PROMESSES

Jean chapitre 17

1.Qu’ils soient gardés, préservés en Son Nom.Verset    11
2.Qu’ils aient en eux ma joie parfaite.Verset    13
3.Qu’ils puissent avoir ta Parole de Vérité, être sanctifiés.Verset 17-19
4.Qu’ils soient un, comme Toi Père tu es en Moi et comme je suis en Toi.Verset 21-22
5.Qu’ils soient en bénédiction aux autres.Verset    20
6.Que l’Amour dont tu m’as aimé soit en eux.Verset    26
7.Qu’ils voient ma gloire, la gloire que tu m’as donnée.Verset    24



Ils peuvent être visibles ou invisibles. ils sont:

1.Parmi les lionsPsaume 57:4
2.Parmi les épinesCant. des Cant. 2:2
3.Parmi les scorpionsEzéchiel 2:6
4.Parmi les loupsLuc 10:3
5.Parmi l’ivraie et le fromentMatthieu 13:30
6.Parmi les armées célestes2 Rois 6:17
7.Environné par le Seigneur Lui-même.Psaume 125:2



Ayons le courage :

1.D’obéir comme AbrahamGen. 12:4; Hébr. 11:8
2.De souffrir comme MoïseHébreux 11:25
3.De fuir comme JosephGenèse 39:12
4.De tenir ferme comme ElieI Rois 17:1
5.De persévérer comme DanielDaniel 6:10
6.De s’aventurer comme PierreMatthieu 14:28-29
7.De témoigner comme PaulActes 26:22-23


   Le coucou ne prend pas la peine de construire un nid. Il attend qu’un oiseau d’une autre espèce construise le sien, puis il y dépose son oeuf. Alors le légitime propriétaire du nid couve l’oeuf du coucou avec ses propres oeufs. Cependant, lors de l’é­closion, le petit coucou est le plus vigoureux, il ne tarde pas à pousser les autres oisillons l’un après l’autre hors du nid. Ainsi il peut accaparer toute la nourriture apportée au nid par les parents.

   Quelle image saisissante de la tactique des modernistes* ! Il semble qu’ils ont vraiment pris des leçons chez le coucou. Ils laissent les croyants fidèles à l’Ecriture construire leurs écoles bibliques, leurs collèges et leurs séminaires. Puis ils y glissent habilement les « oeufs » du modernisme, afin que dans ces « nids » ils soient « couvés » et « nourris » par des croyants pourtant désireux de rester fidèles à la Parole. Mais bien vite la tendance moderniste s’impose, prend toute la place, et écar­te de ces institutions la fidélité à l’Ecriture sainte.

   On peut dire que presque toutes les universités et les collè­ges chrétiens d’Amérique sont dus à l’initiative d’hommes qui croyaient à l’inspiration divine de la Bible. Mais aujourd’hui, combien de ces institutions sont entre les mains des rationa­listes ? Presque toutes ! Les modernistes n’ont jamais rien construit; sur le plan religieux, ce sont des « coucous » : ils se glissent dans la place, s’immiscent dans l’organisation des institutions ; ils contaminent le peuple de Dieu puis ils neutra­lisent sa résistance, alors que pendant des années ou des siè­cles ce peuple a payé un prix très grand pour maintenir sa foi intacte. Ils s’infiltrent de manière tellement subtile parmi des chrétiens véritables et sincères que très souvent ces derniers financent leurs efforts sans le savoir.

   En d’autres termes, les croyants fidèles à l’Ecriture sont com­me des oiseaux qui, année après année, bâtissent leur nid pour y nourrir des intrus, et qui s’étonnent ensuite que ceux qu’ils ont « couvés » avec tant de peine deviennent des espèces dif­férentes qui leur sont dangereusement nuisibles.

Adapté de Watching and Waiting
Sovereign Grace Advent Testimony, Shoreham, Sussex, Grande-Bretagne
Reproduit d’après «Le Témoin»

* Modernistes Libéraux et rationalistes chrétiens ne croyant pas à l’inspiration verbale des Ecritures.


Nous le voyons…égal à DieuHébr. 1 : 3.
Nous le voyonsdans SA grande pauvreté2 Cor. 8 : 9.
Nous le voyonsdans SES affreuses souffrancesEsaie 53.
Nous le voyons,par amour, se sacrifiant Lui-mêmeMatt. 20 : 29.
Nous le voyonsdans une obéissance absolue à la volonté divineJean 6 : 38.
Nous le voyonsdans SA toute puissanceEph. 1 : 20-21.
Nous le voyonsdans SA compassion infinie envers les déshéritésHébr. 4 : 15.
Nous le voyons…et nous le verrons dans la gloire infinie et éternelleI Jean 3 : 2.



D’après Hébreux 11:25 à 27


C’est un honneur et un privilège de se laisser enseigner par l’histoire biblique ancienne. Cette histoire nous permet de comprendre qu’il y a encore et toujours un choix personnel à faire. Moïse en donne un exemple magnifique.

Ce que ce choix nous apprend:

A souffrir avec le peuple de Dieu. Cela implique:
  1. Que Dieu a un peuple bien à Lui (Exode 6 : 4; I Pierre 2:10).
  2. Que ce peuple est appelé à souffrir. « Dans le monde vous aurez des tribulations » (Jean 16 : 33).

Ce qui contraignit Moïse à faire ce choix:

  1. Par la foi, il a vu la vanité des plaisirs mondains (Daniel 5 et Apoc. 3:17 à 20).
  2. Par la foi, il aperçut les richesses de Christ. « Il a regardé l’opprobre de Christ comme une richesse plus grande que les trésors de l’Egypte » (Hébreux 11: 26).
  3. Par la foi, il a entrevu une récompense éternelle. « Il avait les yeux fixés sur la rémunération céleste ».

Ce que ce choix implique:

  1. Un refus. « C’est par la foi que Moïse devenu grand refusa d’être appelé fils de la fille de Pharaon. Il préféra être maltraité avec le peuple de Dieu que d’avoir pour un temps la jouissance du péché » (Hé. 11: 24, 25).
  2. Une perte. « Ces choses qui étaient pour moi des gains, je les ai regardées comme une perte, à cause de Christ.., j’ai renoncé à tout… » (Ph. 3 : 7-8).
  3. Un abandon. « C’est par la foi qu’il quitta l’Egypte, sans être effrayé de la colère du roi » (Hé. 11: 27).
  4. Une séparation. « C’est pourquoi, sortez du milieu d’eux, et séparez-vous, dit le Seigneur… je vous accueillerai ».

Il a été soutenu dans son choix:     Voici comment:
  1. Il se montra ferme comme voyant Celui qui est invisible. (Hébreux 11: 27).
  2. Voir celui qui est invisible donna à Moïse:
    Patience dans l’épreuve (Hébreux 11: 27)
    Force dans les conflits (Josué 5:14)
    Réconfort dans l’affliction (Psaume 23 : 4).


I Cor. 10: 31

Vivez sous le regard de Dieu; Enoch marcha « avec Dieu ». Abraham marcha « devant » SA face.

« Ne faites » rien que vous n’aimeriez pas que Dieu vît.

« Ne dites » rien que vous ne voudriez pas que Dieu entendît.

« N’écrivez » rien que Dieu ne voudrait pas lire.

« Ne lisez » aucun livre que les yeux de Dieu ne pourraient pas parcourir avec vous.

« N’allez » nulle part où vous n’aimeriez pas que Dieu « vous vît ».

« Ne passez » pas votre temps en une occupation telle, que Dieu pourrait vous demander: « Que fais-tu ? ».


Pierre dit: Je n’ai ni argent, ni or; mais ce que j’ai, je te le donne: au nom de Jésus-Christ…

   Mon ami, mon frère, as-tu lu Esaïe 35 les versets 5 et 6 ? « Alors s’ou­vriront les yeux des aveugles : s’ouvriront les oreilles des sourds. Alors le boiteux sautera comme un cerf et la langue du muet éclatera de joie… » Et dans le livre des Actes, chap. 3 versets 2 à 11 ? Quelle réaction aurions-nous eue nous-même si nous avions été là ? Qui est responsable de cette infirmité ? On accuse volontiers Dieu, la société, les parents (cf. Jean 9 : l’aveugle né).

   Dans l’Ancien Testament, en Deutéronome 15 : 7, il est dit: « S’il y a chez toi quelque indigent… » Ici, c’est Dieu qui intervient, Il appelle l’homme. Que faire quand il y a un pauvre, un malade, un boiteux ?

   Dans Actes 3, les apôtres sont venus au temple pour prier, mais ce jour-là, il y a plus à faire: il y a l’appel du boiteux…

   Que vont faire les apôtres à cet homme ? Nous savons qu’ils ont ré­pondu au double appel de l’homme et de Dieu. Et nous pouvons distin­guer trois relations qui s’établissent entre eux et le boiteux: par le regard, par la parole et par l’action.

1. LE REGARD

   La relation humaine s’établit d’abord par le regard : « Regarde-nous ! » Avant d’aller prier, les apôtres prennent le temps de s’arrêter, non pour jouer aux vedettes, non pas pour attirer les regards sur eux, mais sur Dieu, car ils sont les témoins de Jésus-Christ. Aucune indifférence en eux. Oh! la relation par le regard chargé de miséricorde, de compas­sion, de compréhension ! C’est le moyen de communication par excel­lence de l’amour, de la sympathie du Christ. C’est déjà un geste, une action.

2. LA PAROLE

   La relation s’établit ensuite par la parole : « Je n’ai ni argent… » C’est un aveu de pauvreté. L’apôtre est sur le même plan que le boiteux: il sait ce que c’est que de travailler et de vivre pauvrement.

   « Mais ce que j’ai je te le donne ». Il a quelque chose de meilleur à partager: sa Foi dans le nom de Jésus. C’est un trésor. Et nous aussi, ici et maintenant, aujourd’hui même, nous pouvons partager cela, enri­chir les autres de notre expérience et de notre foi en Jésus-Christ.

   A la fin du récit on lira: « Ce n’est pas par notre piété, ni par notre puissance, que ce boiteux a été guéri, mais par la puissance du nom de Jésus ». Est-ce pour nous une théorie, une expérience personnelle pas­sée, ou une réalité présente, une puissance agissante, maintenant ?

3. L’ACTION

   La troisième relation s’établit par l’action elle-même: « Pierre le prit par la main…: Lève-toi ! » Voilà ce que fait l’apôtre, et le Seigneur fait le reste, utilisant son serviteur pour guérir et donner une vie nouvelle.

   Ensemble, alors, Pierre et le boiteux guéri sont frères et forment une communauté ensemble, ils rendent témoignage à la puissance de Jésus-Christ.

APPLICATIONS PRATIQUES

a) Dieu fait toutes choses nouvelles dans la vie de ceux qui viennent à Lui. C’est vrai encore aujourd’hui : tel cas typique aurait pu être cité lors d’un séminaire de cure d’âme organisé dernièrement par Jeunesse en Mission, où un être vraiment déshérité est là pour apprendre à con­naître Jésus et à marcher avec Lui. Mais il faut quelqu’un pour le con­duire à Lui, et il faut venir à Lui.

b) Ce qui compte dans la vie, c’est d’abord l’esprit humain, l’âme, l’être intérieur. On utilise beaucoup aujourd’hui l’expression « améliorer la qualité de la vie ». De quelle vie s’agit-il ? Améliorer quoi ? Comment ? Et par qui ? Et de citer un autre exemple, un paralysé total, mais rayon­nant, par la puissance de Jésus-Christ ! C’est là la vraie qualité de la vie.

c) C’est à nous de porter témoignage à Jésus-Christ,

  • par le regard,
  • par la parole,
  • par l’action.
Et tout cela doit signifier pour les auditeurs: « Jésus t’aime et veut te sauver ».

   Puisse ce triple témoignage, comme celui des apôtres, porter du fruit dans la vie de beaucoup d’hommes, dès à présent et pour l’éternité !


   Qu’on en soit conscient ou non, la présence du Christ signifie tou­jours puissance.

   Lorsque Jésus donna ses dernières instructions à ses disciples, Il leur dit: « Tout pouvoir m’a été donné… », « Allez… », « Voici je suis avec vous tous les jours… ». Il donnait à ses envoyés la garantie de leur réussite, du succès, de la puissance, et cette garantie se trouvait dans sa présence, source de tous besoins fournis et assurés pour l’accom­plissement de SA volonté. Cette présence armait les disciples magis­tralement pour achever l’oeuvre qui leur était confiée.


SA présence…

1. – Donne sécurité au serviteur perplexe. (Genèse 28:15) « Voici, je suis avec toi; je te garderai partout où tu iras, et je te ramènerai dans ce pays, car je ne t’abandonnerai point que je n’aie exécuté ce que je te dis… ». 2. – Donne le courage à celui qui rend témoignage. (Ex. 3:12) « Je serai avec toi, et ceci sera le signe que c’est MOI qui t’envoie: quand tu auras fait sortir le peuple d’Egypte, vous servirez Dieu sur cette montagne ». 3. – Donne la force au guerrier. (Josué 1:5) « Nul ne tiendra devant toi tant que tu vivras. Je serai avec toi comme j’ai été avec Moïse. Je ne te délaisserai pas, je ne t’abandonnerai pas ». 4. – Donne le réconfort au timide. (Jérémie 1:8) « Ne les crains pas, car je suis avec toi pour te délivrer ». 5. – Donne la victoire à celui qui est tenté. (Genèse 39:2-21) « L’Eternel fut avec Joseph… Il habitait dans la maison de l’Egyptien. A cause de lui, l’Eternel bénit la maison de l’Egyptien… Après ces choses, il arriva que la femme de son maître… » Sans doute vous connaissez la suite de l’histoire.

6. – Donne confiance au serviteur. (Matthieu 28:20, voir ci-dessus)

7. – Donne le repos au pèlerin. (Exode 33:14) En réponse à la prière de Moïse, Dieu dit: « Je marcherai moi-même avec toi, et je te donnerai du repos ».
W. Ferrazzini


(Matthieu 6:26-27)

La croissance implique la vie. La vie, quel mystère!

La croissance nécessite des conditions favorables.

La croissance est naturelle partout où il y a la santé.

La croissance est graduelle. D’abord l’herbe, puis l’épi. La croissance n’est pas le produit de l’effort. Considérez comment croissent les lis des champs.

La croissance demande une saine activité des racines. Recevoir abondamment.

La croissance favorise le perfectionnement du caractère.