Les sept dernières paroles de Jésus

Introduction

 Les dernières paroles d’un homme ou d’une femme au chevet de la mort ont toujours une profondeur particulière.

– Napoléon Bonaparte, le célèbre général et empereur français a dit alors qu’il était au seuil de la mort: «Je meurs avant mon temps et mon corps va retourner à la terre. Tel est le sort de celui qu’on a appelé le grand Napoléon.»

– Voltaire, l’écrivain français profane, lorsqu’il était sur son lit de mort, s’est adressé à son médecin comme suit: «Je suis abandonné par Dieu et par les hommes ! Je vous donne la moitié de ma fortune si vous prolongez ma vie de six mois.»

– Thomas Hobbes, l’homme reconnu pour avoir détourné de la foi de grands hommes en Angleterre, s’est écrié, sur le point de mourir: «Si le monde entier m’appartenait, je le donnerais pour vivre une journée de plus. Je sens que je suis sur le point de faire un grand saut dans les ténèbres.»

Les dernières paroles de Jésus ont aussi une profondeur particulière.

Jésus était le Dieu de l’univers fait, homme.

C’est dans le contexte d’une terrible agonie sur la croix que Jésus a prononcé ses dernières paroles.

– Jésus est resté six heures sur la croix, pendu entre ciel et terre et ces six heures lui ont certainement paru une éternité.

– Durant ces six heures, alors même qu’ il était en proie aux souffrances, il a ouvert la bouche sept fois, et pas pour dire des banalités.

– C’est péniblement qu’il a ouvert la bouche pour prononcer ses dernières paroles.

– La crucifixion était une forme de torture qui coupait littéralement le souffle. Le fait d’ être pendu par les bras de tout son poids faisait que la douleur avait tôt fait d’atteindre la poitrine du crucifié, de paralyser ses muscles pectoraux, ce qui rendait sa respiration extrêmement pénible. Le crucifié pouvait inspirer l’air, mais ne parvenait pas à l’expirer. Pour être en mesure d’expirer son air, il devait pousser sur ses pieds, redresser les jambes pour enlever la pression sur ses bras et sur sa poitrine. Mais la douleur que cela occasionnait aux pieds était si vive, à cause des clous, que le crucifié s’affaissait bien vite et devait fournir le même effort à l’inspiration suivante. Un crucifié mourait généralement au bout de deux ou trois jours. Mais lorsque les Romains voulaient écourter l’agonie du crucifié, ils lui brisaient les jambes. Incapable alors de se redresser en poussant sur ses pieds, celui-ci ne pouvait plus respirer et suffoquait rapidement. Les soldats brisèrent les jambes des deux larrons crucifiés avec Jésus pour hâter leur mort, mais on ne brisa pas les jambes de Jésus car il était déjà mort (Jean 19.31-33).

Ainsi s’accomplissait une autre prophétie de l’Ecriture selon laquelle aucun de ses os ne serait brisé (Jean 19.36).

– C’ est dans ce contexte de souffrances, où Jésus luttait pour chaque inspiration, qu’il a prononcé ses dernières paroles. Ces paroles étaient brèves, pénibles à prononcer et provenaient du plus profond de son être.

I. Alors qu’on enfonçait des clous dans ses pieds et dans ses mains ou peu après, alors qu’on érigeait la croix, Jésus s’est écrié, Père, pardonne-leur, parce qu’ils ne savent pas ce qu’ils font (Luc 23.34).

Alors que la majorité des bandits et criminels, révoltés et furieux, proféraient des injures et des menaces au moment où on le clouait au bois, Jésus, rempli d’un calme étonnant et d’un amour inexplicable, intercède auprès du père pour le pardon de ses bourreaux. Comme l’a si bien dit J .C. Ryle, le célèbre évêque anglican de Liverpool, «Alors que le sang du grand sacrifice commençait à couler, le plus grand des grands-prêtres commençait à intercéder .»

Jésus aurait pu réagir différemment. Comment nous-mêmes aurions-nous réagi dans une telle situation?

Jésus aurait pu s’en prendre à ses bourreaux et les accuser comme s’ils étaient les principaux responsables de sa crucifixion. Mais il savait très bien que la croix faisait partie du plan de salut de Dieu et il avait, dans le jardin de Gethsémané, accepté de se soumettre à ce plan, aussi terrible soit-il (Mat 26.39; Act 2.23; Jean 19.28).

Jésus aurait pu, en sa qualité de juge, condamner ses bourreaux, mais à quoi auraient servi alors ses souffrances? Jésus était venu pour sauver et non pas pour juger. Le temps du jugement viendrait plus tard (Jean 3.16-18).

Jésus aurait pu, en tant que Dieu tout-puissant et créateur de l’univers, détruire ses bourreaux par le souffle de sa bouche, mais il a plutôt accepté de porter sur lui à la croix tous les péchés de tous les hommes de tous les temps, ce qui demandait encore plus de courage et de puissance (Mat 26.47-54).

Non, Jésus ne s’en est pas pris à ses bourreaux, ne les a pas condamnés et ne les a pas détruits non plus par le souffle de sa bouche. Il a plutôt prié pour eux comme il avait aussi ordonné à ceux qui voulaient le suivre de le faire (Mat 5.44).

Prier pour ses bourreaux n’est pas humain, c’est quelque chose de surnaturel. Jésus a pu le faire à cause de sa communion intime avec Dieu. Etienne a pu le faire aussi parce qu’il était rempli du Saint-Esprit et avait reçu une révélationmerveilleuse de Dieu (Act 7.51-60). Personne d’entre nous ne peut le faire sans la force de Dieu.

En priant pour ses bourreaux, Jésus a accompli les Paroles du prophète Esaïe, Il s’est livré lui- même à la mort, il a été mis au nombre des malfaiteurs, il a porté les péchés de beaucoup d’hommes et il a intercédé pour les coupables.

Pour qui Jésus a-t-Il intercédé au juste ?

Pour les chefs religieux du peuple qui ont cherché depuis le début, par jalousie, à le faire mourir (Mat 14.5; 36.4; 26.59; 27.1; 6.19).

Pour les soldats romains qui l’ont livré à la mort après avoir reconnu son innocence (Jean 18.38; 19.4; 19.6).

Pour les gens du peuple qui, par crainte des autorités religieuses, ont demandé à Pilate de leur libérer Barabbas plutôt que Jésus (Mat 27.15-20).

Pour nous qui par nos péchés l’avons directement envoyé à la croïx.

Jésus a-t-il été exaucé? Comme toujours.

Les chefs religieux sont venus à la foi en grand nombre (Act 6.7).

Les soldats romains, les premiers, ont reconnu qui était vraiment Jésus (Mat 27.54).

Les gens du peuple, désemparés après avoir entendu le discours de Pierre, ont reconnu leur crime à la Pentecôte (Act 2.37).

Nous qui sommes ici et les autres croyants à travers le monde sommes aussi la preuve que Dieu a exaucé la prière de Jésus.

Jésus ajoute: Pardonne-leur, car ils ne savent pas ce qu’ils font. Est-ce à dire que les gens responsables de la crucifixion de Jésus ignoraient totalement ce qu’ils faisaient? Certainement pas.

Les chefs religieux savaient que leurs accusations contre Jésus étaient fausses (Marc 14.55-56).

Pilate savait que Jésus n’avait rien fait de mal et ne méritait pas la mort (Luc 23.4).

Mais ni les chefs religieux, ni Pilate n’ont compris toute la gravité de leur geste (Act 3.17; 1 Cor 2.8).

Qu’en est-il de nous? Marchons-nous sur les traces de Jésus?

Que faisons-nous lorsqu’on nous offense, nous traite injustement?

Que fait-on lorsqu’on salit notre réputation, lorsqu’on manque de respect à notre égard?

L’apôtre Pierre, dans sa deuxième lettre, nous invite à suivre l’exemplede Jésus (1 Pi 2.23).

Puisque prier pour ceux qui nous maltraitent est quelque chose de surnaturel, comment espérer y arriver sans une communion intime avec Dieu?

II. Touché par l’ attitude repentante et la foi d’un des deux brigands crucifiés avec lui, Jésus se tourne vers lui et lui dit, Je te le dis en vérité, aujourd ‘hui tu seras avec moi dans le paradis (Luc 23.43).

L’histoire du larron repentant démontre clairement l’importance que Dieu attache à la repentance. Le peuple, les magistrats, les soldats et l’autre malfaiteur crucifié avec Jésus se moquaient tous de lui (Luc 23.35-39). Ils étaient empêchés de voir qui Jésus était réellement parce qu’ils refusaient d’admettre que leur style de vie déplaisait profondément à Dieu.

Mais l’autre malfaiteur affichait une tout autre attitude (Luc 23.40- 43).
Il reconnaît manifestement avoir commis des crimes et être justement puni pour ces crimes (40- 41).

Il souligne l’ innocence de Jésus et le reconnaît comme étant le Messie (42).

Jésus, touché par son attitude repentante et sa foi lui promet bien au-delà de ce qu’il avait demandé. Le larron avait demandé à Jésus de se souvenir de lui lorsqu’un jour, dans dix ans, cent ans ou mille ans, il viendrait établir son royaume. Mais Jésus l’assure qu’il se retrouverait ce jour même dans la présence de Dieu et jouirait d’une communion privilégiée avec lui. Cette communion ineffable avec Jésus, l’apôtre Paul allait aussi l’ expérimenter quelque temps plus tard lorsqu’il fut ravi au troisième ciel et s’est retrouvé dans le paradis de Dieu. Le mot paradis est un mot perse désignant un jardin de délices. Ce terme est utilisé dans les Septante, traduction grecque de l’Ancien Testament, pour désigner le jardin d’Eden et fait référence au ciel même dans 2 Cor. 12.4 et Apoc 2.7.

On voit par l’histoire du larron repentant à quel point Dieu prend plaisir à pardonner. Faisons donc preuve d’humilité et venons à Jésus pour obtenir pardon, guérison et une place dans le paradis de Dieu.

III. Même à l’article de la mort, Jésus se préoccupe des autres. Il pense, entre autres, à sa mère et fait des arrangements afin qu’ elle ne manque de rien. Jésus lui dit, Femme voilà ton fils (en parlant de Jean) et il dit à Jean, Voilà ta mère (Jean 19.26-27).

Lorsqu’on souffre beaucoup comme Jésus a souffert, on devient tout absorbé par la souffrance. On s’étonne que Jésus, suspendu sur la croix entre ciel et terre ait eu le réflexe et la force de penser à faire des arrangements pour sa mère.

Lorsque la plupart d’entre nous souffrons, ce n’est pas le temps de nous parler de rien et surtout pas des bobos et des chagrins des autres. Lorsque tu as un mal de tête carabiné, une rage de dents, ou lorsque tu te cognes le gros orteil au pied de la table du salon, la peine et la souffrance des autres te deviennent absolument étrangères.

Marie, la soeur de Marie, Marie de Magdala et Jean se tenaient près de la croix de Jésus. Malgré ses souffrances, sa difficulté de plus en plus grande à respirer, l’angoisse et la tristesse de son âme, Jésus ne pouvait rester insensible à ceux qui se tenaient là près de lui et qui n’avaient pas craint de s’identifier à lui.

D’ailleurs, Jésus a toujours manifesté une grande sensibilité et une grande compassion envers ceux qu’il croisait sur sa route (Mat 9.36; 14.14; 15.32;20.34).
Marie, sa mère, se tenait là au pied de la croix, déchirée de voir son fils rejeté, méprisé, supplicié comme un misérable malfaiteur. Elle aurait, si elle avait pu, pris volontiers sa place sur la croix. Marie avait beaucoup souffert à cause de lui et il en était très conscient.

– Siméon, lorsqu’il tenait le bébé Jésus dans ses bras avait dit à Marie, Cet enfant sera un jour comme une épée qui te transpercera l’âme (Luc 3.35).

– Marie avait d’abord souffert lorsque devenue enceinte par le Saint-Esprit, elle fut soupçonnée d’infidélité par Joseph et probablement par quelques autres aussi (Mat 1.19).

– Elle avait sans doute aussi beaucoup souffert lorsqu’Hérode avait, dans son désir d’éliminer Jésus, envoyé ses soldats massacrer tous les bébés à Bethléhem et aux alentours devant les yeux horrifiés des parents (Mat 2.16).

– Et maintenant encore, elle avait l’ âme transpercée de voir son fils mourir à petit feu sur la croix.

– Marie était veuve, ses autres enfants ne croyaient pas en Jésus et l’avaient probablement abandonnée à cause de cela. Jésus était le fils premier-né et en tant que tel, il avait la responsabilité de veiller sur le bien-être de sa mère. Mais pour Jésus, c’était beaucoup plus qu’une responsabilité. Jésus était sensible à la douleur de Marie et se préoccupait grandement de son bien-être.

– Jésus fait pour Marie le meilleur arrangement possible. Il la confie aux bons soins de son meilleur ami. Jésus savait que Jean allait prendre soin de Marie comme de sa propre mère (Jean 19.27).

Nos coeurs sont-ils remplis de compassion comme celui du maître ou d’insensibilité? Sommes-nous attentifs à ce que vivent les autres autour de nous ? Partageons- nous leurs souffrances ou sommes-nous cassants et indifférents?

Considérons sérieusement l’exemple de Jésus et suivons ses traces. Considérons aussi l’exemple des Hébreux qui ont suivi les traces de Jésus dans ce domaine, au tout début, lorsqu’ils ont reçu l’Evangile (Héb 10.32-34).

IV. Au bout de cinq heures et demie d’agonie, au plus fort de sa douleur, le Seigneur s’est écrié Mon Dieu, mon Dieu, pourquoi m’as-tu abandonné? (Mat 27.46).

En entendant crier Jésus, mon Dieu, mon Dieu pourquoi m’as-tu abandonné, on croirait entendre la voix du mauvais riche s’écriant, du milieu de la flamme, Père Abraham aie pitié de moi, Le sentiment ressenti par Jésus d’être abandonné par le Père ne correspondait que trop bien à la réalité. Le Père l’avait littéralement abandonné et avait détourné les yeux de lui à cause de nos péchés, comme l’avait prédit le prophète Esaïe, quelques centaines d’années auparavant (Esaïe 53.3-6).

Méprisé et abandonné des hommes,
Homme de douleur
Et habitué à la souffrance,
Semblable à celui devant qui on détourne le visage,
Il était méprisé
Nous ne l’avons pas considéré.
Cependant, ce sont nos souffrances qu’il a portées,
C’est de nos douleurs qu’il s’est chargé;
Et nous l’avons considéré comme puni,
Frappé de Dieu et humilié.
Mais il était blessé pour nos péchés,
Brisé pour nos iniquités;
Le châtiment qui nous donne la paix est tombé sur lui,
Et c’est par ses meurtrissures que nous sommes guéris.
Nous étions tous errants comme des brebis,
Chacun suivait sa propre voie;
Et l’Eternel a fait retomber sur lui l’iniquité de nous tous.

Jamais une seule seconde, la communion intime et immensément profonde qui unissait Dieu le Père, le Fils et l’Esprit n’avait été brisée. Mais voilà que Dieu avait placé tous nos péchés sur les épaules de Jésus et avait déversé sa grande colère sur lui. Jésus subissait le jugement du Dieu très saint que nous méritions tous de subir à cause de nos nombreuses violations de la loi.

Lorsque Jésus parle de sa communion avec le Père, il en parle comme de quelque chose qui sort de l’ordinaire. Il dit dans Jean 10.30, Moi et le Père, nous sommes un et dans Jean 8.29, Celui qui m’a envoyé est avec moi,. il ne m’a pas laissé seul, parce que je fais toujours ce qui lui est agréable. Et lorsque le Père parle de sa communion avec le Fils, il en parle aussi comme quelque chose d’extraordinaire. Il dit dans Mat 3.17, Celui-ci est mon fils bien-aimé en qui j’ ai mis toute mon affection et dans Mat 12.18, Voici mon serviteur que j’ai choisi, Mon bien- aimé en qui mon âme a pris plaisir. Mais voilà que portant nos péchés sur son dos, Jésus avait accepté de vivre l’expérience terrible d’être séparé de Dieu et rejeté par lui.

Jésus avait dit, lorsqu’il était encore avec ses disciples, il n’y a pas de plus grand amour que de donner sa vie pour ses amis (Jean 15.13). L’apôtre Jean reprend la même idée dans sa première lettre et écrit, nous avons connu l’amour en ce qu’il a donné sa vie pour nous, nous aussi nous devons donner notre vie pour les frères.

Jusqu’à quel point sommes-nous prêts à suivre les traces de Jésus et à donner notre vie pour les frères ? A donner notre temps pour les frères ? A donner de notre énergie pour les frères? A donner de notre argent pour les frères? A donner de nous-mêmes pour les frères en commençant par ceux qui sont le plus près de nous, au sein de nos familles?

V. Lorsqu’il était sur le point de mourir, Jésus, le palais complètement desséché s’écria, J’ai soif (Jean 19.28).

Jésus était Dieu. Dieu le Fils mourait sur la croix pour nos péchés. Mais Jésus était aussi parfaitement homme. En tant qu’homme, Jésus éprouvait la faim, la soif et la fatigue tout comme nous pouvons l’éprouver. En tant qu’homme, Jésus souffrait dans son corps comme nous souffrons nous aussi dans nos corps.

Et non seulement Jésus éprouvait-il la faim, la soif et la fatigue, mais il ne sentait aucune gêne à le dire. D’ailleurs, en s’écriant qu’il avait soif, Jésus accomplissait une parole de l’Ecriture dans les Psaumes d’après laquelle il devait en être ainsi (Psaume 69.21). Qui aurait dit que celui qui se présentait aux hommes comme étant une source d’eau vive souffrirait un jour de la soif?

Parce que Jésus en tant qu’homme a souffert de la faim, de la soif, de la solitude et de bien d’autres choses, il nous comprend et peut nous assister, nous consoler et nous réconforter dans nos moments de souffrance (Héb 2; 18 et 4.14-16).

VI. Juste avant de rendre l’âme, Jésus s’est écrié, Tout est accompli (Jean 19.30).

Trois des Evangiles mentionnent que Jésus a poussé un grand cri avant d’expirer, mais seul Jean nous rapporte ce que Jésus a dit alors.

Généralement, un crucifié sur le point de mourir n’avait pas la force de pousser de cris, mais rendait l’âme en gémissant. Jésus, lui, a poussé un grand cri. Et le cri de Jésus n’était pas un cri d’agonie, mais un cri de victoire. Jésus venait de remporter la plus grande victoire qui soit.

Par sa vie de parfaite obéissance et par sa mort sur la croix, Jésus venait d’ouvrir les portes du ciel aux hommes.

En le faisant, Jésus avait renversé la puissance de son adversaire le diable. Désormais des hommes et des femmes pourraient être transférés du royaume ténébreux de Satan dans le royaume de Dieu. Paul exprime cette pensée dans sa lettre aux Colossiens (Col 2.15).

Par sa mort sur la croix, Jésus avait aussi renversé le mur qui nous séparait de Dieu et nous privait de sa puissance libératrice. Ce mur étant renversé, nous vivons en communion avec Jésus et celui-ci nous libère de jour en jour de la puissance destructrice du péché (Rom 6.6).

Jésus avait persévéré et accompli tout ce que le Père lui avait demandé de faire. Qu’en est-il de nous? Pourrons-nous dire à la fin de notre courte vie, Seigneur, tout ce que tu désirais que je fasse est accompli? Pourrons-nous dire comme l’apôtre Paul a pu le dire, j’ai combattu le bon combat, j’ai achevé la course, j’ai gardé la foi (2 Tim 4.7).

VII. Au moment de rendre l’âme, Jésus a de nouveau ouvert la bouche et s’est écrié d’une voix forte: Père, je remets mon esprit entre tes mains (Luc 23.46).

Ces dernières paroles de Jésus correspondaient à la prière que les mères juives enseignaient à leurs enfants de dire avant de s’endormir.

Cette prière de Jésus est une expression de sa confiance totale en Dieu. Elle provient d’un psaume dans lequel David remet son sort au Seigneur Dieu avec une pleine confiance qu’il agira en sa faveur (Ps 31.1-6).

Jésus en mourant, se jette dans les bras de son Père car il sait que son père a préparé des choses merveilleuses pour lui. Jésus savait qu’après avoir souffert, le Père le ressusciterait des morts et l’élèverait au-delà de toute mesure.

Lorsque Jésus mentionnait ses souffrances aux disciples, il leur mentionnait toujours aussi de quelle gloire elles seraient suivies.

Jésus savait que le Père le ressusciterait des morts. Mat 16.21; 17.9; 17.23; 20.19; 26.32.

Jésus savait aussi que Dieu lui rendrait sa gloire. Mat 16.27; 19.28; 24.30; 25.31.

C’est d’ailleurs cette espérance de la gloire à venir qui avait donné à Jésus la force de souffrir et d’aller jusqu’au bout (Héb 12.1-2). Jésus savait que Dieu le comblerait au-delà de toute mesure et c’est avec une parfaite confiance qu’ il s’en remettait complètement à lui. Qu’en est-il de nous? Nous en remettons-nous à Dieu avec confiance?

Quant tout semble noir? Quand nous souffrons pour Dieu? Quand nous sommes éprouvés d’une façon ou d’une autre? Quand nous luttons contre le péché et devenons fatigués de lutter?

Il faut se rappeler par-dessus tout que le meilleur est à venir (I Cor 15.19). Un de nos plus grands problèmes en tant que croyants est d’avoir trop d’attentes et de désirs par rapport à la vie présente. Il faut garder à l’esprit que le meilleur est encore à venir Comme il a ressuscité Jésus, Dieu nous ressuscitera aussi un jour et nous fera vivre des expériences merveilleuses avec lui (Rom 8.11; 1 Cor 6.14; 2 Cor 4.14).

B.G

les articles plus lus

En présentant le premier numero de PROMESSES

à nos frères en la foi, nous pensons bien faire d’exposer les principes qui seront à la base de ce «Cahier d’études bibliques».

Nous chercherons à être utiles à tous, à l’église de Dieu d’abord, c’est-à-dire au Chef de l’église, Christ, mais aussi à ceux pour qui la Parole est précieuse, à ceux qui désirent étudier et obéir.

Les bulletins, feuilles de renseignements, journaux mensuels ou trimestriels foisonnent. Tous, ou presque, apportent des nouvelles missionnaires ou d’évangélisation. Ce qu’on recherche ici est beaucoup plus un cahier comportant exclusivement des études bibliques ou se rapportant spécifiquement à la Parole.

La plupart des assemblées de «frères» issues du mouvement datant des années 20-30 du siècle écoulé semblent vivre au ralenti, l’esprit missionnaire mis à part. Comme dans tout mouvement, certaines vérités ont été poussées en «épingle», d’autres ont été négligées; des intérêts particuliers ont pris le pas sur les valeurs spirituelles. Nous assistons à un rétrécissement sérieux de l’influence, de l’action que devraient avoir des églises de foi, c’est-à-dire formées d’enfants de Dieu véritables, scellés par l’Esprit de Dieu.

En toute humilité, nous désirons demander au Seigneur sa lumière, afin de marcher selon sa grâce, en fidélité, devant sa face. Nous ne saurions prétendre connaître tout ce que Dieu veut pour les siens et son église, mais notre désir est d’apporter ce qui, aujourd’hui, est utile pour l’édification et la consolation de nombreux enfants de Dieu. Précisons que nous ne voudrions pas représenter un point de vue particulier, mais étudier la Parole, en respectant la sainteté de Dieu.

Chaque étude signée restera sous la responsabilité de son auteur. L’enseignement de ces pages semble devoir être d’une étendue qui surprendra peut-être. Notre désir est, à la fois, de présenter des études fouillées pour le chrétien avancé, mais aussi des explications de termes, de langage, pour ceux qui ne connaissent pas notre langue d’une manière approfondie.

A titre d’essai, nous ferons parvenir un certain nombre d’exemplaires au monde francophone d’outre-mer. Il faudra ainsi tenir compte de ce champ de diffusion.

De divers côtés, sinon dans nos vieux pays, on demande, en effet, une littérature chrétienne plus abondante, basée sur la Bible, la Parole de Dieu. Quelques-uns d’entre nous ont cru devoir répondre à ce désir. Nous plaçons ces cahiers sous le regard du «Chef», demandant à Dieu sa bénédiction pour rendre témoignage à la Vérité.

Les éditeurs

Où nous mène la formidable évolution qui soulève le monde chrétien tout entier? En cette période d’après le Concile du Vatican Il, il est utile de dresser un bilan des faits, même provisoire, et de procéder à un tour d’horizon général.

Eléments positifs de l’évolution catholique: Incontestablement, des mouvements intéressants se font sentir dans l’Eglise romaine: étude et diffusion de la Bible en voie de développement, dialogue engagé avec les autres confessions, reconnaissance du fait que les communautés des «frères séparés» protestants peuvent porter le titre d’églises, admission d’une part de responsabilité dans la rupture du XVIe siècle. Au cours du Concile du Vatican Il, l’opinion a été exprimée à maintes reprises que l’Eglise catholique avait besoin d’un renouveau si elle voulait réellement entreprendre le dialogue avec les églises non-romaines. Il y eut des discussions très libres, suivies de votes positifs impressionnants, par exemple sur la collégialité des évêques gouvernant l’Eglise avec le pape, l’usage de la langue vulgaire dans le culte, l’oecuménisme, la liberté religieuse, la limitation des naissances, le peuple juif, l’Ecriture Sainte et la Tradition, etc.

Fin décevante de Vatican Il: Rappelons quelques faits justifiant cette impression de l’ensemble des observateurs non catholiques.

La collégialité des évêques doit être entendue de telle manière que la primauté du pape demeure intacte. La structure monarchique de l’Eglise romaine n’en sera pas affectée, le pape reste le souverain absolu. Le collège épiscopal n’a aucune autorité sans ce dernier. Paul VI, dans son discours d’ouverture à la troisième session, ne s’en est pas référé moins de sept fois à sa primauté, et le mot-clé qu’il a constamment utilisé était celui de «hiérarchie sacrée». Le pasteur G. Richard-Molard estime qu’un tel discours «ne peut guère qu’hérisser la plupart des chrétiens non catholiques romains» («Messager Social», 10 déc.; S. CE- P. I., 1er oct.; 24 sept. 1964).

Il est clair, selon le même pasteur, «que l’Eglise catholique est toujours placée sous l’unique pouvoir de l’Eglise romaine. Or, il ne s’agit pas là d’une découverte de La Palice, mais d’une situation, chaque jour plus insupportable pour les catholiques eux-mêmes. Cette direction totalitaire italienne, ou pire encore, romanisée, possède encore tous les leviers de commande» («Christianisme au XXe siècle», 29 oct. 1964). Cela n’empêche pas qu’une seconde force «se manifeste par l’esprit nouveau qui anime une partie toujours plus large du catholicisme non italien. Il ne faut pas s’imaginer que cet esprit ait changé en quoi que ce soit la masse, mais il passe sur quelques centaines d’évêques, sur de nombreux prêtres et sur une élite de laïcs» (ibid.).

La Vierge Marie a été proclamée Mère de l’Eglise, sans l’avis des pères conciliaires, par Paul VI, qui lui a consacré la moitié de son discours de clôture {cf. «Chrétien Evangélique», déc. 1964, p. 5). Cette proclamation «a détruit tous les efforts des pères conciliaires qui. .. s’étaient ingéniés à éviter autant que possible les déclarations de nature à. ..donner de l’extension au dogme marial et à choquer les protestants» {«Christ U. Welt», cité par S. CE. P. I., 3 déc. 1964).

Le 11 octobre 1963, le pape a terminé une allocution aux pères du Concile et aux fidèles par cette prière à la Sainte Vierge: «O Marie, nous vous prions pour nos frères encore séparés de notre famille catholique. Voyez comment, parmi eux, une phalange glorieuse célèbre votre culte avec fidélité et amour. Voyez comment parmi d’autres, si résolus à se dire chrétiens, commence à renaître aujourd’hui votre souvenir et votre culte, ô Vierge très bonne. Appelez avec nous tous ces fils, qui sont vôtres, à la même unité sous votre protection maternelle et céleste» («Documentation Catholique», 3 novembre 1963).

Le cardinal Doepfner, de Munich, dont les interventions au Concile ont été souvent remarquées, vient de déclarer à son tour: «Amoindrir dans l’Eglise le culte de la Vierge Marie serait un malentendu et une mauvaise interprétation des enseignements du Concile. ..Nous voulons approfondir et enraciner encore plus fort dans ce mystère du Christ le riche héritage laissé à l’Eglise par la Vierge Marie. Elle a un grand rôle à jouer dans l’Eglise, qui voit en elle son image originelle» {«Figaro», 28 déc. 1964).

Le dogme romain: Dans son livre récent sur l’Unité, le cardinal Béa répète des dizaines de fois: 1°) que l’enseignement romain, étant infaillible, ne saurait subir dans son essence aucune modification; 2°) que l’Eglise catholique étant la seule vraie Eglise du Christ, l’unité finale ne peut être envisagée que par le retour de tous les baptisés orthodoxes et protestants au bercail du successeur de saint Pierre. Ce caractère intangible du dogme catholique n’a cessé d’être proclamé clairement par Jean XXIII, Paul VI et tous les porte-parole de Rome. Le professeur E. Schlink, observateur de l’Eglise Evangélique d’Allemagne à Vatican Il, après avoir noté que les délibérations conciliaires sont « révolutionnaires» pour l’Eglise romaine, ajoute: «Aucune des resolutions jusqu’ici adoptées n’a «rapporté, modifié ou même réinterprété de manière satisfaisante un seul des dogmes qui divisent la chrétienté » (S. CE. P. I., 17 déc.1964).

Cela n’a pas empêché le professeur de théologie protestant O. Cullmann de déclarer que Vatican Il «n’a fermé aucune porte ». Dans une interview accordée au journal «Le Monde », M. Cullmann reconnaît que les textes élaborés au Concile sont décevants, car la plupart sont des textes de compromis. Le Concile actuel est lié par celui du Vatican I (en 1870, où fut proclamée l’infallibilité pontificale), et par les dogmes mariaux antérieurs, inchangeables eux aussi. Mais il ajoute: «Je ne partage pas le pessimisme de certains qui s’exprime dans ce slogan: «II ne sortira rien de ce Concile! » Tous les textes sont formulés de telle sorte qu’aucune porte n’est fermée, et qu’ils ne seront pas un obstacle à la future discussion entre catholiques ni au dialogue avec les non-catholiques, comme le sont les décisions des Conciles antérieurs » (cité par «Vie Protestante », 23 oct. 1964). -Puisque les dogmes romains sont infaillibles (voir les anathèmes du Concile de Trente), on se demande sur quoi porte la discussion. ..Si la porte n’est pas fermée, elle ne l’est qu’à sens unique et ne nous paraît conduire qu’au bercail de saint Pierre.

(à suivre)
Extrait avec autorisation du périodique «Le Chrétien évangélique »

(2 Tim.1, 7-9)

«Dieu ne nous a pas donné un esprit de timidité, mais de force, d’amour e! de prudence.»

Timide = qui manque de hardiesse et d’assurance, dit le dictionnaire. Dieu, en vue du but qu’il s’est proposé, nous a adressé une «VOCATION SAINTE», et pour cette vocation, il nous revêt:

de force – par quoi nous devons comprendre force de caractère, maîtrise de soi, tranquillité d’esprit, toutes choses qui sont contraires à la timidité. Une stabilité nouvelle, créée par le Saint-Esprit de Dieu qui nous donne l’assurance du salut; un contrôle de soi-même qui peut ne pas être naturel, mais qui est le résultat du travail de cet Esprit.

d’amour – de compréhension, de compassion, de pardon, amour qui n’est pas mollesse, ni faiblesse, mais qui prend part aux malheurs du prochain, qui comprend le pécheur et repousse le péché.

de prudence – mieux encore discipline personnelle, d’intelligence avertie, de jugement balancé, nuancé, sans laisser-aller.

Etes-vous craintif de nature, manquez-vous d’assurance, avez-vous ce qu’on appelle un complexe d’infériorité, craignez-vous de vous affirmer? Lisez les lettres à Timothée. C’était un timide de nature, et l’apôtre l’encouragea. Notez ceci: Dieu DONNE UN AUTRE ESPRIT que celui que vous aviez précédemment. Il donne gratuitement. Alors, demandez, priez. Il vous DONNERA.

Le but de nos études est de faire connaître et comprendre (Ps. 82, 5) les pensées de Dieu révélées dans sa Parole, afin de vivre dans la lumière. Dans un monde où Satan règne pour obscurcir la vérité, voire même la cacher, il importe que le juste – sauvé par la foi en Jésus-Christ – connaisse «les fondements» de la vérité divine.

Les lignes suivantes ne veulent être qu’un canevas de «la saine doctrine», telle que la Parole de Dieu nous la montre. Cet enseignement est à la fois christologique (Matth. 7, 28; 1 Cor. 2, 1-2) et apostolique (Act. 2, 42) ; il comprend l’ensemble des vérités divines.

I L’INSPIRATION VERBALE DE LA BIBLE

La pierre de touche de tout ce qui suit est la doctrine de l’inspiration des Ecritures. «Toute Ecriture est inspirée de Dieu» (2 Tim. 3, 16). Nous possédons aujourd’hui suffisamment de preuves, devant lesquelles tout homme sincère doit s’incliner. La Bible est la révélation de Dieu à l’égard de l’homme. Ce n’est pas un livre ecclésiastique quelconque, ni un ouvrage symbolique ou philosophique. C’est simplement «la Parole de Dieu» qui ne se laisse pas discuter. Des hommes de Dieu, poussés par l’Esprit, rédigèrent les 66 livres de cette divine Bibliothèque (2 Pi. 1, 21 ). Tout en gardant leur caractère et leur personnalité, ils furent de simples véhicules utilisés pour transmettre intégralement les pensées divines. C’est un miracle et un miracle ne s’explique pas. On peut l’accepter ou le rejeter; mais le fait est là.

Il LA TRINITÉ DE DIEU

Il en est de ce terme comme d’autres: la doctrine de la trinité de Dieu se trouve clairement révélée dans la Bible, bien que cette expression n’y soit pas mentionnée. Lucien déjà, rhéteur et philosophe grec du 2me siècle, fait confesser le chrétien dans son «Philopatris»: «le Dieu exalté …Fils du Père, Esprit procédant du Père, l’Un d’entre les Trois et Trois d’entre Un.» Le terme même fut employé formellement pour la première fois lors du synode en 317 à Alexandrie.

Cela ne signifie rien d’autres que tri-unité. La déité est une trinité, une unité qui possède 3 personnes distinctes ayant la même vie et la même essence.

L’ANCIEN TESTAMENT

Nous y voyons une révélation progressive qui trouve sa complète manifestation dans le Nouveau Testament. Des allusions claires et sans équivoques devaient ouvrir les yeux des personnes pieuses du temps du Seigneur.

Gen. 1,1: «Au commencement Dieu.» Ce terme «ELOHIM» est au pluriel et Moïse l’emploie quelque 500 fois. A remarquer qu’à chaque reprise le verbe qui l’accompagne est au singulier, ce qui prouve bien l’unité dans la pluralité des Personnes de la Déité.
Gen. 1,26: «Et Dieu dit: Faisons l’homme selon notre ressemblance»
Gen. 3, 22: «Voici l’homme est devenu comme l’un de nous»
Es. 48, 16: «Le Seigneur l’Eternel» – Dieu le Père
«m’a envoyé» – Dieu le Fils
«et son Esprit» -Dieu le Saint-Esprit
Zach. 12, 10: «Et je répandrai» -Dieu le Père
«un esprit de grâce» – Dieu le Saint-Esprit
«ils se lamenteront sur lui» -Dieu le Fils

LE NOUVEAU TESTAMENT

Il dévoile clairement cette vérité et nous confirme que la déité se compose de 3 Personnes: Dieu le Père, Dieu le Fils et Dieu le Saint- Esprit (Matth. 28, 19; Jean 1:1; Jean 5:3-4; Jean 8:54).

La trinité de Dieu est déjà engagée lors du baptême du Seigneur (Matth. 3, 13-17). On ne peut, à ce sujet, s’exprimer plus clairement que le Seigneur le faisait dans Jean 14:16-26: «Mais le Consolateur, l’Esprit-Saint (3ème Personne) que le Père (1ère Personne) enverra en mon nom (2ème Personne).»

La grande bénédiction apostolique nous laisse «la grâce du Seigneur Jésus-Christ», «l’amour de Dieu» et «la communion du Saint-Esprit» (2 Cor. 13, 13).

D’ailleurs, l’homme lui-même est une trinité composée de l’esprit, de l’âme et du corps. Il est attaqué par une autre trinité: le monde autour de lui, la chair en lui, et le diable au-dessous de lui. La loi du péché en lui est également représentée par une trinité:la convoitise de la chair, la convoitise des yeux et l’orgueil de la vie. Et, enfin, il peut être sauvé par la trinité divine: Dieu le Père, Dieu le Fils et Dieu le Saint-Esprit.

III JÉSUS-CHRIST

1. Sa Divinité

Jean 1, 1-3 suffirait pour établir cette vérité bénie:
Au commencement était la Parole» (le Verbe dans son existence éternelle)
cet la Parole était auprès de Dieu» (le Verbe dans son existence personnelle)
et la Parole était Dieu» (le Verbe dans son essence divine)

2. Son incarnation

Il est «Dieu manifesté en chair» (1 Tim. 3, 16). Ce mystère, dans lequel même les anges désirent plonger leurs regards, nous a été révélé. Les 7 degrés de son abnégation nous sont donnés en Phil. 2, 7-9. Aucune difficulté n’est inconnue du Seigneur qui a été tenté comme nous; Il peut donc nous accorder miséricorde et secours au moment opportun (Hébr. 4, 15-16). Ami qui souffres, confie-toi en Lui, car son nom est «Merveilleux».

3. Son CEuvre rédemptrice

Rom. 4, 25 dit: «Jésus, notre Sauveur, lequel a été livré pour nos fautes et a été ressuscité pour notre justification».
L’Ancien Testament y fait continuellement allusion (Ex. 12, Ps.22, Es.53).
Les Evangiles en sont la réalisation
Les Actes le proclament
Les Epîtres l’expliquent
L’Apocalypse, enfin, décrit la destruction de ceux qui ont rejeté cette oeuvre.

(à suivre)