L’impact de l’église locale dans ma vie

Voici les circonstances qui me menèrent à rechercher une assemblée me permettant d’approfondir ma relation personnelle avec Dieu et la découverte de la vie d’église.

Je suis une femme de 52 ans, mariée et mère de deux jeunes adultes. Il y a quinze ans, il m’aurait été bien impossible d’écrire ces quelques lignes, car Jésus-Christ m’était un parfait inconnu et la véritable vie en église un vécu totalement inimaginable.

Mon passé

J’ai été éduquée dans une famille très religieuse ayant la crainte de Dieu et respectueuse des choses sacrées mais avec toutes sortes d’obligations. Quand j’entrais dans une église, il ne fallait surtout pas parler trop fort, mais chuchoter doucement comme si j’allais déranger le Seigneur ; surtout ne pas se retourner, car c’était tourner le dos à Dieu présent dans la petite boîte près de l’autel et être sage comme les statues qui ornaient les murs. Malgré cela, j’aimais aller à l’église et prier avec ce que je connaissais dans mon cœur.

À l’époque, Jésus était pour moi un bébé dans une crèche et plus tard un homme cloué sur une croix. À 20 ans, mai 68 et ses libertés me firent tourner le dos à tout cela. Je menais ma vie comme je l’entendais. Les années passèrent, je me mariais et devins mère au foyer.

Voilà qu’un jour, une dame m’invita à une étude biblique autour d’un bon café et, ouvrant les saintes Ecritures pour la première fois, j’y découvris la Parole de vérité et Jésus-Christ mon Sauveur et Seigneur. C’est alors qu’à l’âge de 38 ans, ma vie changea totalement de direction. Je reçus une nouvelle vie par la grâce du Seigneur qui a aimé une pécheresse comme moi, en mourant sur la croix à Golgotha, il y a de cela déjà 2000 ans. Quelle joie et quelle libération ; merci Seigneur !

Malgré la poursuite des études bibliques, j’avais soif de la Parole et surtout de bonnes vitamines spirituelles. L’église toute proche ne répondant pas à mes besoins, mon cœur restait insatisfait. Parfois les combats spirituels étaient rudes et à part quelques amies chrétiennes, je n’avais que peu de soutien.

Avec le temps et l’accord de mon mari, je reçus un groupe biblique chez moi et j’étais moi-même responsable de l’étude. Il me fallait vraiment un appui. Je ne pouvais envisager une école biblique, ma situation familiale ne le permettant pas. Mais le Seigneur, fidèle, veillait et allait pourvoir. Seule, fatiguée de tourner en rond, j’ouvris mon cœur à une chère amie qui m’invita dans son assemblée évangélique.

Ma découverte d’une église locale

Le local était situé au-dessus d’une menuiserie ! N’était-ce pas beau comme lieu de rencontre avec mon Maître charpentier ? C’est alors que par un cordial : « Bonjour, chère sœur, soyez la bienvenue », un homme m’accueillit au haut de l’escalier d’entrée et d’emblée je constatais et perçus l’amour et l’accueil fraternel des uns et des autres. N’ayant jamais vu Jésus de mes propres yeux, je peux certifier que ce jour-là, je le vis rayonnant en eux. Je compris aussitôt que j’étais comme « dans la maison du Père ». Enfin, j’étais arrivée « chez moi » dans « ma » famille. C’était dans une grande émotion et remplie de joie que je vécus ce premier culte.

L’ensemble des chants de louange s’élevant des cœurs étreignirent d’amour mon âme. Je vivais pour la première fois la véritable adoration due au seul et unique Dieu et Créateur. Je serai toujours infiniment reconnaissante au Seigneur de m’avoir placée là dans sa menuiserie où je trouvais enfin pleinement satisfaction et abondance de biens spirituels, selon ce que mon cœur désirait tant. Lors de la prédication de la Parole, je buvais littéralement tout l’enseignement. J’aurai voulu que cela ne s’arrête point. J’étais subjuguée de recevoir enfin des explications de textes que je ne comprenais pas toujours et, comme dit le Psalmiste, par sa lumière, je voyais la lumière. Ce fut en quelque sorte le jour mémorable du début de « ma véritable école biblique ». Je m’en souviens encore comme si c’était hier. La Parole devenant pour moi le plus grand des trésors et la vie en église m’offrant l’épanouissement de toute ma personne comme une fleur au soleil, mon cœur comblé se mit à déborder. Comme je le dis souvent, je suis devenue une femme parmi les plus riches du monde et c’est la vérité !!! Mais voilà, ces richesses d’abondance du cœur, qu’allais-je en faire ? Ayant reçu une telle liberté et plénitude en Jésus le Christ, je n’eus plus qu’un désir : donner autour de moi tout ce que j’avais reçu de sa part. Il me demanda de le suivre en le servant dans la mission où je l’avais rencontré et il me confia des responsabilités dans les Rendez-Vous avec la Bible (RVB) de ma région.

Que m’a donc apporté l’église locale?

Ne connaissant pas vraiment la communion fraternelle et découvrant ce lien du Saint-Esprit qui nous unit, ce fut d’abord l’exemple des aînés qui m’interpella le plus. Debout devant le Seigneur malgré parfois de dures épreuves dans leur vie, ils étaient encore à genoux devant le trône de la grâce pour la prière et l’intercession. Cette attitude de juste piété m’encouragea à les imiter. Leurs bras de « grand frère » ou « grande sœur » m’accueillirent souvent, pour recevoir conseils et encadrement afin de persévérer dans la foi, l’amour et les combats. C’est ainsi, comme dit M. Peterson, que je commençais à pratiquer la table à quatre pieds : Prière-Parole-Espérance-Persévérance.

L’enseignement systématique de la Parole de vérité lors des cultes, me permit de pénétrer les trésors de Dieu. Pouvant réécouter les cultes aussi sur cassettes audio, cela favorisait l’approfondissement des divers thèmes et l’achat de livres a parfait ma connaissance de la bonne doctrine.

Finalement, je mis en pratique l’obéissance à la Parole en demandant le baptême par immersion. Ce fut un jour mémorable où je « trépassais » au fond d’un lac et « renaissais » à la lumière d’un sublime soleil d’été. Gloire à Dieu !

Au sujet des offrandes, je voudrais attirer l’attention sur ce point. Il est vrai que, ne percevant pas un salaire personnel, j’aurai pu me sentir frustrée de ne pouvoir donner selon mon cœur. Mais je reçus la paix : je pouvais offrir ce que je possédais, c’est-à-dire mes divers dons que je pouvais mettre à disposition de mes frères et sœurs, mon temps pour le ménage du local ou mes mains pour des décorations.

L’impact sur ma vie de famille

Il est aussi certain que mon regard changea par rapport à ma vie de famille. Mon désir fut de mettre toujours Jésus en premier dans mes journées malgré mon calendrier bien chargé (et c’est alors fou de voir comment le Seigneur agençait bien mon temps) et d’être une aide attentive et un véritable vis-à-vis (Gen 2.18) pour mon époux. Je bénis Dieu pour le don de nos enfants, moi qui avais appris qu’ils étaient une punition (« tu enfanteras dans la douleur »). En regardant aussi les richesses et l’amour des aînés de mon assemblée envers moi, je pus aussi avoir un nouveau regard sur mes propres parents, qui étaient ce qu’ils étaient avec leur propre vécu, mais étaient ceux que Dieu avait choisis pour me donner la vie.

On me demanda un jour quels étaient les projets d’une femme de cinquante ans, n’ayant plus ses enfants à la maison. Je répondis : « Ma deuxième vie sert à enfanter des femmes (grâce aux RVB) pour Dieu ».

En conclusion…

… ce témoignage pourrait laisser croire que mon église locale est parfaite et moi de même. Loin de là !! Mais elle a eu dans ma vie un tel impact qu’elle restera pour moi un port d’attache, parce que Dieu et sa Parole y sont honorés, Jésus-Christ, la vérité, y est enseigné et l’amour de Christ est pratiqué.

À Dieu seul soit la gloire pour l’éternité !!

« Ils se rassasient
de l’abondance de ta maison,
et tu les abreuves au torrent de tes délices.
Car auprès de toi est la source de la vie ;
par ta lumière nous voyons la lumière. »
(Ps 36.9-10)

les articles plus lus

En présentant le premier numero de PROMESSES

à nos frères en la foi, nous pensons bien faire d’exposer les principes qui seront à la base de ce «Cahier d’études bibliques».

Nous chercherons à être utiles à tous, à l’église de Dieu d’abord, c’est-à-dire au Chef de l’église, Christ, mais aussi à ceux pour qui la Parole est précieuse, à ceux qui désirent étudier et obéir.

Les bulletins, feuilles de renseignements, journaux mensuels ou trimestriels foisonnent. Tous, ou presque, apportent des nouvelles missionnaires ou d’évangélisation. Ce qu’on recherche ici est beaucoup plus un cahier comportant exclusivement des études bibliques ou se rapportant spécifiquement à la Parole.

La plupart des assemblées de «frères» issues du mouvement datant des années 20-30 du siècle écoulé semblent vivre au ralenti, l’esprit missionnaire mis à part. Comme dans tout mouvement, certaines vérités ont été poussées en «épingle», d’autres ont été négligées; des intérêts particuliers ont pris le pas sur les valeurs spirituelles. Nous assistons à un rétrécissement sérieux de l’influence, de l’action que devraient avoir des églises de foi, c’est-à-dire formées d’enfants de Dieu véritables, scellés par l’Esprit de Dieu.

En toute humilité, nous désirons demander au Seigneur sa lumière, afin de marcher selon sa grâce, en fidélité, devant sa face. Nous ne saurions prétendre connaître tout ce que Dieu veut pour les siens et son église, mais notre désir est d’apporter ce qui, aujourd’hui, est utile pour l’édification et la consolation de nombreux enfants de Dieu. Précisons que nous ne voudrions pas représenter un point de vue particulier, mais étudier la Parole, en respectant la sainteté de Dieu.

Chaque étude signée restera sous la responsabilité de son auteur. L’enseignement de ces pages semble devoir être d’une étendue qui surprendra peut-être. Notre désir est, à la fois, de présenter des études fouillées pour le chrétien avancé, mais aussi des explications de termes, de langage, pour ceux qui ne connaissent pas notre langue d’une manière approfondie.

A titre d’essai, nous ferons parvenir un certain nombre d’exemplaires au monde francophone d’outre-mer. Il faudra ainsi tenir compte de ce champ de diffusion.

De divers côtés, sinon dans nos vieux pays, on demande, en effet, une littérature chrétienne plus abondante, basée sur la Bible, la Parole de Dieu. Quelques-uns d’entre nous ont cru devoir répondre à ce désir. Nous plaçons ces cahiers sous le regard du «Chef», demandant à Dieu sa bénédiction pour rendre témoignage à la Vérité.

Les éditeurs

Écrit par

Où nous mène la formidable évolution qui soulève le monde chrétien tout entier? En cette période d’après le Concile du Vatican Il, il est utile de dresser un bilan des faits, même provisoire, et de procéder à un tour d’horizon général.

Eléments positifs de l’évolution catholique: Incontestablement, des mouvements intéressants se font sentir dans l’Eglise romaine: étude et diffusion de la Bible en voie de développement, dialogue engagé avec les autres confessions, reconnaissance du fait que les communautés des «frères séparés» protestants peuvent porter le titre d’églises, admission d’une part de responsabilité dans la rupture du XVIe siècle. Au cours du Concile du Vatican Il, l’opinion a été exprimée à maintes reprises que l’Eglise catholique avait besoin d’un renouveau si elle voulait réellement entreprendre le dialogue avec les églises non-romaines. Il y eut des discussions très libres, suivies de votes positifs impressionnants, par exemple sur la collégialité des évêques gouvernant l’Eglise avec le pape, l’usage de la langue vulgaire dans le culte, l’oecuménisme, la liberté religieuse, la limitation des naissances, le peuple juif, l’Ecriture Sainte et la Tradition, etc.

Fin décevante de Vatican Il: Rappelons quelques faits justifiant cette impression de l’ensemble des observateurs non catholiques.

La collégialité des évêques doit être entendue de telle manière que la primauté du pape demeure intacte. La structure monarchique de l’Eglise romaine n’en sera pas affectée, le pape reste le souverain absolu. Le collège épiscopal n’a aucune autorité sans ce dernier. Paul VI, dans son discours d’ouverture à la troisième session, ne s’en est pas référé moins de sept fois à sa primauté, et le mot-clé qu’il a constamment utilisé était celui de «hiérarchie sacrée». Le pasteur G. Richard-Molard estime qu’un tel discours «ne peut guère qu’hérisser la plupart des chrétiens non catholiques romains» («Messager Social», 10 déc.; S. CE- P. I., 1er oct.; 24 sept. 1964).

Il est clair, selon le même pasteur, «que l’Eglise catholique est toujours placée sous l’unique pouvoir de l’Eglise romaine. Or, il ne s’agit pas là d’une découverte de La Palice, mais d’une situation, chaque jour plus insupportable pour les catholiques eux-mêmes. Cette direction totalitaire italienne, ou pire encore, romanisée, possède encore tous les leviers de commande» («Christianisme au XXe siècle», 29 oct. 1964). Cela n’empêche pas qu’une seconde force «se manifeste par l’esprit nouveau qui anime une partie toujours plus large du catholicisme non italien. Il ne faut pas s’imaginer que cet esprit ait changé en quoi que ce soit la masse, mais il passe sur quelques centaines d’évêques, sur de nombreux prêtres et sur une élite de laïcs» (ibid.).

La Vierge Marie a été proclamée Mère de l’Eglise, sans l’avis des pères conciliaires, par Paul VI, qui lui a consacré la moitié de son discours de clôture {cf. «Chrétien Evangélique», déc. 1964, p. 5). Cette proclamation «a détruit tous les efforts des pères conciliaires qui. .. s’étaient ingéniés à éviter autant que possible les déclarations de nature à. ..donner de l’extension au dogme marial et à choquer les protestants» {«Christ U. Welt», cité par S. CE. P. I., 3 déc. 1964).

Le 11 octobre 1963, le pape a terminé une allocution aux pères du Concile et aux fidèles par cette prière à la Sainte Vierge: «O Marie, nous vous prions pour nos frères encore séparés de notre famille catholique. Voyez comment, parmi eux, une phalange glorieuse célèbre votre culte avec fidélité et amour. Voyez comment parmi d’autres, si résolus à se dire chrétiens, commence à renaître aujourd’hui votre souvenir et votre culte, ô Vierge très bonne. Appelez avec nous tous ces fils, qui sont vôtres, à la même unité sous votre protection maternelle et céleste» («Documentation Catholique», 3 novembre 1963).

Le cardinal Doepfner, de Munich, dont les interventions au Concile ont été souvent remarquées, vient de déclarer à son tour: «Amoindrir dans l’Eglise le culte de la Vierge Marie serait un malentendu et une mauvaise interprétation des enseignements du Concile. ..Nous voulons approfondir et enraciner encore plus fort dans ce mystère du Christ le riche héritage laissé à l’Eglise par la Vierge Marie. Elle a un grand rôle à jouer dans l’Eglise, qui voit en elle son image originelle» {«Figaro», 28 déc. 1964).

Le dogme romain: Dans son livre récent sur l’Unité, le cardinal Béa répète des dizaines de fois: 1°) que l’enseignement romain, étant infaillible, ne saurait subir dans son essence aucune modification; 2°) que l’Eglise catholique étant la seule vraie Eglise du Christ, l’unité finale ne peut être envisagée que par le retour de tous les baptisés orthodoxes et protestants au bercail du successeur de saint Pierre. Ce caractère intangible du dogme catholique n’a cessé d’être proclamé clairement par Jean XXIII, Paul VI et tous les porte-parole de Rome. Le professeur E. Schlink, observateur de l’Eglise Evangélique d’Allemagne à Vatican Il, après avoir noté que les délibérations conciliaires sont « révolutionnaires» pour l’Eglise romaine, ajoute: «Aucune des resolutions jusqu’ici adoptées n’a «rapporté, modifié ou même réinterprété de manière satisfaisante un seul des dogmes qui divisent la chrétienté » (S. CE. P. I., 17 déc.1964).

Cela n’a pas empêché le professeur de théologie protestant O. Cullmann de déclarer que Vatican Il «n’a fermé aucune porte ». Dans une interview accordée au journal «Le Monde », M. Cullmann reconnaît que les textes élaborés au Concile sont décevants, car la plupart sont des textes de compromis. Le Concile actuel est lié par celui du Vatican I (en 1870, où fut proclamée l’infallibilité pontificale), et par les dogmes mariaux antérieurs, inchangeables eux aussi. Mais il ajoute: «Je ne partage pas le pessimisme de certains qui s’exprime dans ce slogan: «II ne sortira rien de ce Concile! » Tous les textes sont formulés de telle sorte qu’aucune porte n’est fermée, et qu’ils ne seront pas un obstacle à la future discussion entre catholiques ni au dialogue avec les non-catholiques, comme le sont les décisions des Conciles antérieurs » (cité par «Vie Protestante », 23 oct. 1964). -Puisque les dogmes romains sont infaillibles (voir les anathèmes du Concile de Trente), on se demande sur quoi porte la discussion. ..Si la porte n’est pas fermée, elle ne l’est qu’à sens unique et ne nous paraît conduire qu’au bercail de saint Pierre.

(à suivre)
Extrait avec autorisation du périodique «Le Chrétien évangélique »

Écrit par

(2 Tim.1, 7-9)

«Dieu ne nous a pas donné un esprit de timidité, mais de force, d’amour e! de prudence.»

Timide = qui manque de hardiesse et d’assurance, dit le dictionnaire. Dieu, en vue du but qu’il s’est proposé, nous a adressé une «VOCATION SAINTE», et pour cette vocation, il nous revêt:

de force – par quoi nous devons comprendre force de caractère, maîtrise de soi, tranquillité d’esprit, toutes choses qui sont contraires à la timidité. Une stabilité nouvelle, créée par le Saint-Esprit de Dieu qui nous donne l’assurance du salut; un contrôle de soi-même qui peut ne pas être naturel, mais qui est le résultat du travail de cet Esprit.

d’amour – de compréhension, de compassion, de pardon, amour qui n’est pas mollesse, ni faiblesse, mais qui prend part aux malheurs du prochain, qui comprend le pécheur et repousse le péché.

de prudence – mieux encore discipline personnelle, d’intelligence avertie, de jugement balancé, nuancé, sans laisser-aller.

Etes-vous craintif de nature, manquez-vous d’assurance, avez-vous ce qu’on appelle un complexe d’infériorité, craignez-vous de vous affirmer? Lisez les lettres à Timothée. C’était un timide de nature, et l’apôtre l’encouragea. Notez ceci: Dieu DONNE UN AUTRE ESPRIT que celui que vous aviez précédemment. Il donne gratuitement. Alors, demandez, priez. Il vous DONNERA.

Écrit par

Le but de nos études est de faire connaître et comprendre (Ps. 82, 5) les pensées de Dieu révélées dans sa Parole, afin de vivre dans la lumière. Dans un monde où Satan règne pour obscurcir la vérité, voire même la cacher, il importe que le juste – sauvé par la foi en Jésus-Christ – connaisse «les fondements» de la vérité divine.

Les lignes suivantes ne veulent être qu’un canevas de «la saine doctrine», telle que la Parole de Dieu nous la montre. Cet enseignement est à la fois christologique (Matth. 7, 28; 1 Cor. 2, 1-2) et apostolique (Act. 2, 42) ; il comprend l’ensemble des vérités divines.

I L’INSPIRATION VERBALE DE LA BIBLE

La pierre de touche de tout ce qui suit est la doctrine de l’inspiration des Ecritures. «Toute Ecriture est inspirée de Dieu» (2 Tim. 3, 16). Nous possédons aujourd’hui suffisamment de preuves, devant lesquelles tout homme sincère doit s’incliner. La Bible est la révélation de Dieu à l’égard de l’homme. Ce n’est pas un livre ecclésiastique quelconque, ni un ouvrage symbolique ou philosophique. C’est simplement «la Parole de Dieu» qui ne se laisse pas discuter. Des hommes de Dieu, poussés par l’Esprit, rédigèrent les 66 livres de cette divine Bibliothèque (2 Pi. 1, 21 ). Tout en gardant leur caractère et leur personnalité, ils furent de simples véhicules utilisés pour transmettre intégralement les pensées divines. C’est un miracle et un miracle ne s’explique pas. On peut l’accepter ou le rejeter; mais le fait est là.

Il LA TRINITÉ DE DIEU

Il en est de ce terme comme d’autres: la doctrine de la trinité de Dieu se trouve clairement révélée dans la Bible, bien que cette expression n’y soit pas mentionnée. Lucien déjà, rhéteur et philosophe grec du 2me siècle, fait confesser le chrétien dans son «Philopatris»: «le Dieu exalté …Fils du Père, Esprit procédant du Père, l’Un d’entre les Trois et Trois d’entre Un.» Le terme même fut employé formellement pour la première fois lors du synode en 317 à Alexandrie.

Cela ne signifie rien d’autres que tri-unité. La déité est une trinité, une unité qui possède 3 personnes distinctes ayant la même vie et la même essence.

L’ANCIEN TESTAMENT

Nous y voyons une révélation progressive qui trouve sa complète manifestation dans le Nouveau Testament. Des allusions claires et sans équivoques devaient ouvrir les yeux des personnes pieuses du temps du Seigneur.

Gen. 1,1: «Au commencement Dieu.» Ce terme «ELOHIM» est au pluriel et Moïse l’emploie quelque 500 fois. A remarquer qu’à chaque reprise le verbe qui l’accompagne est au singulier, ce qui prouve bien l’unité dans la pluralité des Personnes de la Déité.
Gen. 1,26: «Et Dieu dit: Faisons l’homme selon notre ressemblance»
Gen. 3, 22: «Voici l’homme est devenu comme l’un de nous»
Es. 48, 16: «Le Seigneur l’Eternel» – Dieu le Père
«m’a envoyé» – Dieu le Fils
«et son Esprit» -Dieu le Saint-Esprit
Zach. 12, 10: «Et je répandrai» -Dieu le Père
«un esprit de grâce» – Dieu le Saint-Esprit
«ils se lamenteront sur lui» -Dieu le Fils

LE NOUVEAU TESTAMENT

Il dévoile clairement cette vérité et nous confirme que la déité se compose de 3 Personnes: Dieu le Père, Dieu le Fils et Dieu le Saint- Esprit (Matth. 28, 19; Jean 1:1; Jean 5:3-4; Jean 8:54).

La trinité de Dieu est déjà engagée lors du baptême du Seigneur (Matth. 3, 13-17). On ne peut, à ce sujet, s’exprimer plus clairement que le Seigneur le faisait dans Jean 14:16-26: «Mais le Consolateur, l’Esprit-Saint (3ème Personne) que le Père (1ère Personne) enverra en mon nom (2ème Personne).»

La grande bénédiction apostolique nous laisse «la grâce du Seigneur Jésus-Christ», «l’amour de Dieu» et «la communion du Saint-Esprit» (2 Cor. 13, 13).

D’ailleurs, l’homme lui-même est une trinité composée de l’esprit, de l’âme et du corps. Il est attaqué par une autre trinité: le monde autour de lui, la chair en lui, et le diable au-dessous de lui. La loi du péché en lui est également représentée par une trinité:la convoitise de la chair, la convoitise des yeux et l’orgueil de la vie. Et, enfin, il peut être sauvé par la trinité divine: Dieu le Père, Dieu le Fils et Dieu le Saint-Esprit.

III JÉSUS-CHRIST

1. Sa Divinité

Jean 1, 1-3 suffirait pour établir cette vérité bénie:
Au commencement était la Parole» (le Verbe dans son existence éternelle)
cet la Parole était auprès de Dieu» (le Verbe dans son existence personnelle)
et la Parole était Dieu» (le Verbe dans son essence divine)

2. Son incarnation

Il est «Dieu manifesté en chair» (1 Tim. 3, 16). Ce mystère, dans lequel même les anges désirent plonger leurs regards, nous a été révélé. Les 7 degrés de son abnégation nous sont donnés en Phil. 2, 7-9. Aucune difficulté n’est inconnue du Seigneur qui a été tenté comme nous; Il peut donc nous accorder miséricorde et secours au moment opportun (Hébr. 4, 15-16). Ami qui souffres, confie-toi en Lui, car son nom est «Merveilleux».

3. Son CEuvre rédemptrice

Rom. 4, 25 dit: «Jésus, notre Sauveur, lequel a été livré pour nos fautes et a été ressuscité pour notre justification».
L’Ancien Testament y fait continuellement allusion (Ex. 12, Ps.22, Es.53).
Les Evangiles en sont la réalisation
Les Actes le proclament
Les Epîtres l’expliquent
L’Apocalypse, enfin, décrit la destruction de ceux qui ont rejeté cette oeuvre.

(à suivre)

 

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