PROMESSES

Chronique de livres

Titre:«Christ dans toutes les Ecritures…» (372 pages) (Christ in all the Scriptures)
Auteur:    H. Hodgkin
Editeur:Editeurs de Litt. Biblique, 1420 Braine-l’Alleud, Belgique


«Le verset placé en exergue ne saurait être mieux choisi pour définir le dessein du livre. Commençant par Moïse et par tous les prophètes, il leur expliqua dans toutes les Ecritures ce qui le concernait.»   Luc 24.27

Sur les 361 pages de texte, 326 sont dédiées à l’A. T. et 35 au N. T. Si l’auteur présente tous les livres de la Bible, l’on peut dire qu’il a mis le maximum de soins à nous montrer l’histoire de la préparation du Salut et qu’il a résumé à l’extrême la manifestation du salut, sa communication, son expérimentation et son achèvement.

Après l’introduction qui traite du témoignage du Christ aux Ecritures et du té­moignage des Ecritures au Christ, Hodgkin entreprend l’essentiel de sa tâche qui consiste à «dévoiler»:
– le Christ dans le Pentateuque,
– le Christ dans les livres historiques,
– le Christ dans les livres poétiques,
– le Christ dans les livres prophétiques.

Une vue générale, un plan et le message spécifique de chaque livre de l’A. T. sont donnés. L’on voit constamment ce qui sous-tend l’Ecriture, à savoir la Personne de Christ qui devait surgir dans l’histoire «lorsque les temps seraient accomplis». cp. Gal. 4.4. En ménageant le lien entre chaque livre et chaque partie de l’A. T., en décrivant les figures de proue: Moïse, Josué, Samuel, David, Esaïe, etc , en carac­térisant les ministères de prophète, de sacrificateur, de roi et leurs imbrications, en focalisant notre attention sur Celui qui devait venir, l’auteur nous tient en haleine de la Genèse à Malachie. Le lecteur est alors tout à fait convaincu que le Christ de l’histoire (N. T.) est la même personne que celle dont les écrivains de l’A. T. ont parlé.

Ce livre est non seulement passionnant à cause de son sujet mais aussi grâce au style très vivant de son auteur qui enseigne tout en racontant et qui raconte tout en enseignant. L’on a l’impression de suivre un guide qui nous fait voir les traces d’un Personnage sans lequel l’histoire du monde n’aurait pas d’unité ni de but. Tout s’anime et s’ordonne merveilleusement quand, derrière les siècles et les événements, apparaît Celui qui est l’Alpha et l’Omega, le commencement et la fin. Le livre est excellent: il fait aimer la Bible et Celui qu’elle révèle de la Genèse à l’Apocalypse.

J.-J. Dubois


Chronique de livres
Titre: Vivre avec sa conscience (196 pages)
Auteur: J. White
Editeur: Navpresse, 3, rue Ohmacht, F-67000 Strasbourg

Comme le fait remarquer la post-face du livre, la conscience figure parmi les notions floues et difficiles. Elle peut être la source d’erreurs, allant de la culpabilisation abusive à la licence sans bornes. Impalpable, elle est pourtant réelle, quoique changeante selon les moments et les individus. La Bible la mentionne comme l’un des moyens par lesquels Dieu nous parle et peut nous guider, à condition que nous la développions de la bonne manière.

Il importe donc de connaître les mécanismes de la conscience, puis de vivre avec notre conscience purifiée du subjectivisme et imprégnée de la mentalité et de la force de réaction divines, car l’art de diriger notre conduite ne s’improvise pas. Dans chacune des situations de la vie, Dieu a préparé une voie qui est la sienne et les ressources pour nous conformer à cette voie.

Cela étant posé, l’auteur développe son sujet: «Vivre avec sa conscience» en montrant l’appplication des principes bibliques dans le domaine de l’honnêteté, qui n’est pas une mission impossible puisque Dieu nous demande de la manifester. Les champs d’application de l’honnêteté sont tour à tour examinés: l’honnêteté dans le monde du travail et des affaires; l’honnêteté au foyer; l’honnêteté dans les études (problème de la tricherie); l’honnêteté dans l’église; l’honnêteté avec soi-même.

L’avant-dernier chapitre du livre porte sur la morale sexuelle et est de nature à aider puissamment ceux qui sont sous un esclavage quelconque. L’auteur aborde les questions les plus scabreuses avec sobriété, dignité, fermeté et foi. Si la grâce n’est pas absente, il faut souligner que l’auteur ne fait aucune concession à l’élasticité de la conscience. Ses conseils pratiques sont pertinents et son analyse va à la racine des problèmes.

Le dernier chapitre explique comment l’on peut développer des convictions basés sur la Bible et faire la différence entre convictions et préjugés! Sans convictions personnelles basées sur l’Ecriture, il ne peut y avoir de vie chrétienne stable.

C’est donc un excellent ouvrage, unique en son genre, à la fois par une bonne approche biblique et par son champ d’application aux domaines de la vie où se posent à tous les chrétiens des problèmes de conscience.

J.-J. Dubois


Chronique de livres
Titre: Le Christ incomparable (214 pages)
(The Incomparable Christ)
Auteur: J. Oswald Sanders
Editeur: Editions Vida, 17, rue de Bizy, F-27200 Vernon

Dans son introduction, Sanders définit la nature et le but de son ouvrage, qui «ne prétend pas être un traité de théologie, mais veut présenter plutôt les éléments doctrinaux et d’édification des grands faits de la Personne et de l’oeuvre de Christ, dans un style adapté au lecteur moyen non versé en théologie».

Son livre de 214 pages se répartit en 36 chapitres courts, faciles à lire. La première partie (19 chapitres, 115 pages) est consacrée à la Personne de Christ. Les sujets suivants sont abordés:

La perfection morale de Christ – sa préexistence – son incarnation – son enfance – sa jeunesse – son occupation terrestre – son baptême – sa tentation – sa déité – son humanité – sa virilité – sa double nature – sa nature sans péché – sa transfiguration – son ministère prophétique – son enseignement – son humilité – sa sérénité – sa vie de prière.

Dans la seconde partie, intitulée «L’oeuvre de Jésus-Christ», les chapitres 20 à 30 parlent de l’âme angoissée de Christ (Gethsémané), du procès de Christ, du silence majestueux qu’il observa et de son oeuvre expiatoire. Les sept paroles de la croix sont analysées dans les chapitres 24 à 30.

La fin du livre (chap. 31 à 36) traite des miracles du Calvaire, de la résurrection de Jésus-Christ, du ministère des 40 jours, de l’ascension de Christ, de son ministère de souverain sacrificateur et du retour de Christ (où l’auteur affiche sa position prémillénariste).

Ce livre est comme un «buisson ardent» où se révèlent la Personne et l’oeuvre du Dieu-Homme. Dès qu’on l’a commencé, on ne peut plus s’en détacher, car la Per­sonne qu’il dépeint fascine. Les 36 chapitres sont courts, incisifs, solides, frémissant de vie. C’est un hymne à la gloire de Celui qui est, qui était et qui vient, une nourriture savoureuse et lin breuvage qui étanche la soif spirituelle.

J.-J. Dubois


Chronique de livres
Titre: Le Dieu qui libère (God the Redeemer) (216 pages)
Auteur: J.M. Boice
Editeur: Editions Emmaüs, 1806 St-Légier

Après «Le Dieu souverain», cet ouvrage confirme l’excellence de l’auteur qui puise des illustrations dans l’actualité. Il présente un Dieu qui libère le pécheur mais sans aucune complaisance envers le péché.

1ère partie: La chute du genre humain, sujet articulé en 3 ch.: la chute, ses conséquences et l’esclavage de la volonté ou serf-arbitre.

La 2ème partie traite de La Loi et la Grâce. Dans le ch. 4. l’auteur s’attache à définir la loi et son but. Si la loi limite le mal et le révèle, il faut aussi constater qu’à travers les sacrifices et la sacrificature, elle montre le moyen et le chemin du salut. Tout cela préfigure la venue de l’Agneau de Dieu. Le ch. 5 aborde le sujet des dix commandements. Les quatre premiers expriment comment Dieu veut être aimé et révéré; les six derniers (sujet du ch. 6) décrivent comment se manifeste l’amour du prochain.

Le sujet de la colère de Dieu (ch. 7): colère dans l’AT, colère dans le NT, et colère de Dieu apaisée introduit l’exposé du ch. 8: Le salut dans l’AT. L’auteur montre pourquoi et comment des hommes et des femmes ayant vécu avant Christ étaient sauvés. Ils l’étaient par l’élection, par la grâce de Dieu, sur la base de l’oeuvre substitutive du Rédempteur qu’ils attendaient par la foi, dont ils avaient vu et salué le jour longtemps avant la Croix.

La 3ème partie (ch. 9-11) présente la Personne de Christ sous trois aspects. La divinité de Christ, l’humanité de Christ et pourquoi Christ est-il devenu homme?

La distinction entre la divinité et l’humanité de Christ est magnifiquement traitée, dans un équilibre remarquable. En tant que Fils, Jésus-Christ a été «envoyé», car il a toujours été le Fils de Dieu. Il est cependant «né» d’une femme, sous la loi, et est ainsi devenu un homme. La Bible n’hésite jamais à présenter ensemble les deux vérités de la pleine divinité et de la pleine humanité de Jésus. Le Père donne le Fils, son unique, son bien-aimé. Dieu devenu homme règle la dette. Non seulement il a pris la place de l’homme coupable, mais il a été son représentant (p. 123).

La 4ème partie (ch. 12-18) concerne l’oeuvre de Christ. Le ch. 12 décrit Jésus-Christ en tant que prophète, prêtre et roi, trois offices qu’il récapitule en sa personne. Cela étant posé, l’auteur parle de propitiation ou comment Dieu apaise sa propre colère (ch. 13), ensuite de rédemption ou comment il paie toutes nos dettes (ch. 14). Il n’y aurait pas de rédemption sans amour de Dieu, un amour éternel qui donne, qui choisit, qui sauve pour le temps et l’éternité (ch. 15). Intervient alors une question: A quoi aurait servi la mort de Christ si elle n’avait été suivie de la résurrection? Dans le ch. 16, Boice parle de la résurrection de Christ comme du pivot central. Qu’est-ce qui est le plus important pour la théologie chrétienne: la mort de Christ ou sa résurrection? Il est impossible de répondre à cette question. La mort de Christ représente le but essentiel de sa venue ici-bas, mais le fait historique de sa résurrection revêt une égale importance pour prouver la véracité de ce qu’il a prétendu être.

Le ch. 17 expose les preuves de la résurrection et le livre se termine en dirigeant nos regards vers Celui qui est monté au ciel (l’Ascension) où il nous prépare une place dans la position d’honneur qu’il occupe à la droite de Dieu et d’où il reviendra pour juger les vivants et les morts (ch. 18). Conclusion de majesté!

J-J. Dubois dans «Le Témoin», avec autorisation


CHRONIQUE DE LIVRES
Titre: La foi en pratique (synapse éthique no1), 48 pages
Auteur: Pierre Courthial
Editeur: Edition Kerygma, 33 Av. Jules Ferry, Aix-en-Provence
Jean-Jacques DUBOIS

Excellent opuscule qui remet en valeur l’éthique selon la Bible. Il dénonce ce qu’on appelle « la morale de situation » correspondant au bon plaisir des hommes et qui revient à dire que le Droit doit être calqué sur les moeurs alors que le Droit devrait régir les moeurs.
L’ouvrage traite de trois sujets:

1. Le fondement de la Loi morale

L’auteur montre où aboutit l’humanisme, « la religion, le culte de l’homme prétendument autonome ». Il aboutit à la destruction de l’homme par l’homme! Pourquoi? Parce que « l’homme ne trouve plus de fondement vrai, solide, permanent, au Droit et à la morale ». Ainsi l’homme ne peut être vraiment sauvé « que par Dieu ». D’autonome, l’homme qui se convertit en Jésus-Christ devient l’homme théonome, c’est-à-dire qui accepte la Loi de Dieu comme règle.

2. Le double rôle de la Loi de Dieu pour tous les hommes

Chaque homme possède, du fait de sa conscience, un sens du bien et du mal. Ainsi, le premier rôle de la Loi de Dieu pour tous les hommes « est de conserver et de promouvoir quelque humanité, et donc quelque sens moral, en l’homme, sans quoi l’histoire des sociétés humaines et la vie de chaque indi­vidu sombreraient dans un chaos indescriptible ». La pire tentative est celle qui veut effacer ce que Dieu a déposé dans la conscience de tout homme (notion du bien et du mal) et l’empêcher de connaître la Révélation écrite comme fon­dement et norme de l’éthique. Les chrétiens sont appelés à s’opposer à toute perversion de la Loi morale universelle comme à toute « démoralisation du Droit ».

Si le premier rôle de la Loi morale pour tous les hommes est celui d’un garde-fou, le second rôle est celui d’un miroir (cp. Jacques 1.23-24) qui montre à l’homme qu’il n’est pas ce qu’il doit être. Là commence le sens de la culpabilité mais il faudra la révélation de la grâce rédemptrice par les Saintes Ecritures pour rendre possible la réconciliation de l’homme avec Dieu.

3. Le double rôle de la Loi de Dieu dans la vie des chrétiens fidèles

Ceux-ci doivent se garder de deux dangers:

Le légalisme « cette prétention à vouloir se justifier soi-même devant Dieu par les oeuvres de la Loi », et l’antinomisme qui consiste à « vouloir se dispenser de la nécessaire vérité de la Loi de Dieu ». L’auteur développe sa pensée sur le légalisme et l’anti­nomisme et, dans un condensé admirable montre comment l’Evangile et la Loi sont « noués » dans la vie chrétienne.

L’auteur montre pour conclure que l’éthique chrétienne ne peut être réduite au seul commandement abstrait et indéfini de l’amour, surtout lorsque la notion d’amour évacue celle de la vérité et devient un paravent pour justifier la pratique du péché

Jean-Jacques DUBOIS


Les preuves d’une conversion réelle à Dieu et à Christ


Josué 24: 15: « Moi et ma maison, nous servirons l’Eternel ».

Décision.

L’apôtre Jean. I Jean 1 : 9: « Si nous confessons nos péchés, il est fidèle et Juste pour nous les pardonner ».

Introspection, conscience touchée –
Briser avec le péché.

L’apôtre Jean. I Jean 3: 14: Nous aimons ceux qui font le même pas que nous :

Le coeur: remplacer le péché par l’amour.

Ps. 119: 9-16: « Comment le Jeune homme rendra-t-il pur son sentier ? ».
« Je me réjouis en suivant tes préceptes ». Mt. 6: 6: « Ferme la porte et prie ton Dieu qui est dans le secret ».:

Communion intime avec Dieu.

Ps. 51. David : « O Dieu, aie pitié de moi .. . Efface mes transgressions. J’ai péché contre toi seul ». « Ne me rejette pas loin de ta face ».

Déchirement, peine après une chute.

Ro. 10: 1 : « Le voeu de mon coeur et ma prière à Dieu pour vous (mes frères les Israélites), c’est qu’il, soient sauvés »:

Désir d’apporter le salut à d’autres.

Ja. 4: 10: « Humiliez-vous devant le Seigneur et Il vous élèvera ». Lu. 1 : 47, 48: « Mon esprit se réjouit en Dieu, mon Sauveur, parce qu’il e jeté les yeux sur la bassesse de sa servante ».

La Joie dans l’humilité.

I Jn 3: 3: « Quiconque a cette espérance en lui se purifie, comme lui-même est pur ». I Co. 1 : 30: « il est devenu pour nous sagesse et sanctification ». Hé. 12: 14: « Recherchez la paix et la sanctification »:

Recherche d’une vie pure.

I Jn 3 : 24: « Celui qui garde mes commandements demeure en Dieu et Dieu en lui ».

Obéissance intime.


Extrait de « VOIX DANS LE DESERT», No 7 (166), sous la plume de J-J. Dubois (Genève).

Dans un temps de confusion extrême où le critère de l’expérience s’est substitué à celui de l’Ecriture – seule norme intangible et infail­lible, – il est indispensable de se référer à cette norme pour évaluer correctement la nature des manifestations qui divisent un grand nom­bre d’églises.

A partir d’une étude sérieuse de ce que le Nouveau Testament ensei­gne sur le baptême et la plénitude du Saint-Esprit, il est possible

d’éprouver les esprits
« pour savoir s’ils sont de Dieu ou non ».