PROMESSES
L’Eglise marchant ici-bas pendant l’absence de Jésus est appelée à témoigner au monde, par sa marche spirituelle et céleste, que ce Jésus qu’il a rejeté, vit au plus haut des cieux, puisqu’Il produit en elle, par son Esprit, ses sentiments et ses affections célestes.
Déclin dans le témoignage de l’Eglise
Avec l’attente journalière du Seigneur ont disparu l’union des disciples, leur séparation du monde, la vie spirituelle et céleste qui les distinguait au commencement. Quand le serviteur a dit en son coeur: «Mon maître tarde à venir», il s’est mis à battre ses compagnons de service, à manger et à boire avec les ivrognes! (Mat th. 24, 48-49).
Quand l’Eglise a cessé de regarder en haut pour attendre le Seigneur des cieux, elle a regardé en bas pour chercher son repos, ses aises, des richesses, des honneurs; elle est devenue terrestre, ennemie de la croix de Christ, s’unissant au monde jusqu’à lui donner droit de cité au milieu d’elle, à prostituer son culte, sa cène. Enfin, elle a mis sa gloire dans ce qui fait sa honte.
Non seulement les chrétiens se sont unis au monde, mais ils se sont aussi séparés entre eux. Au lieu de témoigner de l’unité de l’Esprit qui l’animait par l’unité du corps, l’Eglise s’est divisée en d’innombrables partis, distingués par des noms d’hommes, de nations ou de doctrines. Ah! ce n’était pas ce que le Seigneur demandait pour elle, quand il disait: «Que tous soient un, ainsi que toi Père, tu es en moi et moi en toi, afin qu’eux aussi soient un en nous et que le monde croie que c’est toi qui m’as envoyé »(Jean 17, 21).
Témoignage de l’Eglise à son début
Ce n’était pas non plus le spectacle qu’offraient les premiers disciples, quand ils étaient tous ensemble en un même lieu et que «la multitude de ceux qui croyaient n’était qu’un coeur et qu’une âme» (Actes 2, 44- 47; 4, 32). Aussi une grande grâce était sur eux tous et plusieurs croyaient.
Il est vrai que cette heureuse manifestation de l’unité avait déjà reçu de graves échecs à Corinthe, quand l’un disait: «Moi, je suis de Paul», un autre: «Moi d’Apollos» (1 Cor. 1, 11-12). C’était le mystère d’iniquité se mettant en train (2 Thess. 2, 3-8). Cependant, le mal était loin d’avoir l’étendue qu’il a aujourd’hui.
L’unité en gloire
L’unité en gloire est celle dans laquelle seront «un» tous les saints lorsqu’ils apparaîtront dans la même gloire que Christ. En la voyant, le monde connaîtra ce qu’il n’a pas voulu croire: que le Père a envoyé le Fils et nous tous les croyants sommes aimés du même amour que lui (Jean 17, 23).
Chrétien, «connaissant que c’est déjà l’heure de nous réveiller du sommeil, car maintenant le salut est plus près de nous que lorsque nous avons cru: la nuit est fort avancée et le jour s’est approché; rejetons donc les oeuvres des ténèbres, et revêtons les armes de la lumière» (Rom. 13, 11-14).
Etat du monde actuel
L’état moral et spirituel du monde, qui marche rapidement vers son jugement, est désastreux. Le temps de la patience de Dieu tend à sa fin. Le mystère d’iniquité opère déjà (II Thess. 2, 7). C’est la dernière heure, celle où l’esprit de l’antichrist, qui doit venir, agit déjà dans toutes les activités des hommes.
Attitude des hommes face à la patience de Dieu
Parce que la sentence contre les mauvaises oeuvres ne s’exécute pas immédiatement, le coeur des fils des hommes est plein d’envie de faire le mal (Ecc. 8, 11). Dieu dit à celui qui fait le mal: «Tu as fait ces choses-là et j’ai gardé le silence; tu as estimé que j’étais véritablement comme toi; mais je te reprendrai, et mettrai tout devant tes yeux» (Ps. 50, 21).
Certains hommes prennent la patience de Dieu pour de l’indifférence: Dieu ne s’occupe pas de nous. D’autres nient son existence, tandis que d’autres encore affirment qu’Il est mort.
Ces divers aspects de l’incrédulité témoignent de la mort spirituelle des hommes. Ils ignorent que la patience de Dieu est salut, car Il ne prend pas plaisir à la mort du méchant, mais plutôt à ce qu’il se détourne de sa voie et vive. (Ez. 33, 11).
Encore un dernier silence de Dieu
Après l’enlèvement de l’Eglise, le mal se développera très rapidement, à tel point qu’à l’ouverture du 6ème sceau, les autorités seront renversées, donnant à Satan l’occasion de faire monter de la mer agitée, la Bête à 10 cornes (Ap. 13), à laquelle il donnera sa puissance, son trône et un grand pouvoir (Ap. 13, 2).
Devant un tel développement du mal, le 7ème sceau s’ouvre et il se fait un «Silence» au ciel, d’environ «une demi-heure» (Ap. 8, 1). Un court temps où Dieu semble se recueillir avant de faire son oeuvre étrange et inaccoutumée (Es. 28, 21). Il y a une vie dans sa faveur et un moment dans sa colère (Ps. 30, 5).
Ap. 10,7. Plus de délai. Le mystère de Dieu sera terminé
Ni le dernier silence d’une demi-heure au ciel, ni les événements décrits depuis la première trompette (Ap. 8, 7) au son de la 6ème trompette (Ap. 8, 7 à 9 et 13, 21), ne produiront la repentance chez les hommes. Au contraire (Ap. 9, 20-21).
Alors l’ange que Jean a vu se tenir sur la mer et sur la terre lèvera sa main et jurera qu’il «n’y aura plus de délai», mais qu’aux jours de la voix du septième ange, quand il sera sur le point de sonner de la trompette, le «mystère de Dieu» sera terminé (Ap. 10, 7). Dieu mettra une fin au mystère de l’inaction dans laquelle Il semble rester actuellement, quant au gouvernement du monde. Les hommes peuvent pécher. En tant qu’il s’agit d’une intervention directe, Dieu n’apparaît pas, sauf en quelques occasions exceptionnelles. Mais le moment vient où Dieu jugera le péché; alors, Il ne tolérera plus rien de ce qui est contraire à sa nature et il n’y aura plus de délai; mais au jour de la voix du septième ange, quand il sera sur le point de sonner de la trompette, le mystère de Dieu arrivera à conclusion.
Le mystère de Dieu, c’est qu’Il permet au mal de poursuivre son cours avec une apparence d’impunité, comportement auquel les hommes ne comprennent rien. Mais au jour où la colère de Dieu éclatera dans toute son ardeur, le mystère de Dieu sera terminé (Ap. 10, 7).
Cette colère de Dieu s’exercera par les sept anges qui verseront sur la terre les sept coupes de la colère de Dieu (Ap. 16). Mais, malgré l’intensité de ces jugements, les hommes blasphémeront. Lorsque la dernière coupe sera versée, une grosse grêle, dont les grêlons pèseront un talent, tombera du ciel sur les hommes (Ap. 16, 21). Lire aussi: Job 38, 22: Ez. 38, 22. Le poids d’un talent, ou 3000 sicles, correspond à 42,533 kg. (Dict. de Vigourux).
Nous sommes dans les temps de la fin. Jésus revient pour enlever son Eglise. Es-tu prêt pour cet événement?
Aujourd’hui, si vous entendez sa voix, n’endurcissez pas vos coeurs (Héb. 3, 7). Demain, il peut être trop tard.
Etre utile à Dieu
Vous n’êtes d’aucune utilité à Dieu tant que votre volonté n’est pas brisée.
La révélation des événements futurs doit être, pour tout chrétien, un sujet de réels intérêt et importance.
Dieu seul sait le commencement et la fin de toutes choses. Il lui a plu de révéler l’avenir dans la Bible: là où, sans cette révélation, tout ne serait que ténèbres et pure spéculation de l’esprit humain, la certitude nous est donnée.
Les écrits prophétiques de l’Ancien Testament ont annoncé, avec une certitude infaillible, les événements des siècles passés, bien avant qu’ils n’eussent lieu. Les faits prophétiques touchant l’avenir sont tout aussi certains, tant dans l’Ancien que dans le Nouveau Testament.
QUELQUES EXEMPLES PROBANTS
C’est ainsi, par exemple, que la prophétie biblique annonçait la naissance de quatre grands empires gentils (Chaldéen, Médo-Perse, Grec et Romain); ces prédictions s’accomplirent avec une parfaite exactitude au point qu’elles soient devenues des faits historiques.
Et quelle richesse d’expressions prophétiques pour annoncer la venue, dans ce monde, du Seigneur Jésus-Christ, le Messie; Son rejet par son peuple: les Juifs; Sa mort, Sa résurrection, Sa séance à la droite de Dieu: toutes choses réalisées comme il avait été prédit.
DIRECTION DU SAINT-ESPRIT POUR L’ENSEIGNEMENT
Avant de quitter Ses disciples, le Seigneur leur dit que lorsque l’Esprit de Vérité serait venu, il les conduirait dans toute la vérité (Jean 16, 13). Il est nécessaire d’être dirigé par ce guide divin pour avoir une pensée exacte de ce que Dieu a révélé dans Sa Parole. Christ étant le centre de tout le plan de Dieu, le Saint-Esprit a pour mission de glorifier le Fils en prenant de ce qui est de Lui, pour nous l’annoncer et nous faire connaître les choses qui vont arriver (Jean 16,13-15).
DISTINCTIONS IMPORTANTES POUR L’ETUDE DE LA PROPHETIE
Rappelons qu’il ne faut pas confondre les dispensations, sinon nous tomberions dans une grande confusion en appliquant aujourd’hui, à l’Eglise de Dieu, les déclarations qui se rapportent à Israël
Christ est venu chez les Siens {Israël), mais Il fut rejeté et crucifié. Dès lors, Dieu a commencé une ceuvre tout à fait nouvelle et distincte, à savoir le rassemblement de personnes tirées du milieu de toutes les nations, Juifs ou gentils; non pour en faire un peuple terrestre comme Israël, mais un peuple dont l’appel est céleste.
Telle est l’Eglise de Dieu, dans sa nature et sa destinée.
Par suite du rejet du Messie par Israël, Dieu a rompu Ses relations avec ce peuple et un partiel endurcissement s’est produit en Israël, endurcissement qui continuera jusqu’à ce que la plénitude des nations soit établie; alors, tout Israël sera sauvé {Rom. 11, 25-26).
QUE DEVONS-NOUS ATTENDRE ?
Nous attendons la «Bienheureuse Espérance» et «l’apparition de la gloire» de notre Dieu et Sauveur Jésus-Christ (Tite 2, 13) ; ce passage de la Parole de Dieu met en évidence deux phases de la venue du Seigneur.
Premièrement, sa venue pour enlever son Eglise (1 Thess. 4. 16-18; 1 Cor. 15, 51-53; Jean 14, 3); c’est la bienheureuse espérance. L’Eglise attend son Seigneur.
Deuxièmement, son apparition et sa manifestation en gloire avec ses saints, pour l’établissement de son règne.
QUAND LE SEIGNEUR VIENDRA-T-IL POUR ENLEVER L’EGLISE ?
Cet événement peut se réaliser d’un moment à l’autre, sans toutefois que nous puissions en fixer la date.
Plusieurs indices, cependant, nous permettent de discerner que ce moment est proche et que le temps de la grâce va prendre fin. L’indifférence des masses pour l’évangile, la chrétienté qui a l’apparence de la piété mais qui en a renié la puissance (2 Tim. 3, 5), les nations qui cherchent leur voie vers une forme d’unité font présager que le moment approche où la bête à dix cornes sortira de la mer (Ap. 13); plus encore, la renaissance d’un état juif: tous ces faits sont des signes qui prouvent l’imminence du retour de Jésus pour enlever Son Eglise.
ET APRES ?
Après l’enlèvement de l’Eglise se déroulera la soixante-dixième semaine de Daniel, c’est-à-dire une période d’au moins sept ans. Cette période sera d’abord caractérisée par un temps de tribulation venant sur la terre pour éprouver ceux qui l’habitent; puis par un temps où la colère de Dieu s’abattra sur ce monde rebelle: ce sera la grande tribulation, un temps de détresse pour Jacob (Jér. 30, 7), qui durera trois ans et demi.
C’est au cours de cette dernière semaine que Satan exercera toute sa puissance par la Bête à dix cornes et la Bête à deux cornes (Ap. 13, 1-8; 11-18). Mais le ciel s’ouvrira et le Seigneur apparaîtra en gloire et par un jugement radical, s’emparera de la bête, chef politique de l’empire romain, et du faux Christ, l’homme de péché, l’inique (2 Thess. 2, 3), lesquels seront jetés vifs dans l’étang de feu, embrasés par le soufre (Ap. 19.20, 2 Thess. 2, 8). Ainsi, la domination de la bête romaine et de l’Antichrist prendra fin à la grande bataille d’Harmaguédon (Ap. 16, 16).
Le prophète Esaïe annonce aussi certains événements se rapportant à l’invasion de la Palestine par l’Assyrien; les chapitres 12 et 14 montrent clairement qu’après le jugement de l’Antichrist et de la bête romaine, par le Seigneur, Jérusalem sera attaquée par une coalition de nations, dirigée par l’Assyrien. La ville sera prise et saccagée, la moitié de ses habitants sera emmenée en captivité, mais le reste du peuple ne sera pas retranché de la ville (Zach. 14, 1-2).
Le Seigneur Lui-même combattra contre ces nations, comme Il a combattu au jour de la bataille (Zach. 14, 3). Ce dernier passage fait allusion à la destruction de la bête et de l’Antichrist par le Seigneur, lorsqu’il est apparu du ciel avec ses armées (Ap. 19).
Ainsi, la manifestation glorieuse du Seigneur se fera en trois phases. Tout d’abord Il sortira du ciel avec ses armées pour frapper les nations, la bête et le faux prophète. Puis, il apparaîtra aux juifs fidèles sur la montagne des oliviers et les délivrera de l’Assyrien, ou roi du Nord. Enfin, Il viendra dans Sa gloire, tous Ses saints avec Lui (Zach. 14, 5), pour établir son règne, le règne de mille ans. (Ap. 20, 4).
Durant ce temps béni, Israël et les nations qui resteront, jouiront de la justice et de la paix instaurées par le Seigneur, par l’homme que Dieu a destiné à juger la terre habitée, ce dont il a donné à tous une preuve certaine, l’ayant ressuscité d’entre les morts (Act. 17, 31).
Ainsi, lecteur, Jésus dit: «Et voici, je viens bientôt» (Ap. 22, 7-12). Es-tu prêt pour ce jour de l’enlèvement?
QUESTION DISPENSATIONNELLE
Il est indispensable, pour exposer justement la Parole de la vérité (2 Tim. 2, 15}, de ne pas mélanger ce que l’on peut appeler les périodes dispensationnelles ou é c o n o m i e s. Ainsi, par exemple, si nous appliquons à l’Eglise les versets des prophètes qui parlent des voies passées ou futures de Dieu envers Israël, nous faisons une confusion totale et déplorable, interprétant faussement une grande partie de l’Ancien Testament.CHOIX D’ISRAEL
Certes, l’Eternel a aimé Israël et l’a choisi pour être son peuple (Deut. 7, 6-7). Il avait donné des promesses aux pères, à Abraham, Isaac et Jacob et les a accomplies envers leurs enfants, les faisant sortir d’Egypte à main forte, pour les introduire au pays de Canaan. Là, l’Eternel s’attendait à ce que son peuple, tel une vigne, produisît de bons raisins, mais il ne produisit que du raisin sauvage (Es. 5, 2). Et lorsque le vrai cep, le Messie promis, vint chez soi, les siens -son peuple – ne l’ont pas reçu (Jean l, 11 ), mettant ainsi le comble à leur égarement. Dès lors, ayant renié le Saint et le Juste (Actes 3, 14) le ciel l’a reçu jusqu’au temps du rétablissement de toutes choses (Actes 3, 21). Ainsi, Dieu rompit, pour un temps , ses rapports avec Israël comme nation, selon qu’il est écrit: «Un endurcissement partiel est arrivé à Israël» lequel continuera «jusqu’à ce que la plénitude des nations soit entrée» (Rom. 11, 25).
FORMATION D’UNE CHOSE NOUVELLE: L’EGLISE
A la suite du rejet du Messie et de son exaltation dans le ciel, le Saint- Esprit fut envoyé, et une chose nouvelle formée dès la Pentecôte. Cette chose nouvelle est l’Eglise de Dieu, le rassemblement hors de toutes les nations d’un peuple dont l’appel et l’espérance ne sont plus terrestres, comme ceux d’Israël, mais essentiellement, exclusivement célestes. Elle est dans son essence, la communauté de tous les croyants que le lien de la foi et l’action génératrice du Saint-Esprit unissent vitalement à Jésus-Christ.TEMPS DE LA GRACE
Ainsi, la formation de l’Eglise occupe une parenthèse dans les voies de Dieu envers Israël. Cette parenthèse commence à la Pentecôte et se terminera à la venue du Seigneur en grâce (Parousia) : voir 1 Thess. 4, 16-17; 1 Cor. 15, 51-52.LA 70e SEMAINE DE DANIEL
Après cet enlèvement de l’Eglise s’ouvrira une période de sept ans au moins – la 70e semaine de Daniel – pendant laquelle se dérouleront les événements décrits dans les chapitres 4-19 de l’Apocalypse. Cette dernière semaine de Daniel se divise en deux parties de trois ans et demi chacune. C’est au cours de la seconde mi-semaine qu’aura lieu la grande tribulation, un temps de détresse pour Jacob, tel qu’il n’y en aura point de semblable, mais Israël sera sauvé (Jér. 30, 7; Rom. 11, 26).
GRANDE TRIBULATION
Ce temps de détresse, en effet, sera terrible, car Satan (et ses anges) précipité sur la terre à la suite du combat que lui auront livré Michel et ses anges (Apoc. 12, 7-10), sera dans une grande fureur, sachant qu’il a peu de temps. Nous ne pouvons faire, dans ce court article, un exposé détaillé des activités de Satan, par les instruments à sa solde, au cours de ce temps de la grande tribulation. Tous ses efforts tendront à faire recevoir l’antichrist parmi les juifs et les nations, selon qu’il est écrit: «Si un autre vient en son propre nom, celui-là vous le recevrez» (Jean 5, 43).CONVERSION D’ISRAEL
C’est à la suite de ce débordement d’iniquité, résultat d’une apostasie totale, que le Seigneur apparaîtra en gloire (epiphaneia). Il frappera les nations de son épée aiguë à deux tranchants sortant de sa bouche, et les paîtra avec une verge de fer.
C’est ainsi que le Roi des rois et le Seigneur des seigneurs (Apoc. 19, 11-16), par une action judiciaire, prendra possession de son héritage (Ps. 2. 8). Délivré de ses ennemis par cette intervention de son Messie, Israël enfin se tournera vers Celui «qu’ils ont percé». Ils se lamenteront sur Lui comme on se lamente sur un fils unique, et il y aura de l’amertume pour Lui, comme on a de l’amertume pour un premier-né (Zach. 12, 10). Ce sera une humiliation nationale.
LE REGNE DE 1000 ANS
Satan lié et jeté dans l’abîme pour mille ans ne pourra plus séduire les nations durant ce temps (Apoc. 20, 1-3).
Ce sera l’accomplissement de ce mystère de la volonté de Dieu pour l’administration de la plénitude des temps, soit réunir toutes choses dans le Christ, «les choses qui sont dans les cieux et les choses qui sont sur la terre, en Lui» (Eph. l, 9-14). Ce sera le règne de mille ans et l’accomplissement de l’Ecriture qui dit que «Dieu a établi un jour où il doit juger en justice la terre habitée, par l’homme qu’il a destiné à cela, de quoi il a donné une preuve certaine à tous l’ayant ressuscité d’entre les morts» (Actes 17, 31).
APPEL URGENT AU LECTEUR
Ce plan merveilleux de Dieu est en plein développement et en voie d’accomplissement.Lecteur, qu’en est-il de ton âme?
As-tu reçu Jésus pour ton Sauveur?
Es-tu prêt pour l’enlèvement de l’Eglise?
Car le Seigneur dit: «Voici, je viens bientôt»!!
Erratum:
Dans notre No 5 de janvier 1968, page 87, 17e ligne, il faut lire: et soixante-deux semaines (au lieu de «dans»).
Daniel, jeune homme juif, de famille noble, si ce n’est royale (Dan. l, 3), raconte comment il fut déporté à Babylone en 606 av. J.Ch. Là, il fut instruit dans la science et la langue des Chaldéens. Il entra par la suite au service du roi.
Longtemps après, alors qu’il avait plus de 80 ans, lisant les Ecritures, en particulier Jérémie 25, 11-12, il découvre que le temps de la libération pour son peuple est proche.
Daniel tourne alors sa face vers le Seigneur pour chercher sa volonté par la prière, la supplication, dans le jeûne, le sac et la cendre. A une si remarquable prière, la réponse de Dieu ne se fait pas attendre; elle vient même avant que Daniel ne l’ait achevée (v. 20). «Je parlais encore en priant, et l’ange Gabriel que j’avais vu dans la vision au commencement, volant avec rapidité, me toucha vers le temps de l’offrande du gâteau du soir. Il me fit comprendre et me parla et dit: Daniel, je suis maintenant sorti pour éclairer ton intelligence. Au commencement de tes supplications, la parole est sortie, et je suis venu pour te la déclarer, car tu es un bien-aimé.»
«Comprends donc la parole, et sois intelligent dans la vision.» Et l’ange Gabriel communique à Daniel une révélation qui dépasse en importance celle de Jérémie, laquelle fixait à 70 années la durée de la captivité babylonienne pour le peuple juif. Voici la révélation accordée à Daniel. «Soixante-dix semaines ont été déterminées pour ton peuple et pour la sainte ville, pour clore la transgression et pour en finir avec les péchés, pour faire propitiation pour l’iniquité, pour introduire la justice des siècles, pour sceller la vision et la prophétie, et pour oindre le saint des saints.»
«Et sache et comprends: depuis la sortie de la parole pour rétablir et rebâtir Jérusalem, jusqu’au Messie, le prince, il y a sept semaines; dans soixante-deux semaines, la place et le fossé seront rebâtis, et cela en des temps de trouble. Après les soixante-deux semaines, le Messie sera retranché et n’aura rien» (v.24-26).
Nous savons que dans cette prophétie, un jour correspond à une année et une semaine à sept années. C’est ainsi que l’apôtre Jean le précise lorsqu’il parle de la moitié de la 70e semaine (42 mois, Apoc. 13, 5; 1260 jours, Apoc. 11, 3; un temps, des temps et la moitié d’un temps, Apoc. 12, 14). Les 70 semaines ont un point de départ précis, indiqué en Néhémie 2, 1-8. Il s’agit du décret du roi Artaxerxès autorisant la reconstruction de Jérusalem, en la vingtième année de son règne, au mois de Nîsan, 445 avant Jésus-Christ.
Les 70 semaines sont donc divisées en trois périodes.
1. Sept semaines, soit 49 années pendant lesquelles la place et le fossé seront rebâtis en des temps troublés – les temps de Néhémie et d’Esdras.
2. 62 semaines sont ajoutées aux sept premières, ce qui fait 69 semaines ou 483 ans, nous amenant à la mort du Messie (v. 26). «II vint chez soi, et les siens ne l’ont pas reçu» (Jean l, 11 ).
3. Il y a lieu de constater que le Messie ayant été rejeté après la fin de la 69e semaine (d’années), le ciel est sa demeure jusqu’au temps où il reviendra pour ce qui est appelé «le rétablissement de toutes choses» (soit son retour pour régner sur Israël). Ainsi, entre la 69e semaine, qui marque le rejet du Christ, et la 70e semaine (laquelle est à venir), s’ouvre une parenthèse, soit un temps indéterminé et non prophétique, pendant laquelle l’église, épouse de Christ se forme. L’église a une destinée céleste et sera tout d’abord enlevée «à la ren- contre du Seigneur» (1 Thes. 4, 16-17 et 1 Cor. 15, 51-52).
C’est après cet enlèvement que la 70e semaine de Daniel 9 se déroulera, avec à son échéance, l’établissement du royaume «par l’apparition du Seigneur en gloire». Ce sera l’accomplissement de toutes les promesses faites à Israël.
DÉFINITION:
Le mot «Eglise» est tiré du terme grec «Ekklesia», du verbe «ek kaleo», «appeler dehors».
ORIGINE:
L’Eglise, en effet, est composée de tous ceux qui, croyant au Seigneur Jésus, sont «appelés hors du monde», pour devenir membres du corps de Christ par la puissance du Saint-Esprit (1 Cor. 12, 27). Dieu tire d’entre les nations et d’entre les juifs un peuple pour son nom, de sorte qu’il n’y a plus ni juifs, ni grecs, car nous avons tous été baptisés d’un seul Esprit pour être un seul corps, soit juifs, soit grecs, soit esclaves, soit hommes libres (1 Cor. 12, 13).
L’histoire de l’Eglise commence à la Pentecôte, par le baptême de l’Esprit (Actes 2) et s’achèvera au retour du Seigneur, lorsqu’il viendra l’enlever dans les nuées en l’air (1 Thess. 4,16-18).
Christ bâtit son Eglise. La première mention de l’Eglise se trouve en Mat th. 16. Le Seigneur demande à ses disciples: «Que disent les hommes que je suis, moi, le Fils de l’homme? » Aucun n’avait discerné en Lui le Fils de Dieu, le Messie, promis dans les Ecritures. «Et VOUS», ajoute le Seigneur, «qui dites-vous que je suis?» Simon Pierre, répondant, lui dit: «Tu es le Christ, le Fils du Dieu vivant.» Jésus, lui répondant, dit: «Tu es bienheureux, Simon Barjonas, car la chair et le sang ne t’ont pas révélé cela, mais mon Père qui est dans les cieux.» «Et moi aussi, je te dis que tu es pierre, et sur ce roc je bâtirai mon Eglise, et les portes du hadès ne prévaudront pas contre elle» (Vers 13-18). Ainsi, nous apprenons que Christ lui-même, le Fils du Dieu vivant, était le rocher, sur lequel il allait bâtir son Eglise. Remarquons que le Seigneur dit: «Je bâtirai mon Eglise» C’était encore, à ce moment là, une oeuvre future, car il devait mourir, ressusciter, être élevé dans la gloire et envoyer le Saint-Esprit lors de la Pentecôte.
L’Eglise est bâtie sur un Christ mort et ressuscité: par sa mort, il a expié nos péchés; par sa résurrection, il a annulé la mort (2 Tim. 1, 10). Puis, ayant été glorifié, il a envoyé le Saint-Esprit (Jean 7, 39; 16, 7).
CARACTÈRE ET NATURE DE L’ÉGLISE
-De par son essence, elle n’est pas de ce monde (Jean 17,14-16).
-Nature et sphère de ses bénédictions
« Bénie de toute bénédiction spirituelle dans les lieux célestes en Christ» (Eph. 1,3).
-Position des croyants
« Dieu nous a ressuscités ensemble et nous a fait asseoir dans les lieux célestes en Jésus-Christ» (Eph. 2,6).
-Héritage des croyants « Béni soit le Dieu et Père de notre Seigneur Jésus-Christ, qui, selon sa grande miséricorde, nous a régénérés pour une espérance vivante par la résurrection de Jésus-Christ d’entre les morts, pour un héritage incorruptible, sans souillure, inflétrissable conservé dans les cieux pour vous» (1 Pi. 1,3-4).
-Espérance des croyants Etre rendu conformes au Seigneur et partager sa gloire. « Père, je veux, quant à ceux que tu m’as donnés, que là où je suis, ils y soient aussi avec moi, afin qu’ils voient ma gloire, que tu m’as donnée» (Jean 17,24).
CONCLUSION
Quelle part bénie et heureuse que d’appartenir à l’Eglise de Jésus-Christ! Lecteur, est-elle ta part?
L’aspect prophétique de cette séquence du livre nous présente «les choses qui sont» (Apoc. 1. 19), c’est-à-dire la vie de l’Eglise sur la terre, depuis la Pentecôte jusqu’à son enlèvement, avant la grande Tribulation. Le mot d’ordre des combattants fidèles est: «Amen, viens, Seigneur Jésus!» (Apoc. 22. 20).
Ephèse: La première tactique de Satan, c’est de séparer de leur Chef, le coeur des combattants (abandon du premier amour).
Smyrne: Ici, il y changement de tactique. Satan démasque toutes ses batteries contre les combattants, et fait un affreux carnage: c’est la persécution. Le diable cherche à détruire les troupes du Seigneur.
Pergame: Il n’y parvient pas et voit que, malgré les ravages, il perd même du terrain. Pendant qu’il est encore temps, il signe un armistice, un compromis. Par ses ruses, il réussit à se mettre du bon côté, en endormant ses adversaires auxquels il présente une fausse vision de paix. Les conditions de paix ne sont pas moins qu’une alliance de l’église avec le monde, dont Satan est le prince.
Thyatire: La paix étant faite, il prêche le désarmement; peu à peu, les combattants déposent l’épée et délaissent la Parole de Dieu: c’est l’Eglise romaine.
Sardes: L’épée étant tombée des mains des combattants, l’anarchie règne et, bientôt, quelques-uns en souffrent. Se réveillant de leur sommeil – et devant les terribles abus de Satan – ils se lèvent, reprennent l’épée qui est la Parole de Dieu, et passent à l’offensive. C’est Sardes. Mais, bien vite, les nouveaux combattants se lassent de lutter; tout en gardant l’épée, ils ne savent plus s’en servir. C’est alors un affreux carnage. Il en tombe de toutes parts et le champ de bataille se couvre de morts et de mourants (ch. 3.1-2).
Philadelphie: Un petit groupe de combattants résolus se rassemble néanmoins autour du Chef. Le mot d’ordre est de «tenir». Tenir la position acquise, ne pas reculer; plutôt mourir sur place en attendant la grande délivrance. Elle se fait attendre; il faut redoubler de courage et de vaillance: rester fidèles! La nuit se fait longue. Des sentinelles s’engourdissent. ..et pourtant le danger est grand.
Laodicée: L’heure de la décision approche. Au milieu de la nuit, on peut voir une poignée de combattants se rassembler autour de leur Chef aimé, pour prendre un dernier repas en commun, avant de s’asseoir avec Lui sur Son trône de gloire. Le Chef restaure ses combattants fatigués, tandis que le matin vient, «un matin sans nuages».
Lecteur, nous sommes arrivés à la fin des temps. Le Seigneur Jésus revient. Es-tu prêt? Sinon, prépare-toi à la rencontre de ton Dieu! Avant qu’il ne soit trop tard !
LApparition du Seigneur en gloire précédée de
Le plan de Dieu étant de réunir en un toutes choses dans le Christ, les choses qui sont dans les cieux et les choses qui sont sur la terre (Eph. 1,10), deux événements doivent se dérouler en vue de la réalisation de ce plan divin.
1. Christ étant l’héritier de toutes choses (Hébr. 1,2) et nous, ses rachetés, héritiers de Dieu et cohéritiers de Christ (Rom. 8, 17), il résulte de ce fait que le Seigneur apparaîtra soudain en gloire, avec ses rachetés, pour prendre judiciairement possession de l’héritage. Il viendra pour être, en ce jour-là, glorifié dans ses saints et admiré dans tous ceux qui auront cru (2 Thess. l,10). Il sagit donc ici de son apparition en gloire avec ses rachetés. C’est la réalisation de ce verset: «Quand le Christ qui est notre vie sera manifesté, alors vous aussi, vous serez manifestés avec lui en gloire» (Col. 3, 4).
2. Mais, pour être manifestés «avec lui» dans ce jour de gloire, cela sous-entend qu’il sera venu préalablement nous chercher, réalisant ainsi la promesse qu’il fit aux disciples en ces termes: «Et si je men vais, et que je vous prépare une place, je reviendrai, et je vous prendrai auprès de moi; afin que là où moi je suis, vous, vous soyez aussi» (Jean 14, 3). C’est le premier événement à attendre, à l’instar des Thessaloniciens qui attendaient des cieux son Fils qu’il a ressuscité d’entre les morts, Jésus, qui nous délivre de la colère qui vient (1 Thess. l,10). Ce sera la réalisation de l’espérance de l’Eglise.
Le développement de cet événement – l’enlèvement de l’Eglise – nous est indiqué dans 1 Thess. 4,16-17 en ces termes: «Le Seigneur lui-même, avec un cri de commandement, avec une voix d’archange, et avec la trompette de Dieu, descendra du ciel; et les morts en Christ ressusciteront premièrement, puis nous; les vivants qui demeurons, nous serons ravis ensemble avec eux dans les nuées à la rencontre du Seigneur, en lair, et nous serons toujours avec le Seigneur.»
C’est la «bienheureuse espérance» (Tite 2, 13). Quiconque la possède, se purifie, comme Lui-même est pur (1 Jean 3, 3)
«Voici, je viens bientôt», dit le Seigneur (Apoc. 22, 12, 22) Cher lecteur, cette espérance est-elle la vôtre?
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