PROMESSES

Au moment où la famille est attaquée de toutes parts, il nous a semblé utile de nous tourner vers la Bible pour revenir à ce que Dieu nous en dit.

Si, d’un côté, les directives divines sont aujourd’hui publiquement et officiellement désavouées, n’oublions pas que notre ennemi a toujours été actif pour nous faire douter et pécher (« Dieu a-t-il réellement dit ? », Gen 3.1). L’Ecclésiaste écrivait justement : « Ne dis pas : D’où vient que les jours passés étaient meilleurs que ceux-ci ? Car ce n’est point par sagesse que tu demandes cela. » (Ecc 7.10)

Mais dès les origines, seul notre Créateur sait ce qui est bon pour nous et dans son amour il nous le communique.

Il nous faut personnellement résister à la décadence ambiante, comme ces poissons capables de remonter le courant.

Il nous faut enseigner nos enfants et les jeunes de nos églises. L’apôtre Paul écrivait aux Philippiens : « Je ne me lasse point de vous écrire les mêmes choses, et pour vous cela est salutaire. » (Phil 3.1)

Et si on a dévié de la bonne direction et qu’on a échoué dans une triste situation, il y a toujours un chemin, celui de la repentance : voyons la situation avec le regard de Dieu et comptons sur sa grâce. Que nos églises sachent accueillir les blessés du voyage de la vie, ceux qui ont eu une vie de famille chaotique. Que nous sachions les aider à se tourner vers Dieu, ce Dieu qui nous sauve.

Nous avons tous besoin de la grâce de Dieu, aussi pour notre vie de famille — et la bonne nouvelle, c’est que Dieu est prêt à nous l’accorder avec abondance !

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Ce numéro de Promesses est dirigé vers Dieu le Saint-Esprit. Ce Dieu un peu méconnu, qu’on n’adore pas, qu’on ne prie pas, sur lequel les chrétiens ont des vues bien différentes.

Qu’il est bon de se pencher sur la Bible pour connaître un peu mieux celui que le Seigneur Jésus appelle « le Consolateur » ! Il a dit : « Il vous est avantageux que je m’en aille, car si je ne m’en vais pas, le consolateur ne viendra pas vers vous ; mais, si je m’en vais, je vous l’enverrai. Et quand il sera venu, il convaincra le monde en ce qui concerne le péché, la justice, et le jugement. » (Jean 16.7-8)

C’est lui qui nous a convaincu de péché pour que nous nous tournions vers le Sauveur.

C’est lui qui est la vie divine en nous, qui nous délivre de la puissance du péché, qui créé les bons désirs, qui nous donne cette parcelle de nature divine pour montrer Dieu sur la terre, pour être les mains, les pieds et la voix de Dieu ici-bas.

Ces pages nous présentent sa divinité, sa présence dans la Bible, son œuvre dans les siens, ses dons, ses fruits, son importance primordiale dans la vie chrétienne.

Un beau témoignage rend son action concrète.

Que nous puissions nous laisser toujours plus remplir de sa présence vivante, le laisser prendre le contrôle de nos pensées, de nos actions, afin que notre vie chrétienne soit toujours vivante, toujours nouvelle : une vie qui fasse envie au monde languissant qui nous entoure. « Le Seigneur c’est l’Esprit ; et là où est l’Esprit du Seigneur, là est la liberté. Nous tous dont le visage découvert reflète la gloire du Seigneur, nous sommes transformés en la même image, de gloire en gloire, par l’Esprit du Seigneur. » (2 Cor 3.17-18)

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Combien de chrétiens, après la joie de la conversion, sont accablés parce qu’ils continuent de pécher. Dans le meilleur des cas, ils prennent de bonnes résolutions, mais retombent vite dans l’ornière et, dans le pire des cas, ils se résignent à une vie médiocre et insatisfaisante.
Pourtant ce n’est pas du tout le plan de Dieu pour l’homme. Notre Seigneur Jésus n’est pas venu seulement pour nous délivrer de la punition de nos péchés, mais aussi de la puissance du péché et du joug de l’Ennemi qui veut nous garder sous son esclavage.
Le dossier de ce numéro veut nous faire entrer dans ce merveilleux dessein de Dieu pour nous. Il ne s’agit pas de proposer des recettes, cela se saurait !
Il importe de connaître ce que la Bible nous dit sur le plan rédempteur de Dieu pour l’homme. Mais la connaissance théorique, quoiqu’indispensable, n’est pas suffisante ; il faut la foi pour croire cela, pour se l’approprier.
Enfin, cette délivrance ne se fera pas sans nous. Pour que le Saint Esprit nous fasse profiter de sa puissance, il faut choisir chaque jour de vivre pour Dieu et avec lui. La puissance n’est pas en nous, mais les choix dépendent de nous. Comme Dieu a délivré Lionel de la drogue, il est encore puissant pour nous délivrer chacun de nos propres chaînes.
Aspirons à faire des progrès pour connaître une vie de sainteté qui reflète toujours plus les caractères de notre Dieu. Jésus a pu dire : « Celui qui m’a vu a vu le Père. » À notre tour de le refléter autour de nous.

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Vous est-il déjà arrivé, en croyant obéir à un commandement de Dieu, de vous faire traiter de légaliste ?
Le mot « légalisme » ne se trouve pas dans le Petit Larousse. Il faut chercher dans un dictionnaire plus complet pour trouver comme définition :

– « Souci de respecter la lettre de la loi et les formes qu’elle prescrit.
– (Souvent péjoratif) Attitude de celui qui respecte rigoureusement la lettre de la loi. » Le mot ne se trouve pas dans la Bible, mais on y trouve plusieurs indications sur l’obéissance.

L’obéissance de détail n’est pas condamnée :

« Celui donc qui supprimera l’un de ces plus petits commandements, et qui enseignera aux hommes à faire de même, sera appelé le plus petit dans le royaume des cieux ; mais celui qui les observera, et qui enseignera à les observer, celui-là sera appelé grand dans le royaume des cieux. » (Matt 5.19)

L’obéissance partielle est insuffisante :

« Malheur à vous, scribes et pharisiens hypocrites ! parce que vous payez la dîme de la menthe, de l’aneth et du cumin, et que vous laissez ce qui est plus important dans la loi, la justice, la miséricorde et la fidélité : c’est là ce qu’il fallait pratiquer, sans négliger les autres choses. » (Matt 23.23)

L’obéissance à la loi de Moïse n’est plus pour le chrétien :

Au sujet de la circoncision : « C’est pourquoi je suis d’avis qu’on ne crée pas des difficultés à ceux des païens qui se convertissent à Dieu, mais qu’on leur écrive de s’abstenir des souillures des idoles, de la débauche, des animaux étouffés et du sang. » (Actes 15.19-20)
Toutefois la loi nous est toujours utile : « Car il est écrit dans la loi de Moïse : “Tu ne muselleras point le bœuf quand il foule le grain.” Dieu se met-il en peine des bœufs, ou parle-t-il uniquement à cause de nous ? » (1 Cor 9.9-10) Paul se sert de cette instruction de la loi pour justifier l’aide financière aux serviteurs de Dieu.

L’obéissance aux lois « fabriquées » est totalement condamnée :

« Si vous êtes morts avec Christ aux principes élémentaires du monde, pourquoi, comme si vous viviez dans le monde, vous impose-t-on ces préceptes : Ne prends pas ! ne goûte pas ! ne touche pas ! préceptes qui tous deviennent pernicieux par l’abus, et qui ne sont fondés que sur les ordonnances et les doctrines des hommes ? Ils ont, en vérité, une apparence de sagesse, en ce qu’ils indiquent un culte volontaire, de l’humilité, et le mépris du corps, mais cela est sans valeur réelle et ne sert qu’à satisfaire la chair. » (Col 2.20-23)

L’obéissance à la loi ne rend pas juste :

« Néanmoins, sachant que ce n’est pas par les œuvres de la loi que l’homme est justifié, mais par la foi en Jésus-Christ, nous aussi nous avons cru en Jésus-Christ, afin d’être justifiés par la foi en Christ et non par les œuvres de la loi, parce que personne ne sera justifié par les œuvres de la loi. » (Gal 2.16) « Que nul ne soit justifié devant Dieu par la loi, cela est évident, puisqu’il est dit : “Le juste vivra par la foi.” Or, la loi ne procède pas de la foi ; mais elle dit : “Celui qui mettra ces choses en pratique vivra par elles.” » (Gal 3.11-12)

« Trop » obéissant ?

Certainement pas, mais on peut manquer d’équilibre. Par exemple, je participe à toutes les activités de l’église pour obéir au Seigneur et pendant ce temps je néglige mes enfants ou mes parents. C’est ce que Jésus reproche aux pharisiens : « Vous rejetez fort bien le commandement de Dieu, pour garder votre tradition. Car Moïse a dit : “Honore ton père et ta mère” ; et : “Celui qui maudira son père ou sa mère sera puni de mort.” Mais vous, vous dites : Si un homme dit à son père ou à sa mère : “Ce dont j’aurais pu t’assister est corban”, c’est-à-dire, une offrande à Dieu, vous ne le laissez plus rien faire pour son père ou pour sa mère, annulant ainsi la parole de Dieu par votre tradition, que vous avez établie. Et vous faites beaucoup d’autres choses semblables. » (Marc 7.9-13)

« Mal » obéissant ?

– J’obéis par peur d’être puni ; ce n’est pas un motif noble, mais c’est un motif utile (Rom 13).
– J’obéis pour une récompense, pour que Dieu me bénisse. Oui, Dieu nous bénit quand nous obéissons : « Honore ton père et ta mère (c’est le premier commandement avec une promesse), afin que tu sois heureux et que tu vives longtemps sur la terre. » (Éph 6.2-3) Mais Dieu ne nous est pas redevable parce que nous obéissons. En règle générale, la bénédiction de Dieu découle de sa grâce et pas de notre comportement.
– J’obéis pour être vu des autres et être loué. Dans ce cas, j’ai déjà ma récompense sur la terre.

Conclusion

Ne jugeons jamais les motifs qui poussent mon frère à obéir, et pour ce qui nous concerne, ne faisons pas trop d’introspection, mais cultivons le désir de vouloir plaire à Dieu par notre vie.

Et si on me traite de légaliste ? Examinons honnêtement devant Dieu le bien-fondé de cette critique. Si elle est infondée, disons comme Paul : « Pour moi, il m’importe fort peu d’être jugé par vous, ou par un tribunal humain. […] Celui qui me juge, c’est le Seigneur. » (1 Cor 4.3-4)

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« Et ces paroles, que je te commande aujourd’hui, seront sur ton coeur. Tu les inculqueras à tes fils, et tu en parleras, quand tu seras assis dans ta maison, et quand tu marcheras par le chemin, et quand tu te coucheras, et quand tu te lèveras; et tu les lieras comme un signe sur ta main, et elles seront comme des fronteaux entre tes yeux, et tu les écriras sur les poteaux de ta maison et sur tes portes. » (Deut 6.6-9)

« Et vous, pères, ne provoquez pas vos enfants, mais élevez-les dans la discipline et sous les avertissements du Seigneur. » (Éph 6.4)

« Ne désertons pas nos assemblées, comme quelques-uns ont l’habitude de le faire. » (Héb 10.25)

« Mais si quelqu’un ne sait pas conduire sa propre maison, comment prendra-t-il soin de l’assemblée de Dieu ? » (1 Tim 3.5)

Ce verset de 1 Timothée 3.5 s’applique aux surveillants (responsables) de l’église. Un homme qui n’aurait pas enseigné la Bible à ses enfants ne peut pas espérer transmettre la vérité biblique à la génération suivante de l’église. Notons toutefois qu’enseigner ses enfants ne signifie pas qu’ils deviendront obligatoirement des chrétiens engagés : chacun reste libre de ses choix.

Que signifie « élever ses enfants dans la discipline et sous les avertissements du Seigneur » ? C’est probablement la communication patiente de ce que Dieu nous a révélé sur lui-même dans la Bible : ses traits de caractère, ses attributs, ses dons, et aussi ses exigences. La notion « d’avertissement du Seigneur » donne de la solennité à cet enseignement. Car, si on le refuse ou l’on s’en détourne, la perte sera grave.

Un élément important favorise grandement l’acceptation de cet enseignement et sa mise en pratique réussie : l’authenticité. Les enfants voient très vite si les choses enseignées sont chères au cœur de leurs parents. La transmission de la Parole de Dieu d’une génération à l’autre était déjà la mission spéciale des parents israélites. Les indications données en Deutéronome 6 sont précieuses. Le verset 6 insiste sur la nécessité de l’authenticité. Si nous ne sommes pas convaincus, que pouvons-nous enseigner ?

Le verset 7 nous parle de la régularité et de la constance de cet enseignement. Il est vrai que notre civilisation ne nous laisse pas la liberté de passer tout le jour avec nos enfants, mais je crois qu’il y a une grande bénédiction dans la lecture quotidienne de la Bible en famille. On peut commencer de très bonne heure avec une Bible pour enfants, en expliquant très simplement les passages qui leur sont accessibles (l’usage d’une Bible pour enfants ne nous dispense pas de connaître nous-mêmes la version intégrale, pour juger du bien-fondé de certains raccourcis). Ces tête-à-tête avec nos enfants sont le moyen de leur apprendre à aimer et à respecter la Parole de Dieu. Souvenons-nous toutefois que l’effet de cet enseignement ne dépend pas de sa longueur : la qualité compte bien davantage.

Quant à l’application actuelle du verset 9, pourquoi ne pas y voir un encouragement à mettre en évidence, à la vue de tous, quelques passages de l’Écriture ? Ce sera une manière de montrer à des hôtes de passage ce qui est important pour nous, en même temps qu’un rappel utile à notre égard. Au reste, l’hospitalité et les contacts entre chrétiens sont aussi des composantes importantes de notre vie de foi, et participent à la formation des enfants. C’est pourquoi l’auteur de l’épître aux Hébreux nous enjoint de ne pas l’oublier (Héb 13.2). D’abord les enfants verront quels sont les contacts qui comptent pour leurs parents. Ensuite, ils découvriront des points de vue un peu différents des leurs et de ceux de leurs parents. Surtout, ils échangeront avec des jeunes de leur âge, en toute liberté. Car ne nous faisons pas d’illusions : à défaut d’amis chrétiens, ils s’en chercheront dans le monde !

Enfin, l’enseignement d’Hébreux 10.25 sur l’importance des rencontres de l’église concerne tout le monde, y compris les enfants. Quelle bénédiction de se rendre en famille aux réunions ! Les plus petits y acquerront de saines habitudes (par exemple, la régularité) et comprendront le sérieux de la présence de Dieu. Pour leur rendre ces moments vraiment bienfaisants, le prédicateur devrait s’adapter à eux, et occasionnellement leur réserver une part de son message. La tendance actuelle à séparer les tranches d’âges (clubs pour enfants et pour adolescents, réunions pour les jeunes, pour les parents…) procède d’un souci d’efficacité qui a sa place, pour autant qu’il ne remplace pas les réunions de l’église où toutes les générations se côtoient… parce qu’elles y sont présentes !

Si nos enfants sont ainsi instruits des choses de Dieu, le salut en Jésus-Christ leur sera clairement révélé, et s’ils intègrent de plein gré la famille de Dieu, ils éviteront bien des pièges du diable, pour former plus tard une nouvelle génération utile dans l’assemblée.

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