PROMESSES
2. L’unité de l’ Assemblée
La civilisation moderne recherche la solidarité dans tous les domaines, car elle pressent un péril. Ainsi, dans le domaine religieux, l’oecuménisme est présent, face à un sentiment de catastrophe imminente. Mais le croyant ne s’étonne point de l’agitation présente, inscrite au programme prophétique de la Bible. Il sait que la colère de Dieu va bientôt s’abattre sur «les habitants de la terre» alors que l’Eglise de Dieu aura été enlevée.
1. Cor. 12, 13: «Nous avons tous été baptisés d’un seul Esprit pour être un seul corps. »
C’est un fait accompli, basé sur la descente du Saint-Esprit, à la Pentecôte.
Gai. 3, 27-28: «Vous tous qui avez été baptisés pour Christ, vous avez revêtu Christ»
Ainsi, le croyant est, à sa nouvelle naissance, «caché» en Christ; par l’Esprit, il est un avec Lui et avec tous les croyants. C’est donc une unité de vie, unité réelle quoiqu’invisible. Nous tirons notre vie de Christ et sommes ainsi de la même famille. Comme enfants de Dieu, nous ne pouvons nier cette unité, mais sommes exhortés à «la conserver par le lien de la paix» (Eph. 4, 3).
3. L’aspect universel et local de l’Assemblée
Elle est représentée dans son ensemble
-comme le corps de Christ (Eph.1, 22; Col. 1, 18-24; 1 Cor. 12, 12-13)
-comme maison de Dieu (Eph. 2,19-22; 1 Tim. 3, 15-16; 1 Pi. 2,5)
-comme épouse de Christ (Eph. 5, 32; Apoc. 19,7; 22,17)
-comme chandelier (Apoc. 2 et 3)
Ainsi, elle embrasse la totalité des croyants où qu’ils soient. Comme assemblée locale, elle comprend tous les croyants d’un lieu déterminé (par ex. Corinthe) et doit être l’expression de toute l’Assemblée de Christ (2 Thess.1, 4; 1 Cor. 1, 2).
4. L’ordre dans l’Assemblée
Elle n’est ni une corporation, ni une organisation dirigée par un comité central. Chaque église locale est directement responsable et dépendante du Seigneur. La charge d’ancien est limitée à ce rassemblement, tandis que les dons (charismes) sont accordés «pour l’utilité commune», c’est-à-dire pour l’ensemble des croyants, Mais il y a inter-dépendance conditionnelle entre les églises locales dont Rom. 15, 7 nous trace la ligne: «Recevez-vous les uns les autres, comme aussi le Christ vous a reçus.» Paul parle aussi de lettres de recommandation (2 Cor. 3, 1) que le croyant devrait remettre à l’église d’un lieu qu’il visite, et où il n’est pas connu.
a) Conditions pour recevoir une personne
-la foi en Jésus-Christ
Actes 16, 31: «Crois au Seigneur Jésus et tu seras sauvé.»
Marc 16, 16: «Celui qui aura cru et qui aura été baptisé, sera sauvé.»
-le baptême
1 Pi. 3, 21: «le baptême. ., l’engagement à Dieu d’une bonne conscience», Il représente simplement notre mort à tout ce qui a trait au vieil homme. Nous sommes plongés (telle est la traduction du mot grec «baptizo» ) avec le Christ dans sa mort. Nous nous engageons, par cet acte, à renoncer à nous-mêmes pour nous donner entièrement à Jésus-Christ. Nous entrons dans la carrière d’une vie consacrée à Christ.
Le baptême ne sauve pas: il représente simplement un acte d’obéissance à un ordre donné par le Seigneur lui-même.
-une conduite pure
le croyant doit avoir le témoignage d’une bonne conduite spirituelle et morale (1 Cor. 5, 13; 2 Jean 8-10).
b) Discipline
Nous avons un cas dans 1 Cor. 5. Il s’agissait d’un frère qui était tombé dans le péché. Les faux docteurs doivent aussi être mis sous discipline (Gai. 5, 9; 2 Pi. 2,1-3; Tim. 1,20; Tim. 2, 18).
Le but de cette discipline est d’amener telle âme à la repentance, à l’abandon de son péché, moral ou spirituel, pour la restaurer et la réintégrer à la communion de l’église (2 Cor. 2, 5-11; 1 Cor. 13, 4-8).
Mais quelle attitude doit prendre l’assemblée à l’égard
-des faibles? «Venez en aide aux faibles» (1 Thess. 5, 14)
«Portez les infirmités des faibles» (Rom. 15, 1-2)
-des opposants?
«Nous supportons tout afin de ne mettre aucun obstacle à l’évangile du Christ» (1 Cor. 9, 12)
«Si quelqu’un n’obéit pas à notre parole. ..notez-le, n’ayez pas de commerce avec lui, afin qu’il en ait de la honte; ne le tenez pas pour un ennemi, mais avertissez-le comme un frère» (2 Thess. 3, 14-15).
«Les reprendre avec douceur, en attendant que Dieu leur donne peut-être la possibilité de se repentir et de connaître de la vérité» (2 Tim. 2, 25).
-de ceux qui sont surpris en faute? «Quand même un homme s’est laissé surprendre par quelque faute, vous qui êtes spirituels! redressez un tel homme dans un esprit de douceur. ..(Gai. 6, 1-5).
«Si ton frère pèche, reprends-le, et s’il se repent, pardonne-lui» (Luc 17, 3-4; Mat th. 18, 15-17).
-de ceux qui parlent sans profit? «auxquels il faut fermer la bouche» (Tite 1 , 9-14)
«Que tout se fasse pour l’édification. ..que les prophètes parlent, deux ou trois, et que les autres jugent» (1 Cor. 14, 26-29).
-de ceux qui causent des divisions?
«Or, je vous exhorte, frères, à avoir l’oeil sur ceux qui causent des divisions et des occasions de chute. ..éloignez-vous d’eux» (Rom. 16, 17-18).
«Veillez» (Actes 20, 30-31).
«Rejette l’homme sectaire après une première et une seconde admonestation …» (Tite 3, 9-11).
«Je lui résistai en face. ..et lui dis devant tous» (Gal. 2, 11-14).
«Ceux qui pèchent, reprends-les devant tous, afin que les autres aient de la crainte» (1 Tim. 5, 20).
Il est intéressant de voir que lorsqu’il est question de discipline, il ne s’agit jamais d’une assemblée locale en tant que collectivité, mais toujours de personnes individuelles.
L’édification et le bon ordre dans l’assemblée reposent sur les quatre piliers suivants:
-sa base: le salut en Jésus-Christ
-son centre: Jésus-Christ
-sa puissance: le Saint-Esprit
-son autorité: la Bible
DÉFINITION:
Le mot «Eglise» est tiré du terme grec «Ekklesia», du verbe «ek kaleo», «appeler dehors».
ORIGINE:
L’Eglise, en effet, est composée de tous ceux qui, croyant au Seigneur Jésus, sont «appelés hors du monde», pour devenir membres du corps de Christ par la puissance du Saint-Esprit (1 Cor. 12, 27). Dieu tire d’entre les nations et d’entre les juifs un peuple pour son nom, de sorte qu’il n’y a plus ni juifs, ni grecs, car nous avons tous été baptisés d’un seul Esprit pour être un seul corps, soit juifs, soit grecs, soit esclaves, soit hommes libres (1 Cor. 12, 13).
L’histoire de l’Eglise commence à la Pentecôte, par le baptême de l’Esprit (Actes 2) et s’achèvera au retour du Seigneur, lorsqu’il viendra l’enlever dans les nuées en l’air (1 Thess. 4,16-18).
Christ bâtit son Eglise. La première mention de l’Eglise se trouve en Mat th. 16. Le Seigneur demande à ses disciples: «Que disent les hommes que je suis, moi, le Fils de l’homme? » Aucun n’avait discerné en Lui le Fils de Dieu, le Messie, promis dans les Ecritures. «Et VOUS», ajoute le Seigneur, «qui dites-vous que je suis?» Simon Pierre, répondant, lui dit: «Tu es le Christ, le Fils du Dieu vivant.» Jésus, lui répondant, dit: «Tu es bienheureux, Simon Barjonas, car la chair et le sang ne t’ont pas révélé cela, mais mon Père qui est dans les cieux.» «Et moi aussi, je te dis que tu es pierre, et sur ce roc je bâtirai mon Eglise, et les portes du hadès ne prévaudront pas contre elle» (Vers 13-18). Ainsi, nous apprenons que Christ lui-même, le Fils du Dieu vivant, était le rocher, sur lequel il allait bâtir son Eglise. Remarquons que le Seigneur dit: «Je bâtirai mon Eglise» C’était encore, à ce moment là, une oeuvre future, car il devait mourir, ressusciter, être élevé dans la gloire et envoyer le Saint-Esprit lors de la Pentecôte.
L’Eglise est bâtie sur un Christ mort et ressuscité: par sa mort, il a expié nos péchés; par sa résurrection, il a annulé la mort (2 Tim. 1, 10). Puis, ayant été glorifié, il a envoyé le Saint-Esprit (Jean 7, 39; 16, 7).
CARACTÈRE ET NATURE DE L’ÉGLISE
-De par son essence, elle n’est pas de ce monde (Jean 17,14-16).
-Nature et sphère de ses bénédictions
« Bénie de toute bénédiction spirituelle dans les lieux célestes en Christ» (Eph. 1,3).
-Position des croyants
« Dieu nous a ressuscités ensemble et nous a fait asseoir dans les lieux célestes en Jésus-Christ» (Eph. 2,6).
-Héritage des croyants « Béni soit le Dieu et Père de notre Seigneur Jésus-Christ, qui, selon sa grande miséricorde, nous a régénérés pour une espérance vivante par la résurrection de Jésus-Christ d’entre les morts, pour un héritage incorruptible, sans souillure, inflétrissable conservé dans les cieux pour vous» (1 Pi. 1,3-4).
-Espérance des croyants Etre rendu conformes au Seigneur et partager sa gloire. « Père, je veux, quant à ceux que tu m’as donnés, que là où je suis, ils y soient aussi avec moi, afin qu’ils voient ma gloire, que tu m’as donnée» (Jean 17,24).
CONCLUSION
Quelle part bénie et heureuse que d’appartenir à l’Eglise de Jésus-Christ! Lecteur, est-elle ta part?
L’aspect prophétique de cette séquence du livre nous présente «les choses qui sont» (Apoc. 1. 19), c’est-à-dire la vie de l’Eglise sur la terre, depuis la Pentecôte jusqu’à son enlèvement, avant la grande Tribulation. Le mot d’ordre des combattants fidèles est: «Amen, viens, Seigneur Jésus!» (Apoc. 22. 20).
Ephèse: La première tactique de Satan, c’est de séparer de leur Chef, le coeur des combattants (abandon du premier amour).
Smyrne: Ici, il y changement de tactique. Satan démasque toutes ses batteries contre les combattants, et fait un affreux carnage: c’est la persécution. Le diable cherche à détruire les troupes du Seigneur.
Pergame: Il n’y parvient pas et voit que, malgré les ravages, il perd même du terrain. Pendant qu’il est encore temps, il signe un armistice, un compromis. Par ses ruses, il réussit à se mettre du bon côté, en endormant ses adversaires auxquels il présente une fausse vision de paix. Les conditions de paix ne sont pas moins qu’une alliance de l’église avec le monde, dont Satan est le prince.
Thyatire: La paix étant faite, il prêche le désarmement; peu à peu, les combattants déposent l’épée et délaissent la Parole de Dieu: c’est l’Eglise romaine.
Sardes: L’épée étant tombée des mains des combattants, l’anarchie règne et, bientôt, quelques-uns en souffrent. Se réveillant de leur sommeil – et devant les terribles abus de Satan – ils se lèvent, reprennent l’épée qui est la Parole de Dieu, et passent à l’offensive. C’est Sardes. Mais, bien vite, les nouveaux combattants se lassent de lutter; tout en gardant l’épée, ils ne savent plus s’en servir. C’est alors un affreux carnage. Il en tombe de toutes parts et le champ de bataille se couvre de morts et de mourants (ch. 3.1-2).
Philadelphie: Un petit groupe de combattants résolus se rassemble néanmoins autour du Chef. Le mot d’ordre est de «tenir». Tenir la position acquise, ne pas reculer; plutôt mourir sur place en attendant la grande délivrance. Elle se fait attendre; il faut redoubler de courage et de vaillance: rester fidèles! La nuit se fait longue. Des sentinelles s’engourdissent. ..et pourtant le danger est grand.
Laodicée: L’heure de la décision approche. Au milieu de la nuit, on peut voir une poignée de combattants se rassembler autour de leur Chef aimé, pour prendre un dernier repas en commun, avant de s’asseoir avec Lui sur Son trône de gloire. Le Chef restaure ses combattants fatigués, tandis que le matin vient, «un matin sans nuages».
Lecteur, nous sommes arrivés à la fin des temps. Le Seigneur Jésus revient. Es-tu prêt? Sinon, prépare-toi à la rencontre de ton Dieu! Avant qu’il ne soit trop tard !
L’oecuménisme faisait au Concile l’objet d’un texte déjà voté par les pères. Le pape y apporta dix-neuf corrections, en particulier la suivante, où le cardinal Béa et ses collaborateurs avaient écrit: «Les protestants trouvent Dieu leur parlant en Christ dans la Sainte Ecriture», Paul VI a fait mettre: les chrétiens séparés «cherchent à trouver Christ dans la Sainte Ecriture» «Messager Social», 10 déc. 1964).
Avec une grande habileté, les deux derniers papes ont saisi l’initiative dans l’actuelle situation oecuménique. On ne peut oublier cependant que, pendant des dizaines d’années, ce sont les protestants et les orthodoxes qui ont été les promoteurs du mouvement. Le pasteur Lukas Vischer, délégué au Concile par le Conseil OEcuménique des Eglises, a donné son opinion sur l’idée que l’Eglise catholique romaine puisse se considérer désormais comme le centre des efforts pour l’unité. «Les évêques, a-t-il dit, sont trop profondément convaincus de la nécessité d’un renouveau pour parler d’un retour à l’Eglise catholique romaine telle qu’elle est aujourd’hui. Mais ils ne sont pas moins convaincus que l’unité ne pourra finalement se réaliser que dans le sein de l’Eglise catholique romaine. Cependant, pour que s’établisse un dialogue durable entre Eglises séparées, il faut trouver une forme de communion qui ne contraigne pas les Eglises non romaines à accepter, déjà dans la période du dialogue, la conception catholique romaine de l’unité et de l’union. Toute prétention à prendre la direction des opérations ne peut que freiner le développement du mouvement oecuménique» (S.CE.P.I., 23 janvier 1964).
Le grand retour à l’unique bercail: Aux déclarations du cardinal Béa, citées plus haut, joignons celles d’un professeur catholique de Nimègue, L,-J. Rogier: «Quand nous parlons de réunion, nous entendons le retour à une seule Eglise, placée sous l’autorité d’un chef spirituel suprême, une Eglise qui peut subir de profonds changements de structure, mais dont l’enseignement et l’autorité doctrinale restent toujours les mêmes, Il me semble que les exigences de la charité chrétienne et celles d’un oecuménisme authentique nous rendent impossible de laisser nos frères chrétiens d’autres confessions dans le doute sur ce point» (S,OE.P.I » 11 juin 1964).
De semblables affirmations ont été répétées si souvent qu’elles ne nous surprennent nullement, Ce qui nous étonne, par contre, c’est la candeur et la persistance avec lesquelles les chefs oecuméniques protestants déclarent que leur but est l’union avec Rome. Le Dr Ramsey, archevêque anglican de Canterbury, dit qu’en cherchant l’unité entre les anglicans et les méthodistes, il faut prendre garde de ne pas compromettre «les principes que nous devons observer par souci de l’union finale avec les Eglises orthodoxes d’Orient et avec Rome». Le rapprochement avec Rome doit comporter deux étapes: «La première consiste à établir des relations fraternelles. ..La seconde vise à réaliser l’unité en une seule Eglise» (S.OE.P.I., 15 oct. 1964). Le principal observateur anglican au Concile du Vatican, l’évêque J.-R. Moorman, de Ripon, s’est exprimé comme suit: «Je pense que si l’on parvient finalement à l’unité entre chrétiens, il faudra bien une seule tête à l’Eglise, et, évidemment, cette tête devra. être l’évêque de Rome» «Christian Beacon»,5 mars 1964).
Dans une conférence sur «le Renouveau de l’Eglise à la lumière du Concile du Vatican», le Dr J.-V. Langmead-Casserly, théologien épiscopal, annonça que d’ici au XXIe siècle, il y aura «une grande Eglise unie sous la direction d’une papauté «réinterprétée». Cette Eglise mondiale «aura une base doctrinale, liturgique et sacramentelle». Bien qu’il y ait eu une «catholicisation» du protestantisme, la grande difficulté pour les protestants est encore la papauté. Les chefs catholiques s’efforcent de réinterpréter le dogme de la papauté, mais la difficulté pour les catholiques est de déterminer jusqu’où les principes de la Réformation peuvent être retenus dans une Eglise unie «Sunday School Times», 8 févr. 1964).
La super-Eglise: On répète sans cesse que le Conseil OEcuménique des Eglises n’est pas, et ne peut pas tendre à devenir lui-même une super-Eglise. Le Dr Visser’t Hooft écrit à ce propos: «Le C.O.E., tel qu’il est aujourd’hui, n’est qu’un instrument pour l’unité chrétienne. Il devra disparaître sous sa forme actuelle lorsque l’unité de l’Eglise deviendra une réalité » «Christian Century », 9 sept. 1964). Pour le pasteur L. Vischer, le C.O.E. est une «communauté provisoire sur la route de l’unité,> (S.OE.P.I., 23 janv. 1964). On peut donc dire qu’il est comme l’échafaudage servant à construire le futur sanctuaire. Le Dr J.-I. Mc Cord, président de la Faculté de Théologie de Princeton et de la commission de Foi et Constitution aux Etats-Unis, a affirmé: «II est impossible de concevoir que les Eglises chrétiennes puissent vivre encore isolées les unes des autres. Finalement, nous serons tous ensemble dans une seule Eglise chrétienne. » Il s’est déclaré optimiste quant à la réunion finale de la chrétienté, insistant sur le fait que «l’unité est dans l’air ». Il a ajouté: «Les mêmes forces qui nous ont entraînés dans la séparation au XVie siècle (la Réformation), nous entraînent ensemble au XXe siècle» («Christian Beacon»), 9 mai 1963).
La fin des deux Réformations? Selon un article du «Sunday School Times» du 14 novembre 1964, Vatican Il occupait une telle place dans la presse parce qu’il marque la fin de la contre-Réformation, rendue possible du côté protestant par la fin de la Réformation. Depuis l’admission des Eglises orthodoxes au C.O.E., on a cessé de rendre un hommage même théorique aux doctrines de la Réformation dans la plupart des anciennes dénominations. A Chicago, le Dr Howard Schomer, président du Chicago Theological Seminary, a proposé que le rappel protestant traditionnel du jour de la Réformation soit remplacé à l’avenir par la célébration commune d’un jour du renouveau protestant, catholique et orthodoxe. «L’heure est finalement venue, a-t-il dit, pour les protestants, de reconnaître publiquement que leur Réformation a été un échec, et pour les catholiques, que leur contre-Réformation a également échoué.»
A la session de printemps 1964 du Comité Général du Conseil National des Eglises Protestantes des Etats-Unis, il fut déclaré ceci: «La tendance mondiale actuelle à une plus grande collaboration entre les Eglises protestantes et l’Eglise catholique romaine pourrait conduire prochainement à un effort missionnaire commun catholique romain et protestant. On entrevoyait cela comme le résultat du renouvellement tout à fait visible de l’Eglise romaine, et de son changement radical d’attitude à l’égard des protestants»(«Sunday School Times» 4 juillet 1964).
IV L’HOMME
1. Sa chute
Rom. 5, 18: «II est condamné à cause d’une seule faute qui a atteint tous les hommes.»Rom. 5, 17: «La mort a régné par la faute d’un seul.»
Ps. 51, 7: «J’ai été enfanté dans l’iniquité, et ma mère m’a conçu dans le péché.»
Le péché a précipité l’homme dans la dégradation; il a perdu sa dignité originelle. Ce n’est pas parce que l’homme a péché qu’il est pécheur. Non, il pèche parce qu’il est pécheur de nature. Il est mort dans ses fautes (Eph. 2, 1). Né pécheur, il mourra d’une mort éternelle s’il n’accepte pas le salut offert par Jésus-Christ.
2. Sans foi et sans repentance, pas de salut
Jean 3,36 «Qui croit au Fils a la vie éternelle, qui ne croit pas au Fils ne verra pas la vie, mais la colère de Dieu demeure sur lui,»
Actes 17,30 «Dieu donc. ..ordonne maintenant à tous les hommes, en tous lieux, de se repentir.»
Une église ne peut pas sauver, seul Jésus-Christ donne le salut à quiconque croit en Lui (Jean 1, 12).
3. Sa justification par la grâce
Eph 2, 8. «Car vous êtes sauvés par grâce, par la foi, et cela ne vient pas de vous, c’est le don de Dieu.»
Rom. 4, 25 «Jésus, le Seigneur, a été ressuscité pour notre justification.»
Seule la grâce de Dieu nous a mis dans cette position. Notre dette a été entièrement payée par Jésus-Christ.
4. Son affranchissement du péché
Jean 8, 36: « Si donc le Fils vous affranchit, vous serez réellement libres.»Rom. 6, 2: «Nous qui sommes morts au péché, comment vivrons-nous encore dans le péché?»
Le péché est l’état de l’homme naturel. Le chapitre 6 de l’Epître aux Romains nous enseigne une grande vérité: celle que nous sommes morts au péché. Or nous avons été régénérés par le Saint-Esprit et faisons partie de la nouvelle création (2 Cor. 5, 17), ayant revêtu le nouvel homme créé selon Dieu en justice et sainteté de la vérité (Eph. 4, 24). Ainsi, le péché ne dominera pas sur nous (Rom. 5, 14).
5. Sa sanctification
Selon Hébr 10, 10 et 14, le chrétien est «sanctifié», «mis à part» par le sacrifice de Jésus-Christ. Pratiquement, la sanctification doit se poursuivre pendant toute la vie.
2 Cor. 7, 1 .Purifions-nous nous-mêmes de toute souillure de chair et d’esprit, achevant la sainteté dans ia crainte de Dieu »
6. Sa résurrection
Tout homme ressuscitera un jour. Mais le Seigneur nous enseigne clairement que, en qui concerne les incrédules, ce sera «en résurrection de jugement» et, pour les croyants, «en résurrection de vie».
La résurrection pour les croyants est appelée «résurrection d’entre les morts». Ce terme est employé 34 fois pour la résurrection de Christ, et 15 fois pour celle des croyants. Elle est pour la vie éternelle. Paul en parle en détail dans les grands chapitres de 1 Cor. 15, 2 Cor. 5 et 1 Thess. 4.
«La résurrection des morts» – de ceux «qui auront fait le mal» – aura lieu 1000 ans après «la première résurrection» (Apoc. 20). Ce sera le jugement devant le grand trône blanc. Toute personne dont le nom ne sera pas trouvé dans le livre de vie sera jetée dans l’étang de feu. C’est la seconde mort, ou la séparation éternelle de la présence de Dieu, dans un état conscient. Cher lecteur, si vous deviez vous trouver encore parmi cette catégorie de personnes, nous vous supplions de vous réconcilier avec Dieu, afin d’échapper à ce terrible jugement, car, après la mort, il n’y a plus aucun espoir (Hébr. 9, 27).
V L’EGLISE
Le dictionnaire Kittel recommande de traduire le mot «Ekklesia» par «Assemblée». Que d’opinions diverses à ce sujet parmi les hommes! Pour les uns, cela signifie un édifice quelconque ou une église. D’autres croient que cette dernière comprend aussi les enfants, dès leur baptême. Certains, encore, pensent que les croyants de l’Ancien Testament en font aussi partie. La plupart des hommes supposent qu’elle représente les fidèles de toutes les religions. Il est donc important, au moment où syncrétisme et oecuménisme font l’objet de tant de discussions, de définir clairement ce sujet selon les Ecritures.
1. La nature de l’Assemblée
Le mot «Ekklesia» signifie «appelé dehors». Il s’agit donc de personnes appelées hors de quelque chose. Paul s’adresse, dans ses Epîtres, «aux saints appelés» (1 Cor. 1, 2). Comme déjà dit, ce sont des personnes «mises à part» pour Dieu, par la foi en Jésus-Christ. Régénérées par le Saint-Esprit, elles sont appelées hors du monde. En un mot: L’Assemblée est composée de personnes sauvées par grâce et unies par l’Esprit pour former le corps de Christ.Actes 15, 14: «Dieu a premièrement visité les nations pour en tirer un peuple pour son nom.»
Jean 17, 14: «Ils ne sont pas du monde, comme moi je ne suis pas du monde.»
1 Cor. 1, 1-2: «A l’assemblée de Dieu. ..aux sanctifiés dans le Christ Jésus, saints appelés, avec tous ceux qui en tout lieu invoquent le nom de notre Seigneur Jésus-Christ.»
Actes 2, 47: «Et le Seigneur ajoutait tous les jours à l’assemblée ceux qui devaient être sauvés.»
Actes 5, 13: «Et aucun des autres n’osait se joindre à eux: mais le peuple les louait hautement.»
2 Cor. 6,14-18: «Ne vous mettez pas sous un joug mal assorti avec les incrédules. ..quelle part a le croyant avec l’incrédule ? …C’est pourquoi sortez du milieu d’eux et soyez séparés, dit le Seigneur.»
Matth. 18, 20: «Là où deux ou trois sont assemblés en mon nom, je suis au milieu d’eux.»
Ces passages définissent clairement la vraie nature de l’assemblée. Tout lecteur exempt d’idées préconçues pourra en tirer la conclusion qui s’impose, même sans commentaire.
Qu’est-ce que tout cela sinon un avertissement pour les enfants de Dieu à revenir à leur point de départ, c’est-à-dire au premier mouvement de leur coeur vers Dieu. Quelqu’un pourrait dire que l’amour éprouvé est bien au-dessus d’un premier amour. Admettons-le; mais ne trouvons-nous pas dans notre propre histoire spirituelle que lorsque nous avons commencé à suivre Jésus, il y avait en nous une simplicité, un zèle, une fraîcheur, une ferveur de dévouement que malheureusement nous ne possédons plus? Nous sommes devenus indifférents et quelques peu sceptiques; le monde nous gagne peu à peu et dévore notre spiritualité; le vieil homme prend aisément le dessus, d’une façon ou de l’autre, et tue la sensibilité spirituelle, suffoque notre ardeur et offusque notre vision.
Est-ce peut-être le cas pour l’un de nos lecteurs? Si oui, serait-ce une grâce pour lui d’être ramené d’où il est parti? Sans doute, vous pouvez être assuré que le Seigneur use de patience à votre égard, que Son amour est immuable; mais rappelez-vous qu’il attend une réponse de votre part. C’est pourquoi, cher ami, si pour un moment vous vous êtes laissé séduire par le monde, que votre coeur retourne aussitôt à Lui. N’hésitez pas, ne retardez pas, jetez-vous aux pieds du Seigneur qui vous aime – dites Lui tout – faites que votre coeur se tourne vers Lui et qu’il soit pour Lui seul. Ceci est le ressort secret de tout vrai service. Si Christ n’a pas l’affection de votre coeur, Il n’a pas besoin du travail de vos mains. Il ne dit pas: «Mon fils, donne-moi ton argent, ton temps, tes talents, tes énergies, ta plume, ta langue, ta tête.» Toutes ces choses n’arrivent pas à satisfaire Son coeur. Quand le coeur est donné à Jésus tout est en règle. Hors du coeur sont les issues de la vie; et si Christ a sa place légitime dans le coeur, la marche dans ce monde sera comme elle doit être pour Lui.
L’ÉVANGILE MIS EN PRATIQUE
:Mes frères, que tout ce qui est vrai, tout ce qui est honorable, tout ce ,qui est juste, tout ce qui est pur, tout ce qui est aimable, tout ce qui a bonne réputation, tout ce qui est vertueux et digne de louange, que tout cela occupe vos pensées. Phil. 4, 8
Où nous mène la formidable évolution qui soulève le monde chrétien tout entier? En cette période d’après le Concile du Vatican Il, il est utile de dresser un bilan des faits, même provisoire, et de procéder à un tour d’horizon général.
Eléments positifs de l’évolution catholique: Incontestablement, des mouvements intéressants se font sentir dans l’Eglise romaine: étude et diffusion de la Bible en voie de développement, dialogue engagé avec les autres confessions, reconnaissance du fait que les communautés des «frères séparés» protestants peuvent porter le titre d’églises, admission d’une part de responsabilité dans la rupture du XVIe siècle. Au cours du Concile du Vatican Il, l’opinion a été exprimée à maintes reprises que l’Eglise catholique avait besoin d’un renouveau si elle voulait réellement entreprendre le dialogue avec les églises non-romaines. Il y eut des discussions très libres, suivies de votes positifs impressionnants, par exemple sur la collégialité des évêques gouvernant l’Eglise avec le pape, l’usage de la langue vulgaire dans le culte, l’oecuménisme, la liberté religieuse, la limitation des naissances, le peuple juif, l’Ecriture Sainte et la Tradition, etc.
Fin décevante de Vatican Il: Rappelons quelques faits justifiant cette impression de l’ensemble des observateurs non catholiques.
La collégialité des évêques doit être entendue de telle manière que la primauté du pape demeure intacte. La structure monarchique de l’Eglise romaine n’en sera pas affectée, le pape reste le souverain absolu. Le collège épiscopal n’a aucune autorité sans ce dernier. Paul VI, dans son discours d’ouverture à la troisième session, ne s’en est pas référé moins de sept fois à sa primauté, et le mot-clé qu’il a constamment utilisé était celui de «hiérarchie sacrée». Le pasteur G. Richard-Molard estime qu’un tel discours «ne peut guère qu’hérisser la plupart des chrétiens non catholiques romains» («Messager Social», 10 déc.; S. CE- P. I., 1er oct.; 24 sept. 1964).
Il est clair, selon le même pasteur, «que l’Eglise catholique est toujours placée sous l’unique pouvoir de l’Eglise romaine. Or, il ne s’agit pas là d’une découverte de La Palice, mais d’une situation, chaque jour plus insupportable pour les catholiques eux-mêmes. Cette direction totalitaire italienne, ou pire encore, romanisée, possède encore tous les leviers de commande» («Christianisme au XXe siècle», 29 oct. 1964). Cela n’empêche pas qu’une seconde force «se manifeste par l’esprit nouveau qui anime une partie toujours plus large du catholicisme non italien. Il ne faut pas s’imaginer que cet esprit ait changé en quoi que ce soit la masse, mais il passe sur quelques centaines d’évêques, sur de nombreux prêtres et sur une élite de laïcs» (ibid.).
La Vierge Marie a été proclamée Mère de l’Eglise, sans l’avis des pères conciliaires, par Paul VI, qui lui a consacré la moitié de son discours de clôture {cf. «Chrétien Evangélique», déc. 1964, p. 5). Cette proclamation «a détruit tous les efforts des pères conciliaires qui. .. s’étaient ingéniés à éviter autant que possible les déclarations de nature à. ..donner de l’extension au dogme marial et à choquer les protestants» {«Christ U. Welt», cité par S. CE. P. I., 3 déc. 1964).
Le 11 octobre 1963, le pape a terminé une allocution aux pères du Concile et aux fidèles par cette prière à la Sainte Vierge: «O Marie, nous vous prions pour nos frères encore séparés de notre famille catholique. Voyez comment, parmi eux, une phalange glorieuse célèbre votre culte avec fidélité et amour. Voyez comment parmi d’autres, si résolus à se dire chrétiens, commence à renaître aujourd’hui votre souvenir et votre culte, ô Vierge très bonne. Appelez avec nous tous ces fils, qui sont vôtres, à la même unité sous votre protection maternelle et céleste» («Documentation Catholique», 3 novembre 1963).
Le cardinal Doepfner, de Munich, dont les interventions au Concile ont été souvent remarquées, vient de déclarer à son tour: «Amoindrir dans l’Eglise le culte de la Vierge Marie serait un malentendu et une mauvaise interprétation des enseignements du Concile. ..Nous voulons approfondir et enraciner encore plus fort dans ce mystère du Christ le riche héritage laissé à l’Eglise par la Vierge Marie. Elle a un grand rôle à jouer dans l’Eglise, qui voit en elle son image originelle» {«Figaro», 28 déc. 1964).
Le dogme romain: Dans son livre récent sur l’Unité, le cardinal Béa répète des dizaines de fois: 1°) que l’enseignement romain, étant infaillible, ne saurait subir dans son essence aucune modification; 2°) que l’Eglise catholique étant la seule vraie Eglise du Christ, l’unité finale ne peut être envisagée que par le retour de tous les baptisés orthodoxes et protestants au bercail du successeur de saint Pierre. Ce caractère intangible du dogme catholique n’a cessé d’être proclamé clairement par Jean XXIII, Paul VI et tous les porte-parole de Rome. Le professeur E. Schlink, observateur de l’Eglise Evangélique d’Allemagne à Vatican Il, après avoir noté que les délibérations conciliaires sont « révolutionnaires» pour l’Eglise romaine, ajoute: «Aucune des resolutions jusqu’ici adoptées n’a «rapporté, modifié ou même réinterprété de manière satisfaisante un seul des dogmes qui divisent la chrétienté » (S. CE. P. I., 17 déc.1964).
Cela n’a pas empêché le professeur de théologie protestant O. Cullmann de déclarer que Vatican Il «n’a fermé aucune porte ». Dans une interview accordée au journal «Le Monde », M. Cullmann reconnaît que les textes élaborés au Concile sont décevants, car la plupart sont des textes de compromis. Le Concile actuel est lié par celui du Vatican I (en 1870, où fut proclamée l’infallibilité pontificale), et par les dogmes mariaux antérieurs, inchangeables eux aussi. Mais il ajoute: «Je ne partage pas le pessimisme de certains qui s’exprime dans ce slogan: «II ne sortira rien de ce Concile! » Tous les textes sont formulés de telle sorte qu’aucune porte n’est fermée, et qu’ils ne seront pas un obstacle à la future discussion entre catholiques ni au dialogue avec les non-catholiques, comme le sont les décisions des Conciles antérieurs » (cité par «Vie Protestante », 23 oct. 1964). -Puisque les dogmes romains sont infaillibles (voir les anathèmes du Concile de Trente), on se demande sur quoi porte la discussion. ..Si la porte n’est pas fermée, elle ne l’est qu’à sens unique et ne nous paraît conduire qu’au bercail de saint Pierre.
Le but de nos études est de faire connaître et comprendre (Ps. 82, 5) les pensées de Dieu révélées dans sa Parole, afin de vivre dans la lumière. Dans un monde où Satan règne pour obscurcir la vérité, voire même la cacher, il importe que le juste – sauvé par la foi en Jésus-Christ – connaisse «les fondements» de la vérité divine.
Les lignes suivantes ne veulent être qu’un canevas de «la saine doctrine», telle que la Parole de Dieu nous la montre. Cet enseignement est à la fois christologique (Matth. 7, 28; 1 Cor. 2, 1-2) et apostolique (Act. 2, 42) ; il comprend l’ensemble des vérités divines.
I L’INSPIRATION VERBALE DE LA BIBLE
La pierre de touche de tout ce qui suit est la doctrine de l’inspiration des Ecritures. «Toute Ecriture est inspirée de Dieu» (2 Tim. 3, 16). Nous possédons aujourd’hui suffisamment de preuves, devant lesquelles tout homme sincère doit s’incliner. La Bible est la révélation de Dieu à l’égard de l’homme. Ce n’est pas un livre ecclésiastique quelconque, ni un ouvrage symbolique ou philosophique. C’est simplement «la Parole de Dieu» qui ne se laisse pas discuter. Des hommes de Dieu, poussés par l’Esprit, rédigèrent les 66 livres de cette divine Bibliothèque (2 Pi. 1, 21 ). Tout en gardant leur caractère et leur personnalité, ils furent de simples véhicules utilisés pour transmettre intégralement les pensées divines. C’est un miracle et un miracle ne s’explique pas. On peut l’accepter ou le rejeter; mais le fait est là.
Il LA TRINITÉ DE DIEU
Il en est de ce terme comme d’autres: la doctrine de la trinité de Dieu se trouve clairement révélée dans la Bible, bien que cette expression n’y soit pas mentionnée. Lucien déjà, rhéteur et philosophe grec du 2me siècle, fait confesser le chrétien dans son «Philopatris»: «le Dieu exalté …Fils du Père, Esprit procédant du Père, l’Un d’entre les Trois et Trois d’entre Un.» Le terme même fut employé formellement pour la première fois lors du synode en 317 à Alexandrie.
Cela ne signifie rien d’autres que tri-unité. La déité est une trinité, une unité qui possède 3 personnes distinctes ayant la même vie et la même essence.
L’ANCIEN TESTAMENT
Nous y voyons une révélation progressive qui trouve sa complète manifestation dans le Nouveau Testament. Des allusions claires et sans équivoques devaient ouvrir les yeux des personnes pieuses du temps du Seigneur.
Gen. 1,1: «Au commencement Dieu.» Ce terme «ELOHIM» est au pluriel et Moïse l’emploie quelque 500 fois. A remarquer qu’à chaque reprise le verbe qui l’accompagne est au singulier, ce qui prouve bien l’unité dans la pluralité des Personnes de la Déité.
Gen. 1,26: «Et Dieu dit: Faisons l’homme selon notre ressemblance»
Gen. 3, 22: «Voici l’homme est devenu comme l’un de nous»
Es. 48, 16: «Le Seigneur l’Eternel» – Dieu le Père
«m’a envoyé» – Dieu le Fils
«et son Esprit» -Dieu le Saint-Esprit
Zach. 12, 10: «Et je répandrai» -Dieu le Père
«un esprit de grâce» – Dieu le Saint-Esprit
«ils se lamenteront sur lui» -Dieu le Fils
LE NOUVEAU TESTAMENT
Il dévoile clairement cette vérité et nous confirme que la déité se compose de 3 Personnes: Dieu le Père, Dieu le Fils et Dieu le Saint- Esprit (Matth. 28, 19; Jean 1:1; Jean 5:3-4; Jean 8:54).
La trinité de Dieu est déjà engagée lors du baptême du Seigneur (Matth. 3, 13-17). On ne peut, à ce sujet, s’exprimer plus clairement que le Seigneur le faisait dans Jean 14:16-26: «Mais le Consolateur, l’Esprit-Saint (3ème Personne) que le Père (1ère Personne) enverra en mon nom (2ème Personne).»
La grande bénédiction apostolique nous laisse «la grâce du Seigneur Jésus-Christ», «l’amour de Dieu» et «la communion du Saint-Esprit» (2 Cor. 13, 13).
D’ailleurs, l’homme lui-même est une trinité composée de l’esprit, de l’âme et du corps. Il est attaqué par une autre trinité: le monde autour de lui, la chair en lui, et le diable au-dessous de lui. La loi du péché en lui est également représentée par une trinité:la convoitise de la chair, la convoitise des yeux et l’orgueil de la vie. Et, enfin, il peut être sauvé par la trinité divine: Dieu le Père, Dieu le Fils et Dieu le Saint-Esprit.
III JÉSUS-CHRIST
1. Sa Divinité
Jean 1, 1-3 suffirait pour établir cette vérité bénie:
Au commencement était la Parole» (le Verbe dans son existence éternelle)
cet la Parole était auprès de Dieu» (le Verbe dans son existence personnelle)
et la Parole était Dieu» (le Verbe dans son essence divine)
2. Son incarnation
Il est «Dieu manifesté en chair» (1 Tim. 3, 16). Ce mystère, dans lequel même les anges désirent plonger leurs regards, nous a été révélé. Les 7 degrés de son abnégation nous sont donnés en Phil. 2, 7-9. Aucune difficulté n’est inconnue du Seigneur qui a été tenté comme nous; Il peut donc nous accorder miséricorde et secours au moment opportun (Hébr. 4, 15-16). Ami qui souffres, confie-toi en Lui, car son nom est «Merveilleux».
3. Son CEuvre rédemptrice
Rom. 4, 25 dit: «Jésus, notre Sauveur, lequel a été livré pour nos fautes et a été ressuscité pour notre justification».
L’Ancien Testament y fait continuellement allusion (Ex. 12, Ps.22, Es.53).
Les Evangiles en sont la réalisation
Les Actes le proclament
Les Epîtres l’expliquent
L’Apocalypse, enfin, décrit la destruction de ceux qui ont rejeté cette oeuvre.
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