Le vrai disciple du Seigneur Jésus-Christ


du Seigneur Jésus-Christ

(suite)

QUELLE EST DONC NOTRE MISSION DE DISCIPLES ?

a) Notre bienheureuse espérance.

   « Je m’en vais, et vous me chercherez, et vous mourrez dans votre péché; vous ne pouvez venir où je vais » (v. 21).

   Notre Maître savait d’où Il était venu et où Il allait. Il était descendu du ciel (Jn 6.38) et Il s’en allait au ciel (Mc 16.19). Nous qui appartenons au Seigneur Jésus, nous pouvons dire, avec joie, chacun et chacune : « Je m’en vais ». Où ? Au ciel. Nous pouvons le dire autour de nous en engageant tous ceux que nous pouvons atteindre à venir avec nous (en se tournant vers le Sauveur). Nous ne sommes plus ici-bas que pour très peu de temps! Maranatha ! NOTRE SEIGNEUR VIENT! « Encore un peu, un peu de temps: celui qui doit venir viendra, et il ne tardera pas » (Hé. 10.37). Quel bonheur! Nous allons partir à la rencontre de notre Seigneur et Maître bien-aimé. Nous allons Le voir enfin et Le contempler face à face, et être avec Lui pour toujours. C’est là notre bienheureuse espérance.

   Frères et soeurs en Christ, préparons-nous au départ. Comment pouvons-nous nous y préparer ? En mettant tout en ordre. Si nous avons fait tort à quelqu’un, réparons ce tort sans retard, si nous le pouvons. Si nous avons contracté une dette, remboursons-la au plus tôt. (En contractant une dette, nous avons commis un péché, car il est écrit : « Ne devez rien à personne », Ro. 13.8). « Quiconque a cette espérance en LUI (Celui qui va paraître à nos yeux) se purifie, comme lui-même est pur » (1 Jn 3.3). Nous sommes sur le point de partir. Comme les hirondelles en automne se préparent à s’envoler vers des pays au climat plus doux, nous aussi, préparons-nous au départ. L’enlèvement de tous les rachetés de Christ va avoir lieu « en un instant, en un clin d’oeil » (1 Co. 15.52), et nous croyons que cet enlèvement est imminent.

   Jésus pouvait ajouter: « Et vous me chercherez ». Quand notre Seigneur et Maître sera venu enlever tous ceux qui Lui appartiennent – Son Epouse chérie -les hommes pourront chercher les croyants. Tous les « vrais » chrétiens auront disparus. Personne ne pourra plus les trouver. « Le temps favorable », « le jour du salut » sera passé (2 Co. 6.2). La porte de la grâce sera fermée pour ceux qui n’auront pas voulu accepter l’Evangile de la grâce de Dieu. Ce sera trop tard pour eux. « Le maître de la maison aura fermé la porte » (lire à ce sujet Luc 13. 24-29). Voilà pourquoi Jésus leur dit encore: .« Et vous mourrez dans votre péché ». Tous ceux qui n’auront pas mis leur confiance dans le Fils de Dieu, le Sauveur du monde, mourront dans leur péché. Ils n’auront pas de seconde occasion. « Leur péché » est ici au singulier. Pourquoi ? Quel est ce péché ? L’incrédulité ? : « Celui qui ne croit pas au Fils ne verra point la vie » (Jn 3.36 b). « Le consolateur… convaincra le monde… en ce qui concerne le péché, parce qu’ils ne croient pas en moi » (Jn 16.8-9). Le péché pour lequel il n’y a pas de pardon, c’est de refuser de croire au Fils de Dieu, refuser de mettre en Lui sa confiance. Ainsi nous pouvons dire avec tristesse à ceux qui persistent dans l’incrédulité: « Nous allons partir au ciel, mais vous ne pouvez venir où nous allons ».

b) NOTRE PATRIE

   « Vous êtes d’en-bas ; moi, je suis d’en-haut. Vous êtes de ce monde; moi, je ne suis pas de ce monde » (v. 23).

   Frères et soeurs bien-aimés, ne l’oublions jamais. Nous sommes sur la terre « des étrangers et des voyageurs » en route vers la maison du Père. Notre patrie, c’est le Ciel! « Notre cité à nous est dans les cieux, d’où nous attendons aussi comme Sauveur le Seigneur Jésus-Christ, qui transformera le corps de notre humiliation, en le rendant semblable au corps de sa gloire, par le pouvoir qu’il a de s’assujettir toutes choses » (Ph. 3.20-21).

   « Etrangers et voyageurs sur la terre. Ceux qui parlent ainsi montrent qu’ils cherchent une patrie. S’ils avaient eu en vue celle d’où ils étaient sortis, ils auraient eu le temps d’y retourner. Mais maintenant ils en désirent une meilleure, c’est-à-dire une céleste. C’est pourquoi Dieu n’a pas honte d’être appelé leur Dieu, car il leur a préparé une cité » (Hé. 1,1.13-16).

   « Bien-aimés, je vous exhorte, comme étrangers et voyageurs sur la terre, à vous abstenir des convoitises charnelles qui font la guerre à l’âme »(1 Pi. 2.11).

   Les enfants de Dieu sont d’en-haut. Les enfants du diable sont d’en-bas. « Si donc vous êtes ressuscités avec Christ, cherchez les choses d’en-haut, où Christ est assis à la droite de Dieu. Affectionnez-vous aux choses d’en-haut, et non à celles qui sont sur la terre » (Col. 3.1).

   Ceux qui appartiennent au Seigneur ne sont plus de ce monde. Jésus a pu dire à Son Père: « Je leur ai donné ta parole: et le monde les a haïs, parce qu’ils ne sont pas du monde, comme moi je ne suis pas du monde. Je ne te prie pas de les ôter du monde, mais de les préserver du mal. Ils ne sont pas du monde, comme moi je ne suis pas du monde. Sanctifie-les par ta vérité: ta parole est la vérité » (Jn 17.14-17).

c) NOTRE AVERTISSEMENT AU MONDE

   Notre Maître et Seigneur parlait avec autorité et courage aux pharisiens afin de les avertir: « Je vous ai dit que vous mourrez dans vos péchés; car si vous ne croyez pas ce que je suis (votre Messie, le Christ, votre Sauveur), vous mourrez dans vos péchés » (v. 24). Nous aussi, nous avons à avertir ceux qui nous entourent. S’ils ne croient pas au Seigneur Jésus, ils mourront dans leurs péchés. Il y a deux façons de mourir :

1) Mourir dans ses péchés: c’est une irréparable catastrophe !

2) Mourir dans le Seigneur: c’est être bienheureux. « Heureux dès à présent les morts qui meurent dans le Seigneur! Oui, dit l’Esprit, afin qu’ils se reposent de leurs travaux, car leurs oeuvres les suivent » (Ap. 14.13).

   Soyons donc sur la terre semblables à des sentinelles, avertissant les hommes. « Et toi, fils de l’homme, je t’établis comme sentinelle… Tu dois écouter la parole qui sort de ma bouche, et les avertir de ma part » (Ez. 33.7).

d) NOTRE MESSAGE AU MONDE

   « Ce que j’ai entendu de lui (de Celui qui m’a envoyé), je le dis au monde » (v. 26). « Je ne fais rien de moi-même, mais je parle selon ce que le Père m’a enseigné » (v. 28).

   Voilà ce que faisait et disait notre Maître et Seigneur! Nous aussi, parce que nous sommes unis à Christ, nous voulons annoncer la Parole de Dieu et rien d’autre, toute la Parole de Dieu. Nous prêchons Jésus-Christ et Jésus-Christ crucifié, Jésus ressuscité, Jésus vivant aux siècles des siècles et qui revient bientôt !

e) NOTRE TRAVAIL DANS LE MONDE

   Jésus pouvait dire: « Je ne puis rien faire de moi-même » (Jn 5.30). Il était parfaitement dépendant de Son Père. En tout temps, en tout lieu, toujours, Il faisait la volonté de Celui qui l’avait envoyé.

   Nous aussi, chaque matin, écoutons avec grande attention la voix de notre Père céleste, par le moyen de la lecture assidue et sérieuse de Sa Parole, afin de connaître et ensuite d’accomplir « les bonnes oeuvres que Dieu a préparées d’avance afin que nous les pratiquions » (Ep. 2.10). Demeurons donc à l’écoute de Sa volonté.

f) NOTRE BONHEUR SUR LA TERRE

   Jésus disait encore: « Celui qui m’a envoyé est avec moi: il ne m’a pas laissé seul » (v. 29 a).

   Il a toujours goûté la présence de Son Père. Entre le Père et le Fils, il y avait une communion parfaite. Jésus ici-bas ne fut jamais seul, sauf une fois, sur la croix, pendant les trois heures de ténèbres (les heures de l’expiation). Alors Jésus fut seul et cria : « Mon Dieu! Mon Dieu ! pourquoi m’as-tu abandonné ? » (Mt. 27.46). Comme l’exprime un cantique :

« Tu fus seul sur la croix, buvant la coupe amère,
Sans qu’un creur vint répondre à ton cri douloureux! ».

   Nous aussi, si nous sommes de vrais disciples du Seigneur Jésus, et marchons ici-bas comme Lui-même a marché, nous goûtons la présence divine. Quelle force ! Quelle joie ! Quelle consolation !

Non, jamais tout seul
Jésus, mon Sauveur, me garde :
Je ne suis jamais tout seul !

g) NOTRE OBÉISSANCE

   « Il ne m’a pas laissé tout seul, parce que je faisais toujours ce qui lui est agréable » (v. 29 b).

   Jésus, notre Modèle, a toujours été obéissant, faisant toujours ce qui était agréable à Son Père. Nous voulons, nous aussi, faire toujours ce qui est agréable à notre Père céleste. Car la joie de la présence divine est liée à notre obéissance.

IV) CONDITIONS A REMPLIR POUR ETRE UN VRAI DISCIPLE DU SEIGNEUR JESUS-CHRIST

« Ayez en vous les sentiments qui étaient en Jésus-Christ » (Phil. 2:5).

* a) Tout vrai disciple du Seigneur Jésus-Christ a les mêmes sentiments que ceux qui étaient en Christ ici-bas.

   Quels étaient donc ces sentiments ? Lisons ensemble Philippiens 2:5-9 : « Ayez en vous les sentiments qui étaient en Jésus-Christ, lequel, existant en forme de Dieu, n’a point regardé comme une proie à arracher d’être égal avec Dieu, mais s’est dépouillé lui-même, en prenant une forme de serviteur (une meilleure traduction dit: une forme d’esclave), en devenant semblable aux hommes; et ayant paru comme un simple homme, il s’est humilié lui-même, se rendant obéissant jusqu’à la mort, même jusqu’à la mort de la croix ».

Notre Seigneur et Maître s’est dépouillé Lui-même, s’est humilié Lui-même, et a été obéissant jusqu’à la mort de la croix! Voilà les sentiments qui étaient en Jésus-Christ. Voilà comment Il a marché ici-bas. « Celui qui dit qu’il demeure en lui doit marcher aussi comme il a marché lui-même » (1 Jn 2:6).

* b) Nul ne peut servir deux maîtres.

   « Nul ne peut servir deux maîtres. Car, ou il haïra l’un, et aimera l’autre; ou il s’attachera à l’un, et méprisera l’autre. Vous ne pouvez servir Dieu et Mammon » (Mt. 6:24).

   Mammon est un mot araméen qui signifie la richesse, ici personnifiée comme une divinité. Il nous convient donc de choisir le bon Maître et de faire la prière de l’auteur du psaume 119 :

« INCLINE MON COEUR VERS TES PRECEPTES,
ET NON VERS LE GAIN ! » (Psaume 119:36).

   Nous avons tous besoin, aujourd’hui plus que jamais, de prendre plus de temps, chaque jour, pour lire, méditer, étudier avec soin la sainte Parole de Dieu.

   « C’est pourquoi je vous dis: Ne vous inquiétez pas pour votre vie de ce que vous mangerez, ni pour votre corps de quoi vous serez vêtus. La vie n’est-elle pas plus que la nourriture, et le corps plus que le vêtement ? Regardez les oiseaux du ciel: ils ne sèment ni ne moissonnent, et ils n’amassent rien dans des greniers ; et votre Père céleste les nourrit. Ne valez-vous pas beaucoup plus qu’eux ? …Ne vous inquiétez donc point, et ne dites pas: Que mangerons-nous ? Que boirons-nous ? de quoi serons-nous vêtus ? Car toutes ces choses, ce sont les païens qui les recherchent. Votre Père céleste sait que vous en avez besoin. Cherchez premièrement le royaume et la justice de Dieu; et toutes ces choses vous seront données par-dessus. Ne vous inquiétez donc pas du lendemain; car le lendemain aura soin de lui-même. A chaque jour suffit sa peine » (Matthieu 6:25, 26 et 31-34).

* c) Ne vous amassez pas des trésors sur la terre.

   « Ne vous amassez pas des trésors sur la terre, où la teigne et la rouille détruisent, et où les voleurs percent et dérobent; mais amassez-vous des trésors dans le ciel, où la teigne et la rouille ne détruisent point, et où les voleurs ne percent ni ne dérobent. Car là où est ton trésor, là aussi sera ton coeur » (Matthieu 6:19-21).

   Posons-nous honnêtement la question: « Où est notre trésor ? Ici-bas ou dans le ciel ? ».

   Notre Maître et Seigneur ici-bas a été le Pauvre par excellence. Il n’avait pas un lieu pour reposer sa tête (voir Matthieu 8:20). Il n’avait pas même un sou sur Lui (voir Marc 12:15). C’est volontairement qu’Il a vécu dans la pauvreté, Lui, le Créateur et le Possesseur des cieux et de la terre! « Vous connaissez la grâce de notre Seigneur Jésus-Christ, qui pour vous s’est fait pauvre, de riche qu’il était, afin que par sa pauvreté vous fussiez enrichis » (2 Corinthiens 8:9).

   Ressemblons-nous à notre Maître ? Il est écrit: « Si donc nous avons la nourriture et le vêtement, cela nous suffira » (1 Tim. 6:8).

* d) Le vrai disciple du Seigneur Jésus-Christ AIME SON MAITRE PAR DESSUS TOUT.

   « De grandes foules faisaient route avec Jésus » (Luc 14:25). Et on le voit se retourner pour leur parler. Dans le monde actuel, il y a des millions et des millions de gens qui se disent « chrétiens »… mais parmi ces multitudes combien y en a-t-il qui sont de vrais disciples du Seigneur Jésus-Christ ? Voyez Jésus marchant et suivi par des foules considérables. Il se retourne pour leur parler. Et que dit-il ? « Si quelqu’un vient à moi, et s’il ne hait pas son père, sa mère, sa femme, ses enfants, ses frères et ses soeurs, et même sa propre vie, il ne peut être mon disciple » (Luc 14:26). Que signifie donc ce dernier texte ? Il nous apprend simplement que, si quelqu’un est empêché de devenir disciple de Christ y compris par ses propres parents, cet obstacle devient aussitôt haïssable. Ailleurs nous lisons: « Celui qui aime son père ou sa mère plus que moi n’est pas digne de moi, et celui qui aime son fils ou sa fille plus que moi n’est pas digne de moi » (Matthieu 10:37).

   Nous le répétons: Le vrai disciple du Seigneur Jésus-Christ AIME SON MAITRE PAR DESSUS TOUT. Il fait tout pour l’amour du Seigneur Jésus. Il ne tient même pas à sa propre vie, comme l’apôtre Paul – qui était un vrai disciple -pouvait le dire: « Je ne fais pour moi-même aucun cas de ma vie, comme si elle m’était précieuse, pourvu que j’accomplisse ma course avec joie, et le ministère que j’ai reçu du Seigneur Jésus, d’annoncer la bonne nouvelle de la grâce de Dieu » (Ac. 20:24).

* e) Le vrai disciple du Seigneur Jésus-Christ porte chaque jour sa croix.

   On entend parfois quelqu’un dire: « Ma croix est lourde, mais je suis décidé à la porter avec courage ». C’est une erreur de parler ainsi. Savez-vous pourquoi ? Parce que la Bible ne parle jamais d’aucun problème, d’aucune peine, d’aucune épreuve comme d’une croix que nous aurions à porter.

   En quelque point de la Bible qu’apparaisse l’injonction de porter sa croix, celle-ci se rapporte à la mort au péché (Romains 6:2), à la mort à soi-même (Galates 2:20) et à la mort au monde (Galates 6:14).

   Voici q’uatre textes qui forment une progression :

Tout d’abord: PRENDRE SA CROIX (Matthieu 10:38).
Ensuite: SE CHARGER DE SA CROIX (Matthieu 16:24)
Puis: PORTER SA CROIX (Luc 14:27)
Enfin: LA PORTER CHAQUE JOUR (Luc 9:23)

   Premièrement, il faut prendre sa croix: elle est à terre.
   Ensuite, volontairement s’en charger en la plaçant sur son dos.
   Puis: porter sa croix.
Enfin: la porter chaque jour.

   Au temps de Christ, quand on voyait un homme portant sa croix jusqu’au lieu du supplice, on pouvait dire de lui: Il en a fini avec la vie ! Donc, porter chaque jour sa croix, c’est porter le signe distinctif des condamnés à mort. Autrement dit, c’est montrer qu’on en a fini avec les plaisirs du monde, qu’on a fait abandon de sa volonté personnelle. A vue humaine, cela revient à perdre sa vie. Non ! affirme le Maître, c’est la seule manière de la gagner » :

   « Car celui qui voudra sauver sa vie la perdra, mais celui qui perdra sa vie à cause de moi et de la bonne nouvelle la sauvera » (Marc 8:35). (La version Darby précise: « perdre sa propre vie pour l’amour de moi » -c’est là le motif essentiel et le grand secret qui permet au chrétien -au vrai disciple du Seigneur- d’accepter la mort au péché, la mort à lui-même et la mort au monde).

   « PORTANT TOUJOURS AVEC NOUS DANS NOTRE CORPS LA MORT DE JESUS, AFIN QUE LA VIE DE JESUS SOIT AUSSI MANIFESTEE DANS NOTRE CORPS » (2 Corinthiens 4:10).

   « Car l’amour de Christ nous presse, parce que nous estimons que, si un seul est mort pour tous, tous donc sont morts; et qu’il est mort pour tous, afin que ceux qui vivent ne vivent plus pour eux-mêmes, mais pour celui qui est mort et ressuscité pour eux » ( 2 Cor. 5:14, 15).

   Remarque: Qu’est-ce que marcher en ennemi de la croix de Christ ?

   L’apôtre Paul pouvait pleurer en pensant à ceux qui marchent en ennemis de la croix de Christ. Qu’écrivait-il à leur sujet ?

   « Ils ne pensent qu’aux choses de la terre » (Philippiens 3:18, 19). Ailleurs, le même apôtre écrivait: « Affectionnez-vous aux choses d’en-haut, et non à celles qui sont sur la terre » (Colossiens 3:2).

* f) Le vrai disciple du Seigneur Jésus-Christ suit son Maître.

« Quiconque ne porte pas sa croix, et ne me suit pas, ne peut être mon disciple » (Luc 14:27). Jésus dit à Pierre et nous dit à tous :

« TOI, SUIS-MOI » (Jean 21 :22).

   Suivre notre Maître aujourd’hui, c’est mettre nos pieds dans l’empreinte de Ses pas. Christ nous a laissé un exemple, afin que nous suivions Ses traces. (Voir I Pierre 2:21).

   Mais, avant de se mettre en route, il faut calculer la dépense. « Car, lequel de vous, s’il veut bâtir une tour, ne s’assied d’abord pour calculer la dépense et voir s’il a de quoi la terminer, de peur qu’après avoir posé les fondements, il ne puisse l’achever, et que tous ceux qui le verront ne se mettent à le railler, en disant: Cet homme a commencé à bâtir, et il n’a pu achever ? » (Luc 14:28-30).

   L’ennemi est puissant. Insensé celui qui se mettrait en route sans avoir calculé la dépense. Celle-ci est grande, car il s’agit de renoncer à tout ce qu’on possède.

* g) Le vrai disciple du Seigneur Jésus-Christ renonce à tout ce qu’il possède.

   « Ainsi donc, quiconque d’entre vous ne renonce pas à tout ce qu’il possède ne peut être mon disciple » (Luc 14:33).

   L’apôtre Paul a été un vrai disciple du Seigneur. Ecoutons-le : « Ces choses qui étaient pour moi des gains, je les ai regardées comme une perte, à cause de Christ. Et même je regarde toutes choses comme une perte, à cause de l’excellence de la connaissance de Jésus-Christ mon Seigneur, pour lequel j’ai renoncé à tout, et je les regarde comme de la boue, afin de gagner Christ » (Philippiens 3:7, 8).

A suivre

les articles plus lus

En présentant le premier numero de PROMESSES

à nos frères en la foi, nous pensons bien faire d’exposer les principes qui seront à la base de ce «Cahier d’études bibliques».

Nous chercherons à être utiles à tous, à l’église de Dieu d’abord, c’est-à-dire au Chef de l’église, Christ, mais aussi à ceux pour qui la Parole est précieuse, à ceux qui désirent étudier et obéir.

Les bulletins, feuilles de renseignements, journaux mensuels ou trimestriels foisonnent. Tous, ou presque, apportent des nouvelles missionnaires ou d’évangélisation. Ce qu’on recherche ici est beaucoup plus un cahier comportant exclusivement des études bibliques ou se rapportant spécifiquement à la Parole.

La plupart des assemblées de «frères» issues du mouvement datant des années 20-30 du siècle écoulé semblent vivre au ralenti, l’esprit missionnaire mis à part. Comme dans tout mouvement, certaines vérités ont été poussées en «épingle», d’autres ont été négligées; des intérêts particuliers ont pris le pas sur les valeurs spirituelles. Nous assistons à un rétrécissement sérieux de l’influence, de l’action que devraient avoir des églises de foi, c’est-à-dire formées d’enfants de Dieu véritables, scellés par l’Esprit de Dieu.

En toute humilité, nous désirons demander au Seigneur sa lumière, afin de marcher selon sa grâce, en fidélité, devant sa face. Nous ne saurions prétendre connaître tout ce que Dieu veut pour les siens et son église, mais notre désir est d’apporter ce qui, aujourd’hui, est utile pour l’édification et la consolation de nombreux enfants de Dieu. Précisons que nous ne voudrions pas représenter un point de vue particulier, mais étudier la Parole, en respectant la sainteté de Dieu.

Chaque étude signée restera sous la responsabilité de son auteur. L’enseignement de ces pages semble devoir être d’une étendue qui surprendra peut-être. Notre désir est, à la fois, de présenter des études fouillées pour le chrétien avancé, mais aussi des explications de termes, de langage, pour ceux qui ne connaissent pas notre langue d’une manière approfondie.

A titre d’essai, nous ferons parvenir un certain nombre d’exemplaires au monde francophone d’outre-mer. Il faudra ainsi tenir compte de ce champ de diffusion.

De divers côtés, sinon dans nos vieux pays, on demande, en effet, une littérature chrétienne plus abondante, basée sur la Bible, la Parole de Dieu. Quelques-uns d’entre nous ont cru devoir répondre à ce désir. Nous plaçons ces cahiers sous le regard du «Chef», demandant à Dieu sa bénédiction pour rendre témoignage à la Vérité.

Les éditeurs

Où nous mène la formidable évolution qui soulève le monde chrétien tout entier? En cette période d’après le Concile du Vatican Il, il est utile de dresser un bilan des faits, même provisoire, et de procéder à un tour d’horizon général.

Eléments positifs de l’évolution catholique: Incontestablement, des mouvements intéressants se font sentir dans l’Eglise romaine: étude et diffusion de la Bible en voie de développement, dialogue engagé avec les autres confessions, reconnaissance du fait que les communautés des «frères séparés» protestants peuvent porter le titre d’églises, admission d’une part de responsabilité dans la rupture du XVIe siècle. Au cours du Concile du Vatican Il, l’opinion a été exprimée à maintes reprises que l’Eglise catholique avait besoin d’un renouveau si elle voulait réellement entreprendre le dialogue avec les églises non-romaines. Il y eut des discussions très libres, suivies de votes positifs impressionnants, par exemple sur la collégialité des évêques gouvernant l’Eglise avec le pape, l’usage de la langue vulgaire dans le culte, l’oecuménisme, la liberté religieuse, la limitation des naissances, le peuple juif, l’Ecriture Sainte et la Tradition, etc.

Fin décevante de Vatican Il: Rappelons quelques faits justifiant cette impression de l’ensemble des observateurs non catholiques.

La collégialité des évêques doit être entendue de telle manière que la primauté du pape demeure intacte. La structure monarchique de l’Eglise romaine n’en sera pas affectée, le pape reste le souverain absolu. Le collège épiscopal n’a aucune autorité sans ce dernier. Paul VI, dans son discours d’ouverture à la troisième session, ne s’en est pas référé moins de sept fois à sa primauté, et le mot-clé qu’il a constamment utilisé était celui de «hiérarchie sacrée». Le pasteur G. Richard-Molard estime qu’un tel discours «ne peut guère qu’hérisser la plupart des chrétiens non catholiques romains» («Messager Social», 10 déc.; S. CE- P. I., 1er oct.; 24 sept. 1964).

Il est clair, selon le même pasteur, «que l’Eglise catholique est toujours placée sous l’unique pouvoir de l’Eglise romaine. Or, il ne s’agit pas là d’une découverte de La Palice, mais d’une situation, chaque jour plus insupportable pour les catholiques eux-mêmes. Cette direction totalitaire italienne, ou pire encore, romanisée, possède encore tous les leviers de commande» («Christianisme au XXe siècle», 29 oct. 1964). Cela n’empêche pas qu’une seconde force «se manifeste par l’esprit nouveau qui anime une partie toujours plus large du catholicisme non italien. Il ne faut pas s’imaginer que cet esprit ait changé en quoi que ce soit la masse, mais il passe sur quelques centaines d’évêques, sur de nombreux prêtres et sur une élite de laïcs» (ibid.).

La Vierge Marie a été proclamée Mère de l’Eglise, sans l’avis des pères conciliaires, par Paul VI, qui lui a consacré la moitié de son discours de clôture {cf. «Chrétien Evangélique», déc. 1964, p. 5). Cette proclamation «a détruit tous les efforts des pères conciliaires qui. .. s’étaient ingéniés à éviter autant que possible les déclarations de nature à. ..donner de l’extension au dogme marial et à choquer les protestants» {«Christ U. Welt», cité par S. CE. P. I., 3 déc. 1964).

Le 11 octobre 1963, le pape a terminé une allocution aux pères du Concile et aux fidèles par cette prière à la Sainte Vierge: «O Marie, nous vous prions pour nos frères encore séparés de notre famille catholique. Voyez comment, parmi eux, une phalange glorieuse célèbre votre culte avec fidélité et amour. Voyez comment parmi d’autres, si résolus à se dire chrétiens, commence à renaître aujourd’hui votre souvenir et votre culte, ô Vierge très bonne. Appelez avec nous tous ces fils, qui sont vôtres, à la même unité sous votre protection maternelle et céleste» («Documentation Catholique», 3 novembre 1963).

Le cardinal Doepfner, de Munich, dont les interventions au Concile ont été souvent remarquées, vient de déclarer à son tour: «Amoindrir dans l’Eglise le culte de la Vierge Marie serait un malentendu et une mauvaise interprétation des enseignements du Concile. ..Nous voulons approfondir et enraciner encore plus fort dans ce mystère du Christ le riche héritage laissé à l’Eglise par la Vierge Marie. Elle a un grand rôle à jouer dans l’Eglise, qui voit en elle son image originelle» {«Figaro», 28 déc. 1964).

Le dogme romain: Dans son livre récent sur l’Unité, le cardinal Béa répète des dizaines de fois: 1°) que l’enseignement romain, étant infaillible, ne saurait subir dans son essence aucune modification; 2°) que l’Eglise catholique étant la seule vraie Eglise du Christ, l’unité finale ne peut être envisagée que par le retour de tous les baptisés orthodoxes et protestants au bercail du successeur de saint Pierre. Ce caractère intangible du dogme catholique n’a cessé d’être proclamé clairement par Jean XXIII, Paul VI et tous les porte-parole de Rome. Le professeur E. Schlink, observateur de l’Eglise Evangélique d’Allemagne à Vatican Il, après avoir noté que les délibérations conciliaires sont « révolutionnaires» pour l’Eglise romaine, ajoute: «Aucune des resolutions jusqu’ici adoptées n’a «rapporté, modifié ou même réinterprété de manière satisfaisante un seul des dogmes qui divisent la chrétienté » (S. CE. P. I., 17 déc.1964).

Cela n’a pas empêché le professeur de théologie protestant O. Cullmann de déclarer que Vatican Il «n’a fermé aucune porte ». Dans une interview accordée au journal «Le Monde », M. Cullmann reconnaît que les textes élaborés au Concile sont décevants, car la plupart sont des textes de compromis. Le Concile actuel est lié par celui du Vatican I (en 1870, où fut proclamée l’infallibilité pontificale), et par les dogmes mariaux antérieurs, inchangeables eux aussi. Mais il ajoute: «Je ne partage pas le pessimisme de certains qui s’exprime dans ce slogan: «II ne sortira rien de ce Concile! » Tous les textes sont formulés de telle sorte qu’aucune porte n’est fermée, et qu’ils ne seront pas un obstacle à la future discussion entre catholiques ni au dialogue avec les non-catholiques, comme le sont les décisions des Conciles antérieurs » (cité par «Vie Protestante », 23 oct. 1964). -Puisque les dogmes romains sont infaillibles (voir les anathèmes du Concile de Trente), on se demande sur quoi porte la discussion. ..Si la porte n’est pas fermée, elle ne l’est qu’à sens unique et ne nous paraît conduire qu’au bercail de saint Pierre.

(à suivre)
Extrait avec autorisation du périodique «Le Chrétien évangélique »

(2 Tim.1, 7-9)

«Dieu ne nous a pas donné un esprit de timidité, mais de force, d’amour e! de prudence.»

Timide = qui manque de hardiesse et d’assurance, dit le dictionnaire. Dieu, en vue du but qu’il s’est proposé, nous a adressé une «VOCATION SAINTE», et pour cette vocation, il nous revêt:

de force – par quoi nous devons comprendre force de caractère, maîtrise de soi, tranquillité d’esprit, toutes choses qui sont contraires à la timidité. Une stabilité nouvelle, créée par le Saint-Esprit de Dieu qui nous donne l’assurance du salut; un contrôle de soi-même qui peut ne pas être naturel, mais qui est le résultat du travail de cet Esprit.

d’amour – de compréhension, de compassion, de pardon, amour qui n’est pas mollesse, ni faiblesse, mais qui prend part aux malheurs du prochain, qui comprend le pécheur et repousse le péché.

de prudence – mieux encore discipline personnelle, d’intelligence avertie, de jugement balancé, nuancé, sans laisser-aller.

Etes-vous craintif de nature, manquez-vous d’assurance, avez-vous ce qu’on appelle un complexe d’infériorité, craignez-vous de vous affirmer? Lisez les lettres à Timothée. C’était un timide de nature, et l’apôtre l’encouragea. Notez ceci: Dieu DONNE UN AUTRE ESPRIT que celui que vous aviez précédemment. Il donne gratuitement. Alors, demandez, priez. Il vous DONNERA.

Le but de nos études est de faire connaître et comprendre (Ps. 82, 5) les pensées de Dieu révélées dans sa Parole, afin de vivre dans la lumière. Dans un monde où Satan règne pour obscurcir la vérité, voire même la cacher, il importe que le juste – sauvé par la foi en Jésus-Christ – connaisse «les fondements» de la vérité divine.

Les lignes suivantes ne veulent être qu’un canevas de «la saine doctrine», telle que la Parole de Dieu nous la montre. Cet enseignement est à la fois christologique (Matth. 7, 28; 1 Cor. 2, 1-2) et apostolique (Act. 2, 42) ; il comprend l’ensemble des vérités divines.

I L’INSPIRATION VERBALE DE LA BIBLE

La pierre de touche de tout ce qui suit est la doctrine de l’inspiration des Ecritures. «Toute Ecriture est inspirée de Dieu» (2 Tim. 3, 16). Nous possédons aujourd’hui suffisamment de preuves, devant lesquelles tout homme sincère doit s’incliner. La Bible est la révélation de Dieu à l’égard de l’homme. Ce n’est pas un livre ecclésiastique quelconque, ni un ouvrage symbolique ou philosophique. C’est simplement «la Parole de Dieu» qui ne se laisse pas discuter. Des hommes de Dieu, poussés par l’Esprit, rédigèrent les 66 livres de cette divine Bibliothèque (2 Pi. 1, 21 ). Tout en gardant leur caractère et leur personnalité, ils furent de simples véhicules utilisés pour transmettre intégralement les pensées divines. C’est un miracle et un miracle ne s’explique pas. On peut l’accepter ou le rejeter; mais le fait est là.

Il LA TRINITÉ DE DIEU

Il en est de ce terme comme d’autres: la doctrine de la trinité de Dieu se trouve clairement révélée dans la Bible, bien que cette expression n’y soit pas mentionnée. Lucien déjà, rhéteur et philosophe grec du 2me siècle, fait confesser le chrétien dans son «Philopatris»: «le Dieu exalté …Fils du Père, Esprit procédant du Père, l’Un d’entre les Trois et Trois d’entre Un.» Le terme même fut employé formellement pour la première fois lors du synode en 317 à Alexandrie.

Cela ne signifie rien d’autres que tri-unité. La déité est une trinité, une unité qui possède 3 personnes distinctes ayant la même vie et la même essence.

L’ANCIEN TESTAMENT

Nous y voyons une révélation progressive qui trouve sa complète manifestation dans le Nouveau Testament. Des allusions claires et sans équivoques devaient ouvrir les yeux des personnes pieuses du temps du Seigneur.

Gen. 1,1: «Au commencement Dieu.» Ce terme «ELOHIM» est au pluriel et Moïse l’emploie quelque 500 fois. A remarquer qu’à chaque reprise le verbe qui l’accompagne est au singulier, ce qui prouve bien l’unité dans la pluralité des Personnes de la Déité.
Gen. 1,26: «Et Dieu dit: Faisons l’homme selon notre ressemblance»
Gen. 3, 22: «Voici l’homme est devenu comme l’un de nous»
Es. 48, 16: «Le Seigneur l’Eternel» – Dieu le Père
«m’a envoyé» – Dieu le Fils
«et son Esprit» -Dieu le Saint-Esprit
Zach. 12, 10: «Et je répandrai» -Dieu le Père
«un esprit de grâce» – Dieu le Saint-Esprit
«ils se lamenteront sur lui» -Dieu le Fils

LE NOUVEAU TESTAMENT

Il dévoile clairement cette vérité et nous confirme que la déité se compose de 3 Personnes: Dieu le Père, Dieu le Fils et Dieu le Saint- Esprit (Matth. 28, 19; Jean 1:1; Jean 5:3-4; Jean 8:54).

La trinité de Dieu est déjà engagée lors du baptême du Seigneur (Matth. 3, 13-17). On ne peut, à ce sujet, s’exprimer plus clairement que le Seigneur le faisait dans Jean 14:16-26: «Mais le Consolateur, l’Esprit-Saint (3ème Personne) que le Père (1ère Personne) enverra en mon nom (2ème Personne).»

La grande bénédiction apostolique nous laisse «la grâce du Seigneur Jésus-Christ», «l’amour de Dieu» et «la communion du Saint-Esprit» (2 Cor. 13, 13).

D’ailleurs, l’homme lui-même est une trinité composée de l’esprit, de l’âme et du corps. Il est attaqué par une autre trinité: le monde autour de lui, la chair en lui, et le diable au-dessous de lui. La loi du péché en lui est également représentée par une trinité:la convoitise de la chair, la convoitise des yeux et l’orgueil de la vie. Et, enfin, il peut être sauvé par la trinité divine: Dieu le Père, Dieu le Fils et Dieu le Saint-Esprit.

III JÉSUS-CHRIST

1. Sa Divinité

Jean 1, 1-3 suffirait pour établir cette vérité bénie:
Au commencement était la Parole» (le Verbe dans son existence éternelle)
cet la Parole était auprès de Dieu» (le Verbe dans son existence personnelle)
et la Parole était Dieu» (le Verbe dans son essence divine)

2. Son incarnation

Il est «Dieu manifesté en chair» (1 Tim. 3, 16). Ce mystère, dans lequel même les anges désirent plonger leurs regards, nous a été révélé. Les 7 degrés de son abnégation nous sont donnés en Phil. 2, 7-9. Aucune difficulté n’est inconnue du Seigneur qui a été tenté comme nous; Il peut donc nous accorder miséricorde et secours au moment opportun (Hébr. 4, 15-16). Ami qui souffres, confie-toi en Lui, car son nom est «Merveilleux».

3. Son CEuvre rédemptrice

Rom. 4, 25 dit: «Jésus, notre Sauveur, lequel a été livré pour nos fautes et a été ressuscité pour notre justification».
L’Ancien Testament y fait continuellement allusion (Ex. 12, Ps.22, Es.53).
Les Evangiles en sont la réalisation
Les Actes le proclament
Les Epîtres l’expliquent
L’Apocalypse, enfin, décrit la destruction de ceux qui ont rejeté cette oeuvre.

(à suivre)