Remplis de l’Esprit

Aujourd’hui plus que jamais, il est impératif de savoir ce que l’Ecriture, seule autorité sur laquelle notre foi repose, nous enseigne sur la personne et l’ouvre du Saint-Esprit. En notre 20e siècle, le Saint-Esprit est mis en évidence de façon démesurée par rapport au Père et au Fils. Pourtant, dans tout le NT, il n’est nommé que 5 fois sur 100 par rapport au Père et au Fils. Le Saint-Esprit est la lumière qui est braquée sur le Fils afin de le glorifier, alors qu’il se tient toujours lui-même à l’arrière-plan, Nos réflexions prendront pour point d’appui le texte d’Eph. 5.18-6.9: 18 Ne vous enivrez pas de vin: c’est de la débauche. Mais soyez remplis de l’Esprit; 19 entretenez-vous par des psaumes, par des hymnes, et par des cantiques spirituels,’ chan tez et célébrez le Seigneur de tout votre cour; 20 rendez toujours grâces pour tout à Dieu le Père, au nom de notre Seigneur Jésus- Christ; 21 soumettez-vous les uns aux autres dans la crainte de Christ.

Paul inspiré par le Saint-Esprit, spécifie aussitôt les modalités de cette soumission mutuelle. Voici un extrait des instructions divines concernant la soumission: 22 Femmes, soumettez-vous chacune à votre mari, comme au Seigneur; 23 car le mari est le chef de la femme, comme Christ est le chef de l’Eglise, qui est son corps et dont il est le Sauveur; 24 comme l’Eglise se soumet au Christ, que les femmes se soumettent en tout chacune à son mari. -25 Maris, aimez chacun votre femme comme le Christ a aimé l’Eglise et s’est livré lui-même pour elle… 28 …Celui qui aime sa femme s’aime lui- même. 29 Jamais personne n’a haï sa propre chair; mais il la nourrit et en prend soin comme le Christ le fait pour l’Eglise. 33 Du reste, que chacun de vous aime sa femme comme lui-même, et que la femme respecte son mari. -6.1 Enfants, obéissez à vos parents ( selon le Seigneur), car cela est juste… 3 Et vous, pères, n irritez pas vos enfants, mais élevez-les en les corrigeant et en les avertissant selon le Seigneur. -5 Serviteurs, obéissez à vos maîtres…, comme au Christ; et cela non seulement comme pour plaire aux hommes, mais comme des serviteurs de Christ… 7 Servez- les de bon gré, comme si vous serviez le Seigneur... -9 Quant à vous, maîtres, agissez de même à l’égard de vos serviteurs, sachant que leur Maître et le vôtre est dans les cieux…

1) Comment est-il possible de se conformer à de tels principes?

Constatons d’abord que ces instructions sont données à des chrétiens nés d’en haut, donc à des personnes décidées à suivre Jésus-Christ, qui est huit fois donné en exemple. Cette soumission mutuelle selon la hiérarchie établie par Dieu n’est possible que pour des gens qui sont remplis de l’Esprit. Eph. 5.18 est la condition sans laquelle il est impossible de vivre selon les commandements donnés dans ce passage. Ils ne sont pas liés à la culture du temps de Paul et ne peuvent pas être relativisés par la méthode dite de contextualisation, qui ne sert qu’à adapter à notre culture, voire annuler, les ordres donnés par Dieu.

2) Une confusion à écarter: être baptisé et être rempli

Etre baptisé ou scellé du Saint-Esprit n’est pas la même chose que d’en être rempli. Eph. 1.13 se réfère à la conversion, où le baptême du Saint-Esprit a lieu. Trad. litt: Ayant entendu la parole… et étant devenus croyants, vous avez été scellés du Saint- Esprit de la promesse. Ce baptême rend capable de témoigner avec puissance, ce qui arriva à la Pentecôte. La confusion entre « être baptisé » et « être rempli » de l’Esprit est due à l’expression dans Actes 2.4: ils furent tous remplis d’Esprit Saint. C’est l’effet du baptême du Saint-Esprit, expérience unique, conjointe à la conversion depuis la Pentecôte. Par contre, «être rempli» est un état continuellement renouvelé.

3) La question se pose: com- ment être rempli de l’Esprit?

Une constatation: c’est un commandement. Trad. litt.: Continuez à être remplis de l’Esprit (ou: dominés par l’Esprit). Ce n’ est pas une expérience, une bénédiction à demander; c’est un état dans lequel il nous est demandé de rester et de vivre. Ce n’est pas quelque chose qui nous « arrive », mais quelque chose qui est sous notre contrôle et que nous déterminons. Tout comme on peut décider d’être rempli de vin, on peut décider d’être rempli de l’Esprit. Par contraste, le baptême ou sceau du Saint-Esprit est entièrement dû à l’action de Christ à la conversion.

Soyez en train d’être rem- plis du Saint- Esprit: débarrassons- nous de toute notion de passivité. Loin d’attendre que cela nous arrive, nous avons à décider si, oui ou non, nous voulons être remplis du Saint-Esprit. Ne pas être passif veut dire être actif.

4) Comment être actif?

En lisant et en sondant la Parole. Elle est du Saint-Esprit. Il me parle clairement par elle: il cherche à me persuader, à me reprendre, à m’encourager, à m’instruire (2 Tim. 3.16). Il faut une lecture journalière, suivie, de la Bible. Co1 3.16 nous y invite; ce verset dit aussi ce que nous avons déjà lu dans Eph 5.19, mais y ajoute l’instruction mutuelle et l’exhortation à la sagesse. La Bible seule me fait connaître Dieu, sa pensée, son intention, sa loi, et surtout sa personne. Plus je m’ en nourris, plus le Saint-Esprit peut me remplir, mieux je peux m’y soumettre, dans tous les domaines de ma vie: esprit, volonté, émotions, vie intellectuelle et vie sentimentale. Si chacun fait cela, tous ensemble peuvent s’unir pour partager instruction et sagesse et se réjouir de tout cour par la louange (psaumes, hymnes, cantiques).

Seuls les chrétiens nés du Saint-Esprit ont la possibilité de vivre une vie vraiment harmonieuse dans le couple, la famille et au travail. Ces relations de paix et de soumission mutuelle ne sau raient s’ appliquer à des non- croyants. Il est donc illusoire de penser que le christianisme va réformer le monde, transformer la société (illusion soutenue par l’Eglise Romaine et le post-millénarisme). Personne ne peut vivre comme l’apôtre l’indique sans avoir reçu le Saint-Esprit. Il donne le vouloir et le faire à ceux qui veulent s’y soumettre.

C’ est pourquoi, quand Christ régnera sur la terre, il enlèvera les méchants, il liera (neutralisera) Satan (Es 60.12; Nah 2.1; Apoc 20.2-3; 21.27; 22.11). La Bible est claire sur ce point: le cour de l’homme naturel est dépravé et incapable de suivre les règles de conduite exigées par le Seigneur . Non seulement cela, mais l’homme naturel ne veut pas vivre ainsi; il veut donner libre cours à sa convoitise, à ses désirs, à la lubricité –il veut pécher!

5) Le Saint-Esprit est une personne

Rom 5.5 peut donner l’impression que le Saint-Esprit est un fluide qui est versé dans le cour. Si la Bible emploie des verbes comme «verser», il s’agit d’une métaphore (d’une image). On ne peut pas «faire le vide» et puis être rempli comme un vase vide. Il s’ agit de la troisième personne de la Trinité qui prend possession. Il n’est pas simplement une influence, mais il exerce une influence. On parle de l’influence d’une forte personnalité: dans le chrétien, c’est la personne du Saint-Esprit qui produit l’influence bénéfique.

6) Attrister et éteindre le Saint- Esprit

Eph 4.30: N’attristez pas le Saint-Esprit de Dieu. 1 Thes 5.19: N’éteignez pas l’Esprit. Comment comprendre? Se laisser dominer par la chair (la vieille nature pécheresse), par les passions, c’est attrister le Saint-Esprit. On cède alors à la colère, à la médisance, à la jalousie, etc. Le parallèle avec l’alcool est instructif. Il peut arriver que l’on boive trop une fois ou l’autre; il peut arriver qu’on se laisse aller à une passion de la chair. C’est attrister l’Esprit. Mais si l’on s’abandonne à ce penchant, on peut devenir alcoolique; et celui qui ne se laisse pas reprendre par le Saint-Esprit et continue à vivre selon la chair, fait plus qu’ attrister le Saint-Esprit: il éteint le Saint-Esprit. On ne peut avoir une vie dans l’Esprit tout en ayant une vie dans l’alcool.

7) Notre conscience reste toujours active

Dans 1 Cor 3.16 et 6.19, Paul avertit les Corinthiens, qu’il taxait de charnels, vivant dans le désordre moral, rongés par la jalousie et la discorde. Nous avons à être conscients que l’Esprit habite en nous. Ne savez-vous pas ? Nous agissons parfois comme si nous ne le savions pas! Je dois me rappeler délibérément: « Le Saint-Esprit habite en moi; il est dans mon corps; je ne m’appartiens pas en propre, j’appartiens au Seigneur, qui m’a scellé de son sceau. » Le Saint-Esprit ne me rend jamais passif; ma conscience reste éveillée; mon esprit reste actif, attentif à l’action du Saint -Esprit.

8) Notre volonté reste toujours active

J’ai à désirer intensivement la communion du Saint-Esprit. La bénédiction de 2 Cor 13.13 implique toute la Trinité. La grâce de Christ et l’amour de Dieu se manifestent en moi par le Saint-Esprit. Je dois le laisser se manifester en moi, me conduire comme le Seigneur le voudrait. Le plus grand désir du Saint-Esprit, c’est de me montrer le Seigneur Jésus-Christ toujours mieux. Comment le fait-il? Evidemment par la lecture régulière de la Bible, la parole de Dieu qu’il a lui-même inspirée, et par la communion avec Dieu dans la prière (1 Tim 4.5). Et c’est une question de volonté. Il faut prendre le temps; on trouve toujours le temps pour faire ce qu’on a vraiment envie de faire. Mais il faut le vouloir, cela ne nous tombe pas dessus.

Ceux qui citent volontiers 1 Thes 5.20 (Ne méprisez pas les prophéties) devraient se rappeler que le temps des prophéties apostoliques est révolu. Il n’y a plus de nouvelles révélations car tout a été révélé une fois pour toutes (Jude 3) et forme le contenu de la Bible entière. Aujourd’hui, toute la prophétie se trouve dans la Bible; celui qui méprise la parole de la Bible (en lui enlevant son autorité absolue) éteint par son incrédulité le Saint-Esprit, qui ne peut plus lui parler. S’il continue à «s’enivrer» en vivant par la chair il fait peu à peu cesser, ou n’entend plus, les réprimandes du Saint-Esprit.

Mais il y a un autre aspect. L’Esprit en nous nous stimule, produit des pensées, nous suggère comment agir: écrire une certaine lettre, aller voir une personne, envoyer de l’argent à une autre… Ne disons pas: «Attends, je veux d’abord faire ceci ou cela» ; l’Esprit se taira peut-être; il n’aura pu nous dominer; on a éteint sa voix.

9) La soumission au Saint-Esprit

Jean 8.31-32: que sous-entend «demeurer dans la parole» ? Comme Christ est la Parole devenue chair (Dieu devenu chair en la personne du Fils), il est ici question de rester attaché à la vérité dont Christ est la personnification. Jésus adresse à ses disciples cette parole instructive: Celui qui demeure en moi, comme moi en lui, porte beaucoup de fruits, car sans moi vous ne pouvez rien faire(Jean 15.5). Nous ne pouvons rien produire de valable à part notre communion avec Jésus-Christ. Une branche coupée du cep ne porte aucun fruit (Jean 15.7). Il est impossible de prier efficacement sans connaître et croire l’enseignement de Christ.

10) Résultats de la soumission au Saint-Esprit

1. Sur le plan personnel
GaI 5.22 parle du fruit de l’Esprit. Ce fruit aux 9 facettes n’est pas dû à mon effort d’observer une loi ou une discipline morale, mais à ma volonté de demeurer en Christ, et il est produit par le Saint-Esprit habitant en moi. Tout chrétien doit porter ce fruit en entier, car si une des vertus énumérées manque, tout son témoignage en souffre; p. ex. s’il est infidèle et déloyal (relations humaines), ou s’il manque de générosité ou de patience, son témoignage en est sérieusement terni, même si les autres vertus sont présentes. Et le plus grave: le Seigneur n’est pas honoré à cause de lui.

2. Sur le plan social
Eph 5.21 ne peut pas signifier que chacun doit se soumettre à tous les autres; ce serait absurde. C’est l’énoncé général de ce qui suit: se soumettre les uns aux autres selon la hiérarchie divine. Ce qui précède le v. 21 indique que cette soumission mutuelle selon l’ordre établi par Dieu est associée au v. 18: être rempli du Saint-Esprit. Tout comme le mari se soumet au Christ, la femme se soumet à son mari comme au Seigneur. Curieusement, il n’est demandé qu’à l’homme d’aimer son conjoint, de nouveau avec référence au Christ. Pourquoi pas à la femme ? Est -ce à cause de ce que Dieu dit à Eve après la chute: Tes désirs se porteront vers ton mari? La femme chrétienne aime-t-elle tout naturellement son mari? Cela peut être la raison, pour autant qu’il l’aime vraiment et non comme un tyran, mais comme Christ a aimé l’Eglise et s’est livré pour elle. La femme qui sait qu’ il le ferait, peut-elle faire autrement que l’ aimer? Se donner pour sa femme est une expression de plus grand dévouement que ce qui est demandé à la femme.

J’en déduis: vu que le mariage est le symbole le plus parfait illustrant la relation de Christ avec son Eglise (Paul parle d’un mystère), il est extrêmement grave quand un des conjoints du couple chrétien devient infidèle à l’autre. Il détruit l’exemple le plus parlant de l’unité entre Christ et l’Eglise, tout comme Moïse détruisit le symbolisme divin en frappant le rocher au lieu de lui parler. Car la première fois, il dut frapper le rocher, symbolisant ainsi le Christ frappé pour nous à la croix, alors que la deuxième fois, il aurait dû lui parler, symbolisant le rapport du racheté avec son Seigneur qui a été frappé une fois pour toutes. 1 Cor 10.4 dit des Israélites dans le désert: ...ils ont tous bu …à un rocher spirituel qui les suivait, et ce rocher était le Christ. Pour avoir détruit ce symbolisme, Moïse ne peut entrer au pays promis.

Les parents doivent exiger l’obéissance de leurs enfants; s’ils n’apprennent pas à obéir à leur père terrestre, comment obéiront-ils au Père céleste? Mais les parents doivent exiger ce qui est raisonnable, comme Dieu le fait.

Quant aux relations entre ouvriers et patrons, elles doivent être empreintes de respect les uns pour les autres. De nouveau, les serviteurs doivent prendre exemple sur Christ en servant leurs maîtres. Car chacun, esclave ou libre, recueillera du Seigneur selon le bien qu’il aura fait. Cela donne à la soumission mutuelle ses juste proportions. -Encore une fois: la soumission exigée par le Seigneur n’est possible que pour des chrétiens remplis du Saint- Esprit.

11) Récapitulation

Pour que le chrétien puisse être rempli de l’Esprit, comme Dieu le lui demande, il faut qu’il fasse trois choses principales:
1. Lire et étudier la Bible
2. Demeurer en Christ, donc chercher la communion avec lui et se nourrir de sa parole
3. Céder aux pulsions du Saint- Esprit, qui sont toujours en accord avec la Bible.

12) NOTE SUR LES DONS DE L’ESPRIT

NB: Ce résumé très concis ne peut évidemment pas tenir compte de tous les détails.

Historique

Le mot grec «charisma» est dérivé de «charis» (= grâce) et signifie «don de grâce». Le mouvement dit charismatique est un prolongement du pentecôtisme (début 20ème s., Californie), qui veut que le baptême du Saint- Esprit intervienne quelque temps après la conversion et se manifeste par le don du parler «en langues». Le charismatisme (datant des années 60) prétend renou veler tous les dons donnés à l’Eglise après la Pentecôte, aussi bien ceux qui cessèrent après l’époque apostolique que les dons apostoliques eux-mêmes (2 Cor 12.12 dit que signes, prodiges et miracles étaient les signes distinctifs de l’apôtre; cf. aussi Actes 5.12). Seuls Pierre et Paul ressuscitèrent chacun une personne morte, respectivement Tabitha (Actes 9) et Eutychus (Actes 20). La liste des dons dans Rom 12.6-8 et Eph. 4.11-13 (épîtres relativement tardives, écrites environ 30 ans après la Pentecôte) ne mentionnent plus tous les dons miraculeux, qui semblent avoir cessé (selon 1 Cor 13.8). Dans les Actes, les apôtres n’opèrent plus de miracles après 20.12. Toutefois, Paul ne mourut pas de la morsure d’une vipère (Actes 28. 3-6). Paul ne guérit miraculeusement ni Epaphrodite (Phi12.25-27) ni Trophime laissé malade à Milet, qu’il aurait certainement guéri s’il avait encore eu ce don (2 Tim 4.20).

Réflexions sur les dons de l’Esprit

L’Esprit donne ses dons à chacun en particulier comme il veut (1 Cor 12.11), donc individuellement selon son bon plaisir . Un don de l’Esprit est une capacité surnaturelle dépassant les capacités normales, donné pour le bien de l’Eglise et jamais à des fins personnelles. Il n’y a aucun encouragement dans tout le NT à rechercher les dons miraculeux (langues, guérisons, exorcisme), mais bien ceux d’édification (prophéties dans le sens de 1 Cor 14.3, enseignement, évangélisation, pastorat, présidence, diaconat, libéralité, etc.).

Marc 16.17-18 se réfère aux apôtres si l’on veut bien tenir compte du contexte. Ils n’avaient pas cru que Christ était ressuscité (v.11), et Jésus leur reprocha leur incrédulité et la dureté de leur cour (v.14). Ceux qui auront cru au v. 17 vise donc les apôtres, quand ils auront cru à la résurrection de Christ. Les charismatiques pensent que le v. 17 se réfère à tous les chrétiens, mais ils ne tiennent compte que de l’exorcisme et des langues, laissant de côté les serpents et les breuvages mortels (v. 18) -et pour cause! On ne peut prouver qu’un «parler en langues» est authentique, ce qui explique que c’est le don qui est le plus «exercé»; il a maintes fois été prouvé faux, voire d’origine démoniaque. En outre, le mot grec pour «langues» employé dans 1 Cor 14 signifie sans exception des langues humaines «glossa», souvent accompagné de «géné» ) et non du charabia, que Paul nomme «parler en l’air» (v. 9). Le vrai don consiste à pouvoir parler en langues jamais apprises, mais données pour atteindre des païens qui ne comprenaient pas la langue du pays (comme à la Pentecôte). Paul le dit on ne peut plus clairement: I>les langues sont un signe, non pour les croyants, mais pour les non-croyants (v.22). Elles n’ont donc rien à faire dans un culte réunissant des croyants.

Aujourd’hui, Dieu répond aux prières de ses enfants, quelquefois en donnant un don miraculeux de l’Esprit, car il est souverain; mais ce sont des exceptions notables. Pourquoi la prédication ne doit-elle plus être accompagnée de miracles? D’abord parce qu’il n’y a plus d’apôtres. Ensuite parce que les miracles relatés dans les Evangiles et les Actes doivent suffire au croyant; s’ il ne croit pas que ces miracles se sont produits tels qu’ils sont relatés, sa foi n’est pas authentique et de nouveaux miracles ne le convaincront pas non plus (Jésus nous en avertit: Luc 16.31). D’ailleurs, les dérapages souvent grotesques des promoteurs du «power evangelism» sont révélateurs. Pour les Wimber , Yonggi Cho, Rodney Howard- Browne, Kenneth Copeland, Benny Hinn, Randy Clark, John Arnott et autres instigateurs des dernières vagues charismatiques, la Bible n’est pas la parole de Dieu donnée une fois pour toutes; elle n’ est plus la seule référence qui fait autorité, puisque de nouvelles «révélations» (sous forme de «pro- phéties» ) y ajoutent de nouveaux éléments, qui souvent annulent la parole de Dieu.

Si des «signes et des miracles» s’opèrent aujourd’hui par ces faux prophètes, ils tombent sous la condamnation de Jésus, dont ils invoquent continuellement le nom; on n’a qu’à relire Mat 7.21-23 et 24.23-26. On y relève que, quand les disciples demandèrent à Jésus quel serait le signe de son avènement et de la fin du monde, il répondit: Il s’élèvera de faux christs et de faux prophètes ; ils opéreront de grands signes et des prodiges au point de séduire si possible même les élus. Je vous l’ai prédit.

Etant donc amplement avertis, nous ne nous laisserons pas séduire par des prétendues «bénédictions», qu’elles soient de Toronto ou d’ailleurs.

J.-P. S

les articles plus lus

En présentant le premier numero de PROMESSES

à nos frères en la foi, nous pensons bien faire d’exposer les principes qui seront à la base de ce «Cahier d’études bibliques».

Nous chercherons à être utiles à tous, à l’église de Dieu d’abord, c’est-à-dire au Chef de l’église, Christ, mais aussi à ceux pour qui la Parole est précieuse, à ceux qui désirent étudier et obéir.

Les bulletins, feuilles de renseignements, journaux mensuels ou trimestriels foisonnent. Tous, ou presque, apportent des nouvelles missionnaires ou d’évangélisation. Ce qu’on recherche ici est beaucoup plus un cahier comportant exclusivement des études bibliques ou se rapportant spécifiquement à la Parole.

La plupart des assemblées de «frères» issues du mouvement datant des années 20-30 du siècle écoulé semblent vivre au ralenti, l’esprit missionnaire mis à part. Comme dans tout mouvement, certaines vérités ont été poussées en «épingle», d’autres ont été négligées; des intérêts particuliers ont pris le pas sur les valeurs spirituelles. Nous assistons à un rétrécissement sérieux de l’influence, de l’action que devraient avoir des églises de foi, c’est-à-dire formées d’enfants de Dieu véritables, scellés par l’Esprit de Dieu.

En toute humilité, nous désirons demander au Seigneur sa lumière, afin de marcher selon sa grâce, en fidélité, devant sa face. Nous ne saurions prétendre connaître tout ce que Dieu veut pour les siens et son église, mais notre désir est d’apporter ce qui, aujourd’hui, est utile pour l’édification et la consolation de nombreux enfants de Dieu. Précisons que nous ne voudrions pas représenter un point de vue particulier, mais étudier la Parole, en respectant la sainteté de Dieu.

Chaque étude signée restera sous la responsabilité de son auteur. L’enseignement de ces pages semble devoir être d’une étendue qui surprendra peut-être. Notre désir est, à la fois, de présenter des études fouillées pour le chrétien avancé, mais aussi des explications de termes, de langage, pour ceux qui ne connaissent pas notre langue d’une manière approfondie.

A titre d’essai, nous ferons parvenir un certain nombre d’exemplaires au monde francophone d’outre-mer. Il faudra ainsi tenir compte de ce champ de diffusion.

De divers côtés, sinon dans nos vieux pays, on demande, en effet, une littérature chrétienne plus abondante, basée sur la Bible, la Parole de Dieu. Quelques-uns d’entre nous ont cru devoir répondre à ce désir. Nous plaçons ces cahiers sous le regard du «Chef», demandant à Dieu sa bénédiction pour rendre témoignage à la Vérité.

Les éditeurs

Écrit par

Où nous mène la formidable évolution qui soulève le monde chrétien tout entier? En cette période d’après le Concile du Vatican Il, il est utile de dresser un bilan des faits, même provisoire, et de procéder à un tour d’horizon général.

Eléments positifs de l’évolution catholique: Incontestablement, des mouvements intéressants se font sentir dans l’Eglise romaine: étude et diffusion de la Bible en voie de développement, dialogue engagé avec les autres confessions, reconnaissance du fait que les communautés des «frères séparés» protestants peuvent porter le titre d’églises, admission d’une part de responsabilité dans la rupture du XVIe siècle. Au cours du Concile du Vatican Il, l’opinion a été exprimée à maintes reprises que l’Eglise catholique avait besoin d’un renouveau si elle voulait réellement entreprendre le dialogue avec les églises non-romaines. Il y eut des discussions très libres, suivies de votes positifs impressionnants, par exemple sur la collégialité des évêques gouvernant l’Eglise avec le pape, l’usage de la langue vulgaire dans le culte, l’oecuménisme, la liberté religieuse, la limitation des naissances, le peuple juif, l’Ecriture Sainte et la Tradition, etc.

Fin décevante de Vatican Il: Rappelons quelques faits justifiant cette impression de l’ensemble des observateurs non catholiques.

La collégialité des évêques doit être entendue de telle manière que la primauté du pape demeure intacte. La structure monarchique de l’Eglise romaine n’en sera pas affectée, le pape reste le souverain absolu. Le collège épiscopal n’a aucune autorité sans ce dernier. Paul VI, dans son discours d’ouverture à la troisième session, ne s’en est pas référé moins de sept fois à sa primauté, et le mot-clé qu’il a constamment utilisé était celui de «hiérarchie sacrée». Le pasteur G. Richard-Molard estime qu’un tel discours «ne peut guère qu’hérisser la plupart des chrétiens non catholiques romains» («Messager Social», 10 déc.; S. CE- P. I., 1er oct.; 24 sept. 1964).

Il est clair, selon le même pasteur, «que l’Eglise catholique est toujours placée sous l’unique pouvoir de l’Eglise romaine. Or, il ne s’agit pas là d’une découverte de La Palice, mais d’une situation, chaque jour plus insupportable pour les catholiques eux-mêmes. Cette direction totalitaire italienne, ou pire encore, romanisée, possède encore tous les leviers de commande» («Christianisme au XXe siècle», 29 oct. 1964). Cela n’empêche pas qu’une seconde force «se manifeste par l’esprit nouveau qui anime une partie toujours plus large du catholicisme non italien. Il ne faut pas s’imaginer que cet esprit ait changé en quoi que ce soit la masse, mais il passe sur quelques centaines d’évêques, sur de nombreux prêtres et sur une élite de laïcs» (ibid.).

La Vierge Marie a été proclamée Mère de l’Eglise, sans l’avis des pères conciliaires, par Paul VI, qui lui a consacré la moitié de son discours de clôture {cf. «Chrétien Evangélique», déc. 1964, p. 5). Cette proclamation «a détruit tous les efforts des pères conciliaires qui. .. s’étaient ingéniés à éviter autant que possible les déclarations de nature à. ..donner de l’extension au dogme marial et à choquer les protestants» {«Christ U. Welt», cité par S. CE. P. I., 3 déc. 1964).

Le 11 octobre 1963, le pape a terminé une allocution aux pères du Concile et aux fidèles par cette prière à la Sainte Vierge: «O Marie, nous vous prions pour nos frères encore séparés de notre famille catholique. Voyez comment, parmi eux, une phalange glorieuse célèbre votre culte avec fidélité et amour. Voyez comment parmi d’autres, si résolus à se dire chrétiens, commence à renaître aujourd’hui votre souvenir et votre culte, ô Vierge très bonne. Appelez avec nous tous ces fils, qui sont vôtres, à la même unité sous votre protection maternelle et céleste» («Documentation Catholique», 3 novembre 1963).

Le cardinal Doepfner, de Munich, dont les interventions au Concile ont été souvent remarquées, vient de déclarer à son tour: «Amoindrir dans l’Eglise le culte de la Vierge Marie serait un malentendu et une mauvaise interprétation des enseignements du Concile. ..Nous voulons approfondir et enraciner encore plus fort dans ce mystère du Christ le riche héritage laissé à l’Eglise par la Vierge Marie. Elle a un grand rôle à jouer dans l’Eglise, qui voit en elle son image originelle» {«Figaro», 28 déc. 1964).

Le dogme romain: Dans son livre récent sur l’Unité, le cardinal Béa répète des dizaines de fois: 1°) que l’enseignement romain, étant infaillible, ne saurait subir dans son essence aucune modification; 2°) que l’Eglise catholique étant la seule vraie Eglise du Christ, l’unité finale ne peut être envisagée que par le retour de tous les baptisés orthodoxes et protestants au bercail du successeur de saint Pierre. Ce caractère intangible du dogme catholique n’a cessé d’être proclamé clairement par Jean XXIII, Paul VI et tous les porte-parole de Rome. Le professeur E. Schlink, observateur de l’Eglise Evangélique d’Allemagne à Vatican Il, après avoir noté que les délibérations conciliaires sont « révolutionnaires» pour l’Eglise romaine, ajoute: «Aucune des resolutions jusqu’ici adoptées n’a «rapporté, modifié ou même réinterprété de manière satisfaisante un seul des dogmes qui divisent la chrétienté » (S. CE. P. I., 17 déc.1964).

Cela n’a pas empêché le professeur de théologie protestant O. Cullmann de déclarer que Vatican Il «n’a fermé aucune porte ». Dans une interview accordée au journal «Le Monde », M. Cullmann reconnaît que les textes élaborés au Concile sont décevants, car la plupart sont des textes de compromis. Le Concile actuel est lié par celui du Vatican I (en 1870, où fut proclamée l’infallibilité pontificale), et par les dogmes mariaux antérieurs, inchangeables eux aussi. Mais il ajoute: «Je ne partage pas le pessimisme de certains qui s’exprime dans ce slogan: «II ne sortira rien de ce Concile! » Tous les textes sont formulés de telle sorte qu’aucune porte n’est fermée, et qu’ils ne seront pas un obstacle à la future discussion entre catholiques ni au dialogue avec les non-catholiques, comme le sont les décisions des Conciles antérieurs » (cité par «Vie Protestante », 23 oct. 1964). -Puisque les dogmes romains sont infaillibles (voir les anathèmes du Concile de Trente), on se demande sur quoi porte la discussion. ..Si la porte n’est pas fermée, elle ne l’est qu’à sens unique et ne nous paraît conduire qu’au bercail de saint Pierre.

(à suivre)
Extrait avec autorisation du périodique «Le Chrétien évangélique »

Écrit par

(2 Tim.1, 7-9)

«Dieu ne nous a pas donné un esprit de timidité, mais de force, d’amour e! de prudence.»

Timide = qui manque de hardiesse et d’assurance, dit le dictionnaire. Dieu, en vue du but qu’il s’est proposé, nous a adressé une «VOCATION SAINTE», et pour cette vocation, il nous revêt:

de force – par quoi nous devons comprendre force de caractère, maîtrise de soi, tranquillité d’esprit, toutes choses qui sont contraires à la timidité. Une stabilité nouvelle, créée par le Saint-Esprit de Dieu qui nous donne l’assurance du salut; un contrôle de soi-même qui peut ne pas être naturel, mais qui est le résultat du travail de cet Esprit.

d’amour – de compréhension, de compassion, de pardon, amour qui n’est pas mollesse, ni faiblesse, mais qui prend part aux malheurs du prochain, qui comprend le pécheur et repousse le péché.

de prudence – mieux encore discipline personnelle, d’intelligence avertie, de jugement balancé, nuancé, sans laisser-aller.

Etes-vous craintif de nature, manquez-vous d’assurance, avez-vous ce qu’on appelle un complexe d’infériorité, craignez-vous de vous affirmer? Lisez les lettres à Timothée. C’était un timide de nature, et l’apôtre l’encouragea. Notez ceci: Dieu DONNE UN AUTRE ESPRIT que celui que vous aviez précédemment. Il donne gratuitement. Alors, demandez, priez. Il vous DONNERA.

Écrit par

Le but de nos études est de faire connaître et comprendre (Ps. 82, 5) les pensées de Dieu révélées dans sa Parole, afin de vivre dans la lumière. Dans un monde où Satan règne pour obscurcir la vérité, voire même la cacher, il importe que le juste – sauvé par la foi en Jésus-Christ – connaisse «les fondements» de la vérité divine.

Les lignes suivantes ne veulent être qu’un canevas de «la saine doctrine», telle que la Parole de Dieu nous la montre. Cet enseignement est à la fois christologique (Matth. 7, 28; 1 Cor. 2, 1-2) et apostolique (Act. 2, 42) ; il comprend l’ensemble des vérités divines.

I L’INSPIRATION VERBALE DE LA BIBLE

La pierre de touche de tout ce qui suit est la doctrine de l’inspiration des Ecritures. «Toute Ecriture est inspirée de Dieu» (2 Tim. 3, 16). Nous possédons aujourd’hui suffisamment de preuves, devant lesquelles tout homme sincère doit s’incliner. La Bible est la révélation de Dieu à l’égard de l’homme. Ce n’est pas un livre ecclésiastique quelconque, ni un ouvrage symbolique ou philosophique. C’est simplement «la Parole de Dieu» qui ne se laisse pas discuter. Des hommes de Dieu, poussés par l’Esprit, rédigèrent les 66 livres de cette divine Bibliothèque (2 Pi. 1, 21 ). Tout en gardant leur caractère et leur personnalité, ils furent de simples véhicules utilisés pour transmettre intégralement les pensées divines. C’est un miracle et un miracle ne s’explique pas. On peut l’accepter ou le rejeter; mais le fait est là.

Il LA TRINITÉ DE DIEU

Il en est de ce terme comme d’autres: la doctrine de la trinité de Dieu se trouve clairement révélée dans la Bible, bien que cette expression n’y soit pas mentionnée. Lucien déjà, rhéteur et philosophe grec du 2me siècle, fait confesser le chrétien dans son «Philopatris»: «le Dieu exalté …Fils du Père, Esprit procédant du Père, l’Un d’entre les Trois et Trois d’entre Un.» Le terme même fut employé formellement pour la première fois lors du synode en 317 à Alexandrie.

Cela ne signifie rien d’autres que tri-unité. La déité est une trinité, une unité qui possède 3 personnes distinctes ayant la même vie et la même essence.

L’ANCIEN TESTAMENT

Nous y voyons une révélation progressive qui trouve sa complète manifestation dans le Nouveau Testament. Des allusions claires et sans équivoques devaient ouvrir les yeux des personnes pieuses du temps du Seigneur.

Gen. 1,1: «Au commencement Dieu.» Ce terme «ELOHIM» est au pluriel et Moïse l’emploie quelque 500 fois. A remarquer qu’à chaque reprise le verbe qui l’accompagne est au singulier, ce qui prouve bien l’unité dans la pluralité des Personnes de la Déité.
Gen. 1,26: «Et Dieu dit: Faisons l’homme selon notre ressemblance»
Gen. 3, 22: «Voici l’homme est devenu comme l’un de nous»
Es. 48, 16: «Le Seigneur l’Eternel» – Dieu le Père
«m’a envoyé» – Dieu le Fils
«et son Esprit» -Dieu le Saint-Esprit
Zach. 12, 10: «Et je répandrai» -Dieu le Père
«un esprit de grâce» – Dieu le Saint-Esprit
«ils se lamenteront sur lui» -Dieu le Fils

LE NOUVEAU TESTAMENT

Il dévoile clairement cette vérité et nous confirme que la déité se compose de 3 Personnes: Dieu le Père, Dieu le Fils et Dieu le Saint- Esprit (Matth. 28, 19; Jean 1:1; Jean 5:3-4; Jean 8:54).

La trinité de Dieu est déjà engagée lors du baptême du Seigneur (Matth. 3, 13-17). On ne peut, à ce sujet, s’exprimer plus clairement que le Seigneur le faisait dans Jean 14:16-26: «Mais le Consolateur, l’Esprit-Saint (3ème Personne) que le Père (1ère Personne) enverra en mon nom (2ème Personne).»

La grande bénédiction apostolique nous laisse «la grâce du Seigneur Jésus-Christ», «l’amour de Dieu» et «la communion du Saint-Esprit» (2 Cor. 13, 13).

D’ailleurs, l’homme lui-même est une trinité composée de l’esprit, de l’âme et du corps. Il est attaqué par une autre trinité: le monde autour de lui, la chair en lui, et le diable au-dessous de lui. La loi du péché en lui est également représentée par une trinité:la convoitise de la chair, la convoitise des yeux et l’orgueil de la vie. Et, enfin, il peut être sauvé par la trinité divine: Dieu le Père, Dieu le Fils et Dieu le Saint-Esprit.

III JÉSUS-CHRIST

1. Sa Divinité

Jean 1, 1-3 suffirait pour établir cette vérité bénie:
Au commencement était la Parole» (le Verbe dans son existence éternelle)
cet la Parole était auprès de Dieu» (le Verbe dans son existence personnelle)
et la Parole était Dieu» (le Verbe dans son essence divine)

2. Son incarnation

Il est «Dieu manifesté en chair» (1 Tim. 3, 16). Ce mystère, dans lequel même les anges désirent plonger leurs regards, nous a été révélé. Les 7 degrés de son abnégation nous sont donnés en Phil. 2, 7-9. Aucune difficulté n’est inconnue du Seigneur qui a été tenté comme nous; Il peut donc nous accorder miséricorde et secours au moment opportun (Hébr. 4, 15-16). Ami qui souffres, confie-toi en Lui, car son nom est «Merveilleux».

3. Son CEuvre rédemptrice

Rom. 4, 25 dit: «Jésus, notre Sauveur, lequel a été livré pour nos fautes et a été ressuscité pour notre justification».
L’Ancien Testament y fait continuellement allusion (Ex. 12, Ps.22, Es.53).
Les Evangiles en sont la réalisation
Les Actes le proclament
Les Epîtres l’expliquent
L’Apocalypse, enfin, décrit la destruction de ceux qui ont rejeté cette oeuvre.

(à suivre)

 

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