PROMESSES

L’« apostasie ». Ce mot signifie « défection », de deux mots grecs « ténai », se tenir, et « apo », loin de. Par faiblesse de caractère, par calcul ou par intérêt, il y aura un abandon regrettable de la vraie doctrine.

« L’homme de péché » (Antichrist), le fils de la perdition, l’adversaire qui s’élève au-dessus de tout ce qu’on appelle Dieu ou de ce qu’on adore, incarnera cette universelle apostasie. Il ira jusqu’à s’asseoir dans le temple de Dieu, se proclamant lui-même Dieu.

« Le mystère de l’iniquité agit déjà » dans l’Eglise. Il ne faut pas s’attendre à une ascension rapide et normale de l’église. Dès les premiers temps, de graves déviations se sont produites. Elles se manifestent déjà aux jours de l’apôtre Paul et iront grandissant. Voilà qui donne beaucoup à penser et fournit la clé de graves déviations de l’Eglise à travers l’histoire.

Bien des passages de la Bible en parlent. L’apôtre Paul a dit: « Il faut que l’apostasie soit arrivée auparavant, et qu’on ait vu paraître l’homme du péché, le fils de la perdition » (II Thess. 2: 3).

Jésus a dit: « Plusieurs faux prophètes s’élèveront, et ils séduiront beaucoup de gens » (Matt. 24 : 11). « Mais l’Esprit dit expressément que, dans les derniers temps, quelques-uns abandonneront la foi (la foi en Jésus-Christ), pour s’attacher à des esprits séducteurs et à des doctrines de démons » (à des doctrines purement subversives) (I Tim. 4 : 1).

L’apôtre Paul donne cet avertissement : « II viendra un temps où les hommes ne supporteront pas « la saine doctrine » (la vraie doctrine de Jésus), mais ayant la démangeaison d’entendre des choses agréables, ils se donneront une foule de docteurs (les soi-disant docteurs en matière biblique) selon leurs propres désirs, détourneront l’oreille de la vérité et se tourneront vers les fables » (II Tim. 4 : 3-4). Tout cela semble dépeindre une époque d’hypocrisie générale, où des multitudes de gens seront amenés au sein de l’Eglise sans avoir vécu une expérience personnelle avec Jésus-Christ. Les sectes croîtront, les faux prophètes s’infiltreront dans l’Eglise, la Bible sera attaquée violemment.

La stratégie de Satan n’a pas changé, depuis le moment où, dans le jardin d’Eden, il a demandé à Eve: « Dieu a-t-il réellement dit cela ». Certains ministres de Dieu essaient délibérément de détruire l’autorité des Ecritures et la foi de l’Eglise. Ce sont les loups déguisés en agneaux contre lesquels Jésus a mis en garde ses disciples. Ce sont les conducteurs de l’« apostasie » qui caractérisera l’Eglise à la fin des temps.

« Car il s’est glissé parmi vous certains hommes, dont la condamnation est écrite depuis longtemps, des impies, qui changent la grâce de notre Dieu en dissolution, et qui renient notre seul Maître et Seigneur Jésus-Christ » (Jude v. 4).

Dans ce même ordre d’idée, l’apôtre Pierre a dit: « II y a eu parmi le peuple de faux prophètes, il y aura de même parmi vous de faux docteurs, qui introduiront des sectes (des divisions religieuses) pernicieuses, et qui, reniant le Maître (Jésus-Christ) qui les a rachetés, attireront sur eux une ruine soudaine. Plusieurs les suivront dans leurs dissolutions, et la voie de la vérité sera calomniée à cause d’eux. Par cupidité, ils trafiqueront de vous au moyen de paroles trompeuses… (II Pierre 2 : 1-3).

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(Voir No 23)

Un matin, sur la montagne des Oliviers, les disciples qui étaient seuls avec Jésus lui posèrent trois questions très importantes: « Quand cela arrivera-t-il, quel sera le signe de ton avènement et celui de la FIN DU MONDE ? » (Matt. 24 : 3). Si le monde avait étudié les signes de l’Ancien Testament, il aurait su que Jésus allait venir et il L’aurait accueilli, mais son ignorance et son aveuglement face aux enseignements de l’Ecriture l’empêchèrent de Le reconnaître. En effet, les signes prédits dans l’Ancien Testament annonçant sa première venue, s’étaient réalisés littéralement.

Il en sera de même pour sa seconde venue. Jésus a dit à ses disciples qu’il y aurait des signes qu’ils pourraient observer, mais à deux reprises, Il les mit en garde de ne pas fixer de dates. « Pour ce qui est du jour et de l’heure, personne ne le sait, ni les anges des cieux, ni le Fils, mais le Père seul » (Matt. 24 : 36). « Ce n’est pas à vous de connaître les temps et les moments que le Père a fixés de sa propre autorité » (Actes 1 : 7). Mais s’il les avertit de ne pas spéculer sur le moment exact de son retour, Il les assure qu’il y avait des SIGNES tout au long des Ecritures et dans ses paroles qui « annonceraient » à ceux qui ont « des yeux pour voir » que le temps « approcherait ».

« Quand ces choses commenceront à arriver, redressez-vous et levez vos têtes, parce que votre délivrance approche » (Luc 21 : 28). Jésus fait allusion aux « signes des temps », qui servent d’évidence de la révélation biblique.

Jésus a dit qu’il y aurait une génération ayant certaines caractéristiques indiquant que la fin était proche. En d’autres termes, il y aura une « génération X » à un moment donné de l’histoire à laquelle tous les signes s’appliqueront.Ceux dont les coeurs ont été transformés par Jésus-Christ et dont les esprits ont été éclairés par le Saint-Esprit seront capables de lire les signes de ce jour-là et d’avertir les gens comme le fit Noé.

Nous avons vu ci-dessus que « pour ce qui est du jour et de l’heure, personne ne le sait… » (Matt. 24 : 36). A deux reprises, Christ nous mit en garde de ne pas fixer de dates. Cependant, Christ n’a pas gardé le secret de son retour. Mais il nous a avancé quelques signes précurseurs pour que nous nous tenions prêts. Quand ces choses commenceront à arriver, certes, les enfants de la lumière verront et sauront que le temps de son retour est proche. C’est pourquoi, l’apôtre Paul a écrit aux chrétiens authentiques de Thessalonique: « Mais vous, frères, vous n’êtes pas dans les ténèbres, pour que ce jour (le jour de sa venue) vous surprenne comme un voleur, vous êtes tous des enfants du jour. Nous ne sommes point de la nuit ni des ténèbres » (I Thess. 5 : 4-5). II est à noter que les gens de la nuit et des ténèbres (c’est-à-dire les non-convertis) ne sauront pas que le Fils de Dieu va revenir, bien qu’ils voient tant de signes précurseurs l’annoncer.

Les enfants de Dieu de par le monde se rendent compte que leur Sauveur et Seigneur va bientôt revenir, et leur délivrance approche rapidement. Car les signes révélateurs se font de plus en plus jour. Aujourd’hui, pour la première fois depuis le moment où Christ est monté au ciel, il semble vraiment que ces signes convergent.

Quels sont des signes précurseurs ?

Jésus comparait notre génération à celle de Noé. Lorsque Jésus parcourait la terre, il y a environ 2000 ans, Il savait ce qui arriverait aux hommes, car il connaissait les pensées de leur coeur. Jésus a déclaré: « Ce qui arriva du temps de Noé arrivera de même aux jours du Fils de l’homme » (Jésus-Christ).

Que faisaient-ils au juste ? Les hommes mangeaient, buvaient, se mariaient et mariaient leurs enfants (Luc 17: 26-27). En dépit des avertissements que Dieu donna par Noé, ils étaient si occupés d’eux-mêmes et de leurs méchancetés qu’ils « ne se doutèrent de rien jusqu’à ce que le déluge vînt » (Matt. 24 : 39). Dans ce même ordre d’idée, Jésus a aussi dit: « Ce qui arriva du temps de Lot arrivera pareillement. Les hommes mangeaient, buvaient, achetaient, vendaient, plantaient, bâtissaient… il en sera de même le jour où le Fils de l’homme paraîtra. (Luc 17: 28-30) .

Cette comparaison de notre temps à celui de Noé et de Lot est très remarquable dans notre génération. Voilà « un signe de la fin ».
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Le péché nous rend esclaves.

Non seulement le péché nous sépare de Dieu, mais encore il nous asservit, car sa racine est au dedans de nous. Il ne s’agit pas seulement d’actes blâmables, mais d’une corruption intérieure dont le péché n’est que l’expression visible. Jésus, en effet, comparait nos actions aux fruits d’un arbre: la qualité du fruit dépend de la santé de l’arbre même. « C’est de l’abondance du coeur que la bouche parle » (Matth. 12 : 33-35). Les boutons ne constituent pas la rougeole, mais sont seulement le symptôme de la maladie qui a envahi l’organisme. De même nos péchés trahissent la maladie spirituelle qui nous domine. C’est cette corruption de notre nature qui nous rend esclaves. A force de fournir un effort gigantesque, nous pourrions peut- être nous libérer de quelques mauvaises actions, mais comment nous guérir de la maladie elle-même ?

A quoi bon nous donner des règles de conduite si nous ne pouvons plus les tenir ? Oui, ce n’est pas un sermon qu’il nous faut, mais un Sauveur; car les conseils sont inutiles là où manque la puissance de les mettre en pratique.

A cause de son péché, l’homme est en conflit avec lui-même.

Avant la désobéissance, l’homme était en paix avec lui-même, mais après la désobéissance, il perdit cette paix et il s’aperçut que des voix discordantes s’opposaient dans son coeur.

Le péché nous dresse les uns contre les autres.

Demandez à n’importe qui vous rencontrez:  » Qu’est-ce qui est préférable: se comprendre et vivre en paix ou bien se battre ? » On vous fera toujours la même réponse: « Mieux vaut la paix ». C’est ce que tout le monde pense et pourtant le monde est plein de guerres et de conflits.

Pourquoi donc les hommes font-ils tout juste ce dont ils reconnaissent la folie ? Ce ne peut être que parce que, séparés de Dieu, ils ne demandent plus à Dieu de leur montrer le bon chemin. L’homme qui vit loin de Dieu ne pense plus à Dieu, il ne pense plus qu’à lui-même. Quand chacun pense en premier à lui-même, il est inévitable qu’il y ait des luttes et des guerres dans le monde.

Les dix commandements, bien que formulés en grande partie négativement, affirment nos devoirs envers Dieu et envers notre prochain: « Tu aimeras le Seigneur, ton Dieu, de tout ton coeur, de toute ton âme et de toute ta pensée. Tu aimeras ton prochain comme toi-même ». Par malheur, le péché a renversé cet ordre. Car il nous pousse à nous mettre en premier, notre prochain en deuxième lieu et à reléguer Dieu quelque part à l’arrière-plan.

Il est une souffrance pour Dieu qui nous aime, qui nous veut comme ses enfants et nous voit subir les conséquences de notre abandon du chemin qu’il nous a préparé. Dieu n’a pas pris son parti de notre perdition et il a préparé un plan de salut. Ce plan, c’est que Jésus-Christ est venu dans le monde afin qu’il soit sauvé par lui (Jean 3: 17) .

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Comment le péché est-il entré dans le monde et dans nos coeurs?

C’est là une énigme, car la Bible dit que lorsque Dieu a créé le monde, il l’a créé bon et qu’il s’est réjoui. Quiconque veut vraiment savoir pourquoi le péché est entré une première fois dans le monde et continue à y régner doit lire l’histoire d’Adam et d’Eve. C’est encore ainsi qu’il faut comprendre ce grand chapitre de la Genèse. Le but du récit de la chute, en effet, est d’expliquer une réalité de fait, celle que tous les hommes sont pécheurs, que le monde est déchu de la perfection qu’il avait au moment de la création.

Il est très important de savoir que l’homme n’est pas à l’origine du péché, celui-ci fut proposé par Satan et accepté par l’homme (Genèse 3 : 4-7). Il faut observer également que le péché n’est pas à identifier avec l’homme, mais celui-ci est comme quelque chose « survenu » sur l’homme. « Par un seul homme, le péché est entré dans le monde » (Rom. 5 : 12). L’homme est comme le moyen par lequel le péché s’est manifesté dans le monde, par conséquent, le monde tout entier en est atteint. En fait, chaque homme porte en lui la désobéissance d’Adam et d’Eve. Chacun de nous désormais vient au monde avec un coeur plus attentif à la voix du tentateur qu’à celle de Dieu. L’histoire d’Adam et d’Eve est l’histoire de chaque homme et de chaque femme. Nous naissons dans le monde avec le désir de faire le mal plutôt que le bien.

Le péché est localisé dans le coeur . . .

Le péché vient du coeur de l’homme. Jésus-Christ dit « l’homme bon tire de bonnes choses du bon trésor de son coeur, et l’homme mauvais tire de mauvaises choses de son mauvais trésor » et encore « car c’est du dedans, du coeur des hommes, que sortent les mauvaises pensées, les adultères, les impudicités, les meurtres, les vols, les cupidités, les méchancetés, la fraude, le dérèglement, le regard envieux, la calomnie, l’orgueil, la folie. Toutes ces choses mauvaises sortent du dedans, et souillent l’homme ».

Le péché et ses conséquences

Le péché est une réalité, mais est-ce chose grave ? Voyons quels sont les résultats par rapport à Dieu, à nous-mêmes et à nos semblables.

A titre d’exemple Il y a des choses qui arrivent infailliblement. Si vous mettez votre doigt dans une flamme, vous serez brûlé. C’est une loi de la nature qui ne manque jamais de s’accomplir. De même, il y a des choses qui ne manquent jamais d’arriver, selon les lois de Dieu. Aussi sûrement que le feu brûle, le péché entraîne des conséquences fâcheuses. Ainsi

tout péché non confessé appelle une punition,

car il importe que l’ordre et la vie soient maintenus, préservés. En sa qualité de gardien de la vie, Dieu peut punir dès ici-bas. Sans doute le fait-il quelquefois ; par contre, il nous laisse les conséquences de notre péché (voir A. T.). La constatation de ce fait est à la base de l’idée que tout malheur est la conséquence du péché. Ce n’est pas exact. Jésus répond à cette question que l’homme se pose souvent (Luc 15 : 1-9) : « Pensez-vous que ces Galiléens fussent de plus grands pécheurs que tous les autres Galiléens, parce qu’ils ont souffert ainsi ? ». « Ou bien, ces dix-huit personnes, sur qui la tour de Siloé est tombée, pensez-vous qu’elles fussent plus coupables que tous les autres habitants de Jérusalem ? Non, vous dis-je ; mais si vous ne vous repentez, vous périrez tous également ». Le but de Dieu est que l’homme porte « du fruit » si non, est-il écrit : « tu le feras couper » (verset 9).

Le péché nous sépare de Dieu

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C’est là peut-être la conséquence la plus terrible, car la véritable destinée de l’homme est de connaître Dieu et d’être en communion avec lui. Son plus grand titre de noblesse est d’avoir été créé à l’image de Dieu et rendu capable de le connaître.

Etre séparé de Dieu rend l’homme esclave de la peur. Il a peur de toutes les forces mauvaises qui l’entourent dans ce monde.
Il a peur de son propre coeur parce que diverses voix contradictoires s’y font entendre et qu’aucune n’est assez forte pour lui dire où aller.

Un homme sans Dieu est une bête traquée

Comment expliquer autrement l’inquiétude de l’homme ? Le coeur d’un homme séparé de Dieu éprouve une soif que Dieu de seul peut étancher. Il y a, en effet, un vide dans l’âme que Dieu seul peut remplir. Saint-Augustin l’a bien exprimé au début des Confessions : « Tu nous a créés pour Toi et nos cours sont inquiets jusqu’à ce qu’ils se reposent en Toi ».

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Le péché est un sujet fort désagréable. On reproche aux chrétiens d’en parler trop souvent. Mais ils sont réalistes parce que le péché est un FAIT universel. Un événement qui a entraîné de grandes pertes dans la vie de l’homme.

Qu’est-ce que le péché ?

La Bible emploie, pour le définir, plusieurs termes. Le péché est une insuffisance, une erreur, un écart, une bévue, quelque chose qui manque son but. Une autre définition nous le révèle comme quelque chose qui est contre la justice. Ces termes impliquent l’existence d’une loi morale qui est à la fois, pour nous, un idéal impossible à atteindre et un ensemble de commandements que nous transgressons. « Celui donc qui sait faire ce qui est bien et qui ne le fait pas commet un péché » (Jacq. 4 : 17). Et « quiconque pèche transgresse la loi, et le péché est la transgression de la loi ».

Moralement parlant,

le péché est une « faute » considérée comme entachant l’âme elle-même, la transgression d’une règle, qui a comme corollaire une diminution même de l’être, du moi. Ce qui compte, ce n’est pas la gravité de la faute, mais la négation par « moi » de la loi spirituelle qui fait le fond de mon être (Nabert).

Manquer le but

Le terme le plus usité vient d’une racine signifiant s’égarer, manquer son but. On peut dire ainsi : J’ai agi sans discernement, je me suis égaré, j’ai péché. L’action bonne est celle qui aboutit à un résultat positif ; l’action pécheresse, par contre, à un résultat négatif. Un autre mot pour péché, qui est d’un emploi courant, provient d’une racine désignant quelque chose de tordu, de courbé. Ici, l’action pécheresse s’oppose à l’action droite. Une autre expression, fréquente aussi, se rapporte au verbe se révolter.

Ce qui s’oppose à la vie

Le péché est donc ce qui s’écarte de la normale et de l’ordre divin, tout ce qui s’oppose à la vie. Lorsque le péché oeuvre à l’intérieur d’un homme, il y agit comme une maladie qui tarit les forces de la vie. Le péché est précisément ce qui nuit à la communauté, ce qui met les hommes en danger entre eux. Dieu a établi les ordonnances qui assurent la vie normale de l’humanité. Les transgresser, c’est se révolter contre Dieu.
Nous pouvons conclure de l’enseignement des Ecritures que le péché, c’est tout ce qui n’est pas conforme au caractère de Dieu, qu il s’agisse d’un acte, d’une disparition, d’un état. Quel qu’il soit, il est PECHÉ quand il s’écarte de ce que Dieu est. En effet, le péché est toujours contre Dieu. Pécher, c’est n’être pas conforme à Dieu et par conséquent lui déplaire.
(A suivre)

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