PROMESSES

   Parti par avion le 16 Janvier 1981 de Genève pour quatre pays d’Afrique francophone, j’en revenais le 3 mars 1981. Ce voyage de près de 20000 km, effectué pour le compte de la SIM (Mission à l’intérieur du Soudan), s’est étendu sur une période de six se­maines et m’a conduit au Niger, Bénin, Haute-Volta et Côte-d’ivoire.

   Dans tous ces pays, l’Eglise chrétienne, malgré de grands obstacles, progresse beaucoup en nombre. Parmi les obstacles à son avance, à l’extérieur d’elle, citons l’is­lam qui est fortement soutenu par les milliards du pétrole; l’animisme encore vivace et fortement ancré dans les mentalités et un relativement nouveau venu sur le con­tinent noir: le marxisme-léninisme matérialiste et athée.

   A l’intérieur de l’Eglise, la première priorité est partout de former des cadres chré­tiens solides et l’instruction biblique des nouveaux convertis et la seconde est d’attein­dre la jeunesse. En effet, les Témoins de Jéhovah et les Mormons, ainsi que d’autres sectes dangereuses déploient de grands efforts pour séduire les croyants peu affer­mis, la tentation de recourir aux féticheurs et sorciers est toujours là et la pression des musulmans et des communistes se fait sentir parfois fortement, voire de temps en temps plus ou moins violemment. Les moins de 20 ans constituent plus de 50% de la population de l’Afrique aujourd’hui !

   Dans ce contexte, il m’est apparu que « PROMESSES » a un rôle considérable à jouer. Partout où j’ai passé, il a été demandé d’envoyer davantage d’exemplaires du journal, car celui-ci est à même, aux dires des responsables d’églises sur place et des missionnaires, d’aider beaucoup. Un seul exemplaire atteint facilement dix per­sonnes, très souvent bien davantage, par le fait que ses articles sont utilisés par des milliers de prédicateurs réguliers, pasteurs, évangélistes, catéchistes; etc. qui les répercutent sur des dizaines, voire des centaines de milliers de christianisés.

   J’ai vu « PROMESSES » en bonne place dans les librairies chrétiennes, les GBU (Groupes Bibliques Universitaires), églises, écoles bibliques, centres d’accueil et de Jeunesse et bibliothèques, etc.

   Les centaines de milliers d’exemplaires du journal envoyés depuis plusieurs années en Afrique l’ont été gratuitement, car il est impossible pour toutes sortes de raisons pratiques et monétaires, à l’Africain de payer normalement un abonnement. Les dons reçus actuellement d’Europe sont tout à fait insuffisants pour assurer, par eux-mêmes, le maintien de ce qui se fait actuellement. Et pourtant, en Afrique, de tous côtés, il nous est demandé d’augmenter fortement notre soutien aux jeunes églises. Que fai­re ?

   La littérature marxiste et islamique est distribuée gratuitement et massivement aux jeunes. Notre effort est modeste, mais utile et même absolument nécessaire. Il est une goutte d’eau dans une mer, mais une goutte d’eau très importante par le fait qu’elle atteint les têtes des églises et les prédicateurs réguliers de celles-ci. Nous déposons donc notre préoccupation devant Dieu, mais aussi nous la partageons avec vous qui avez à coeur que l’enseignement de la Parole de Dieu progresse plutôt que de ce qu’il recule.


   « LES JUSTES CROISSENT COMME LE PALMIER… Plantés dans la maison de l’Eter­nel, ils prospèrent dans les parvis de notre Dieu; ils portent des fruits dans la vieil­lesse, ils sont pleins de sève et verdoyants, pour faire connaître que l’Eternel est jus­te » (Psaume 92:13-16).

   Lors d’un récent séjour en Afrique, je contemplais de splendides palmiers au tronc magnifiquement droit. J’ai pensé qu’il y avait là un premier enseignement pour les chrétiens, celui de mener une vie droite, juste et honnête. « L’homme droit affermit sa voie », nous dit le livre des Proverbes, et il est encore précisé dans les Psaumes: « Dieu sauve ceux dont le coeur est droit ».

   On a entendu parfois que la parole est utilisée par l’homme afin de déguiser sa pen­sée ! Il ne doit pas en aller ainsi des croyants. Il faut que les oeuvres de leurs mains correspondent aux paroles de leur bouche. Si la Bible nous exhorte à une vie pratique droite, elle nous exhorte aussi à demeurer dans la saine doctrine, dans la vérité. Si nous dévions du bon fondement, nous nous égarons et égarons les autres. Dans le désert, une fausse piste conduit à l’égarement et à la mort; il en va de même spiri­tuellement.

   Le palmier a de profondes racines que l’on ne voit pas, mais qui sont le secret de la force de l’arbre, de même que le secret de la force du chrétien est dans sa vie ca­chée de communion avec Dieu, comme le dit le prophète Jérémie: « Béni soit l’hom­me qui se confie dans l’Eternel, et dont l’Eternel est l’espérance ! Il est comme un arbre planté près des eaux, et qui étend ses racines vers le courant; il n’aperçoit point la chaleur quand elle vient, et son feuillage reste vert; dans l’année de la sé­cheresse, il n’a point de crainte, et il ne cesse de porter du fruit ».

   Le palmier a un tronc rude, mais son coeur est tendre, de telle sorte que l’on peut manger des « coeurs » de palmiers. La Bible enseigne que Dieu veut ôter notre coeur de pierre et nous donner un coeur de chair, c’est-à-dire tendre et compatissant. Par la nouvelle naissance Jésus vient habiter en nous et nous donne un coeur nouveau et aimant. Dans la mesure où nous serons remplis de Christ, son amour sera manifesté au travers de nous.

   Cet arbre tire sa vie du centre du tronc et non pas de l’écorce. L’eau apportant la vie aux feuilles et permettant que des fruits soient produits, par exemple pour le pal­mier-dattier, vient de l’intérieur. Le chrétien ne dépend pas des circonstances exté­rieures pour sa Joie et sa prospérité spirituelle, mais son secret, c’est Christ en son coeur.

   Le palmier qui croît dans le désert ne se nourrit pas des grains de sable. De même Jésus nous dit « Vous êtes dans le monde, mais vous n’êtes pas du monde ». Il est notre pain de vie dans le désert spirituel du monde qui nous environne.

   Le palmier donne naissance à d’autres arbres. Le chrétien-palmier doit par son té­moignage en amener d’autres à s’ouvrir à la vie de Christ et les gagner à l’Evangile. L’apôtre Paul disait « Malheur à moi si je n’évangélise pas ». La Parole de Dieu nous exhorte à être zélés et ardents pour faire connaître le salut en Jésus au plus grand nombre possible de personnes.

Le palmier prospère d’autant mieux qu’il est près de la source d’où il tire sa vie. Le chrétien, de même, prospère dans la mesure où il recherche et se tient près de la source des eaux vives, Jésus-Christ.

   Dans le désert, il est le guide du voyageur en lui indiquant par sa présence verdoyan­te la présence de l’eau qui désaltère et qui là signifie la vie. Le chrétien qui marche dans la victoire spirituelle est comme un palmier indicateur de la vie pour ceux qui l’entourent, et il est une source de rafraîchissement.

   Une autre caractéristique de cet arbre intéressant, dont il existe d’ailleurs de nom­breuses espèces, est que si on le blesse en coupant un morceau de son écorce, il se guérît très vite. Aucun être humain ne peut vivre sans recevoir des blessures, que ce soit en perdant un être cher, par la maladie, les difficultés de la vie et toutes les rai­sons que l’on peut imaginer. Celui qui a reçu Christ comme Sauveur et Seigneur est au bénéfice de cette promesse du Ressuscité qui a dit aux siens: « Je suis avec vous tous les jours, Jusqu’à la fin du monde ». Le chrétien a aussi reçu le Saint-Esprit qui est appelé le Grand Consolateur. Sous cet aspect, l’Esprit de Dieu opère la guérison des blessures de l’âme et de l’esprit, et nous pouvons compter sur son ministère béni de réconfort et d’encouragement.

   Le palmier est aussi un symbole de victoire, c’est pourquoi il figure sur certains étendards ou drapeaux. Dieu veut que son peuple soit victorieux de la chair, de Satan et du monde, et Christ a déjà remporté la victoire pour nous, de telle sorte que nous pouvons et devons lutter pour lui et avec lui, avec l’assurance de la victoire finale et définitive. Le chrétien est engagé dans le combat de la foi; il est un soldat du Roi des rois qui ne doit jamais relâcher se vigilance, sachant qu’il a à faire à un ennemi rusé et résolu. Le croyant doit se tenir rigoureusement séparé de tout mal doctrinal et mo­ral, veiller sur lui-même et dans l’Eglise pour le maintien de ce que Dieu lui confie Il doit aussi, sous l’inspiration du Saint-Esprit et conduit par lui, passer résolument à l’offensive chaque fois que l’occasion se présente, « saisissant l’occasion », selon l’ex­pression même de l’apôtre Paul.

   ­Le palmier a toutefois un ennemi redoutable, le singe. Un seul de ces animaux peut causer des dégâts considérables; en nombre, l’effet peut être désastreux. Nous avons aussi un ennemi redoutable: le diable. Il se présente commele tentateur. Lorsqu’il nous tente afin de nous amener à pécher, la Bible nous invite à « fuir les convoitises de la Jeunesse ». Lorsqu’il se présente comme Satan, l’adversaire, nous avons alors à lui faire face sans crainte, au nom de Jésus. Jacques nous dit dans son épître: « Ré­sistez au diable et il s’enfuira loin de vous ». Ce sont les démons, les esprits mé­chants qui doivent fuir devant Jésus qui les a vaincus. Gloire à Dieu pour cette certi­tude bénie !

   On entend dire parfois que, compte tenu des différentes espèces de cet arbre, le palmier peut être utilisé pour 365 usages différents. N’y a-t-il pas là encore un ensei­gnement merveilleux à dégager, qui est que le croyant doit pouvoir être utile dans la main de son Maître 365 jours par an ! Qu’étant ainsi dociles à sa voix, nous nous lais­sions, jour après jour, conduire par lui jusqu’au jour bienheureux où nous entendrons sa voix nous dire: « entre dans la joie de ton maître ».


QU’EST-CE QUE LE BAPTEME D’EAU, SELON LES ECRITURES, ET COM­MENT DOIT-ON BAPTISER ?

   Le verbe « baptiser » vient du grec « baptizô », qui signifie « plon­ger, immerger, submerger ». L’histoire de l’Eglise et les baptistères datant des premiers siècles de l’ère chrétienne mettent en évidence le fait que l’Eglise du début, au moins jusqu’au troisième siècle, baptisait par immersion, sauf dans des cas exceptionnels en Orient, où l’eau manquait.

   Selon la Bible, celui qui se convertissait à Christ, le reconnaissant comme Sauveur, Seigneur et Fils de Dieu, était alors baptisé, comme nous le voyons dans le livre des Actes 8:36-38: « L’eunuque dit: voici de l’eau; qu’est-ce qui empêche que je ne sois baptisé ? Philippe dit: Si tu crois de tout ton coeur, cela est possible. L’eunuque répondit: Je crois que Jésus-Christ est le Fils de Dieu. Il fit arrêter le char; Philippe et l’eunuque descendirent tous deux dans l’eau, et Philippe baptisa (im­mergea) l’eunuque ».

   Le baptême n’est pas un acte magique qui ferait de quelqu’un un chrétien. Avec la sainte cène, il est une des deux cérémonies que Jésus a instituées. Le Seigneur lui-même a précisé qui devait être baptisé en déclarant: « Celui qui croira (1) et qui sera baptisé (2) sera sauvé, mais celui qui ne croira pas sera condamné » Mc 16:16. Cela implique clai­rement que seul celui qui est déjà croyant doit ensuite être baptisé en témoignage de vie nouvelle en Christ, et exclut donc la pratique du bap­tême de bébés qui ne peuvent se saisir de la vérité de l’Evangile. Tous les textes bibliques clairs du livre des Actes des apôtres établissent que la repentance et la foi précédaient toujours le baptême.

   Dans l’ordre de mission qu’il a donné aux disciples, Jésus a dit: « Allez, faites de toutes les nations des disciples, les baptisant au nom du Père, du Fils et du Saint-Esprit ». Le baptême chrétien au nom de Jé­sus, comme on le lit parfois dans les Actes des apôtres, est en fait un « sacrement » trinitaire. Dans l’oeuvre du Salut, dont le baptisé témoi­gne pour lui-même, c’est la Trinité qui est impliquée. En effet, le Père a donné son Fils, le Fils de Dieu est mort pour nos péchés sur la croix et ressuscité pour notre justification, et le Saint-Esprit actualise ce Sa­lut pour nous et nous permet de le recevoir pratiquement.

   Le baptême est aussi un engagement et un témoignage. Dans I Pier­re 3:21, l’apôtre écrit: « Le baptême, qui n’est pas la purification des souillures du corps, mais l’engagement d’une bonne conscience envers Dieu ».

   Il en est aussi qui disent: « Je suis chrétien, mais je ne sens pas la nécessité de passer par le baptême », que faut-il en penser ?

   Remarquons qu’il ne s’agit pas de sentir ou pas quelque chose, mais bien plutôt de savoir si oui ou non l’on est d’accord d’obéir à Dieu et de faire ce qu’il commande dans sa Parole. La Bible est parfaitement claire dans Ac. 2 : 37-38, une question est posée « Hommes frères, que ferons-nous ? », l’apôtre Pierre répond alors: « Repentez-vous et que chacun de vous soit baptisé au nom de Jésus-Christ ».


Nous faisons ici quelques remarques préliminaires.

– Notons d’emblée que la cigarette ou le cigare ne sont pas mention­nés dans la Bible, et pour cause, puisqu’on ne les fumait pas au temps où la Parole de Dieu a été écrite ! Cela ne signifie toutefois nullement qu’il n’y ait aucune indication scripturaire qui nous permette d’être éclairés à ce sujet.

– L’Ecriture nous dit « Tout m’est permis, mais tout n’est pas utile; tout m ‘est permis, mais je ne me laisserai asservir par quoi que ce soit » (1 Co. 6:12). Nous devons nous garder de nous placer dans une per­spective légaliste en abordant un tel problème, mais devons l’examiner honnêtement et arriver à une conviction personnelle en se gardant de juger ceux qui sont d’une autre opinion.

   Il est amplement prouvé médicalement que la fumée a une action très négative sur la santé de notre corps. Elle entraîne, notamment, une forte augmentation de certains types de cancers et de maladies du coeur. La Bible n’a-t-elle rien à nous enseigner à ce sujet ?

   Il est écrit dans I Corinthiens 6:19: « Ne savez-vous pas que votre corps est le temple du Saint-Esprit qui est en vous, que vous avez reçu de Dieu, et que vous ne vous appartenez point à vous-mêmes ? ».

   Sommes-nous donc libres de détériorer le temple du Saint-Esprit, notre corps? Non, répond la Parole de Dieu, car nous ne nous apparte­nons plus à nous-mêmes, mais à Dieu. Cela est déjà une première indi­cation très importante.

   Les sommes dépensées dans le monde pour le cigare ou la cigarette sont absolument énormes. C’est littéralement de l’argent qui s’envole en fumée. Est-il juste que des chrétiens investis d’une mission divine, dans un monde dont les deux tiers des habitants ne mangent pas à leur faim, dilapident leur argent, alors que celui-ci pourrait contribuer à nourrir des affamés et faire connaitre l’Evangile libérateur à des multi­tudes sans espérance ?

   Ro. 6:16 et 18: « Ne savez-vous pas qu’en vous livrant à quelqu’un comme esclaves pour lui obéir, vous êtes esclaves de celui à qui vous obéissez ? ». « Ayant été affranchis du péché, vous êtes devenus escla­ves de la justice ». L’apôtre Paul ajoute en Ga. 5 : 24: « Ceux qui sont de Christ ont crucifié… les passions », or, la fumée est pour beaucoup, hélas ! un véritable lien spirituel qui les empêche de s’épanouir pleine­ment en Christ.

   Cela dit, et nous le soulignons encore à dessein, il faut s’abstenir de tout esprit de jugement ou de critique à l’égard de croyants qui fu­ment encore, car cette dernière faute ne serait sans doute pas moins grave que celle que l’on reprocherait aux fumeurs !


   Dans l’Ancien Testament, on constate qu’un certain nombre de délits étaient sanctionnés par la mort. Par exemple, le fait de maudire son père ou sa mère, l’adultère, l’inceste, l’homosexualité, le blasphème et le meurtre (Lév. 20 9-13; 24: 17), faisaient encourir le châtiment capital.

   Dans le Nouveau Testament, on ne voit nulle part que la peine de mort soit abolie. Au contraire, Jésus rappelle dans l’évangile de Matthieu, chapitre 26, verset 52, que ceux qui prendront l’épée (pour tuer) devront périr eux-mêmes de la même façon.

   Dans les dix commandements, Dieu dit: « Tu ne tueras point » (Exode 20:13). Là, il faut distinguer entre l’acte de l’individu qui tue, de sa propre initiative, et la société, ou l’Etat, qui se défend et doit faire régner l’ordre. A cet égard, l’apôtre Paul écrit dans L’épître aux Romains, chapitre 13, versets 3-4: « Veux-tu ne pas craindre l’autorité ?… Le magistrat est serviteur de Dieu pour ton bien. Mais si tu fais le mal, crains; car ce n’est pas en vain qu’il porte l’épée, étant serviteur de Dieu pour exercer la vengeance et punir celui qui fait le mal ». Nous remarquons ici que l’auteur inspiré, bien que sous la grâce quant à ses rapports avec Dieu, reconnaît le droit à l’autorité d’utiliser l’épée comme punition.

   Il est donc clair que la peine de mort n’est pas contraire à la volonté divine, pour autant qu’elle s’applique à de graves délits dûment prouvés.


   Pour tenter de répondre à cette question très actuelle et brûlante, nous nous référerons tout d’abord aux versets 22 et 23 du chapitre 21 du livre de l’Exode. Il y est indiqué que si des hommes se querellaient et frappaient une femme qui accouchait alors, mais sans que l’enfant en ait subi de préjudice, ils n’étaient condamnés qu’à payer une amen­de. La Bible ajoute que s’il y avait accident, c’est-à-dire si la femme venait à avorter, suite aux coups reçus, le ou les coupables étaient alors punis de mort. L’avortement provoqué était assimilé à un meur­tre, quel qu’ait été l’âge du foetus dans le sein de sa mère.

   Les versets 13 à 16 du psaume 139 montrent que la vie est person­nalisée, individualisée, bien avant la naissance; en réalité depuis la conception. Ce passage dit notamment: « C’est toi qui as formé mes reins, qui m’as tissé dans le sein de ma mère… Quand je n’étais qu’une masse informe, tes yeux me voyaient; et sur ton livre étaient inscrits les jours qui m’étaient destinés, avant qu’aucun d’eux existe ».

   Les versets 34 à 44 du chapitre 1 de l’évangile de Luc sont, dans le sens de notre préoccupation, particulièrement intéressants. Nous y lisons qu’Elisabeth, enceinte du sixième mois, portant Jean-Baptiste, a été visitée par Marie, dans le sein de laquelle Jésus venait d’être conçu par le Saint-Esprit. Il est écrit qu’alors, remplie du Saint-Esprit, Elisabeth s’est écriée: « Comment m’est-il accordé que la mère de mon Seigneur (Jésus) vienne auprès de moi ? Car voici, aussitôt que la voix de ta salutation a frappé mon oreille, l’enfant (Jean-Baptiste) a tressailli d’allégresse dans mon sein ».

   Ce texte met aussi en évidence le fait qu’il y a vie humaine person­nalisée dès la conception et que le foetus est déjà un homme, ou une femme, dans la pensée de Dieu.

   En conséquence des versets mentionnés, nous pouvons dire, et sans porter de condamnation sur qui que ce soit, qu’un avortement provoqué volontairement équivaut, sur le terrain de la révélation bibli­que, à l’interruption ou la suppression d’une vie humaine. Il s’agit donc d’un meurtre avec préméditation.

   Il est clair que Dieu seul est juge. Il connaît les intentions des coeurs, Il sonde toutes choses et peut comprendre la détresse de fu­turs parents qui, suite à un examen médical, apprennent que l’enfant à naître sera anormal. Généralement, le médecin conseillera alors l’a­vortement. La grande inquiétude de parents placés devant un dilemme particulier et douloureux, n’enlève toutefois rien à l’enseignement bi­blique qui établit que, dans ce principe, une interruption de grossesse provoquée est un crime.

* * *


   Deux versets de la Parole de Dieu donnent une information impor­tante: « Sachez donc que c’est moi qui suis Dieu, et qu’il n’y a point de Dieu près de moi ; Je fais vivre et je fais mourir » (Deut. 32: 39). Et dans I Samuel 2 : 6: « L’Eternel fait mourir et il fait vivre ».

   Ceci établit que Dieu est le maître de notre vie et qu’il ne nous appartient pas de l’abréger volontairement. Se tuer soi-même équivaut donc à se mettre à la place de notre Créateur auquel il appartient d’é­crire le point final de notre existence terrestre, à l’heure qu’il a Lui-même fixée.


   Quatre textes de la Bible nous parlent de la deuxième cérémonie instituée par Christ, laquelle est la sainte cène. Ceux-ci se trouvent dans les évangiles de Matthieu, Marc et Luc et dans la première épître aux Corinthiens.

   Dans l’évangile de Matthieu, Jésus met l’accent sur l’invitation qu’est la cène et dit: « prenez, mangez », en parlant du pain, qui représente son corps, et il ajoute « buvez-en tous », en relation avec le vin, lequel représente son sang répandu pour le pardon des péchés. La participation personnelle de chaque croyant au pain et au vin est donc sa réponse à l’invitation du Seigneur.

   Marc précise, lui, que les disciples ont tous bu à la coupe.

   Luc relève que la dernière Pâque de Jésus a été l’occasion choisie par lui d’instituer la première cène. La Pâque rappelait la délivrance d’Israël en vertu de l’aspersion du sang de l’agneau pascal. La cène est pour nous le souvenir des souffrances et de la mort de Jésus, l’Agneau de Dieu qui ôte le péché du monde, par son sacrifice unique et sanglant à la croix.

   Jésus précise: « ceci est mon corps, qui est donné pour vous ». Il a révélé ici ce qu’est l’amour vrai, et il a ajouté « faites ceci en mémoire de moi ». La cène est donc avant tout un repas du souvenir, un mémorial de l’oeuvre de notre salut accomplie par Christ.

   Dans le chapitre 2 du livre des Actes des apôtres, nous voyons les premiers chrétiens qui obéissent au Seigneur et persévèrent dans « la fraction du pain », c’est-à-dire la pratique du saint souvenir institué par lui.

   Dans la première épître aux Corinthiens, au chapitre 10, l’apôtre Paul enseigne à l’Eglise ce qu’est la table du Seigneur et au chapitre 11, il l’instruit sur la signification de la cène du Seigneur. La table du Seigneur met en évidence surtout la notion de communion et la cène, celle de mémorial. A cette table, nous exprimons de façon symbolique, mais visible, notre communion avec Christ et avec nos frères et soeurs dans la foi, ce qui nécessite donc que nous soyons en paix avec les autres chrétiens, sinon nous ne sommes pas dans la vérité. Dans ce même passage, la Parole de Dieu avertit fortement que l’on n’a pas le droit de toucher aux idoles, car tout ce qui leur est sacrifié l’est, en réalité, aux démons. Tout contact avec des pratiques idolâtres et occultes est en absolue contradiction avec la volonté de Dieu et exclut de la participation à la table du Seigneur. Avant de prendre part à ce mémorial, celui qui a commis des actions touchant à l’idolâtrie doit s’en être sincèrement repenti, avoir demandé à Dieu de l’en purifier par le sang de Jésus et s’être détourné résolument de tels péchés.

   Au chapitre 11 de la première épître aux Corinthiens, l’apôtre Paul établit que la cène est le repas du Seigneur, il est donc saint. Ceci implique qu’il doit se passer dans l’ordre et la dignité, ce qui n’exclut nullement la vie et la joie. Paul rappelle ce que les évangiles signalent et met en évidence qu’il s’agit non seulement d’une commémoration présente d’un événement passé, mais il précise que, par cet acte, « nous annonçons la mort du Seigneur, jusqu’à ce qu’il vienne ». Ce dernier point porte nos regards vers le futur, où alors nous participerons à un autre repas, celui des noces de l’Agneau, dans le ciel. Ceci met en évidence le fait que seuls de vrais chrétiens peuvent prendre part à la sainte cène.

   Tout cet enseignement est assorti d’un avertissement solennel, celui de ne pas « manger le pain ou boire la coupe du Seigneur indignement », sous peine d’être « coupable envers son corps et son sang », ce qui n’est pas sans graves conséquences. L’apôtre Paul nous invite à « nous juger nous-mêmes, afin que Dieu n’ait pas à nous juger ». Ceci signifie qu’avant de participer au souvenir des souffrances et de la mort de notre Sauveur ressuscité, nous devons nous examiner à la lumière de la Parole de Dieu et nous laisser montrer par le Saint-Esprit où nous avons désobéi à la volonté de Dieu. Nous devons regretter nos fautes, invoquer le pardon du Père céleste par le sang de Jésus, réparer ce qui peut l’être et nous détourner absolument du péché en nous saisisant par la foi du pardon promis.

   L’auteur inspiré déclare alors « que chacun donc s’éprouve soi-même, et qu’ainsi il mange du pain et boive de la coupe ». Le désir et la volonté de Christ est que les vrais chrétiens se souviennent de lui, mais cela doit être fait dans les conditions voulues par lui, en harmonie avec sa sainteté.


Le mot « théologie » vient du grec ancien et se compose de « Théos » qui signifie « Dieu », et de « logos » – « discours »,. qui se traduit ici plutôt par « connaissance ». Etymologiquement, théologie veut donc dire : connaissance ou science de Dieu.

Comment peut-on connaître Dieu ?

A. Une première source de connaissance est la création, laquelle témoigne d’un Créateur tout-puissant et merveilleusement intelligent, ainsi que l’exprimait le psalmiste: « Les cieux racontent la gloire de Dieu, et l’étendue manifeste l’oeuvre de ses mains »(Ps. 19: 2).

Dans le Nouveau Testament, l’apôtre Paul écrit: « Ce qu’on peut connaître de Dieu est manifeste, Dieu le leur ayant fait connaître. En effet, les perfections invisibles de Dieu, sa puissance éternelle et sa divinité, se voient comme à l’oeil nu, depuis la création du monde, quand on le considère dans ses ouvrages » (Ro. 1 : 19-20).

B. Une deuxième source de connaissance est la conscience, qui, elle, parle d’un Dieu juste et saint. « Les païens qui n’ont point de loi… montrent que l’oeuvre de la loi est écrite dans leur coeur, leur conscience en rendant témoignage, et leurs pensées s’accusant ou se défendant tour à tour » (Ro. 2: 14-15). Il est en outre rappelé que « Dieu a mis dans le coeur de l’homme la pensée de l’éternité » (Eccl. 3: 11).

C. Ces deux sources ont toutefois été atteintes par les conséquences de la chute de l’homme dans le péché, et dès lors « la création a été soumise à la vanité » (Ro. 8 : 20). La conscience souillée n’est pas un guide sûr, car « Il n’y a point de juste, pas même un seul… tous sont égarés, tous sont pervertis » (Ro. 3: 10-11).

D. Dieu s’est alors révélé à l’homme par la Bible inspirée de Lui, selon qu’il est écrit: « Toute Ecriture est inspirée de Dieu, et utile pour enseigner, pour convaincre, pour corriger, pour instruire dans la justice, afin que l’homme de Dieu soit accompli et propre à toute bonne oeuvre » (2 Tim. 3: 16-17).

La bonne théologie est donc celle qui a pour règle absolue la Bible, et celle-ci s’interprète par elle-même, sous l’action du Saint-Esprit, agissant dans le coeur et l’esprit du croyant.

Situation actuelle

Notice de la rédaction. -Il est à remarquer que notre frère en Christ. M. Beauverd, ne donne dans ce deuxième chapitre de son étude, que quelques exemples. Ils ont été choisis entre beaucoup. Ce n’est là qu’un coup d’oeil restreint de la situation générale dans nos pays dits christianisés. A nous de prendre garde.

Nous vivons dans un temps où, hélas, le plus souvent, les théologies humaines ont pris le pas sur la théologie biblique. On a vu apparaître les « théologies de la mort de Dieu », puis, plus récemment encore, les « théologies de la violence », distinguant entre ce qu’on a appelé la « bonne violence », révolutionnaire et marxiste, et les « mauvaises violences », c’est-à-dire toutes celles qui ne vont pas dans le sens de l’histoire comme le conçoit le communisme !

Sous prétexte d’ouverture au monde, on a élaboré des « théologies de la révolution », oubliant que « la sagesse de ce monde est folie au- près de Dieu » (I Cor. 3: 12).

La théologie biblique insiste sur le fait que « Dieu est au ciel et l’homme sur la terre » (Eccl. 5 : 1 ). Certains « théologiens », de trahison en trahison, ont fini, à la suite de Feuerbach, par considérer que ce n’est pas Dieu qui a créé l’homme à son image, mais plutôt l’homme qui aurait créé Dieu à la sienne, et que, finalement, l’homme serait Dieu !

Sans aller aussi loin, et comme le relève Jean Brun dans son excellent livre « A la recherche du paradis perdu », le plus souvent, dans les églises officielles, il n’est plus de bavardage répétant qu’il faut agir, ou d’idée aberrante, qui ne soient aussitôt consacrés par la formule rituelle: « A travers les outrances d’une telle attitude, des questions nous sont posées et chacun doit « se sentir concerné ». Il suffit qu’une chose existe pour qu’elle soit aussitôt tenue pour « valable » et pour « faisant problème ». On gobe ainsi n’importe quoi avec la préoccupation anxieuse de ne pas laisser invendu le dernier produit offert sur la place! …Le christianisme (ou plutôt une certaine chrétienté) met aujourd’hui un point d’honneur à aller chercher ses aliments dans ce qui lui est essentiellement étranger ».

Comme le disait déjà Kierkegaard: « Tout ce qu’autrefois on regardait avec horreur comme des manifestations d’une rébellion impie devient aujourd’hui la marque d’une nature profonde et géniale » !

La plupart des théologiens, consciemment ou non, lisent les Saintes Ecritures à la lumière de présupposés philosophiques qui sont totalement étrangers à la Révélation. St-Augustin s’écriait autrefois: « Qui veut donner le sens de l’Ecriture et ne le prend point de l’Ecriture, est ennemi de l’Ecriture ».

On parle, à tort (surtout !) et à travers (souvent !) de « démythologiser » la Bible, dans la plupart des facultés de théologie. En fait, comme l’écrit encore excellemment Jean Brun: « La véritable démythologisation dont la théologie devrait assurer la direction, est celle qui consisterait à faire prendre conscience aux hommes que les trois grands mythes du 20e siècle sont l’histoire, la science et la politique. Leur faire prendre connaissance de cela serait leur donner vraiment un sens critique ».

A l’heure actuelle, la plupart des théologiens préfèrent rechercher les « conduites suicidaires, nourrir le plus grand nombre possible de chevaux de Troie et devenir les courtisans de tous les philosophes…  »

Sous certaines latitudes, on parle d’une « théologie de l’authenticité », cachant mal un désir de retour au paganisme. D’autres fois, et sous prétexte de lutter contre le matérialisme, on déclare que le moment serait venu d’unifier les religions monothéistes, ce qui ne pourrait aboutir qu’au syncrétisme et à l’antichrist.

Ce sont ces diverses et contradictoires théologies humaines qui vident les églises et qui sont coupables de la déchristianisation croissante de l’Europe. L’écrivain et historien français Pierre Chaunu, professeur à la Sorbonne, écrit au sujet des grandes églises historiques, dans son remarquable livre « La Mémoire et le Sacré » : « La crise la plus importante de ce temps est la crise des églises… Elles ont perdu en 15 ans (en Occident) la moitié de leur audience… Les grandes églises officielles ont perdu, ce qui est infiniment plus grave, les neuf-dixièmes du contenu du message traditionnel… L’affaiblissement et la perversion du discours des églises chrétiennes est l’élément clé de la crise de notre civilisation ».

Que faire dans cette situation ? Comment réagir ?

Il n’y a pas d’autres remèdes que ceux préconisés par la Parole de Dieu. Pour le croyant individuel et engagé dans le combat de la foi et pour la foi, il y a l’exhortation de l’apôtre Paul en 2 Tim. 4: 2-4: « Prêche la Parole, insiste en toute occasion, favorable ou non, reprends, censure, exhorte, avec toute douceur et en instruisant. Car il viendra un temps où les hommes ne supporteront pas la saine doctrine; mais ayant la démangeaison d’entendre des choses agréables, ils se donneront une foule de docteurs selon leurs propres désirs, détourneront l’oreille de la vérité, et se tourneront vers les fables».
Pour l’Eglise chrétienne dans son ensemble, que faire ?
Il n’ya pas d’autre chemin que celui de l’humiliation, de la repentance et du retour à « la parole et au témoignage » et à la fidélité aux « sentiers anciens »
, ainsi qu’il est écrit dans Esaïe 30: 21 : « Tes oreilles entendront derrière toi la voix qui dira… voici le chemin, marchez-y ».

La promesse et l’appel divins retentissent: « Si mon peuple sur qui est invoqué mon nom s’humilie, prie, et cherche ma face, et s’il se détourne de ses mauvaises voies, – je l’exaucerai des cieux, je lui pardonnerai son péché, et je guérirai son pays » (2 Chron. 7 : 14).



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Le 14 mai 1948, conformément à de nombreux textes prophétiques de la Bible, l’Etat d’Israël était proclamé et reconstitué.

Le 7 juin 1967, Jérusalem, capitale historique du pays, retombait sous la juridiction juive. La parole de Jésus, en Luc 21 : 24, se réalisait alors. « Ils (les Juifs) tomberont sous le tranchant de l’épée, ils seront emmenés captifs parmi toutes les nations (ceci s’est produit en l’an 70 de notre ère, pendant et après la prise de la ville par l’armée du prince romain Titus, fils de l’empereur Vespasien) et Jérusalem sera foulée aux pieds par les nations, jusqu’à ce que les temps des nations soient accomplis ». Ce texte implique clairement que le temps des nations touchera à son terme dans la période où cette cité cessera d’être « foulée aux pieds par les nations.

Ces prophéties sont devenues Histoire dans notre génération et se sont réalisées littéralement. Devrait-il en aller autrement pour celles qui sont encore futures ? Nous ne le pensons pas.

Une grande promesse est alors faite par Jésus à ceux qui vivront ces événements: « Quand vous verrez ces choses arriver, sachez que le royaume de Dieu est proche » (Luc 21 : 31).

Ce qui est relatif à Israël étant généralement bien connu et ayant été souvent développé dans ce journal, nous nous arrêterons plus longuement sur une autre prophétie en vole de réalisation et faite par Jésus, relativement à l’état du monde, juste avant son retour.

« Ce qui arriva du temps de Noé arrivera de même à l’avènement du Fils de l’homme » (Mat. 24 : 37). Quelles furent donc les caractéristiques du temps de Noé ? Nous en trouvons au moins quatre en Genèse 6: 1-13.

L’expansion démographique

1) « Lorsque les hommes eurent commencé à se multiplier sur la face de la terre ». Aujourd’hui, celle-ci est si rapide qu’en moyenne chaque seconde voit la naissance de trois bébés, soit 180 à la minute dans le monde! Par année, et compte tenu des gens qui meurent, ce sont actuellement 80 millions de nouvelles bouches à nourrir qui débarquent ainsi sur notre globe !

2) L’explosion d’une sexualité en dehors de la volonté de Dieu. « Les fils de Dieu virent que les filles des hommes étaient belles et ils en prirent pour femmes parmi toutes celles qu’ils choisirent ». On sait que les villes d’Amsterdam, Bruxelles et Paris comptent davantage de prostituées qu’il n’y a au total de missionnaires évangéliques sur la terre entière! La pornographie se répand comme une lèpre impure sur le monde, notamment par les films, les journaux et de plus en plus souvent par la télévision. Toujours plus fréquemment, le vice n’est plus condamné, mais excusé, blanchi, quand il n’est pas recommandé par des éducateurs pervertis !

3) Une civilisation matérialiste et brillante. « Ce sont ces héros qui furent fameux dans l’antiquité ». Nous vivons dans une civilisation qui se détourne de plus en plus du vrai Dieu et manifeste une ingratitude croissante à son égard. Un agriculteur chrétien accueillait un jour chez lui des citadins. Au début du repas, il pria et remercia Dieu pour la nourriture. Ses invités marquant leur étonnement, il leur déclara: « Voyez-vous, chez nous, seuls les cochons et les vaches ne remercient pas quand on leur donne quelque chose! ».

Les connaissances humaines doublent tous les dix ans et l’on estime qu’il y a dans notre génération davantage de savants vivants qu’il yen a eu au total, depuis que le monde existe, dans toutes les générations qui nous ont précédés. Cela est, par ailleurs, l’accomplissement de la prophétie de Daniel, au chapitre 12, verset 4, qui dit: « Au temps de la fin, la connaissance augmentera ».

4) Explosion de violence. « La terre était pleine de violence ». Les statistiques les plus récentes prouvent que la criminalité augmente de façon incroyable un peu partout. Les « mass-media » véhiculent constamment des nouvelles et images pleines de violence, et la peur croît.

Des guerres, révolutions et désordres de toutes sortes font couler le sang de multitudes de gens sur le globe.

Assurément, Israël et l’état du monde indiquent qu’il est minuit moins une à l’horloge prophétique. Cher lecteur, êtes-vous prêt pour le retour prochain de Jésus-Christ ? Lorsque le Maître reviendra, vous trouvera-t-il « veillant et priant », oeuvrant pour Lui, vivant dans sa communion chaque jour et marchant dans l’obéissance à Sa Parole ?

Si le Saint-Esprit nous montre quelque chose qui n’est pas à la gloire du Seigneur dans nos vies, confessons-le à Dieu sachant » que si nous confessons nos péchés. il est fidèle et juste pour nous les pardonner », car « le sang de Jésus nous purifie de tout péché », afin qu’à Son retour. Jésus puisse nous dire: « C’est bien, bon et fidèle serviteur… entre dans la joie de ton maître ».

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