PROMESSES
Consacrer un numéro de Promessesà la Genèse : tout un défi. Il est d’emblée évident que tous les thèmes contenus dans ce livre ne peuvent pas être traités en une quarantaine de pages. Ainsi, certains vont être déçus de ne pas trouver tel ou tel sujet sur lequel ils cherchent depuis longtemps réponses à leurs questions.
Le Comité de votre revue a donc bien dû faire un choix : celui qu’il est heureux de vous présenter aujourd’hui.
La Genèse, mot signifiant « naissance », « origine », « création », est le livre du commencement, ou des commencements. Et à ce titre, celui-ci est vraiment capital, fondamental.
Si nous affirmons, et nous le faisons, que « toute Écriture est inspirée de Dieu et utile pour enseigner, pour convaincre… », cela vaut aussi pour ce premier livre. Christ, qui est lui-même « Parole de Dieu », n’a pas été emprunté pour communiquer sur ce sujet, il ne s’est pas trompé dans l’utilisation des mots, il ne s’est pas exprimé par énigmes. Non, nous osons affirmer que la Genèse est un livre historique et à ce titre, la Révélation du Créateur DieuTout-Puissant dans ses œuvres premières, le ciel, la terre, et tout ce qu’elle contient, surgis du néant à la seule injonction de la Parole de Dieu.
La compréhension dece premier livre de la Bible et la foi en son message constituent une condition sine qua non pour développer une vision du monde authentiquement chrétienne : tous les auteurs bibliques qui citent la Genèse y ont cru littéralement et sans réserve.
Que la lecture de ces pages puisse nous inciter à suivre leur exemple pour la seule gloire de Dieu.
Olivier Wetter est marié et père de 4 enfants. Licencié en sciences naturelles, il enseigne ces branches dans un collège. Depuis de nombreuses années déjà, il est membre d’une église évangélique à la Riviera Vaudoise en Suisse.
I. L’église locale : issue de la volonté de l’homme ?
« J’édifierai mon Église, contre laquelle la mort elle-même ne pourra rien. » (Mat 16.18)
L’église locale n’est pas issue de la volonté de l’homme et ne dépend pas des hommes. L’Église est née de l’effusion de l’Esprit à la Pentecôte. Elle est l’expression de la volonté directe de Dieu ; son chef (sa tête) est Jésus-Christ lui-même. C’est lui qui bâtit l’Église depuis plus de 20 siècles, et rien ni personne ne pourra la vaincre. Comme Christ est à toujours pleinement vainqueur, l’Église sera à toujours pleinement victorieuse.
« Le Seigneur ajoutait chaque jour à l’Église ceux qui étaient sauvés. » (Act 2.47)
La nouvelle naissance correspond à l’entrée dans l’Église de Jésus-Christ. La grâce de Dieu se manifeste à un individu en lui donnant une conviction de péché, puis la joie d’accepter le plein pardon obtenu pour nous par Jésus-Christ à la croix. Un nouveau-né dans la foi recherche toujours un lieu où il peut être entouré et nourri. Dans la première Église comme aujourd’hui, les chrétiens se rassemblent en église locale. Ce rassemblement visible est l’expression de l’œuvre spirituelle invisible du Saint-Esprit dans un cœur. Nul être humain ne peut le provoquer, c’est le Seigneur qui construit et édifie.
II. L’église locale : une option ?
« Moi Jésus, j’ai envoyé mon ange pour vous attester ces choses dans les églises. » (Apoc 22.16)
L’église locale représente la volonté de Dieu pour ses enfants et n’est pas une option. Lorsque Jésus parle, c’est le plus souvent par sa Parole dans le cadre des églises. Le message de l’Apocalypse, par exemple, est transmis aux chrétiens par l’intermédiaire des églises. Paul indiquait à Timothée comment il devait « se conduire dans la maison de Dieu, qui est l’Église du Dieu vivant, la colonne et l’appui de la vérité » (1 Tim 3.15).
« Veillons les uns sur les autres, pour nous exciter à l’amour et aux bonnes œuvres. N’abandonnons pas notre assemblée, comme c’est la coutume de quelques-uns ; mais exhortons-nous réciproquement, et cela d’autant plus que vous voyez s’approcher le jour. » (Héb 10.24-25)
L’église locale est le seul lieu spirituel où l’encouragement, l’exhortation réciproque et l’édification mutuelle peuvent se vivre en harmonie simultanément pour toutes les générations. Certes, cela n’est pas facile à vivre et à pratiquer, mais si cela ne se passe pas dans l’église locale, cela ne se produira nulle part ! Ainsi l’église locale n’est pas une option, c’est l’expression de la volonté même du Seigneur.
III. L’église locale a besoin de chacun de ses membres
L’église locale dépend entièrement de chacun de ses membres pour sa croissance. Si le Seigneur bâtit, il ne le fait qu’avec l’accord exprès et conscient des chrétiens qu’il appelle dans une église locale précise. Le critère de l’appartenance à une église locale n’est pas son attractivité, ni la sympathie pour ceux qui s’y réunissent, ni les compétences du pasteur ou des responsables, mais l’appel personnel de Dieu !
Chaque don, chaque contribution non exercés sont une perte pour le corps de Christ sur le plan local, c’est pourquoi la Parole de Dieu nous pousse vers l’église locale
« Ainsi donc, pendant que nous en avons l’occasion, pratiquons le bien envers tous, et surtout envers les frères en la foi. » (Gal 6.10)
« Puisque chacun a reçu un don mettez-le au service des autres en bons intendants de la grâce si diverse de Dieu. » (1 Pi 4.10-11)
À l’inverse, chaque membre a besoin de l’église locale pour croître dans la foi et la connaissance du Christ.. Proverbes 18.1 nous adresse une parole acérée qui résonne particulièrement en notre XXIe siècle : « Celui qui se tient à l’écart, cherche plutôt ce qui lui plaît. » Cette réciprocité du « donner-recevoir » et du « recevoir-donner » est clairement inscrite dans le plan de Dieu.
IV. L’église locale est appelée à persévérer
« Et, sans parler d’autres choses, je suis assiégé chaque jour par les soucis que me donnent toutes les églises. » (2 Cor 11.28)
L’église locale est appelée à persévérer tant que le Seigneur ne montre pas clairement une autre voie. L’apôtre Paul a connu le développement de multiples églises, mais aussi les soucis qu’elles entraînent. « N’aie pas peur des souffrances qui t’attendent » disait le Seigneur à l’église de Smyrne. L’auteur de l’épître aux Hébreux disait à ses destinataires : « Car vous avez besoin de persévérance, afin qu’après avoir accompli la volonté de Dieu, vous obteniez ce qui vous est promis. » (Héb 10.36)
Le Seigneur indique en Matthieu 18.16-17 que la discipline concernant les chrétiens se vit dans l’église locale. Juste après, dans le même contexte, il souligne ceci : « Là où deux ou trois sont assemblés en mon nom, je suis au milieu d’eux. » Plus tôt dans l’Évangile, il encourage le « petit troupeau » à persévérer et à se conduire de manière à glorifier le royaume de Dieu. Nous voyons par là que l’église locale ne peut s’éteindre qu’à la condition que ses membres la délaissent tous définitivement. Mais l’histoire de l’Église est remplie d’exemples d’assemblées locales qui ont persévéré dans l’adversité pour ensuite être à nouveau riches pour le Seigneur. Ce ne sont pas les difficultés qui ruinent une église, mais plutôt les divisions, ou l’infidélité spirituelle, voire la légèreté de ses membres.
Ce rappel des racines et de la destinée de l’église locale a pour but de nous encourager dans les circonstances que notre assemblée locale pourrait vivre et aussi de nous interpeller nous-mêmes, chacun des membres de cette assemblée.
Donnons maintenant quelques perspectives possibles pour notre assemblée !
V. Conclusion : perspectives et engagement personnel
Le Seigneur ne peut compter que sur nous pour la continuation de l’Église. Parfois il nous met à l’épreuve en permettant le départ de plusieurs. C’est donc à nous de prendre conscience de notre situation locale, puis à nous aussi de prendre position envers l’assemblée en nous y engageant pleinement.
Je propose aux responsables de votre église locale de préparer un papier qui résume la position de plusieurs dans votre église, dont la leur, et de le distribuer à chacun. Ainsi, chacun pourra définir devant le Seigneur, et l’appel qu’il a reçu et sa décision personnelle.
L’église que je fréquente a particulièrement besoin de soutien. Le Seigneur m’appelle à m’engager résolument envers cette assemblée locale. Je souhaite contribuer à la vie de cette église de toutes mes forces, en fonction de la situation personnelle particulière que le Seigneur m’accorde. J’apporterai à l’église dont je suis membre, un soutien spirituel et pratique, ainsi que financier, selon mes possibilités. Conscient qu’aucune assemblée n’est parfaite, je souhaite participer à l’avancement spirituel et l’édification commune des frères et soeurs qui se réunissent dans cette église. C’est ma décision prise aujourd’hui avec l’aide du Seigneur.
Edité par le Centre Biblique Européen, Case Postale 2386, 1002 Lausanne
La plupart des gens ont sur la question des origines (de la vie, des êtres vivants, de l’homme), des idées bien arrêtées, quoique bien confuses. Ils sont certains que leur position est scientifiquement bien établie, mais seraient bien en peine d’avancer quelques arguments sur lesquels appuyer leurs pseudo-certitudes. Ils se promettent d’étudier plus sérieusement la question une autre fois, et cette autre fois tarde, car, auraient-ils trouvé un ouvrage sur la question, ne voilà-t-il pas qu’il est épais, ardu et plein de chimie, de biologie, de physique, de mathématique, de géologie et j’en passe, des branches qui figuraient peut-être une fois au programme des cours, mais dont on a déjà depuis longtemps oublié les rudiments… dans l’éventualité où l’on aurait une fois compris quelque chose.
C’est pour voler au secours d’une telle détresse que Richard Bliss a rédigé son ouvrage. Son pari: donner en environ soixante-dix pages le condensé de tous les éléments principaux permettant d’aborder la controverse .Evolution ou Création», avec un minimum de pré-requis. Bien sûr qu’il faut avoir une petite idée de ce qu’est une protéine, savoir que c’est dans l’ADN de nos chromosomes qu’est stockée sous forme codée l’information génétique. ..mais si cette fois on ne fait pas un tout petit effort pour se mettre dans le coup, alors c’est que l’on a choisi de rester inculte en la matière. ..mais ce n’est pas le cas des lecteurs de «Promesses».
Richard Bliss, sans vouloir imposer son point de vue, ni faire de démonstration biblique, expose simplement les faits tels qu’ils se présentent à la science, les soumet au lecteur, et l’amène devant le choix, l’appelant à déterminer lui-même si ces faits s’intègrent le mieux dans un modèle créationniste, qui stipule que l’univers dans sa complexité est l’oeuvre d’un Dieu infiniment puissant, intelligent et sage, ou dans un modèle évolutionniste, qui lui, suppose que la matière, l’énergie, le temps et les lois qui les régissent (mais d’où viennent- ils) sont capables par eux-mêmes de produire toutes choses.
A la fin de l’étude de cet ouvrage, le lecteur devrait pouvoir répondre à des questions fondamentales telles que:
– le non-vivant peut-il donner naissance au vivant?
– le hasard peut-il, calculs statistiques à l’appui, produire de l’information telle que celle contenue dans l’ADN de nos chromosomes?
– l’homologie (= similarité des organismes), prouve-t-elle l’existence d’un ancêtre commun?
– la mutation et la sélection peuvent- elles expliquer l’évolution?
– que racontent vraiment les fossiles?
– que penser des espèces dites de transition (comme par exemple l’archéoptérix)?
– existe-t-il un fossile qui soit nettement plus qu’un singe et nettement moins qu’un homme? Donc un pré- homme?
– enfin qu’en est-il des méthodes de datation dites absolues? le sont-elles vraiment? quelles conditions devraient être remplies pour qu’elles le soient? peut-on assurer qu’elles puissent parfois l’être?
On ne peut que souhaiter à cet ouvrage une très large diffusion et à ses lecteurs le plus grand profit!
C’est un lieu commun, pour une présentation de livre, d’affirmer « que c’est un ouvrage qui vient à son heure ». En ce qui concerne celui-ci, on pourrait presque déplorer qu’il arrive si tard, ou pour le moins reconnaître qu’il était urgent qu’un tel plaidoyer paraisse enfin. Il y a eu, c’est vrai, tout au long de l’histoire de l’Eglise, des hommes fidèles, pour prononcer des apologies du christianisme, ou de la Parole de Dieu; alors pourquoi aujourd’hui une apologie pour la loi de Dieu? Que d’aucuns se rassurent tout de suite: il ne s’agit nullement de « galatiser », de « judaïser », de « sabbatiser », de rétablir des ordonnances explicitement abrogées par le Christ ou encore d’une résurgence de l’hérésie pélagienne; non, Jean-Marc Berthoud n’a de cesse d’affirmer, selon l’enseignement du Nouveau Testament, que le salut s’obtient par la grâce, par le moyen de la foi, que l’homme est justifié par la foi, sans les oeuvres de la loi (Eph 2.8; Rom 3.28). « Nous croyons que la véritable adoration de Dieu n’a lieu maintenant qu’en Esprit et en vérité, sans prêtrise, ni médiation terrestre, ni renouvellement du sacrifice, et d’autre part nous n’avons plus besoin de la terreur du glaive pour rester fidèle a l’Alliance de notre Dieu » (p. 47).
Alors pourquoi revenir à la loi ?
Eh bien tout simplement parce que celle-ci est tout autant Parole de Dieu que l’Evangile et est pourtant en passe d’être oubliée, son rôle méconnu, son application rejetée. Fort des claires affirmations scripturaires énoncées ci- dessus, et si justement mises en valeur en son temps par nos hardis réformateurs, l’Eglise en est venue à progressivement mettre l’Ancien Testament au second plan, puis à l’opposer au nouveau, affirmant que dans le premier le salut proposé était un salut obtenu par les oeuvres, contrastant avec la proclamation d’un salut obtenu par la grâce dans le deuxième, comme s’il s’agissait de deux alliances différentes, incompatibles, opposées et contradictoires; n’entend-on pas parfois même parler du Dieu de l’Ancien Testament et du Dieu du Nouveau Testament? poussant ainsi jusqu’au bout la véritable schizophrénie spirituelle dans laquelle une partie de la chrétienté s’est enfoncée. Sans aller si loin, d’autres se sont installés dans un rationalisme pratique, choisissant non pas entre ce qui est inspiré ou non, ce qui est Parole de Dieu ou non, mais entre ce qui est actuel et ce qui ne le serait plus. Le résultat de ces attitudes est toujours le même: on retranche quelque chose à la Parole de Dieu, l’hérésie est ainsi à la porte! Jésus-Christ a pourtant affirmé avec force qu’il n’est pas venu pour abolir la loi ou les prophètes, mais pour l’accomplir. Car je vous le dis en vérité, tant que le ciel et la terre ne passeront point, il ne disparaîtra pas de la loi un seul iota, pas un seul trait de lettre, jusqu’à ce que tout soit arrivé (Mat 5.17-18), Comment en effet saurait-il y avoir contradiction entre Jésus-Christ, qui est lui-même Dieu, et le Dieu Créateur, Législateur et Sauveur donnant sa loi à Moïse.Alors qu’est-ce que la loi ? Quel est son rôle ?
Relevons simplement au passage quelques pensées que Jean-Marc Berthoud développe dans son ouvrage. « La loi de Dieu est une loi dont l’application dépasse le peuple d’Israël. Si elle a été transmise par Moïse à Israël, elle l’a été pour tous les hommes, pour toutes les nations, car, cette loi étant de Dieu, révèle la pensée même de Dieu, et la pensée de Dieu établit l’ordre et le vrai sens de toutes choses, de toute création de Dieu. Elle est universelle » (p. 20).
« Les 10 commandements sont éternels, car ils sont l’expression de la personnalité même de Dieu. Les mêmes expressions sont employées pour décrire Dieu et sa loi. Tous deux sont proclamés être parfaits, saints, justes, bons, droits, éternels, immuables. Le décalogue est en conséquence l’expression des principes immuables et éternels de la justice qui appartiennent à la nature et au caractère même de Dieu » (p.30).
« Cette loi a autorité sur tous les hommes, croyants ou non, quel que soit l’état de leur culture, l’époque de leur existence, leur haine ou leur attachement à Dieu. L’obéissance aux commandements conduit au bonheur, la désobéissance conduit au malheur. Le malheur extrême des hommes vient de ce qu’une telle volonté de Dieu pour nous est que nous soyons parfaits comme lui. Mais cette perfection est totalement inaccessible à l’homme pécheur. En Christ, elle nous est accessible par la foi, foi qui permet à la perfection du Seigneur d’être mise gratuitement sur notre compte. Par la foi nous avons accès à l’obéissance sans faille du Fils de Dieu fait homme pour notre salut » (p.51).
En effet, la loi de l’esprit de vie en Jésus-Christ m’a affranchi de la loi du péché et de la mort. Car chose impossible à la loi, parce que la chair la rendait sans force, Dieu a condamné le péché dans la chair, en envoyant, à cause du péché, son propre Fils dans une chair semblable à celle du péché, et cela afin que la justice de la loi fût accomplie en nous, qui marchons, non selon la chair mais selon l’esprit (Rom 8.2-4).
N’est-il donc pas de première urgence que le chrétien retrouve, médite et s’imprègne profondément de l’Esprit de la loi de Dieu? « Une des tâches les plus urgentes à l’heure actuelle serait de définir, selon l’enseignement de l’Ecriture, tout ce qui, dans la loi de Dieu, garde aujourd’hui une force contraignante, tant pour la vie du chrétien dans l’Eglise et dans le monde, que pour l’exercice public du pouvoir. Car c’est de l’obéissance au détail de la Parole de Dieu que découle la bénédiction du Seigneur. Ainsi l’Eglise de Dieu pourrait revenir sur le chemin qui la rétablirait comme sel de la terre et lumière pour ce monde, pour les autorités de ce monde » (p. 48).
Puisse ainsi cette « Apologie de la Loi de Dieu » réveiller la conscience, susciter la réflexion de tout chrétien sur le but de son salut, qui est la pratique non seulement dans sa famille ou dans son église, mais encore dans le monde, d’ouvres préparées d’avance par Dieu, dans le but de le glorifier dans toute la création, qui lui revient de droit, non seulement comme Créateur, mais encore comme Rédempteur. Cet ouvrage nous y aide grandement, et c’est ainsi que sa publication ne sera pas arrivée trop tard…
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Olivier Wetter
D’où venons-nous? Quelles sont nos origines? L’univers a-t-il été créé par Dieu? Ou résulte-t-il plutôt d’un Big Bang originel à partir duquel tout a évolué selon le principe naturel dans la matière et produisant, au gré du hasard, l’univers, la matière sous toutes ses formes; puis la vie, dans toute sa diversité et sa complexité?
Non, l’univers n’est pas le fruit du hasard, mais le dessein d’un Créateur à l’origine de tout et qui aujourd’hui encore, soutient toute sa création.
Evolution et création s’excluent, ne peuvent coexister, car il ne peut y avoir hasard et dessein. Point de vue étriqué? religieux? obscurantisme? Nullement! L’auteur, en scientifique sérieux et compétent, prend la peine d’expliquer simplement tout ce qui fait la complexité du vivant et démontre de façon convaincante à tout esprit honnête, que toutes les explications données par les évolutionnistes, aussi plausibles soient-elles du point de vue scientifique quand on les considère étape par étape, elles n’en forment pas moins un ensemble et un enchaînement totalement invraisemblable et improbable. L’univers ne peut s’expliquer par la mise en oeuvre de principes mécanistes seuls.
A l’origine de toutes choses il y a Dieu selon ce que rapporte la Bible et notamment le récit de la Genève, qui n’est ni un poème, ni une parabole mais un récit historique. Que nous révèle ce récit? Une Succession de miracles créateurs par lesquels Dieu a amené toutes choses à l’existence. L’auteur: appelle-t-il miracle simplement les choses que la science n’a pas encore pu expliquer mais qu’elle pourra certainement un jour? Non, car il y a des choses qui ne sont pas de son domaine et ne le seront jamais! Les origines en font partie. Miracles et lois naturelles ne s’excluent pas, ils procèdent tous deux du même Auteur, qui agit tantôt par les uns, tantôt par les autres… et la vraie science ne peut que l’admettre.
Ouvrage simple, mais jamais simpliste, clair et accessible, il permet de comprendre les fondements du vivant, de la théorie de l’évolution, des mystères des fossiles et des monstres préhistoriques, de la datation des roches etc. L’auteur guide le lecteur dans le cadre créationnel de la révélation, sans donner peut-être réponse à toutes nos questions… ce que la Bible ne fait pas non plus.
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