Quand tu te retrouves entre deux emplois

QUAND TU TE RETROUVES ENTRE DEUX EMPLOIS…

Connaître une période de transition, occuper un poste temporaire ou être sans emploi représentent des saisons qui amènent presque toujours à douter de nos capacités et à nous inquiéter au sujet de notre avenir. C’est exactement ce qui m’est arrivé lorsque je me suis retrouvé sans emploi.

Dix mois avant la fin de mes études, j’ai reçu une offre d’emploi de l’employeur de mes rêves à Washington DC. J’exultais. Je priais pour ce poste depuis six ans en faisant tout pour être le meilleur candidat possible. L’occasion se présentait enfin. J’étais à deux doigts de l’obtenir. Mon futur se dessinait devant mes yeux.

Cette offre m’a procuré un grand soulagement, de même qu’à ma fiancée. Après des fréquentations à distance en raison des innombrables kilomètres qui nous séparaient, nous désirions par-dessus tout demeurer dans la même ville. Grâce à cette offre d’emploi, je savais que, non seulement nous pourrions nous installer à Washington, mais que je serais également capable de subvenir à ses besoins. Environ un mois après la réception de l’offre, je lui ai demandé de m’épouser avec la permission de son père. Nous avons fixé la date de notre mariage, qui aurait lieu deux semaines après la fin de mes études. Finis les « bonne nuit » au téléphone. Finis les « adieu » à l’aéroport. Tout se mettait en place. J’avais le sentiment que, quoi qu’il puisse arriver, je serais heureux.

Jamais je n’aurais pu imaginer ce qui allait se produire ensuite. Bien que les événements qui ont suivi se soient avérés éprouvants, j’en suis aujourd’hui profondément reconnaissant. J’ai eu l’occasion d’apprendre plusieurs leçons. En voici dix.

1.  Être prêt à tout lorsque je remets mes plans au Seigneur

 Après avoir reçu l’offre d’emploi, je n’ai pas cessé de prier. Je continuais de demander à Dieu que sa volonté soit faite. Il a répondu à ma prière, mais pas de la façon que j’espérais. Pour décrocher l’emploi, je devais passer le test du détecteur de mensonges. Dieu a permis que le test indique que j’avais menti alors que j’avais dit la vérité. C’est ainsi que, pendant la période d’examen, deux semaines avant la fin de mes études et un mois avant mon mariage, j’ai reçu un message m’informant que l’offre d’emploi de mes rêves était officiellement annulée. Aussi douloureux et décourageant que cela ait pu être, je me suis rappelé que Dieu est Dieu et que je ne le suis pas. « Il y a dans le cœur de l’homme beaucoup de projets, mais c’est le dessein de l’Éternel qui s’accomplit » (Pr 19.21).

2.  Sonder mon cœur et reconnaître ma véritable motivation

 Dans ce monde déchu, même le plus noble désir peut être inspiré par le péché. Est-ce que je désirais vraiment glorifier Dieu avec le travail de mes rêves ? Bien sûr. Toutefois, un grand nombre de plaisirs mondains y étaient également attachés : un excellent salaire, une (fausse) promesse de stabilité, une bonne dose de pouvoir et beaucoup d’admiration. J’aime à penser que tout ce que je voulais était de glorifier Dieu, mais il est difficile de croire que ces avantages n’influençaient pas mon désir de décrocher cet emploi. Merci Seigneur de m’avoir empêché de tomber dans ce piège ! Si être sans emploi peut me libérer ne serait-ce que d’une de ces idoles, l’épreuve n’en vaut-elle pas le coup ?

3.  Être sans emploi n’est pas toujours la conséquence d’un péché

 Oui, il arrive qu’on se retrouve sans emploi à cause d’un péché (Gal 6.7), mais comme pour toute épreuve, ce n’est pas nécessairement le cas (voir le livre de Job). Lorsqu’une personne qu’on soutient traverse une période de chômage, il faut faire bien attention de ne pas supposer qu’un péché en est systématiquement la cause.

4.  Le travail est un don de Dieu

 Après notre mariage, je suis retourné en Californie afin de permettre à ma jeune épouse de terminer ses études. Pour quelqu’un qui se cherchait un travail dans la sécurité nationale, quitter Washington était la dernière chose à faire. J’ai poursuivi ma recherche d’emploi à distance, en privilégiant les organisations qui correspondaient à mon domaine d’études. Toutefois, l’absence de réponse m’a contraint à étendre considérablement mes recherches. J’ai posé ma candidature à un poste de serveur, de réceptionniste dans un hôtel et même d’équipier en restauration rapide – n’importe quel travail qui me permettrait de régler mes factures. Mais quelque travail que je visais, ça ne fonctionnait pas. J’étais soit surqualifié, soit sous-qualifié. J’ai eu droit à une bonne leçon d’humilité. Malgré mes efforts, je ne pouvais pas obliger un employeur à m’engager. J’étais alors âgé de 24 ans, au bénéfice d’une maîtrise, recalé au profit de jeunes lycéens. Le Seigneur allait pourvoir en son temps. Tout ce que je devais faire était de rester fidèle dans la recherche d’emploi et d’abandonner le reste à Dieu.

5.  Désirer travailler est une bonne chose, désespérer de ne pas travailler ne l’est pas

 Dieu nous a créés pour travailler (Gen 1.27,28 ; 2.15). Paul rappelle aux Thessaloniciens que « si quelqu’un ne veut pas travailler, qu’il ne mange pas non plus » (2 Thes 3.10) et à Timothée que si nous avons les capacités de pourvoir aux besoins de notre famille, mais que nous ne le faisons pas, nous sommes pires qu’un infidèle (1 Tim 5.8). J’étais triste de ne pas avoir de travail. C’est normal et même biblique, mais être dans le désespoir indique peut-être que nous trouvons notre identité dans le travail plutôt qu’en Dieu. Bien que cela puisse paraître contradictoire, ceux qui se démènent le plus pour trouver du travail sont parfois ceux qui ont le plus tendance à faire du travail une idole. Le travail est un don de Dieu, mais ce n’est pas la réponse à tous nos problèmes. Ce n’est pas notre salut. Il n’est pas facile de différencier une tristesse sainte d’un désespoir idolâtre, il faut donc demander l’aide de chrétiens plus matures pour discerner de quel côté nous penchons.

6.  Ce n’est pas mon emploi qui me définit, mais mon statut d’enfant de Dieu

 Les personnes de mon entourage qui ont traversé une épreuve liée à la perte d’un emploi semblent comprendre mieux que quiconque que leur identité n’est pas dans leur travail. Je ne crois pas que ce soit une coïncidence. L’Écriture regorge d’exemples de personnes à qui Dieu a tout enlevé (Job, Abraham, Daniel, David, etc.) afin de révéler ce en quoi ou celui en qui elles placent réellement leur confiance. Au-dessus de tout, les chrétiens sont des enfants de Dieu (Gal 3.26).

7.  Les non-croyants m’observent, quel genre de témoin vais-je être ?

 Lorsque j’étais sans emploi, mes amis et les membres de ma famille non croyants regardaient comment je gérais cette épreuve. Est-ce que j’allais m’inquiéter ou placer toute ma confiance en Dieu ?

8.  L’église locale est importante

 J’ai trouvé du réconfort et de l’espoir au sein de mon église dans cette période difficile de ma vie. Je n’y étais pas étiqueté comme « l’homme sans emploi ». Au contraire, on me rappelait souvent ma valeur éternelle aux yeux du Dieu souverain ainsi que l’espoir immense que j’avais en Christ, l’espoir qu’un jour toute épreuve aurait disparu. Dans l’église, juge-t-on les personnes sans emploi, consciemment ou non, comme étant moins intelligentes, moins travailleuses ou comme ayant moins de valeur ? L’Évangile n’est-il pas prêché chaque semaine pour nous rappeler notre valeur aux yeux du Père et l’espoir que nous avons en Christ ?

9.  Je dois être reconnaissant pour le travail que le Seigneur me donne, même si ce travail ne me passionne pas

 Dix mois après la disparition du poste de mes rêves, Dieu m’a donné un travail de livreur pour une agence gouvernementale à Washington. Ce n’était pas mon domaine, et ce n’était pas non plus mon travail de rêve, mais j’avais un emploi. Nous donnons souvent beaucoup trop d’importance à ce que nous faisons plutôt que comment ou pour qui nous le faisons. L’Écriture est claire à ce sujet : « Tout ce que vous faites, faites-le de bon cœur, comme pour le Seigneur et non pour des hommes, sachant que vous recevrez du Seigneur l’héritage pour récompense. Servez Christ, le Seigneur » (Col 3.23-24). Dieu veut que nous soyons fidèles et vaillants, même lorsque nous occupons un poste qui ne nous plaît pas particulièrement.

10.  Dieu me connaît mieux que moi-même

 Je croyais vraiment que la façon dont Dieu m’avait créé, avec mes talents et mes aptitudes, correspondait exactement à mon travail de rêve. J’ai eu tort, mais Dieu, « qui a formé mes reins » et « qui m’a tissé dans le sein de ma mère » (Ps 139.13), savait depuis le début ce qu’il me destinait. Sept années plus tard, je vois comment il m’a dirigé, me faisant passer d’un emploi de livreur à un emploi pour le Congrès. Ce dernier me convient beaucoup mieux que mon poste de rêve initial.

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En présentant le premier numero de PROMESSES

à nos frères en la foi, nous pensons bien faire d’exposer les principes qui seront à la base de ce «Cahier d’études bibliques».

Nous chercherons à être utiles à tous, à l’église de Dieu d’abord, c’est-à-dire au Chef de l’église, Christ, mais aussi à ceux pour qui la Parole est précieuse, à ceux qui désirent étudier et obéir.

Les bulletins, feuilles de renseignements, journaux mensuels ou trimestriels foisonnent. Tous, ou presque, apportent des nouvelles missionnaires ou d’évangélisation. Ce qu’on recherche ici est beaucoup plus un cahier comportant exclusivement des études bibliques ou se rapportant spécifiquement à la Parole.

La plupart des assemblées de «frères» issues du mouvement datant des années 20-30 du siècle écoulé semblent vivre au ralenti, l’esprit missionnaire mis à part. Comme dans tout mouvement, certaines vérités ont été poussées en «épingle», d’autres ont été négligées; des intérêts particuliers ont pris le pas sur les valeurs spirituelles. Nous assistons à un rétrécissement sérieux de l’influence, de l’action que devraient avoir des églises de foi, c’est-à-dire formées d’enfants de Dieu véritables, scellés par l’Esprit de Dieu.

En toute humilité, nous désirons demander au Seigneur sa lumière, afin de marcher selon sa grâce, en fidélité, devant sa face. Nous ne saurions prétendre connaître tout ce que Dieu veut pour les siens et son église, mais notre désir est d’apporter ce qui, aujourd’hui, est utile pour l’édification et la consolation de nombreux enfants de Dieu. Précisons que nous ne voudrions pas représenter un point de vue particulier, mais étudier la Parole, en respectant la sainteté de Dieu.

Chaque étude signée restera sous la responsabilité de son auteur. L’enseignement de ces pages semble devoir être d’une étendue qui surprendra peut-être. Notre désir est, à la fois, de présenter des études fouillées pour le chrétien avancé, mais aussi des explications de termes, de langage, pour ceux qui ne connaissent pas notre langue d’une manière approfondie.

A titre d’essai, nous ferons parvenir un certain nombre d’exemplaires au monde francophone d’outre-mer. Il faudra ainsi tenir compte de ce champ de diffusion.

De divers côtés, sinon dans nos vieux pays, on demande, en effet, une littérature chrétienne plus abondante, basée sur la Bible, la Parole de Dieu. Quelques-uns d’entre nous ont cru devoir répondre à ce désir. Nous plaçons ces cahiers sous le regard du «Chef», demandant à Dieu sa bénédiction pour rendre témoignage à la Vérité.

Les éditeurs

Écrit par

Où nous mène la formidable évolution qui soulève le monde chrétien tout entier? En cette période d’après le Concile du Vatican Il, il est utile de dresser un bilan des faits, même provisoire, et de procéder à un tour d’horizon général.

Eléments positifs de l’évolution catholique: Incontestablement, des mouvements intéressants se font sentir dans l’Eglise romaine: étude et diffusion de la Bible en voie de développement, dialogue engagé avec les autres confessions, reconnaissance du fait que les communautés des «frères séparés» protestants peuvent porter le titre d’églises, admission d’une part de responsabilité dans la rupture du XVIe siècle. Au cours du Concile du Vatican Il, l’opinion a été exprimée à maintes reprises que l’Eglise catholique avait besoin d’un renouveau si elle voulait réellement entreprendre le dialogue avec les églises non-romaines. Il y eut des discussions très libres, suivies de votes positifs impressionnants, par exemple sur la collégialité des évêques gouvernant l’Eglise avec le pape, l’usage de la langue vulgaire dans le culte, l’oecuménisme, la liberté religieuse, la limitation des naissances, le peuple juif, l’Ecriture Sainte et la Tradition, etc.

Fin décevante de Vatican Il: Rappelons quelques faits justifiant cette impression de l’ensemble des observateurs non catholiques.

La collégialité des évêques doit être entendue de telle manière que la primauté du pape demeure intacte. La structure monarchique de l’Eglise romaine n’en sera pas affectée, le pape reste le souverain absolu. Le collège épiscopal n’a aucune autorité sans ce dernier. Paul VI, dans son discours d’ouverture à la troisième session, ne s’en est pas référé moins de sept fois à sa primauté, et le mot-clé qu’il a constamment utilisé était celui de «hiérarchie sacrée». Le pasteur G. Richard-Molard estime qu’un tel discours «ne peut guère qu’hérisser la plupart des chrétiens non catholiques romains» («Messager Social», 10 déc.; S. CE- P. I., 1er oct.; 24 sept. 1964).

Il est clair, selon le même pasteur, «que l’Eglise catholique est toujours placée sous l’unique pouvoir de l’Eglise romaine. Or, il ne s’agit pas là d’une découverte de La Palice, mais d’une situation, chaque jour plus insupportable pour les catholiques eux-mêmes. Cette direction totalitaire italienne, ou pire encore, romanisée, possède encore tous les leviers de commande» («Christianisme au XXe siècle», 29 oct. 1964). Cela n’empêche pas qu’une seconde force «se manifeste par l’esprit nouveau qui anime une partie toujours plus large du catholicisme non italien. Il ne faut pas s’imaginer que cet esprit ait changé en quoi que ce soit la masse, mais il passe sur quelques centaines d’évêques, sur de nombreux prêtres et sur une élite de laïcs» (ibid.).

La Vierge Marie a été proclamée Mère de l’Eglise, sans l’avis des pères conciliaires, par Paul VI, qui lui a consacré la moitié de son discours de clôture {cf. «Chrétien Evangélique», déc. 1964, p. 5). Cette proclamation «a détruit tous les efforts des pères conciliaires qui. .. s’étaient ingéniés à éviter autant que possible les déclarations de nature à. ..donner de l’extension au dogme marial et à choquer les protestants» {«Christ U. Welt», cité par S. CE. P. I., 3 déc. 1964).

Le 11 octobre 1963, le pape a terminé une allocution aux pères du Concile et aux fidèles par cette prière à la Sainte Vierge: «O Marie, nous vous prions pour nos frères encore séparés de notre famille catholique. Voyez comment, parmi eux, une phalange glorieuse célèbre votre culte avec fidélité et amour. Voyez comment parmi d’autres, si résolus à se dire chrétiens, commence à renaître aujourd’hui votre souvenir et votre culte, ô Vierge très bonne. Appelez avec nous tous ces fils, qui sont vôtres, à la même unité sous votre protection maternelle et céleste» («Documentation Catholique», 3 novembre 1963).

Le cardinal Doepfner, de Munich, dont les interventions au Concile ont été souvent remarquées, vient de déclarer à son tour: «Amoindrir dans l’Eglise le culte de la Vierge Marie serait un malentendu et une mauvaise interprétation des enseignements du Concile. ..Nous voulons approfondir et enraciner encore plus fort dans ce mystère du Christ le riche héritage laissé à l’Eglise par la Vierge Marie. Elle a un grand rôle à jouer dans l’Eglise, qui voit en elle son image originelle» {«Figaro», 28 déc. 1964).

Le dogme romain: Dans son livre récent sur l’Unité, le cardinal Béa répète des dizaines de fois: 1°) que l’enseignement romain, étant infaillible, ne saurait subir dans son essence aucune modification; 2°) que l’Eglise catholique étant la seule vraie Eglise du Christ, l’unité finale ne peut être envisagée que par le retour de tous les baptisés orthodoxes et protestants au bercail du successeur de saint Pierre. Ce caractère intangible du dogme catholique n’a cessé d’être proclamé clairement par Jean XXIII, Paul VI et tous les porte-parole de Rome. Le professeur E. Schlink, observateur de l’Eglise Evangélique d’Allemagne à Vatican Il, après avoir noté que les délibérations conciliaires sont « révolutionnaires» pour l’Eglise romaine, ajoute: «Aucune des resolutions jusqu’ici adoptées n’a «rapporté, modifié ou même réinterprété de manière satisfaisante un seul des dogmes qui divisent la chrétienté » (S. CE. P. I., 17 déc.1964).

Cela n’a pas empêché le professeur de théologie protestant O. Cullmann de déclarer que Vatican Il «n’a fermé aucune porte ». Dans une interview accordée au journal «Le Monde », M. Cullmann reconnaît que les textes élaborés au Concile sont décevants, car la plupart sont des textes de compromis. Le Concile actuel est lié par celui du Vatican I (en 1870, où fut proclamée l’infallibilité pontificale), et par les dogmes mariaux antérieurs, inchangeables eux aussi. Mais il ajoute: «Je ne partage pas le pessimisme de certains qui s’exprime dans ce slogan: «II ne sortira rien de ce Concile! » Tous les textes sont formulés de telle sorte qu’aucune porte n’est fermée, et qu’ils ne seront pas un obstacle à la future discussion entre catholiques ni au dialogue avec les non-catholiques, comme le sont les décisions des Conciles antérieurs » (cité par «Vie Protestante », 23 oct. 1964). -Puisque les dogmes romains sont infaillibles (voir les anathèmes du Concile de Trente), on se demande sur quoi porte la discussion. ..Si la porte n’est pas fermée, elle ne l’est qu’à sens unique et ne nous paraît conduire qu’au bercail de saint Pierre.

(à suivre)
Extrait avec autorisation du périodique «Le Chrétien évangélique »

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(2 Tim.1, 7-9)

«Dieu ne nous a pas donné un esprit de timidité, mais de force, d’amour e! de prudence.»

Timide = qui manque de hardiesse et d’assurance, dit le dictionnaire. Dieu, en vue du but qu’il s’est proposé, nous a adressé une «VOCATION SAINTE», et pour cette vocation, il nous revêt:

de force – par quoi nous devons comprendre force de caractère, maîtrise de soi, tranquillité d’esprit, toutes choses qui sont contraires à la timidité. Une stabilité nouvelle, créée par le Saint-Esprit de Dieu qui nous donne l’assurance du salut; un contrôle de soi-même qui peut ne pas être naturel, mais qui est le résultat du travail de cet Esprit.

d’amour – de compréhension, de compassion, de pardon, amour qui n’est pas mollesse, ni faiblesse, mais qui prend part aux malheurs du prochain, qui comprend le pécheur et repousse le péché.

de prudence – mieux encore discipline personnelle, d’intelligence avertie, de jugement balancé, nuancé, sans laisser-aller.

Etes-vous craintif de nature, manquez-vous d’assurance, avez-vous ce qu’on appelle un complexe d’infériorité, craignez-vous de vous affirmer? Lisez les lettres à Timothée. C’était un timide de nature, et l’apôtre l’encouragea. Notez ceci: Dieu DONNE UN AUTRE ESPRIT que celui que vous aviez précédemment. Il donne gratuitement. Alors, demandez, priez. Il vous DONNERA.

Écrit par

Le but de nos études est de faire connaître et comprendre (Ps. 82, 5) les pensées de Dieu révélées dans sa Parole, afin de vivre dans la lumière. Dans un monde où Satan règne pour obscurcir la vérité, voire même la cacher, il importe que le juste – sauvé par la foi en Jésus-Christ – connaisse «les fondements» de la vérité divine.

Les lignes suivantes ne veulent être qu’un canevas de «la saine doctrine», telle que la Parole de Dieu nous la montre. Cet enseignement est à la fois christologique (Matth. 7, 28; 1 Cor. 2, 1-2) et apostolique (Act. 2, 42) ; il comprend l’ensemble des vérités divines.

I L’INSPIRATION VERBALE DE LA BIBLE

La pierre de touche de tout ce qui suit est la doctrine de l’inspiration des Ecritures. «Toute Ecriture est inspirée de Dieu» (2 Tim. 3, 16). Nous possédons aujourd’hui suffisamment de preuves, devant lesquelles tout homme sincère doit s’incliner. La Bible est la révélation de Dieu à l’égard de l’homme. Ce n’est pas un livre ecclésiastique quelconque, ni un ouvrage symbolique ou philosophique. C’est simplement «la Parole de Dieu» qui ne se laisse pas discuter. Des hommes de Dieu, poussés par l’Esprit, rédigèrent les 66 livres de cette divine Bibliothèque (2 Pi. 1, 21 ). Tout en gardant leur caractère et leur personnalité, ils furent de simples véhicules utilisés pour transmettre intégralement les pensées divines. C’est un miracle et un miracle ne s’explique pas. On peut l’accepter ou le rejeter; mais le fait est là.

Il LA TRINITÉ DE DIEU

Il en est de ce terme comme d’autres: la doctrine de la trinité de Dieu se trouve clairement révélée dans la Bible, bien que cette expression n’y soit pas mentionnée. Lucien déjà, rhéteur et philosophe grec du 2me siècle, fait confesser le chrétien dans son «Philopatris»: «le Dieu exalté …Fils du Père, Esprit procédant du Père, l’Un d’entre les Trois et Trois d’entre Un.» Le terme même fut employé formellement pour la première fois lors du synode en 317 à Alexandrie.

Cela ne signifie rien d’autres que tri-unité. La déité est une trinité, une unité qui possède 3 personnes distinctes ayant la même vie et la même essence.

L’ANCIEN TESTAMENT

Nous y voyons une révélation progressive qui trouve sa complète manifestation dans le Nouveau Testament. Des allusions claires et sans équivoques devaient ouvrir les yeux des personnes pieuses du temps du Seigneur.

Gen. 1,1: «Au commencement Dieu.» Ce terme «ELOHIM» est au pluriel et Moïse l’emploie quelque 500 fois. A remarquer qu’à chaque reprise le verbe qui l’accompagne est au singulier, ce qui prouve bien l’unité dans la pluralité des Personnes de la Déité.
Gen. 1,26: «Et Dieu dit: Faisons l’homme selon notre ressemblance»
Gen. 3, 22: «Voici l’homme est devenu comme l’un de nous»
Es. 48, 16: «Le Seigneur l’Eternel» – Dieu le Père
«m’a envoyé» – Dieu le Fils
«et son Esprit» -Dieu le Saint-Esprit
Zach. 12, 10: «Et je répandrai» -Dieu le Père
«un esprit de grâce» – Dieu le Saint-Esprit
«ils se lamenteront sur lui» -Dieu le Fils

LE NOUVEAU TESTAMENT

Il dévoile clairement cette vérité et nous confirme que la déité se compose de 3 Personnes: Dieu le Père, Dieu le Fils et Dieu le Saint- Esprit (Matth. 28, 19; Jean 1:1; Jean 5:3-4; Jean 8:54).

La trinité de Dieu est déjà engagée lors du baptême du Seigneur (Matth. 3, 13-17). On ne peut, à ce sujet, s’exprimer plus clairement que le Seigneur le faisait dans Jean 14:16-26: «Mais le Consolateur, l’Esprit-Saint (3ème Personne) que le Père (1ère Personne) enverra en mon nom (2ème Personne).»

La grande bénédiction apostolique nous laisse «la grâce du Seigneur Jésus-Christ», «l’amour de Dieu» et «la communion du Saint-Esprit» (2 Cor. 13, 13).

D’ailleurs, l’homme lui-même est une trinité composée de l’esprit, de l’âme et du corps. Il est attaqué par une autre trinité: le monde autour de lui, la chair en lui, et le diable au-dessous de lui. La loi du péché en lui est également représentée par une trinité:la convoitise de la chair, la convoitise des yeux et l’orgueil de la vie. Et, enfin, il peut être sauvé par la trinité divine: Dieu le Père, Dieu le Fils et Dieu le Saint-Esprit.

III JÉSUS-CHRIST

1. Sa Divinité

Jean 1, 1-3 suffirait pour établir cette vérité bénie:
Au commencement était la Parole» (le Verbe dans son existence éternelle)
cet la Parole était auprès de Dieu» (le Verbe dans son existence personnelle)
et la Parole était Dieu» (le Verbe dans son essence divine)

2. Son incarnation

Il est «Dieu manifesté en chair» (1 Tim. 3, 16). Ce mystère, dans lequel même les anges désirent plonger leurs regards, nous a été révélé. Les 7 degrés de son abnégation nous sont donnés en Phil. 2, 7-9. Aucune difficulté n’est inconnue du Seigneur qui a été tenté comme nous; Il peut donc nous accorder miséricorde et secours au moment opportun (Hébr. 4, 15-16). Ami qui souffres, confie-toi en Lui, car son nom est «Merveilleux».

3. Son CEuvre rédemptrice

Rom. 4, 25 dit: «Jésus, notre Sauveur, lequel a été livré pour nos fautes et a été ressuscité pour notre justification».
L’Ancien Testament y fait continuellement allusion (Ex. 12, Ps.22, Es.53).
Les Evangiles en sont la réalisation
Les Actes le proclament
Les Epîtres l’expliquent
L’Apocalypse, enfin, décrit la destruction de ceux qui ont rejeté cette oeuvre.

(à suivre)

 

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