PROMESSES
Le but de cet article est l’observation des temps ou périodes de l’histoire biblique où Dieu a donné à certaines personnes le pouvoir d’exercer des miracles ou signes prodigieux. Nous traiterons donc des miracles divins réalisés par la main de l’homme, et non des miracles accomplis par Dieu sans intervention humaine.
La période de la loi
La première période de miracles exercés par un homme choisi par Dieu, nous l’appellerons la période de la loi.
Les oracles de Dieu sont donnés au peuple juif (Rom 3.2). La mission d’Israël, de même que la réception de la loi au Sinaï font partie d’une nouvelle révélation de Dieu sur terre. Comme nous le verrons, chaque nouvelle révélation de Dieu, correspondant à une nouvelle période de l’histoire du peuple de Dieu, est confirmée par des signes ou miracles prodigieux accomplis par des hommes choisis et revêtus de puissance par Dieu. Cette période est la première où l’on voit Dieu accorder le don d’opérer des miracles. Le message et la mission de Moïse sont confirmés par des miracles, signes ou grands prodiges (Ex 7-11 — les 10 plaies ; Nom 16 — le feu et la terre qui s’ouvre.)
Les signes ou miracles de cette période ne durèrent que 40 ans environ.
Josué, le successeur de Moïse, sera le témoin de la puissance de Dieu à plusieurs reprises, mais en exercera très peu par sa main. Dans chacune des périodes que nous verrons, le pouvoir donné à un homme pour opérer des miracles ne dure jamais longtemps.
Un fait important à remarquer : dans chacune des périodes de miracles, il y a des imitations diaboliques ou charnelles ou humaines. Les sages et enchanteurs de Pharaon imitèrent plusieurs signes de Moïse (Ex 7.11 avec 2 Tim 3.8).
La période du prophétisme
La deuxième période de miracles opérés par des hommes de la part de Dieu est la période du prophétisme. La période du prophétisme peut être découpée en deux phases distinctes : soit celle d’Élie et Élisée (qui peut être appelée prophétisme de miracles) et celle du prophétisme d’oracles qui concerne les prophètes qui leur succédèrent. C’est dans la première phase que les miracles sont abondants.
Dieu revêtait de son autorité des hommes pour qu’ils communiquent exactement sa volonté à Israël (Deut 18.18). Une révélation nouvelle et de la plus haute importance : le prophète, en plus d’exhorter le peuple à revenir à Dieu, prophétisait sur la personne du Messie, le Seigneur Jésus-Christ, sa première venue, ses souffrances expiatoires, son retour pour sauver son peuple et l’établissement du règne millénaire. Le message et la mission d’Élie et Élisée, par exemple, furent confirmés par des signes prodigieux. Ces miracles ne durèrent que 50 ans environ.
Nous remarquons des imitations diaboliques durant cette période par des faux prophètes, notamment les 450 prophètes de Baal (1 Rois 18.19).
La période de Christ
La troisième période de miracles opérés par des hommes de la part de Dieu est la période de Christ, Emmanuel, Dieu avec nous. C’est ici la révélation nouvelle par excellence, Dieu lui-même sur terre parmi son peuple : « Dieu manifesté en chair » (1 Tim 3.16) ; « La Parole a été faite chair » (Jean 1.14).
La personne, le message et la mission de Christ sont confirmés par des miracles ou signes prodigieux qu’il a accomplis pour la gloire de son Père (Mat 4.23 ; Jean 6.14 ; 9.33 ; 11.43 ; 20.30,31). Le Fils de Dieu révéla ou confirma son identité et l’importance de son message par des miracles opérés dans les débuts de son ministère (Mat 4.23). L’intensité et l’étendue des miracles accomplis par le Seigneur diminua par la suite et il prit soin spécialement de ses disciples (Mat 21 ; Luc 20). Ses œuvres aussi témoignent clairement qu’il est l’envoyé du Père, lui, le Fils de son amour (Jean 5.36). Les miracles du Seigneur Jésus ne durèrent qu’environ 3 ans sur ses 33 ans de vie terrestre.
La vie de Judas est un exemple de faux prophètes faisant des miracles en son nom. Jésus a parlé de ce genre de prophète en Matthieu 7.22,23, quand il dira à ceux qui ont prophétisé et fait des miracles en son nom : « Je ne vous ai jamais connus, retirez-vous de moi. »
La période de l’Église
La quatrième période de miracles bibliques avec des hommes opérant des miracles prodigieux est la période de l’Église.
Ici, la nouvelle révélation correspondant à cette période est l’Église, ou le corps de Christ formé sur la terre. La révélation de la formation de l’Église était un mystère caché de tout temps et dans tous les âges par Dieu, mais révélé maintenant à ses saints (Col 1.26 ; Éph 1.22,23). Ce mystère, cette nouvelle révélation de Dieu, fut confié principalement à l’apôtre Paul (Éph 3.3-6). L’Église commença à la Pentecôte, par l’action du Saint-Esprit accompagnée de miracles ou signes confirmant cette nouvelle révélation de Dieu (Héb 2.3,4 ; 2 Cor 12.12).
La capacité de Dieu donnée à ses serviteurs d’opérer des miracles dans cette période diminua progressivement et cessa une trentaine d’années après la Pentecôte. Les guérisons miraculeuses sont associées au ministère de Jésus et des apôtres (Luc 9.1,2). Vers la fin du temps des 12 apôtres, les guérisons et le parler en langues diminuaient. Paul, qui a ressuscité Eutychus (Act 20.9-12), n’a pas guéri Épaphrodite (Phil 2.25-27), Trophime (2 Tim 4.20) et Timothée (1 Tim 5.23). Quelques années plus tôt, lui-même n’a pas été guéri (2 Cor 12.7-9). L’autorité des apôtres ayant été établie, les miracles opérés par eux ou leurs associés n’étaient plus nécessaires.
Durant cette période de la nouvelle révélation de Dieu concernant l’Église, nous remarquons des imitations diaboliques, charnelles ou humaines des miracles apostoliques. À défaut d’imitations, ces trompeurs tentent d’impressionner les foules pour les détourner de la Parole de Dieu : Simon le magicien (Act 8.9), le faux prophète juif, nommé Bar-Jésus (Act 13.6), des exorcistes juifs qui utilisaient le nom de Jésus (Act 19.13), la femme à l’esprit de python (Act 16.16), un autre Jésus prêché (2 Cor 11.4), des faux apôtres (2 Cor 11.13), à la fin du temps de l’Église, l’impie avec des miracles de Satan (2 Thes 2.8,9).
La période de l’établissement du royaume millénaire de Christ
La cinquième et dernière période de miracles bibliques où Dieu donne à certains hommes le pouvoir d’accomplir des miracles ou signes est la période de l’établissement du royaume millénaire de Christ sur terre.
Cette période se déroule durant la grande tribulation (Apoc 11.3-6). Dieu confirmera le message et la mission de certains de ses serviteurs par des signes prodigieux qu’ils exécuteront. Deux témoins de Dieu utilisent un feu dévorant, peuvent fermer le ciel, changer les eaux en sang et frapper la terre. Ils seront tués par la bête (Apoc 11.7), mais ils ressusciteront et monteront au ciel durant un grand tremblement de terre (Apoc 11.13). Ce pouvoir donné à des hommes ne dure que 1 260 jours. De l’autre côté, nous savons que l’impie, qui est apparu avec la puissance de Satan, l’a fait avec des miracles, des signes prodigieux mensongers (2 Thes 2.9).
Dans chacune des périodes incluant une nouvelle révélation ou une action nouvelle de Dieu sur terre, nous remarquons des imitations diaboliques.
Jésus avait prédit la venue d’imitateurs : « Plusieurs viendront sous mon nom, » (Mat 24.5). Durant cette période, une bête se rendra semblable à un agneau, mais parlera comme un dragon et séduira les habitants de la terre par de grands prodiges, comme faire descendre du feu du ciel (Apoc 13.11, 14). Nous voyons même une trinité satanique en Apocalypse 16.13,14 et cette fausse trinité sera jetée dans les flammes à la fin (Apoc 20.10).
Cette période est la dernière période de miracles bibliques, la dernière fois où Dieu donne l’autorité et la capacité à des serviteurs de son choix d’opérer des miracles.
En guise de conclusion, concernant le pouvoir donné par Dieu à des hommes qui le servent d’opérer des miracles ou signes miraculeux, nous remarquons deux constantes. La première, c’est que le pouvoir donné à des serviteurs d’opérer des miracles ne dure jamais longtemps. La deuxième, c’est que nous trouvons des imitations dans chacune d’elles. Maintenant que nous avons la Parole de Dieu écrite complète, ce ne sont pas les miracles qui confirment ou réfutent ce qu’elle dit, mais la Bible, la Parole de Dieu inspirée qui les confirme ou les réfute. Qu’en pensez-vous ? Les miracles sont-ils toujours possibles aujourd’hui ?
Tout ce qui, en nous, ne s’appuie pas sur la Parole de Dieu ou sur Christ pour vivre dans le bonheur choisira effectivement un autre point d’appui ou plusieurs autres. Parmi ces points d’appui inventés par le cœur humain pour remplacer la personne de Christ, nous retrouvons notamment l’hédonisme, l’agnosticisme, le déisme, l’athéisme, le panthéisme, l’animisme, le spiritisme, les superstitions et le fétichisme pour ne nommer que ceux-là.
L’hédonisme
Dans l’hédonisme, l’un des aboutissements de l’existentialisme, la recherche constante du plaisir et la jouissance passagère de celui-ci rend le cœur aveugle à la recherche du bonheur permanent ou de la vie abondante que peut donner Christ. Les hédonistes ne veulent se priver d’aucun plaisir de la vie pendant qu’elle passe. Selon eux, il n’y a aucune conséquence pour nos actions, bonnes ou mauvaises, après la mort. Dans l’hédonisme, Christ est remplacé par le plaisir.
L’agnosticisme
Dans l’agnosticisme, le cœur ne cherche pas Christ. Il dit que Dieu est inatteignable et inconnaissable. C’est un genre de scepticisme, plus proche de l’athéisme que du déisme. L’agnostique a peur de trancher. D’un côté, s’il avoue que Dieu existe, il devra s’engager avec Christ et ça, il ne le veut pas. De l’autre, s’il clame que Dieu n’existe pas, sa conscience l’accuse, alors, il préfère dire que Dieu, s’il existe, est inaccessible. Ce type de cœur se créera une éthique personnelle pour calmer sa conscience et remplacer Christ.
Le déisme
Dans le déisme, l’expérience individuelle remplace les Saintes Écritures pour connaître Dieu. Christ est remplacé par un personnage irréaliste inventé par les traditions des hommes. C’est une forme religieuse conforme à la raison. Ce style de pensée se noie dans le subjectivisme, car son désir d’arriver à Dieu en rejetant les Écritures dépend de l’imperfection des expériences individuelles et non de la révélation écrite et claire que les Écritures donnent de Christ. L’attachement à Christ est remplacé par une pratique morale humaniste. C’est une forme d’empirisme qui dit que toute connaissance procède de l’expérience. Ce qui est vrai, c’est ce que j’expérimente et ce que je sens. Parmi les croyants, cet état d’esprit peut conduire au rejet des Écritures comme la norme de la conduite au profit de l’expérience sensitive recherchée qui remplace graduellement la foi basée sur la Révélation écrite.
L’athéisme
Dans l’athéisme, Christ est un étranger, une pure hypothèse. Surtout pour l’athéisme scientifique qui considère que les progrès de la science, depuis la révolution copernicienne et l’époque des Lumières, permettent de plus en plus d’expliquer le monde sans recours à l’existence d’un dieu quelconque. Un jour, Napoléon demanda au savant athée Pierre-Simon de Laplace pourquoi il n’incluait pas Dieu dans l’élaboration de son système de pensée. Celui-ci lui répondit qu’il n’avait pas besoin de cette hypothèse et rajouta plus tard pour sauver la face devant Napoléon que l’hypothèse de l’existence de Dieu explique tout, mais ne permet de prédire rien et qu’en tant que savant, il se devait de lui fournir des travaux permettant des prédictions basées sur des certitudes. Dans ce système de pensée, la matière physique est le dieu qui a remplacé Christ.
Le panthéisme
Dans le panthéisme qui est une suite logique de l’athéisme, on dit que Dieu est tout. Mais il ne s’agit pas de Dieu, le Créateur de la matière, mais plutôt que le « tout », c’est-à-dire la matière, est dieu : tout ce qui existe est dieu. Le panthéisme est donc un naturalisme d’une Nature divinisée qui ne reconnaît que les principes découlant des lois de cette Nature. L’homme est donc perçu, au sein de la matière, comme partie intégrante de ce dieu Nature. Pline l’Ancien, Romain du Ier siècle, naturaliste auteur d’une encyclopédie de 37 livres intitulée « Histoire naturelle » disait que le monde, ou le ciel, doit être considéré comme une divinité éternelle, immense, sans commencement et sans fin. Le monde est sacré, tout dans tout et il est lui-même le tout. Il renferme tout en soi ; il est à la fois l’œuvre de la nature et la nature elle-même. Dans le panthéisme, Christ devient un simple humain qu’on a divinisé. L’homme respecte mieux la nature que son Créateur. Le monde matériel remplace Christ dans le cœur du panthéiste.
L’animisme
Dans l’animisme, le recours à Christ est remplacé par le recours aux âmes qui animent les êtres vivants ou les objets naturels, ainsi qu’à des esprits protecteurs sortis des ancêtres décédés ou de certains animaux. Chez les animistes, les forces occultes positives ou négatives concernent la pierre, le vent, le rocher, le sable, l’eau, la feuille et le feu. Nous retrouvons des pratiques animistes, en relation avec ces éléments dans plusieurs religions. Dans l’hindouisme l’eau du Gange est vénérée. Dans l’Égypte ancienne le fleuve du Nil était divinisé. Chez les Celtes, il y avait le culte des arbres et le culte du feu chez les Romains avec les Vestales. Plusieurs grandes religions font accorder leurs pratiques ou fêtes religieuses dans des temps de l’année en rapport avec les mouvements du Soleil ou de la Lune. Un million de visiteurs se rendent chaque année au monument Stonehenge, situé au Royaume-Uni et inscrit au patrimoine mondial de l’UNESCO ; l’un des buts de leur visite est de célébrer le passage à l’été. Chez les Lakotas, une tribu autochtone américaine du peuple sioux, on célèbre le solstice d’été par la danse du soleil. Dans toutes ces fêtes, ce n’est pas Christ qui est au centre, mais la « mère-nature » ou la satisfaction de plaisirs individuels ou collectifs.
Le spiritisme
Dans le spiritisme, au lieu de faire confiance à Dieu pour notre avenir et de remettre notre vie entre les mains du Seigneur Jésus, on consulte les esprits des défunts à l’aide de médiums ou de supports inanimés. En plus des âmes des morts, les anges et les démons sont invoqués. Dans l’Égypte antique, on invoquait les morts pour obtenir des rêves prémonitoires. Chez les Hébreux, Saül consulta une nécromancienne pour parler avec l’esprit du prophète Samuel avant une bataille contre les Philistins. Dans l’antiquité occidentale, en Gaule, les druides et les vates invoquaient les morts. Chez les Grecs, pour communiquer avec les morts, on disposait de prêtres, temples et fêtes annuelles. Tout le peuple de la Rome antique se rendait chez des prophétesses qui communiquaient avec l’au-delà. Un conseil spirite international, fondé en 1992 au Brésil, fédère environ dix mille associations qui comptent plus de vingt millions d’adeptes dans vingt-quatre pays, sans compter tous les sympathisants et pratiquants amateurs.
Le spiritisme dit que Dieu est le principe de toutes choses, une force d’amour, créatrice, infinie et éternelle. Toutefois, ses adeptes rejettent la vérité de l’existence d’un Dieu personnel, Créateur de la matière et de l’homme. Pour eux, Dieu est l’énergie totale qui émane de la matière. Les âmes des vivants et des morts font partie de cette énergie. La connaissance dans le spiritisme n’est pas basée sur une relation personnelle avec Jésus par la foi, mais des expériences de communication avec les esprits. Donc, dans le spiritisme, la connaissance du Christ vivant est remplacée par la connaissance de l’esprit des morts.
Les superstitions
Dans les superstitions, le recours à Christ est remplacé par les pouvoirs accordés à certains objets, actes ou circonstances. Une enquête menée par le Dr Richard Wiseman à l’Université de Hertfordshire en 2003 a permis de savoir que 77% des Britanniques touchent du bois pour appeler la chance, 65% croisent les doigts pour la même raison, 50% évitent de passer sous les échelles, 39% croient que briser un miroir attire la malchance, 28% ont des porte-bonheur et 26% croient que le nombre 13 est la malchance. L’une des constatations de l’enquête est que la superstition est l’apanage de toutes les couches de la société, le riche, le pauvre, l’éduqué, le non scolarisé et même dans le monde militaire et médical.
Les vieilles superstitions se frayent un chemin dans le monde moderne en essayant de convaincre les gens qu’elles peuvent les aider à travers les incertitudes de la vie mouvementée d’aujourd’hui. Les objets ou les attitudes superstitieuses prennent toute la place dans le cœur et obstruent l’intelligence. Quand Christ remplit un cœur, toutes les superstitions finissent par disparaître, car avec la vie abondante qu’il donne, il pourvoit à tous nos besoins. Étant lui-même le Chemin, c’est lui qui nous guide quand tout s’assombrit autour de nous. Étant lui-même la Lumière, il éclaire le sentier devant nous. Étant lui-même la Vie et lui vivant en nous, nous ne mourrons jamais. Christ est tout pour tous ceux et celles qui vivent une relation personnelle avec lui par la foi en accord avec les Écritures.
Le fétichisme
Dans le fétichisme, élément important du chamanisme et des superstitions dans le monde occulte, Christ est remplacé par des objets revêtus de pouvoirs occultes. Il y a des totems qui vous aident dans les moments difficiles : un qui vous montre le chemin et un autre qui vous avertit ou qui vous fait partir en retard un matin pour vous faire éviter un accident, ou un autre qui vous aidera à surmonter vos peurs et dans tout ce que vous devez surmonter pour avancer. Même dans le monde moderne actuel, des millions de personnes utilisent le capteur de rêve pour les aider à contrer les cauchemars. Parmi les centaines d’objets, amulettes ou talismans, censés éloigner la calamité ou favoriser la bonne fortune, plusieurs sont habillés d’un arrière-plan biblique afin de leur donner notoriété et une certaine forme de légitimité parmi les adeptes des religions. Il y a le fer à cheval qui protège la maison. Il y a la croix que les gens portent souvent au cou avec l’impression qu’ils seront plus chanceux. Il y a le croisement des doigts en forme de croix pour conjurer le mauvais sort, en référence à la Croix et au vade retro Satanas de Christ. Il y a la patte de lapin. Si cette patte provient d’un lapin qui a été tué un vendredi saint, on dit qu’elle a de réels pouvoirs. Il y a les clés qui sont un symbole puissant dans la magie. Il y a la pièce de monnaie jetée dans une fontaine qui est censée attirer les faveurs d’un saint.
Conclusion
Ces différentes philosophies ou croyances maintiennent beaucoup d’hommes et de femmes enchaînés loin de Christ. La face visible de ces croyances sont comme les pointes d’icebergs qui cachent dans les profondeurs de l’eau des arêtes tranchantes comme celles qui font couler des navires déclarés insubmersibles. Voilà pourquoi les capitaines de bateaux se méfient de ces petites pointes qui émergent de l’océan et qui paraissent si inoffensives. Ainsi, par exemple, le croisement des doigts, le toucher du bois, les petits talismans paraissent bien anodins, mais sous la surface, dans les profondeurs du cœur humain, se cachent de grosses masses mortelles pour l’âme humaine. Ces pointes sont les manifestations extérieures, les preuves certaines que le cœur qui les produit n’est pas encore entré dans une relation intime avec Christ. C’est un état de mort spirituelle. Mais quand une personne a reçu Christ, voici ce que les Écritures déclarent :
« Vous étiez morts par vos offenses et par vos péchés, dans lesquels vous marchiez autrefois, selon le train de ce monde, selon le prince de la puissance de l’air, de l’esprit qui agit maintenant dans les fils de la rébellion… Mais Dieu qui est riche en miséricorde, à cause du grand amour dont il nous a aimés, nous qui étions morts par nos offenses, nous a rendus à la vie avec Christ. » (Éph 2.1-2,4-5)
Il est normal que le croyant rejette fermement toute compromission avec ces philosophies et croyances, car elles sont étrangères à l’Esprit de Christ (Rom 8.9). Le dénominateur commun à ces styles de pensée ou de vie que nous avons résumés est le remplacement de la personne de Christ par quelque chose, mais Christ est la porte pour aller à Dieu, le chemin sur lequel se trouve la connaissance de Dieu, une connaissance qui implique bien plus qu’un savoir, mais une vie abondante et éternelle. Jésus lui-même a dit : « Or, la vie éternelle, c’est qu’ils te connaissent, toi, le seul vrai Dieu, et celui que tu as envoyé, Jésus-Christ. » (Jean 17.3)
Les courants de pensée que nous venons de résumer font partie de la puissance de l’air qui régit le train de ce monde. Le disciple du Seigneur Jésus dont l’intelligence a été renouvelée par la connaissance de Dieu selon les Écritures n’est pas intéressé à épouser ce style de vie car tous ses besoins sont satisfaits par son Seigneur. Une relation personnelle avec le Seigneur Jésus remplit l’âme du disciple d’assurance, de bonheur et d’intelligence.
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