Où va le monde ?

Tout le monde a peur ! On se rend compte que tout ne va pas comme il faudrait, car le monde se trouve dans un désordre lamentable.

L’époque où nous vivons, ce vingtième siècle qui est la proie d’une crise mondiale, de bouleversements politiques, de l’immoralité et de l’angoisse humaine. Chacun sait que les récentes découvertes dans le domaine thermonucléaire nous permettent, à présent, d’anéantir tout être vivant sur la terrer Nous sommes à un pas de l’abîme, au seuil des tourments et des douleurs !

La Bible, le Livre le plus important du monde, vous sera d’autant plus utile si vous parvenez à y découvrir le rapport direct entre votre propre vie et les événements mondiaux, si vous y distinguez le lien étroit entre les événements prophétisés et les nouvelles que vous entendez chaque jour à la radio, ou que vous voyez, peut-être, à la télévision et dans les films d’actualité. L’Evangile de Jésus-Christ est le message de Dieu aux hommes, proclamant la vérité au sujet du plan divin sur cette terre, et prophétisant les nombreux événements qui surviendront avant la fin du monde et le futur Royaume de Dieu où la véritable paix va régner.

Un monde en chaos

Une puissante nation athée semble vouloir conquérir notre planète entière : le communisme s’avance à pas de géant vers de nombreux pays. Toutefois, ce qui est plus effrayant encore, c’est qu’il est possible, de nos jours, d’anéantir totalement toute vie de la surface de la terre.

On a même réussi à mettre au point un procédé beaucoup moins coûteux pour fabriquer des bombes atomiques. Aujourd’hui, ces engins destructifs se trouvent à la portée de presque tous les Etats, et cela ne fait qu’aggraver une situation déjà sérieuse. Il y a quelques années, le monde craignait une destruction par la bombe atomique. De nos jours, c’est la bombe « H » qui constitue la grande menace . . . une menace dont la force destructrice dépasserait de mille fois celle de la bombe A. Pour la première fois de son histoire, le monde se voit menacé d’une destruction totale.

L’intervention divine est nécessaire

De nombreuses personnes, pourtant intelligentes, se moquent de l’idée que Jésus-Christ reviendra bientôt sur terre. A les en croire, un tel concept serait totalement dénué de bon sens.

C’est là le fruit d’une époque qui a perdu de vue la réalité de Dieu. La présente génération se pique d’être la plus intellectuelle, la plus cosmopolite, voire la plus « sage » qui ait jamais existé ; néanmoins, elle rejette totalement la base même de toute sagesse, à savoir : Pourquoi sommes-nous nés ? Pourquoi vivons-nous ? Quel est le but de l’existence humaine ?

Peut-on éviter le chaos mondial ?

En dépit des efforts mutuels des nations pour conclure une paix durable, la guerre est toujours à l’horizon. Avec l’apparition de la bombe à hydrogène, l’humanité peut maintenant prononcer son propre arrêt de mort !
On entend dire que notre dernier espoir réside dans l’établissement d’un « gouvernement mondial ». On fait ce qu’on peut pour l’établir, mais on y échoue misérablement, bien entendu. Voyant cet échec. les hommes d’Etat et les saavants se rendent maintenant compte de la gravité de la situation. Ils redoutent l’avenir . . . et pour cause.

L’humanité est dans une situation bien précaire. L’horizon est formé de ténèbres. N’existe-t-il donc aucun espoir ? Si il en existe un : L’intervention prochaine de Jésus-Christ dans les affaires d’un monde quasi-mort- bond !

Pourquoi le monde se trouve-t-il dans cette situation si confuse ?

Dans la même prophétie, Jésus nous donne la raison pour laquelle le monde se trouve de nos jours dans une telle situation : « Ce qui arriva du temps de Noé arrivera de même à l’avènement du Fils de l’Homme », affirme-t-il (Matth. 24 : 37).

Or, que faisait-on du temps de Noé pour mériter une destruction si totale et si affreuse ?

Ouvrez votre Bible à Genèse 6 : 12 : « Dieu regarda la terre, et voici, elle était corrompue ; car toute chair avait corrompu sa voie sur la terre ».

Ailleurs nous lisons : « La terre était pleine de violence » (verset 11) .

Des hommes charnels avaient donné libre cours à leur « raison », humaine, ayant abandonné la voie de la vie que l’Eternel avait donnée dès le début. C’est la substitution de la raison pervertie des hommes aux voies sacrées de l’Eternel qui amène la destruction imminente. Jésus affirme, en effet, qu’à Son retour, les conditions existant au temps de Noé régneront à nouveau dans le monde.

Parlant de ceux qui convoitent la chair, l’apôtre Paul déclare : « Ils ne connaissent pas le chemin de la paix ; la crainte de l’Eternel (ou Dieu) n’est pas devant leurs yeux » (Rom. 3 : 16-18).

Remarquez que Dieu parle d’un chemin de paix bien défini, et qu’Il attribue l’ignorance de cette voie à une seule raison : l’absence de la vraie crainte de Dieu.

De nos jours, à tous les échelons de la population, il n’est plus exceptionnel d’avoir, à l’égard de la volonté et de l’autorité divines, un sentiment d’irrévérence, voire de mépris. Notre prétendu « siècle de lumière » a engendré un peuple qui, consciemment ou non, ne fait que se détourner des voies de l’Eternel. Est-il difficile de voir où nous en sommes ?

Le crime s’en va croissant de jour en jour dans le monde entier. Le nombre des actes d’immoralité et de brigandage ne fait que monter en flèche.

Le crime et la violence sont toujours en plein essor. Les hommes commencent enfin à se rendre compte qu’il y a quelque chose qui « ne marche pas » comme il faudrait, que quelque chose « cloche ».

C’était prédit

Ces temps de détresse sont clairement décrits dans la Bible . . . Lisez par exemple Il Tim. 3 : 1-5, et parcourez ensuite le chapitre entier. « Sache que, dans les derniers jours, il y aura des temps difficiles », nous dit I’apôtre Paul, décrivant la dégénérescence des hommes de notre époque : « les hommes seront égoïstes, amis de l’argent, fanfarons, hautains, blasphémateurs, déloyaux . . . ».

Comme la Bible l’avait prédit, le monde aujourd’hui est semblable au monde « du temps de Noé » (Matth. 24 : 37). A l’heure actuelle, tout comme auparavant, l’Eternel voit que la méchanceté des hommes est grande sur la terre, et que toutes les pensées de leur coeur se portent chaque jour uniquement vers le mal (Gen. 6 : 5). La terre est pleine de violence (verset 11).

Assoiffé de gain et d’opulence, l’homme, une fois de plus, ne songe qu’à la conquête et s’achemine tout droit vers sa propre destruction.

Un seul espoir

La première cause des présents désordres mondiaux et, en principe, leur seule solution a été suggérée de façon dramatique par quelques hommes d’Etat. Leurs conclusions dans le cas présent, s’accordent avec celles de la Bible : LA PAIX ne peut être établie dans le monde à moins que le cour et le caractère des hommes ne soient complètement changés.

« L’humanité, dès les temps les plus reculés, a toujours recherché la paix », a déclaré, il y a quelques années, le général Mac Arthur devant le Congrès des Etats-unis d’Amérique. Les conventions militaires, la balance des pouvoirs, la Société des Nations, tout a été voué à un échec total. il en résulte que le monde a eu recours aux armes qui semblaient offrir la seule façon de régler les différends entre les nations.

Mais à présent, à cause de la nouvelle nature des guerres . . . le monde n’ose plus recourir aux armes pour régler ses différends. En effet, le vrai problème est foncièrement d’ordre théologique, et nécessite un esprit de bienveillance, accompagné d’une amélioration complète du caractère humain . . . Le changement doit être de l’esprit, non pas de la chair, si nous voulons sauver l’humanité ».

En fait, la voie de la chair aboutit toujours, tôt ou tard, à la destruction et à la mort. Seul un changement total de la nature et du caractère humains peut empêcher ce désastre.

Quelle est donc la solution ? Dieu seul a le pouvoir de changer la nature humaine qu’il a Lui-même placée dans l’homme. Lui seul peut amener l’homme vers la vraie voie de la paix. C’est pour accomplir cette tâche, en effet, que Jésus-Christ reviendra sur terre. Il régnera comme « Roi des rois et Seigneur des seigneurs et Prince de la Paix ». Sans cette intervention de I Eternel, l’humanité disparaîtrait complètement du globe terrestre. Sachant cela, et connaissant aussi la cruauté de l’homme, Jésus-Christ déclara : « Et, si ces jours n’étaient abrégés, PERSONNE ne serait sauvé » (Matth. 24 : 22).

* * *

les articles plus lus

En présentant le premier numero de PROMESSES

à nos frères en la foi, nous pensons bien faire d’exposer les principes qui seront à la base de ce «Cahier d’études bibliques».

Nous chercherons à être utiles à tous, à l’église de Dieu d’abord, c’est-à-dire au Chef de l’église, Christ, mais aussi à ceux pour qui la Parole est précieuse, à ceux qui désirent étudier et obéir.

Les bulletins, feuilles de renseignements, journaux mensuels ou trimestriels foisonnent. Tous, ou presque, apportent des nouvelles missionnaires ou d’évangélisation. Ce qu’on recherche ici est beaucoup plus un cahier comportant exclusivement des études bibliques ou se rapportant spécifiquement à la Parole.

La plupart des assemblées de «frères» issues du mouvement datant des années 20-30 du siècle écoulé semblent vivre au ralenti, l’esprit missionnaire mis à part. Comme dans tout mouvement, certaines vérités ont été poussées en «épingle», d’autres ont été négligées; des intérêts particuliers ont pris le pas sur les valeurs spirituelles. Nous assistons à un rétrécissement sérieux de l’influence, de l’action que devraient avoir des églises de foi, c’est-à-dire formées d’enfants de Dieu véritables, scellés par l’Esprit de Dieu.

En toute humilité, nous désirons demander au Seigneur sa lumière, afin de marcher selon sa grâce, en fidélité, devant sa face. Nous ne saurions prétendre connaître tout ce que Dieu veut pour les siens et son église, mais notre désir est d’apporter ce qui, aujourd’hui, est utile pour l’édification et la consolation de nombreux enfants de Dieu. Précisons que nous ne voudrions pas représenter un point de vue particulier, mais étudier la Parole, en respectant la sainteté de Dieu.

Chaque étude signée restera sous la responsabilité de son auteur. L’enseignement de ces pages semble devoir être d’une étendue qui surprendra peut-être. Notre désir est, à la fois, de présenter des études fouillées pour le chrétien avancé, mais aussi des explications de termes, de langage, pour ceux qui ne connaissent pas notre langue d’une manière approfondie.

A titre d’essai, nous ferons parvenir un certain nombre d’exemplaires au monde francophone d’outre-mer. Il faudra ainsi tenir compte de ce champ de diffusion.

De divers côtés, sinon dans nos vieux pays, on demande, en effet, une littérature chrétienne plus abondante, basée sur la Bible, la Parole de Dieu. Quelques-uns d’entre nous ont cru devoir répondre à ce désir. Nous plaçons ces cahiers sous le regard du «Chef», demandant à Dieu sa bénédiction pour rendre témoignage à la Vérité.

Les éditeurs

Où nous mène la formidable évolution qui soulève le monde chrétien tout entier? En cette période d’après le Concile du Vatican Il, il est utile de dresser un bilan des faits, même provisoire, et de procéder à un tour d’horizon général.

Eléments positifs de l’évolution catholique: Incontestablement, des mouvements intéressants se font sentir dans l’Eglise romaine: étude et diffusion de la Bible en voie de développement, dialogue engagé avec les autres confessions, reconnaissance du fait que les communautés des «frères séparés» protestants peuvent porter le titre d’églises, admission d’une part de responsabilité dans la rupture du XVIe siècle. Au cours du Concile du Vatican Il, l’opinion a été exprimée à maintes reprises que l’Eglise catholique avait besoin d’un renouveau si elle voulait réellement entreprendre le dialogue avec les églises non-romaines. Il y eut des discussions très libres, suivies de votes positifs impressionnants, par exemple sur la collégialité des évêques gouvernant l’Eglise avec le pape, l’usage de la langue vulgaire dans le culte, l’oecuménisme, la liberté religieuse, la limitation des naissances, le peuple juif, l’Ecriture Sainte et la Tradition, etc.

Fin décevante de Vatican Il: Rappelons quelques faits justifiant cette impression de l’ensemble des observateurs non catholiques.

La collégialité des évêques doit être entendue de telle manière que la primauté du pape demeure intacte. La structure monarchique de l’Eglise romaine n’en sera pas affectée, le pape reste le souverain absolu. Le collège épiscopal n’a aucune autorité sans ce dernier. Paul VI, dans son discours d’ouverture à la troisième session, ne s’en est pas référé moins de sept fois à sa primauté, et le mot-clé qu’il a constamment utilisé était celui de «hiérarchie sacrée». Le pasteur G. Richard-Molard estime qu’un tel discours «ne peut guère qu’hérisser la plupart des chrétiens non catholiques romains» («Messager Social», 10 déc.; S. CE- P. I., 1er oct.; 24 sept. 1964).

Il est clair, selon le même pasteur, «que l’Eglise catholique est toujours placée sous l’unique pouvoir de l’Eglise romaine. Or, il ne s’agit pas là d’une découverte de La Palice, mais d’une situation, chaque jour plus insupportable pour les catholiques eux-mêmes. Cette direction totalitaire italienne, ou pire encore, romanisée, possède encore tous les leviers de commande» («Christianisme au XXe siècle», 29 oct. 1964). Cela n’empêche pas qu’une seconde force «se manifeste par l’esprit nouveau qui anime une partie toujours plus large du catholicisme non italien. Il ne faut pas s’imaginer que cet esprit ait changé en quoi que ce soit la masse, mais il passe sur quelques centaines d’évêques, sur de nombreux prêtres et sur une élite de laïcs» (ibid.).

La Vierge Marie a été proclamée Mère de l’Eglise, sans l’avis des pères conciliaires, par Paul VI, qui lui a consacré la moitié de son discours de clôture {cf. «Chrétien Evangélique», déc. 1964, p. 5). Cette proclamation «a détruit tous les efforts des pères conciliaires qui. .. s’étaient ingéniés à éviter autant que possible les déclarations de nature à. ..donner de l’extension au dogme marial et à choquer les protestants» {«Christ U. Welt», cité par S. CE. P. I., 3 déc. 1964).

Le 11 octobre 1963, le pape a terminé une allocution aux pères du Concile et aux fidèles par cette prière à la Sainte Vierge: «O Marie, nous vous prions pour nos frères encore séparés de notre famille catholique. Voyez comment, parmi eux, une phalange glorieuse célèbre votre culte avec fidélité et amour. Voyez comment parmi d’autres, si résolus à se dire chrétiens, commence à renaître aujourd’hui votre souvenir et votre culte, ô Vierge très bonne. Appelez avec nous tous ces fils, qui sont vôtres, à la même unité sous votre protection maternelle et céleste» («Documentation Catholique», 3 novembre 1963).

Le cardinal Doepfner, de Munich, dont les interventions au Concile ont été souvent remarquées, vient de déclarer à son tour: «Amoindrir dans l’Eglise le culte de la Vierge Marie serait un malentendu et une mauvaise interprétation des enseignements du Concile. ..Nous voulons approfondir et enraciner encore plus fort dans ce mystère du Christ le riche héritage laissé à l’Eglise par la Vierge Marie. Elle a un grand rôle à jouer dans l’Eglise, qui voit en elle son image originelle» {«Figaro», 28 déc. 1964).

Le dogme romain: Dans son livre récent sur l’Unité, le cardinal Béa répète des dizaines de fois: 1°) que l’enseignement romain, étant infaillible, ne saurait subir dans son essence aucune modification; 2°) que l’Eglise catholique étant la seule vraie Eglise du Christ, l’unité finale ne peut être envisagée que par le retour de tous les baptisés orthodoxes et protestants au bercail du successeur de saint Pierre. Ce caractère intangible du dogme catholique n’a cessé d’être proclamé clairement par Jean XXIII, Paul VI et tous les porte-parole de Rome. Le professeur E. Schlink, observateur de l’Eglise Evangélique d’Allemagne à Vatican Il, après avoir noté que les délibérations conciliaires sont « révolutionnaires» pour l’Eglise romaine, ajoute: «Aucune des resolutions jusqu’ici adoptées n’a «rapporté, modifié ou même réinterprété de manière satisfaisante un seul des dogmes qui divisent la chrétienté » (S. CE. P. I., 17 déc.1964).

Cela n’a pas empêché le professeur de théologie protestant O. Cullmann de déclarer que Vatican Il «n’a fermé aucune porte ». Dans une interview accordée au journal «Le Monde », M. Cullmann reconnaît que les textes élaborés au Concile sont décevants, car la plupart sont des textes de compromis. Le Concile actuel est lié par celui du Vatican I (en 1870, où fut proclamée l’infallibilité pontificale), et par les dogmes mariaux antérieurs, inchangeables eux aussi. Mais il ajoute: «Je ne partage pas le pessimisme de certains qui s’exprime dans ce slogan: «II ne sortira rien de ce Concile! » Tous les textes sont formulés de telle sorte qu’aucune porte n’est fermée, et qu’ils ne seront pas un obstacle à la future discussion entre catholiques ni au dialogue avec les non-catholiques, comme le sont les décisions des Conciles antérieurs » (cité par «Vie Protestante », 23 oct. 1964). -Puisque les dogmes romains sont infaillibles (voir les anathèmes du Concile de Trente), on se demande sur quoi porte la discussion. ..Si la porte n’est pas fermée, elle ne l’est qu’à sens unique et ne nous paraît conduire qu’au bercail de saint Pierre.

(à suivre)
Extrait avec autorisation du périodique «Le Chrétien évangélique »

(2 Tim.1, 7-9)

«Dieu ne nous a pas donné un esprit de timidité, mais de force, d’amour e! de prudence.»

Timide = qui manque de hardiesse et d’assurance, dit le dictionnaire. Dieu, en vue du but qu’il s’est proposé, nous a adressé une «VOCATION SAINTE», et pour cette vocation, il nous revêt:

de force – par quoi nous devons comprendre force de caractère, maîtrise de soi, tranquillité d’esprit, toutes choses qui sont contraires à la timidité. Une stabilité nouvelle, créée par le Saint-Esprit de Dieu qui nous donne l’assurance du salut; un contrôle de soi-même qui peut ne pas être naturel, mais qui est le résultat du travail de cet Esprit.

d’amour – de compréhension, de compassion, de pardon, amour qui n’est pas mollesse, ni faiblesse, mais qui prend part aux malheurs du prochain, qui comprend le pécheur et repousse le péché.

de prudence – mieux encore discipline personnelle, d’intelligence avertie, de jugement balancé, nuancé, sans laisser-aller.

Etes-vous craintif de nature, manquez-vous d’assurance, avez-vous ce qu’on appelle un complexe d’infériorité, craignez-vous de vous affirmer? Lisez les lettres à Timothée. C’était un timide de nature, et l’apôtre l’encouragea. Notez ceci: Dieu DONNE UN AUTRE ESPRIT que celui que vous aviez précédemment. Il donne gratuitement. Alors, demandez, priez. Il vous DONNERA.

Le but de nos études est de faire connaître et comprendre (Ps. 82, 5) les pensées de Dieu révélées dans sa Parole, afin de vivre dans la lumière. Dans un monde où Satan règne pour obscurcir la vérité, voire même la cacher, il importe que le juste – sauvé par la foi en Jésus-Christ – connaisse «les fondements» de la vérité divine.

Les lignes suivantes ne veulent être qu’un canevas de «la saine doctrine», telle que la Parole de Dieu nous la montre. Cet enseignement est à la fois christologique (Matth. 7, 28; 1 Cor. 2, 1-2) et apostolique (Act. 2, 42) ; il comprend l’ensemble des vérités divines.

I L’INSPIRATION VERBALE DE LA BIBLE

La pierre de touche de tout ce qui suit est la doctrine de l’inspiration des Ecritures. «Toute Ecriture est inspirée de Dieu» (2 Tim. 3, 16). Nous possédons aujourd’hui suffisamment de preuves, devant lesquelles tout homme sincère doit s’incliner. La Bible est la révélation de Dieu à l’égard de l’homme. Ce n’est pas un livre ecclésiastique quelconque, ni un ouvrage symbolique ou philosophique. C’est simplement «la Parole de Dieu» qui ne se laisse pas discuter. Des hommes de Dieu, poussés par l’Esprit, rédigèrent les 66 livres de cette divine Bibliothèque (2 Pi. 1, 21 ). Tout en gardant leur caractère et leur personnalité, ils furent de simples véhicules utilisés pour transmettre intégralement les pensées divines. C’est un miracle et un miracle ne s’explique pas. On peut l’accepter ou le rejeter; mais le fait est là.

Il LA TRINITÉ DE DIEU

Il en est de ce terme comme d’autres: la doctrine de la trinité de Dieu se trouve clairement révélée dans la Bible, bien que cette expression n’y soit pas mentionnée. Lucien déjà, rhéteur et philosophe grec du 2me siècle, fait confesser le chrétien dans son «Philopatris»: «le Dieu exalté …Fils du Père, Esprit procédant du Père, l’Un d’entre les Trois et Trois d’entre Un.» Le terme même fut employé formellement pour la première fois lors du synode en 317 à Alexandrie.

Cela ne signifie rien d’autres que tri-unité. La déité est une trinité, une unité qui possède 3 personnes distinctes ayant la même vie et la même essence.

L’ANCIEN TESTAMENT

Nous y voyons une révélation progressive qui trouve sa complète manifestation dans le Nouveau Testament. Des allusions claires et sans équivoques devaient ouvrir les yeux des personnes pieuses du temps du Seigneur.

Gen. 1,1: «Au commencement Dieu.» Ce terme «ELOHIM» est au pluriel et Moïse l’emploie quelque 500 fois. A remarquer qu’à chaque reprise le verbe qui l’accompagne est au singulier, ce qui prouve bien l’unité dans la pluralité des Personnes de la Déité.
Gen. 1,26: «Et Dieu dit: Faisons l’homme selon notre ressemblance»
Gen. 3, 22: «Voici l’homme est devenu comme l’un de nous»
Es. 48, 16: «Le Seigneur l’Eternel» – Dieu le Père
«m’a envoyé» – Dieu le Fils
«et son Esprit» -Dieu le Saint-Esprit
Zach. 12, 10: «Et je répandrai» -Dieu le Père
«un esprit de grâce» – Dieu le Saint-Esprit
«ils se lamenteront sur lui» -Dieu le Fils

LE NOUVEAU TESTAMENT

Il dévoile clairement cette vérité et nous confirme que la déité se compose de 3 Personnes: Dieu le Père, Dieu le Fils et Dieu le Saint- Esprit (Matth. 28, 19; Jean 1:1; Jean 5:3-4; Jean 8:54).

La trinité de Dieu est déjà engagée lors du baptême du Seigneur (Matth. 3, 13-17). On ne peut, à ce sujet, s’exprimer plus clairement que le Seigneur le faisait dans Jean 14:16-26: «Mais le Consolateur, l’Esprit-Saint (3ème Personne) que le Père (1ère Personne) enverra en mon nom (2ème Personne).»

La grande bénédiction apostolique nous laisse «la grâce du Seigneur Jésus-Christ», «l’amour de Dieu» et «la communion du Saint-Esprit» (2 Cor. 13, 13).

D’ailleurs, l’homme lui-même est une trinité composée de l’esprit, de l’âme et du corps. Il est attaqué par une autre trinité: le monde autour de lui, la chair en lui, et le diable au-dessous de lui. La loi du péché en lui est également représentée par une trinité:la convoitise de la chair, la convoitise des yeux et l’orgueil de la vie. Et, enfin, il peut être sauvé par la trinité divine: Dieu le Père, Dieu le Fils et Dieu le Saint-Esprit.

III JÉSUS-CHRIST

1. Sa Divinité

Jean 1, 1-3 suffirait pour établir cette vérité bénie:
Au commencement était la Parole» (le Verbe dans son existence éternelle)
cet la Parole était auprès de Dieu» (le Verbe dans son existence personnelle)
et la Parole était Dieu» (le Verbe dans son essence divine)

2. Son incarnation

Il est «Dieu manifesté en chair» (1 Tim. 3, 16). Ce mystère, dans lequel même les anges désirent plonger leurs regards, nous a été révélé. Les 7 degrés de son abnégation nous sont donnés en Phil. 2, 7-9. Aucune difficulté n’est inconnue du Seigneur qui a été tenté comme nous; Il peut donc nous accorder miséricorde et secours au moment opportun (Hébr. 4, 15-16). Ami qui souffres, confie-toi en Lui, car son nom est «Merveilleux».

3. Son CEuvre rédemptrice

Rom. 4, 25 dit: «Jésus, notre Sauveur, lequel a été livré pour nos fautes et a été ressuscité pour notre justification».
L’Ancien Testament y fait continuellement allusion (Ex. 12, Ps.22, Es.53).
Les Evangiles en sont la réalisation
Les Actes le proclament
Les Epîtres l’expliquent
L’Apocalypse, enfin, décrit la destruction de ceux qui ont rejeté cette oeuvre.

(à suivre)