEMAIN DE LA MORT
La mort (du grec Thanatos) est la dislocation de la personne humaine, dislocation provisoire (jusqu’à la résurrection). Cette séparation entre l’âme et le corps constitue une terrible épreuve au sens physique et par sa seule perspective, au cours de la vie. Cette brisure de la personne est une mystérieuse absurdité, tel est le salaire du péché (Rom. 6-23).
Que sera le lendemain de la mort? Non pas l’anéantissement, mais une survie: survie pour la vie éternelle de félicité ou pour le châtiment (Math. 25-46).
Le «comment» de cette surviea) Faut-il accepter la doctrine romaine du purgatoire (lieu de souffrances où les âmes des justes achèvent d’expier leurs péchés avant d’entrer dans le Ciel)? Cette doctrine est contraire à la doctrine de rédemption parfaite par Christ, car elle suppose une expiation méritoire de notre part.
Le Nouveau Testament est muet sur le purgatoire.
b) Faut-il croire au sommeil des âmes après la mort, dans l’attente de la résurrection?
Cette doctrine trouve son point d’appui dans: 1) Dans les passages de l’Ancien Testament relatifs au séjour des morts (Scheol.); et 2) Dans les passages du Nouveau Testament où les morts sont évoqués comme des êtres qui dorment (Actes 7-60; I Thess. 4, 13-14; Jean 11, 11).
Mais 1) Jésus a magnifiquement redressé la doctrine du Scheol en proclamant: «Je suis la résurrection et la vie. Celui qui croit en moi vivra quand même il serait mort» (Jean 11, 25). 2) Quant aux allusions au sommeil, elles ne peuvent être que des images s’appliquant au corps qui attend dans la poussière le jour du réveil de la résurrection. Car Jésus affirme que l’âme croyante ne connaîtra jamais la mort (Jean 11, 26). Or l’âme non rachetée ne connaîtra pas davantage l’anéantissement.
Après la mort, c’est le paradis pour le racheté. le paradis (séjour des âmes) n’est pas encore le Ciel (séjour des ressuscités). C’est au paradis que, aussitôt après sa mort, devait être le brigand repentant (Luc 23-43). Le paradis est fait de la présence bénie du Christ «aujourd’hui, tu seras avec moi dans le paradis»).
Après la mort, c’est l’enfer, le châtiment pour les rebelles (Matt. 25, 46). Sous les figures de la flamme (Luc 16, 24), du feu qui ne s’éteint point (Matt. 3, 12; 25, 41) de la géhenne (Matt. 18, 9; 5, 22), des ténèbres du dehors (Matt. 25, 30), de la seconde mort ou de l’étang de feu (Apoc. 21, 8), l’enfer se révèle d’un réalisme tragique, effroyable et sans limite. Car, «après la mort suit le jugement» (Hébr. 9, 27). Le récit de Lazare et du mauvais riche est particulièrement suggestif à cet égard (Luc 16,22-23). Le châtiment est éternel (Matt. 25, 46).
C’est donc ici-bas que se décide notre sort éternel. Quel appel à la décision sans délai! Demain, peut-être, il sera trop tard (Hébr. 3, 13-15).
- Edité par Lamorte André
CONSIDÉREZ UNE MERVEILLE
Il s’agit de l’homme vers lequel regardent encore aujourd’hui les Juifs: Moïse. «La LOI a été donnée par Moïse.» Ainsi, le Juif connaît l’Eternel par l’intermédiaire de cet homme. Mieux encore qu’Abraham, il est leur prophète, leur tête de file, l’homme de Dieu qui leur a tracé le chemin. Un jour, Moïse vit un buisson qui était tout en feu et ne se consumait pas. Il dit alors: «Je vais faire un détour pour considérer cette merveille, et savoir pourquoi le buisson ne se consume pas. L’Eternel vit que Moïse se détournait de son chemin pour regarder.»La vie religieuse, ou pour mieux dire spirituelle, de Moïse a commencé à ce moment. Si cette heure, telle qu’elle est décrite, s’était écoulée différemment, l’histoire de Moïse eût été autre et ne nous aurait pas été rapportée. Il y a, ici-bas, certains moments-clés, moments de décision, moments où l’homme a la faculté de choisir. Moïse fit ce jour-là, de sa libre initiative, le choix de perdre un moment, de se détourner de son chemin, de laisser son troupeau, pour considérer une merveille. De loin, cela paraît fort raisonnable, et nous en aurions fait tout autant, n’est-ce pas?
Cependant, nous lisons que «L’Eternel vit que Moïse se détournait». Or, aujourd’hui, il y a une merveille à votre portée; elle a nom Christianisme. Vous êtes-vous détourné pour l’examiner? Avez-vous pris le temps de le faire? Sans doute, comme le buisson ne se consumait pas, le christianisme, le vrai, ne fait pas des éclats, n’explose pas! Il travaille la conscience; il est une force spirituelle; il est dans le coeur de l’homme. «Le Royaume de Dieu ne vient pas de manière à frapper les regards. Car voici. ..il est au-dedans de vous» (Luc 17, 20-21). Dieu voit, sait, connaît nos pensées. Il sait si vous décidez de vous pencher sur ce problème, si vous allez faire pour cela un sacrifice quelconque, temps, argent, convenances. C’est un calcul. En vaut-il la peine? Les Evangiles vous annoncent que l’enjeu en est la vie éternelle. Serait-ce peut-être une merveille à voir?
L’Eternel vit le geste de Moïse. Il lui confia, à cause de ce fait, une tâche. Mais, passant de Moïse jusqu’à notre époque, nous croyons que Dieu a aussi une tâche pour tout homme qui, se détournant, vient à Lui pour s’enquérir d’un chemin conduisant à la vie éternelle. Ne serait-ce pas une merveille à réaliser?
- Edité par Promesses
IV L’HOMME
1. Sa chute
Rom. 5, 18: «II est condamné à cause d’une seule faute qui a atteint tous les hommes.»Rom. 5, 17: «La mort a régné par la faute d’un seul.»
Ps. 51, 7: «J’ai été enfanté dans l’iniquité, et ma mère m’a conçu dans le péché.»
Le péché a précipité l’homme dans la dégradation; il a perdu sa dignité originelle. Ce n’est pas parce que l’homme a péché qu’il est pécheur. Non, il pèche parce qu’il est pécheur de nature. Il est mort dans ses fautes (Eph. 2, 1). Né pécheur, il mourra d’une mort éternelle s’il n’accepte pas le salut offert par Jésus-Christ.
2. Sans foi et sans repentance, pas de salut
Jean 3,36 «Qui croit au Fils a la vie éternelle, qui ne croit pas au Fils ne verra pas la vie, mais la colère de Dieu demeure sur lui,»
Actes 17,30 «Dieu donc. ..ordonne maintenant à tous les hommes, en tous lieux, de se repentir.»
Une église ne peut pas sauver, seul Jésus-Christ donne le salut à quiconque croit en Lui (Jean 1, 12).
3. Sa justification par la grâce
Eph 2, 8. «Car vous êtes sauvés par grâce, par la foi, et cela ne vient pas de vous, c’est le don de Dieu.»
Rom. 4, 25 «Jésus, le Seigneur, a été ressuscité pour notre justification.»
Seule la grâce de Dieu nous a mis dans cette position. Notre dette a été entièrement payée par Jésus-Christ.
4. Son affranchissement du péché
Jean 8, 36: « Si donc le Fils vous affranchit, vous serez réellement libres.»Rom. 6, 2: «Nous qui sommes morts au péché, comment vivrons-nous encore dans le péché?»
Le péché est l’état de l’homme naturel. Le chapitre 6 de l’Epître aux Romains nous enseigne une grande vérité: celle que nous sommes morts au péché. Or nous avons été régénérés par le Saint-Esprit et faisons partie de la nouvelle création (2 Cor. 5, 17), ayant revêtu le nouvel homme créé selon Dieu en justice et sainteté de la vérité (Eph. 4, 24). Ainsi, le péché ne dominera pas sur nous (Rom. 5, 14).
5. Sa sanctification
Selon Hébr 10, 10 et 14, le chrétien est «sanctifié», «mis à part» par le sacrifice de Jésus-Christ. Pratiquement, la sanctification doit se poursuivre pendant toute la vie.
2 Cor. 7, 1 .Purifions-nous nous-mêmes de toute souillure de chair et d’esprit, achevant la sainteté dans ia crainte de Dieu »
6. Sa résurrection
Tout homme ressuscitera un jour. Mais le Seigneur nous enseigne clairement que, en qui concerne les incrédules, ce sera «en résurrection de jugement» et, pour les croyants, «en résurrection de vie».
La résurrection pour les croyants est appelée «résurrection d’entre les morts». Ce terme est employé 34 fois pour la résurrection de Christ, et 15 fois pour celle des croyants. Elle est pour la vie éternelle. Paul en parle en détail dans les grands chapitres de 1 Cor. 15, 2 Cor. 5 et 1 Thess. 4.
«La résurrection des morts» – de ceux «qui auront fait le mal» – aura lieu 1000 ans après «la première résurrection» (Apoc. 20). Ce sera le jugement devant le grand trône blanc. Toute personne dont le nom ne sera pas trouvé dans le livre de vie sera jetée dans l’étang de feu. C’est la seconde mort, ou la séparation éternelle de la présence de Dieu, dans un état conscient. Cher lecteur, si vous deviez vous trouver encore parmi cette catégorie de personnes, nous vous supplions de vous réconcilier avec Dieu, afin d’échapper à ce terrible jugement, car, après la mort, il n’y a plus aucun espoir (Hébr. 9, 27).
V L’EGLISE
Le dictionnaire Kittel recommande de traduire le mot «Ekklesia» par «Assemblée». Que d’opinions diverses à ce sujet parmi les hommes! Pour les uns, cela signifie un édifice quelconque ou une église. D’autres croient que cette dernière comprend aussi les enfants, dès leur baptême. Certains, encore, pensent que les croyants de l’Ancien Testament en font aussi partie. La plupart des hommes supposent qu’elle représente les fidèles de toutes les religions. Il est donc important, au moment où syncrétisme et oecuménisme font l’objet de tant de discussions, de définir clairement ce sujet selon les Ecritures.
1. La nature de l’Assemblée
Le mot «Ekklesia» signifie «appelé dehors». Il s’agit donc de personnes appelées hors de quelque chose. Paul s’adresse, dans ses Epîtres, «aux saints appelés» (1 Cor. 1, 2). Comme déjà dit, ce sont des personnes «mises à part» pour Dieu, par la foi en Jésus-Christ. Régénérées par le Saint-Esprit, elles sont appelées hors du monde. En un mot: L’Assemblée est composée de personnes sauvées par grâce et unies par l’Esprit pour former le corps de Christ.Actes 15, 14: «Dieu a premièrement visité les nations pour en tirer un peuple pour son nom.»
Jean 17, 14: «Ils ne sont pas du monde, comme moi je ne suis pas du monde.»
1 Cor. 1, 1-2: «A l’assemblée de Dieu. ..aux sanctifiés dans le Christ Jésus, saints appelés, avec tous ceux qui en tout lieu invoquent le nom de notre Seigneur Jésus-Christ.»
Actes 2, 47: «Et le Seigneur ajoutait tous les jours à l’assemblée ceux qui devaient être sauvés.»
Actes 5, 13: «Et aucun des autres n’osait se joindre à eux: mais le peuple les louait hautement.»
2 Cor. 6,14-18: «Ne vous mettez pas sous un joug mal assorti avec les incrédules. ..quelle part a le croyant avec l’incrédule ? …C’est pourquoi sortez du milieu d’eux et soyez séparés, dit le Seigneur.»
Matth. 18, 20: «Là où deux ou trois sont assemblés en mon nom, je suis au milieu d’eux.»
Ces passages définissent clairement la vraie nature de l’assemblée. Tout lecteur exempt d’idées préconçues pourra en tirer la conclusion qui s’impose, même sans commentaire.
- Edité par Lüscher Henri
LE CHEMIN
Le christianisme affirme un fait sensationnel: il présente l’homme comme un pécheur, voué à la mort à cause de son péché. Il prétend aussi que l’être humain peut recevoir ici-bas le pardon éternel. Aucune autre religion ne prétend une chose semblable; aucune n’annonce un pardon, un salut dont l’intéressé est absolument certain dès ici-bas.
Quelle est donc cette nouvelle? Quel est ce salut?
Dans le livre de Dieu, la Bible, nous prendrons quelques citations, tirées de l’épître aux Romains. Nous laissons au lecteur le soin de les découvrir.
QU’EST-CE QUE L’HOMME ?
Tout d’abord, nous devons constater la condition de l’homme. L’être humain se présente, d’une manière générale, sous un double aspect. Il est véridique et rnenteur; bon et mauvais; juste et injuste; aimant son ami et le haïssant, ainsi que son prochain. Il a des sentiments de compassion et il ferme son coeur à toute misère. Aucun n’est absolument juste. Conclusion, tous sont pécheurs. Est-ce que l’homme est responsable de son état? Il est ce qu’ont été avant lui ses parents; il en a subi l’influence, ainsi que celle de ses voisins, de ses compatriotes, qu’il ait vécu en brousse ou dans une ville.
«II n’y a point de juste, pas même un seul. Tous les hommes ont péché et sont privés de la gloire de Dieu. Le salaire du péché, c’est la mort.» C’est ce que dit la Bible; c’est ce que dit Dieu, le Créateur. Qui osera dire le contraire? Nous avons, dans notre langue française, un proverbe qui en dit long: «L’homme est un loup pour l’homme.» Le loup est toujours en guerre contre l’homme. Il est plus acharné que le tigre et la panthère.
OU VA L’HOMME ?
Le résultat de l’injustice, de la méchanceté, du mensonge, c’est la mort éternelle: sort terrible, redoutable. L’homme qui reste dans cette attitude opposée à un Dieu saint, juste, droit, est déjà maintenant condamné. Ainsi le dit la Bible.NOIR OU BLANC ?
Cependant, Dieu, Créateur de l’être humain, aime sa créature, alors même qu’elle s’est éloignée de Lui. Il présente un chemin pour le salut. Quel est-il? Il a offert une victime pour payer tous les péchés, toutes les injustices, tous les meurtres. Il a donné son Fils unique et bien-aimé comme victime, comme offrande pour tous, petits ou grands, pauvres ou riches, noirs ou blancs; il a donné, dis-je, son Fils pour payer .toute la dette qui nous séparait de LUI.
GRATUITEMENT
Sur la base de ce sacrifice, sur la Croix, un Dieu juste offre le salut à ceux qui, à juste titre, devaient mourir pour leurs fautes. Offre gratuite. Il y a une condition, même deux. Tout d’abord, il faut avoir le profond désir d’être sauvé. On ne fait pas boire un âne qui n’a pas soif! Voici la première condition: il faut se repentir de ses péchés, les confesser devant Dieu, avec le vif désir de ne pas les renouveler.
«Dieu a fait éclater son amour pour nous en ceci: quand nous étions encore des pécheurs, Christ est mort pour nous. Dieu a manifesté sa justice dans le temps présent, faisant voir qu’Il est juste et qu’Il justifie celui qui croit en Jésus.» Voilà ce qui nous amène à la deuxième condition: la foi en Jésus-Christ, la foi au Fils de Dieu, en son sacrifice à notre place; offre généreuse, sans argent, par pure grâce.
SINCÉRITE
A celui qui accepte sincèrement ces conditions, Dieu accorde l’assurance présente de la vie éternelle. Il accorde à l’homme la satisfaction de se savoir pardonné. ..
Expliquer cela? Non, c’est un acte de Dieu. Il faut se soumettre à ce que Dieu demande. Voici ce que dit la Bible:
«Etant donc justifiés par la foi, nous avons la paix avec Dieu, par notre Seigneur Jésus-Christ.»
Dieu donne la paix dans le coeur de celui qui se repent et croit.
«C’est le livre qui a séché le plus de larmes,
éclairé le plus de consciences,
apaisé le plus de remords
régénéré le plus de caractères»
Charles Secrétan
- Edité par Guignard René H.
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