L’Au-Delà

A.  L’au-delà : un monde à part

Comment se représenter « l’au-delà » ? Le Larousse trois volumes en couleurs 1970 le décrit comme « l’autre monde, la vie future » ; le Quillet 1959 parle également de « l’autre monde » et de « l’après la mort », tandis que le Petit Robert 1996 donne : « Le monde supraterrestre ; la vie, l’activité imaginée après la mort ». Plutôt flou .

L’au-delà serait donc le monde invisible qui nous attend après la mort. Mais quel monde ? Michel Colucci, dit Coluche, a cru pouvoir résoudre le problème en déclarant : « Y a-t-il une vie après la mort ? Seul Jésus pourrait répondre à cette question. Malheureusement il est mort ». Cent ans avant Coluche, Charles Darwin écrivait : « Le vrai matérialisme fait de Dieu une impossibilité, de la révélation une vue de l’esprit et de la vie future une absurdité »1.

Cependant, la croyance en un au-delà reprend ses droits dans notre société postmoderne. La question a même envahi les médias depuis la parution des fameux ouvrages sur les « expériences de mort imminente » (EMI) du Dr R. Moody : La vie après la vie (R. Laffont, Paris, 1977), de P. Van Eersel : La Source noire – Révélations aux portes de la mort (B. Grasset, Paris, 1986), de B. Martino : Voyage au bout de la vie (Editions Balland, 1987), et de bien d’autres.

Cet engouement n’a rien de surprenant : Dieu ayant mis la pensée de l’éternité dans le cour de l’homme, ce dernier ne peut s’empêcher de penser à la mort et à ce qui la suivra. C’est pourquoi, dans notre étude sur l’au-delà, nous nous concentrerons sur la question de notre survie individuelle. Nous laisserons de côté le monde invisible des anges, ainsi que les divers aspects de l’ « environnement » supraterrestre. Et nous donnerons la première place à la Révélation de celui qui est le Dieu éternel, le Créateur de toutes choses.

B.  Une mort  à deux dimensions

La Bible enseigne dès ses premières pages que la mort est une conséquence tragique de la chute de nos premiers parents. Ainsi, nous apprenons que cet acte historique de désobéissance devait fatalement amener le péché et la mort dans le monde :

« Mais tu ne mangeras pas de l’arbre de la connaissance du bien et du mal, car le jour où tu en mangeras, tu mourras » (Gen 2.17).

Il a ainsi entraîné l’humanité dans la mort, et la création dans « l’asservissement de la corruption »  (Rom 8.21-22) :

« Le salaire du péché c’est la mort » (Rom 6.23) ;

« Par un seul homme le péché est entré dans le monde, et par le péché la mort, et ainsi la mort a passé sur tous les hommes, parce que tous ont péché » (Rom 5.12-14).

Nous reconnaissons ainsi l’universalité du péché, et de la mort qui atteint tous les hommes. Personne n’y échappe. La mort est irréversible et elle scelle définitivement le sort de l’homme. Les meilleurs soins et cures de santé, la science la plus avancée ne pourront jamais éliminer la mort physique.

La mort spirituelle

Depuis la chute, l’homme est mort spirituellement. Cela veut dire que son être tout entier est corrompu. Il est loin de Dieu, et son intelligence est enténébrée quant à la connaissance de Dieu :

« Morts dans vos fautes et dans vos péchés; morts dans nos fautes » (Éph 2.1,5) ;

« Celui qui croit en moi a passé de la mort à la vie » (Jean 5.24) ;

« Ils ont la pensée obscurcie, ils sont étrangers à la vie de Dieu à cause de l’ignorance qui est en eux et de l’endurcissement de leur cour » (Éph 4.18).

La mort physique

La mortalité est la conséquence de la mort spirituelle de l’homme depuis sa chute au jardin d’Eden :

« Le salaire du péché, c’est la mort » (Rom 6.23) ;

« Il est réservé aux hommes de mourir une seule fois – après quoi vient le jugement » (Héb 9.27).

Le corps se décompose et retourne à la poussière :

« Tu es poussière et tu retourneras à la poussière » (Gen 3.19).

C’est Dieu qui tient tout en main, même le jour de notre mort :

« Tu leur retires le souffle; ils expirent et retournent dans leur poussière » (Ps 104.29).

Le Ps 90 nous enseigne que la mort a été décrétée sur tous les hommes, dont les plus robustes atteignent 80 ans. Le simple bon sens voudrait donc que nous nous efforcions de « conduire notre cour avec sagesse en comptant nos jours ».

En bref, la mort n’est pas un simple « phénomène naturel ». Elle est anormale et contraire à la théorie évolutionniste qui enseigne que la mort est une phase nécessaire et positive dans l’évolution des espèces vivantes. La Bible enseigne que la mort est un jugement de Dieu, une conséquence de la désobéissance d’Adam et Ève au jardin d’Eden. Nous sommes tous « dignes de mort » (Rom 1.32) et « le jugement, après une seule faute, aboutit à la condamnation » (Rom 5.17). La mort est « le roi des épouvantements », le terme ultime vers lequel nous marchons tous, selon Job 18.14. Elle est le signe de la défaite de notre race, et s’est constituée comme notre suprême ennemie (1 Cor 15.26). C’est pourquoi Jésus-Christ, le Sauveur, l’a attaquée de front, triomphant de ses liens par sa résurrection et par la vie impérissable qu’il réserve aux siens.

C.  Quand notre corps s’en va

L’homme est un être tripartite – corps, âme et esprit (1 Thes 5.23). Il va continuer son existence après la mort jusqu’à sa résurrection, soit pour la vie éternelle, soit pour la mort éternelle :
– le corps, dépouille mortelle, est appelé à retourner à la poussière (Gen 3.19 et Ecc 12.7 : « la poussière retourne à la terre »).
– l‘âme, séparée du corps, s’en va dans un lieu appelé « séjour des morts » – une sorte de salle d’attente de la résurrection des corps. En Luc 16.19-31, nous voyons que cette sphère (le « hadès » en grec) est caractérisé par une séparation infranchissable entre le lieu de tourments des réprouvés, et « le sein d’Abraham » où se trouve Lazare. Les âmes des justes comme celles des injustes continuent d’exister, conscientes.
– l’esprit retourne à Dieu qui l’a donné (Ecc 12.7; Act 6.59).

A noter que certains passages décrivent l’être humain de manière plutôt dualiste : ils distinguent entre sa partie matérielle et visible, le corps, et sa partie invisible, immatérielle, comportant à la fois l’âme et l’esprit.

D.  L’état intermédiaire

Jusqu’à la résurrection « des justes » et des « injustes » (Dan 12.2; Jean 5.25, 28-29 ; Act 24.15; Apoc 20.4-6, 12 -13), l’âme reste séparée du corps, ayant rejoint le lieu intermédiaire, le « séjour des morts ». Nous savons très peu de choses sur l’état intermédiaire jusqu’à la résurrection des corps.

Le lieu

L’A.T. appelle ce lieu « shéol », mot équivalent à peu près au « hadès » du N.T. Toute âme humaine séparée du corps y entre jusqu’à la résurrection. C’est une réalité incontournable : « Le séjour des morts apparaît comme la résidence des croyants aussi bien que des réprouvés » (Précis de doctrine chrétienne, J.M. Nicole, Éd. de l’Institut biblique, Nogent, 1983, p. 320).

Bien que « Dieu seul possède l’immortalité » (1 Tim 6.16), l’âme est également immortelle. Elle ne cesse donc pas d’exister à la mort physique.

Les morts ne reviennent plus sur terre (Job 16.22) et n’ont « plus jamais aucune part à tout ce qui se fait sous le soleil » (Ecc 9.6).

Le récit de Lazare et de l’homme riche (Luc 16.19-31) nous révèle les vérités suivantes quant à l’au-delà :
– il y a dans le séjour des morts deux endroits distincts ;
– il y a entre ces deux lieux un gouffre infranchissable ;
– l’âme est consciente et jouit du bonheur dans le sein d’Abraham, mais souffre de tourments dans le séjour des injustes ;
– il n’y a plus de possibilité de repentir après la mort (Héb 9.27).

E.  L’âme du défunt incroyant

Dans son état intermédiaire

L’âme entre dans le « séjour des morts » (Éz 32.21). Elle est consciente, à l’exemple des âmes des grands de ce monde décédés lorsqu’ils voient Satan les y rejoindre :

« Le shéol s’émeut jusque dans ses profondeurs pour t’accueillir à ton arrivée. Il réveille pour toi des défunts, tous les guides de la terre. Il fait lever de leurs trônes tous les rois des nations. Tous prennent la parole pour te dire: toi aussi, tu es sans force comme nous. Tu es devenu semblable à nous » (És 14.9-10).

C’est un lieu de tourments qui la fait souffrir constamment, consciemment, irrémédiablement.

Dans son état final

Les réprouvés restent dans le "hadès" jusqu’au jugement dernier. Ils seront jugés « selon leurs ouvres » et jetés dans « l’étang de feu » (Apoc 20.11-15). Il s’agit de la résurrection des injustes :

« Ne vous en étonnez pas, car l’heure vient où tous ceux  qui sont dans les tombeaux entendront  sa voix, ceux qui auront fait le bien en sortiront pour la résurrection et la vie, ceux qui auront pratiqué le mal pour la résurrection et le jugement » (Jean 5.28-29).

Il y aura une résurrection des justes et des injustes (Act 24.15).

Les incroyants aussi ressusciteront et seront jugés devant le grand Trône blanc et jetés dans « l’étang de feu…où brûle le soufre » (Apoc 20.15; 19.20). La Bible appelle ce lieu de tourment la « Géhenne » (Mat 5.22), qui signifie « Vallée de Hinnom », au sud de Jérusalem, où du temps des rois on célébrait un culte idolâtre, et qui était devenu l’endroit où l’on brûlait les immondices, si bien que le feu y était continuel" (Précis de doctrine chrétienne, J.-M. Nicole, p. 324).

C’est aussi l’endroit où « le ver ne meurt pas et où le feu ne s’éteint pas » (Es 33.14; Marc 9.48). Il implique une séparation d’avec Dieu: « Retirez-vous de moi, maudits, allez dans le feu éternel préparé pour le diable » (Matt 25.41; 7.3). Ce sort final des incroyants est éternel, aussi permanent que la félicité des croyants : « Ceux-ci iront au châtiment éternel, mais les justes à la vie éternelle » (Mat 25.46).

Cet état définitif est appelé « étang de feu – seconde mort » (Apoc 20.14). La « mort et le séjour des morts furent jetés dans l’étang de feu » (Apoc 20.14). Ce sera la séparation définitive d’avec Dieu, le lieu de tourments sans fin, celui  « des pleurs et des grincements de dents" (Mat 8.12; 13.42,50; 22.13; 24.51; 25.30). « Ils seront tourmentés, jour et nuit, aux siècles des siècles » (Apoc 14.10; 20.10). Les réprouvés seront donc conscients dans leur tourment.

F.  L’âme du défunt croyant

Dans son état intermédiaire

Pendant les temps pré-chrétiens, il est probable que l’âme du croyant défunt soit allée au séjour des morts, dans un « compartiment » séparé de celui des incroyants. La mort et la résurrection de Jésus ont peut-être changé quelque chose à leur condition. Ceux qui étaient dans « le sein d’Abraham » sont maintenant « auprès du Seigneur ».

Le Seigneur, à la croix, disait au brigand :

« Aujourd’hui, tu seras aujourd’hui avec moi au paradis » (Luc 23.43).

Paul dit:

« Nous savons qu’en demeurant dans ce corps, nous demeurons loin du Seigneur, car nous marchons par la foi et non par la vue – nous sommes pleins de courage et nous aimons mieux quitter ce corps et demeurer auprès du Seigneur » (2 Cor 5.6-8) ;

« Christ est ma vie et mourir m’est un gain. Mais, est-ce utile pour mon ouvre que je vive dans la chair ? Que dois-je préférer ? Je ne sais. Je suis pressé des deux côtés; j’ai le désir de m’en aller et d’être avec Christ, ce qui est de beaucoup meilleur » (Phil 1.21-23).

L’auteur de l’épître aux Hébreux parle des « esprits des justes parvenus à la perfection » (12.23), ce qui veut dire qu’après la mort, notre progression dans le chemin de la sanctification, sera terminée. Arrivés auprès du Seigneur, nous jouirons de la présence de Dieu :

« Mais je sais que mon rédempteur est vivant, et qu’il se lèvera le dernier sur la terre. Après que ma peau aura été détruite, moi-même en personne, je contemplerai Dieu. C’est lui que moi je contemplerai, que mes yeux verront, et non quelqu’un d’autre » (Job 19.25-27) ;

« Etienne, rempli d’Esprit Saint, fixa les regards vers le ciel et vit la gloire de Dieu. Il dit: Voici, je vois les cieux ouverts et le Fils de l’homme debout à la droite de Dieu . Ils lapidèrent Etienne qui priait et disait: Seigneur Jésus, reçois mon esprit » (Act 7.55-59) ;

« Je suis persuadé que ni la mort ni la vie, ni les anges, ni les dominations, ni le présent, ni l’avenir, ni les puissances, ni les êtres d’en-haut, ni ceux d’en-bas, ni aucune autre créature ne pourra nous séparer de l’amour de Dieu en Christ Jésus notre Seigneur » (Rom 8.38-39).

Ces âmes sont conscientes (Luc 9.30-31). Moïse et Élie, en compagnie de Jésus, apparurent à Pierre, Jacques et Jean sur la montagne de la transfiguration. Abraham, dans « le sein d’Abraham », était également conscient (Luc 16.19-31), et il parlait avec le défunt riche. Ces âmes-là sont dans le bonheur et le repos (Apoc 14.13).

Dans son état final

La Bible parle étonnamment peu de l’état intermédiaire de l’âme du croyant. En revanche, tout est centré sur le retour de Christ qui amène le croyant à la résurrection du corps. Une étude approfondie de 2 Cor 5.1-9 montre qu’il est question d’espérance dans le « revêtement » d’un corps de résurrection immortel, soit par la transformation instantanée des croyants encore sur terre lors du retour de Christ, soit par la résurrection des croyants déjà décédés à ce moment-là.

Lors de la venue de Jésus-Christ qui, « au son de la trompette de Dieu descendra du ciel, [et] les morts en Christ ressusciteront en premier. Ensuite nous, les vivants serons enlevés ensemble avec eux dans les nuées, à la rencontre du Seigneur »(1 Thes 4.13-18). Notre être tout entier, corps, âme et esprit, ayant été « conservé sans reproche pour la venue de notre Seigneur Jésus » (1 Thes 5.23) aura été réunifié en un « corps spirituel » (1  Cor 15.44; 35-58).

Les récompenses promises par le Seigneur feront alors pleinement notre joie (Luc 14.14; 2 Tim 4.8). Nous serons réunis définitivement autour du trône de l’Agneau pour chanter éternellement « un cantique nouveau » en rendant gloire à l’Agneau divin qui « a été immolé et est digne de recevoir puissance, richesse, sagesse, force, honneur, gloire et louange ». Nous adorerons pleinement « celui qui est assis sur le trône et l’Agneau à qui sont dus la louange, l’honneur, la gloire et le pouvoir aux siècles des siècles » (Apoc 5.11-14).

G.  Notions erronées

Plusieurs enseignements erronés circulent, inconciliables avec la Parole de Dieu.

Le conditionalisme et l’universalisme

Le conditionalisme et l’universalisme, sont des hérésies déjà condamnées au second Concile de Constantinople en 553. L’une enseigne l’annihilation des rebelles et leur destruction par un jugement ponctuel (avec ses diverses variantes), et l’autre le salut universel et final de tous (également avec ses diverses variantes). Les deux théories erronées sous leurs diverses formes sont tout à fait contraires à l’enseignement clair de l’Écriture sur les peines éternelles pour les rebelles (Mat 10.28 ; 25.46 ; Héb 9.27-28 ; Apoc 20.10).

Mentionnons de façon plus détaillée encore la réincarnation et le purgatoire.

La réincarnation

Ce mot est composé de « ré » (de nouveau) et « incarner » (dans la chair). Selon cette fausse doctrine, l’âme, au moment de la mort, quitte la personne et fait une « transmigration » dans un nouveau corps. Origène (185 – 254), influencé par la philosophie grecque, a soutenu cette doctrine. La réincarnation moderne, importée de l’hindouisme, n’est donc pas nouvelle. Elle enseigne que l’âme est purifiée à travers la réincarnation – au cours de nombreuses vies – et arrive finalement à l’état pur du Nirvana. La Bible dit au contraire en Hébr. 9.27 « qu’il est réservé aux hommes de mourir une seule fois – après quoi vient le jugement ». Cette doctrine est basée sur une auto-rédemption et nie de ce fait que Jésus seul sauve. Aucun homme ne pourra jamais atteindre un état de perfection par ses propres moyens.

Le purgatoire

Cette fausse doctrine fut officiellement admise au Concile de Florence en 1439 par l’Église romaine. L’Église orthodoxe ne reçoit pas cette doctrine.

Le mot « purgatoire » vient de « purgare » (purger, purifier), mot composé de « purus » (pur) et d’ « agere » (faire). C’est un lieu où, après la mort, l’âme peut être purifiée plus complètement. Déjà Augustin (354 – 430) avait une fausse notion sur ce point , pensant que les esprits des morts seraient purifiés par le feu entre leur mort et leur jugement. Le Concile de Trente accepte la notion du purgatoire et affirme qu’ « il y a un purgatoire et que les âmes qui y sont détenues, sont aidées par l’intercession des fidèles, mais la plupart d’entre elles le seront pas le sacrifice acceptable de l’autel » (Dictionary of Christian Theology de Peter A. Angeles, p. 168). Plusieurs passages sont cités pour soutenir cette doctrine (Zach 9.11; Mat 12.32; 1 Cor 3.13-15). Mais le passage clé pour la soutenance de cette doctrine se trouve dans les Apocryphes (2 Maccabées 12.42-45). Voici quelques dogmes corrélatifs à ce faux enseignement du purgatoire :
– c’est une période de discipline et de châtiment après la mort pour purger les péchés commis dans cette vie ;
– les non baptisés ne peuvent pas y entrer ;
– tous les baptisés n’y entrent pas, car quelques-uns vont directement en enfer ;
– le temps passé au purgatoire correspond à la somme des péchés commis dans cette vie moins le nombre d’indulgences données pour l’absolution des péchés ;
– le purgatoire cessera au moment du Jugement dernier ;
– les fidèles encore en vie peuvent avoir une influence sur la condition et le statut des occupants du purgatoire, et ceci par leurs prières, leurs intercessions, leur ouvres de charité, et les messes (Dictionary of Christian Theology, p.168).

Ces fausses notions sont à rejeter, parce qu’elles sont contraires à ce que l’Écriture enseigne. Le texte d’Héb 9.27 est clair quant à l’illusion d’un tel lieu. Par le récit de l’homme riche et du pauvre Lazare (Luc 16.19-31), le Seigneur nous avertit solennellement que le sort de l’homme est scellé à sa mort physique. C’est lors de son vivant que l’homme, responsable devant Dieu, doit se repentir de ses péchés devant Lui et croire en Jésus-Christ. Seule l’ouvre de Jésus-Christ est suffisante pour effacer les péchés (Héb 7.25; 10.14, 19-20; Rom 8.1). En Lui, il n’y a plus de condamnation. Nous avons un exemple touchant dans le brigand repentant qui, du lieu de sa crucifixion, put entrer directement au paradis (Luc 23.43).

H.  Bon voyage !

Ce monde moderne nous offre mille moyens trompeurs pour nous rassurer au sujet de l’au-delà. Toutes ces séductions attrayantes ont un instigateur, « Satan, se transformant en ange de lumière » (2 Cor 11.14). Tenons-nous simplement à la Parole de Dieu qui est suffisante pour lever quelque peu le voile sur l’au-delà et nous dire l’essentiel. Elle invite chacun à prendre au sérieux le temps de notre voyage terrestre, qui ne se répètera pas. C’est une question aux conséquences éternelles. Alors, « prépare-toi à la rencontre de ton Dieu » (Amos 4.12).

Cher lecteur, si tu n’as pas encore saisi la main de ton Sauveur Jésus-Christ, fais-le maintenant. Jésus nous dit : « Je suis la résurrection et la vie. Celui qui croit en moi vivra, même s’il meurt. Et quiconque vit et croit en moi, ne mourra jamais » (Jean 11.25-26).

Suivons donc le Seigneur et « revêtons les armes de la lumière. Marchons honnêtement, comme en plein jour » (Rom 13.11-14). « Nous sommes donc toujours pleins de confiance . C’est pour cela aussi que nous nous efforçons de lui être agréables, soit que nous demeurions dans ce corps, soit que le quittions. Car il nous faut tous [nous les chrétiens] comparaître devant le tribunal de Christ, afin que chacun reçoive selon le bien ou le mal qu’il aura fait, étant dans son corps » (2 Cor 5.5-10).

Note :
1 (tiré de www.atheisme.free.fr/Citations/au_dela.htm — site hors-ligne)

Ouvrages recommandés

Et après ? d’Henry Bryant (80 p.) Éditions Clé, 1993, 2, Impasse Morel, FR-69003  Lyon

L’Au-delà de René Pache (292 p.) éditions Emmaüs, 1977, CH-1806 St-Légier

Le lieu invisible et l’état de l’âme après la mort de H. Rossier (16 p.) et Les peines éternelles d’après les Écritures de J.N. Darby (24 p.) aux éditions EBLC, La Foge C, CH-1816 Chailly-Montreux

Henri LÜSCHER

les articles plus lus

En présentant le premier numero de PROMESSES

à nos frères en la foi, nous pensons bien faire d’exposer les principes qui seront à la base de ce «Cahier d’études bibliques».

Nous chercherons à être utiles à tous, à l’église de Dieu d’abord, c’est-à-dire au Chef de l’église, Christ, mais aussi à ceux pour qui la Parole est précieuse, à ceux qui désirent étudier et obéir.

Les bulletins, feuilles de renseignements, journaux mensuels ou trimestriels foisonnent. Tous, ou presque, apportent des nouvelles missionnaires ou d’évangélisation. Ce qu’on recherche ici est beaucoup plus un cahier comportant exclusivement des études bibliques ou se rapportant spécifiquement à la Parole.

La plupart des assemblées de «frères» issues du mouvement datant des années 20-30 du siècle écoulé semblent vivre au ralenti, l’esprit missionnaire mis à part. Comme dans tout mouvement, certaines vérités ont été poussées en «épingle», d’autres ont été négligées; des intérêts particuliers ont pris le pas sur les valeurs spirituelles. Nous assistons à un rétrécissement sérieux de l’influence, de l’action que devraient avoir des églises de foi, c’est-à-dire formées d’enfants de Dieu véritables, scellés par l’Esprit de Dieu.

En toute humilité, nous désirons demander au Seigneur sa lumière, afin de marcher selon sa grâce, en fidélité, devant sa face. Nous ne saurions prétendre connaître tout ce que Dieu veut pour les siens et son église, mais notre désir est d’apporter ce qui, aujourd’hui, est utile pour l’édification et la consolation de nombreux enfants de Dieu. Précisons que nous ne voudrions pas représenter un point de vue particulier, mais étudier la Parole, en respectant la sainteté de Dieu.

Chaque étude signée restera sous la responsabilité de son auteur. L’enseignement de ces pages semble devoir être d’une étendue qui surprendra peut-être. Notre désir est, à la fois, de présenter des études fouillées pour le chrétien avancé, mais aussi des explications de termes, de langage, pour ceux qui ne connaissent pas notre langue d’une manière approfondie.

A titre d’essai, nous ferons parvenir un certain nombre d’exemplaires au monde francophone d’outre-mer. Il faudra ainsi tenir compte de ce champ de diffusion.

De divers côtés, sinon dans nos vieux pays, on demande, en effet, une littérature chrétienne plus abondante, basée sur la Bible, la Parole de Dieu. Quelques-uns d’entre nous ont cru devoir répondre à ce désir. Nous plaçons ces cahiers sous le regard du «Chef», demandant à Dieu sa bénédiction pour rendre témoignage à la Vérité.

Les éditeurs

Où nous mène la formidable évolution qui soulève le monde chrétien tout entier? En cette période d’après le Concile du Vatican Il, il est utile de dresser un bilan des faits, même provisoire, et de procéder à un tour d’horizon général.

Eléments positifs de l’évolution catholique: Incontestablement, des mouvements intéressants se font sentir dans l’Eglise romaine: étude et diffusion de la Bible en voie de développement, dialogue engagé avec les autres confessions, reconnaissance du fait que les communautés des «frères séparés» protestants peuvent porter le titre d’églises, admission d’une part de responsabilité dans la rupture du XVIe siècle. Au cours du Concile du Vatican Il, l’opinion a été exprimée à maintes reprises que l’Eglise catholique avait besoin d’un renouveau si elle voulait réellement entreprendre le dialogue avec les églises non-romaines. Il y eut des discussions très libres, suivies de votes positifs impressionnants, par exemple sur la collégialité des évêques gouvernant l’Eglise avec le pape, l’usage de la langue vulgaire dans le culte, l’oecuménisme, la liberté religieuse, la limitation des naissances, le peuple juif, l’Ecriture Sainte et la Tradition, etc.

Fin décevante de Vatican Il: Rappelons quelques faits justifiant cette impression de l’ensemble des observateurs non catholiques.

La collégialité des évêques doit être entendue de telle manière que la primauté du pape demeure intacte. La structure monarchique de l’Eglise romaine n’en sera pas affectée, le pape reste le souverain absolu. Le collège épiscopal n’a aucune autorité sans ce dernier. Paul VI, dans son discours d’ouverture à la troisième session, ne s’en est pas référé moins de sept fois à sa primauté, et le mot-clé qu’il a constamment utilisé était celui de «hiérarchie sacrée». Le pasteur G. Richard-Molard estime qu’un tel discours «ne peut guère qu’hérisser la plupart des chrétiens non catholiques romains» («Messager Social», 10 déc.; S. CE- P. I., 1er oct.; 24 sept. 1964).

Il est clair, selon le même pasteur, «que l’Eglise catholique est toujours placée sous l’unique pouvoir de l’Eglise romaine. Or, il ne s’agit pas là d’une découverte de La Palice, mais d’une situation, chaque jour plus insupportable pour les catholiques eux-mêmes. Cette direction totalitaire italienne, ou pire encore, romanisée, possède encore tous les leviers de commande» («Christianisme au XXe siècle», 29 oct. 1964). Cela n’empêche pas qu’une seconde force «se manifeste par l’esprit nouveau qui anime une partie toujours plus large du catholicisme non italien. Il ne faut pas s’imaginer que cet esprit ait changé en quoi que ce soit la masse, mais il passe sur quelques centaines d’évêques, sur de nombreux prêtres et sur une élite de laïcs» (ibid.).

La Vierge Marie a été proclamée Mère de l’Eglise, sans l’avis des pères conciliaires, par Paul VI, qui lui a consacré la moitié de son discours de clôture {cf. «Chrétien Evangélique», déc. 1964, p. 5). Cette proclamation «a détruit tous les efforts des pères conciliaires qui. .. s’étaient ingéniés à éviter autant que possible les déclarations de nature à. ..donner de l’extension au dogme marial et à choquer les protestants» {«Christ U. Welt», cité par S. CE. P. I., 3 déc. 1964).

Le 11 octobre 1963, le pape a terminé une allocution aux pères du Concile et aux fidèles par cette prière à la Sainte Vierge: «O Marie, nous vous prions pour nos frères encore séparés de notre famille catholique. Voyez comment, parmi eux, une phalange glorieuse célèbre votre culte avec fidélité et amour. Voyez comment parmi d’autres, si résolus à se dire chrétiens, commence à renaître aujourd’hui votre souvenir et votre culte, ô Vierge très bonne. Appelez avec nous tous ces fils, qui sont vôtres, à la même unité sous votre protection maternelle et céleste» («Documentation Catholique», 3 novembre 1963).

Le cardinal Doepfner, de Munich, dont les interventions au Concile ont été souvent remarquées, vient de déclarer à son tour: «Amoindrir dans l’Eglise le culte de la Vierge Marie serait un malentendu et une mauvaise interprétation des enseignements du Concile. ..Nous voulons approfondir et enraciner encore plus fort dans ce mystère du Christ le riche héritage laissé à l’Eglise par la Vierge Marie. Elle a un grand rôle à jouer dans l’Eglise, qui voit en elle son image originelle» {«Figaro», 28 déc. 1964).

Le dogme romain: Dans son livre récent sur l’Unité, le cardinal Béa répète des dizaines de fois: 1°) que l’enseignement romain, étant infaillible, ne saurait subir dans son essence aucune modification; 2°) que l’Eglise catholique étant la seule vraie Eglise du Christ, l’unité finale ne peut être envisagée que par le retour de tous les baptisés orthodoxes et protestants au bercail du successeur de saint Pierre. Ce caractère intangible du dogme catholique n’a cessé d’être proclamé clairement par Jean XXIII, Paul VI et tous les porte-parole de Rome. Le professeur E. Schlink, observateur de l’Eglise Evangélique d’Allemagne à Vatican Il, après avoir noté que les délibérations conciliaires sont « révolutionnaires» pour l’Eglise romaine, ajoute: «Aucune des resolutions jusqu’ici adoptées n’a «rapporté, modifié ou même réinterprété de manière satisfaisante un seul des dogmes qui divisent la chrétienté » (S. CE. P. I., 17 déc.1964).

Cela n’a pas empêché le professeur de théologie protestant O. Cullmann de déclarer que Vatican Il «n’a fermé aucune porte ». Dans une interview accordée au journal «Le Monde », M. Cullmann reconnaît que les textes élaborés au Concile sont décevants, car la plupart sont des textes de compromis. Le Concile actuel est lié par celui du Vatican I (en 1870, où fut proclamée l’infallibilité pontificale), et par les dogmes mariaux antérieurs, inchangeables eux aussi. Mais il ajoute: «Je ne partage pas le pessimisme de certains qui s’exprime dans ce slogan: «II ne sortira rien de ce Concile! » Tous les textes sont formulés de telle sorte qu’aucune porte n’est fermée, et qu’ils ne seront pas un obstacle à la future discussion entre catholiques ni au dialogue avec les non-catholiques, comme le sont les décisions des Conciles antérieurs » (cité par «Vie Protestante », 23 oct. 1964). -Puisque les dogmes romains sont infaillibles (voir les anathèmes du Concile de Trente), on se demande sur quoi porte la discussion. ..Si la porte n’est pas fermée, elle ne l’est qu’à sens unique et ne nous paraît conduire qu’au bercail de saint Pierre.

(à suivre)
Extrait avec autorisation du périodique «Le Chrétien évangélique »

(2 Tim.1, 7-9)

«Dieu ne nous a pas donné un esprit de timidité, mais de force, d’amour e! de prudence.»

Timide = qui manque de hardiesse et d’assurance, dit le dictionnaire. Dieu, en vue du but qu’il s’est proposé, nous a adressé une «VOCATION SAINTE», et pour cette vocation, il nous revêt:

de force – par quoi nous devons comprendre force de caractère, maîtrise de soi, tranquillité d’esprit, toutes choses qui sont contraires à la timidité. Une stabilité nouvelle, créée par le Saint-Esprit de Dieu qui nous donne l’assurance du salut; un contrôle de soi-même qui peut ne pas être naturel, mais qui est le résultat du travail de cet Esprit.

d’amour – de compréhension, de compassion, de pardon, amour qui n’est pas mollesse, ni faiblesse, mais qui prend part aux malheurs du prochain, qui comprend le pécheur et repousse le péché.

de prudence – mieux encore discipline personnelle, d’intelligence avertie, de jugement balancé, nuancé, sans laisser-aller.

Etes-vous craintif de nature, manquez-vous d’assurance, avez-vous ce qu’on appelle un complexe d’infériorité, craignez-vous de vous affirmer? Lisez les lettres à Timothée. C’était un timide de nature, et l’apôtre l’encouragea. Notez ceci: Dieu DONNE UN AUTRE ESPRIT que celui que vous aviez précédemment. Il donne gratuitement. Alors, demandez, priez. Il vous DONNERA.

Le but de nos études est de faire connaître et comprendre (Ps. 82, 5) les pensées de Dieu révélées dans sa Parole, afin de vivre dans la lumière. Dans un monde où Satan règne pour obscurcir la vérité, voire même la cacher, il importe que le juste – sauvé par la foi en Jésus-Christ – connaisse «les fondements» de la vérité divine.

Les lignes suivantes ne veulent être qu’un canevas de «la saine doctrine», telle que la Parole de Dieu nous la montre. Cet enseignement est à la fois christologique (Matth. 7, 28; 1 Cor. 2, 1-2) et apostolique (Act. 2, 42) ; il comprend l’ensemble des vérités divines.

I L’INSPIRATION VERBALE DE LA BIBLE

La pierre de touche de tout ce qui suit est la doctrine de l’inspiration des Ecritures. «Toute Ecriture est inspirée de Dieu» (2 Tim. 3, 16). Nous possédons aujourd’hui suffisamment de preuves, devant lesquelles tout homme sincère doit s’incliner. La Bible est la révélation de Dieu à l’égard de l’homme. Ce n’est pas un livre ecclésiastique quelconque, ni un ouvrage symbolique ou philosophique. C’est simplement «la Parole de Dieu» qui ne se laisse pas discuter. Des hommes de Dieu, poussés par l’Esprit, rédigèrent les 66 livres de cette divine Bibliothèque (2 Pi. 1, 21 ). Tout en gardant leur caractère et leur personnalité, ils furent de simples véhicules utilisés pour transmettre intégralement les pensées divines. C’est un miracle et un miracle ne s’explique pas. On peut l’accepter ou le rejeter; mais le fait est là.

Il LA TRINITÉ DE DIEU

Il en est de ce terme comme d’autres: la doctrine de la trinité de Dieu se trouve clairement révélée dans la Bible, bien que cette expression n’y soit pas mentionnée. Lucien déjà, rhéteur et philosophe grec du 2me siècle, fait confesser le chrétien dans son «Philopatris»: «le Dieu exalté …Fils du Père, Esprit procédant du Père, l’Un d’entre les Trois et Trois d’entre Un.» Le terme même fut employé formellement pour la première fois lors du synode en 317 à Alexandrie.

Cela ne signifie rien d’autres que tri-unité. La déité est une trinité, une unité qui possède 3 personnes distinctes ayant la même vie et la même essence.

L’ANCIEN TESTAMENT

Nous y voyons une révélation progressive qui trouve sa complète manifestation dans le Nouveau Testament. Des allusions claires et sans équivoques devaient ouvrir les yeux des personnes pieuses du temps du Seigneur.

Gen. 1,1: «Au commencement Dieu.» Ce terme «ELOHIM» est au pluriel et Moïse l’emploie quelque 500 fois. A remarquer qu’à chaque reprise le verbe qui l’accompagne est au singulier, ce qui prouve bien l’unité dans la pluralité des Personnes de la Déité.
Gen. 1,26: «Et Dieu dit: Faisons l’homme selon notre ressemblance»
Gen. 3, 22: «Voici l’homme est devenu comme l’un de nous»
Es. 48, 16: «Le Seigneur l’Eternel» – Dieu le Père
«m’a envoyé» – Dieu le Fils
«et son Esprit» -Dieu le Saint-Esprit
Zach. 12, 10: «Et je répandrai» -Dieu le Père
«un esprit de grâce» – Dieu le Saint-Esprit
«ils se lamenteront sur lui» -Dieu le Fils

LE NOUVEAU TESTAMENT

Il dévoile clairement cette vérité et nous confirme que la déité se compose de 3 Personnes: Dieu le Père, Dieu le Fils et Dieu le Saint- Esprit (Matth. 28, 19; Jean 1:1; Jean 5:3-4; Jean 8:54).

La trinité de Dieu est déjà engagée lors du baptême du Seigneur (Matth. 3, 13-17). On ne peut, à ce sujet, s’exprimer plus clairement que le Seigneur le faisait dans Jean 14:16-26: «Mais le Consolateur, l’Esprit-Saint (3ème Personne) que le Père (1ère Personne) enverra en mon nom (2ème Personne).»

La grande bénédiction apostolique nous laisse «la grâce du Seigneur Jésus-Christ», «l’amour de Dieu» et «la communion du Saint-Esprit» (2 Cor. 13, 13).

D’ailleurs, l’homme lui-même est une trinité composée de l’esprit, de l’âme et du corps. Il est attaqué par une autre trinité: le monde autour de lui, la chair en lui, et le diable au-dessous de lui. La loi du péché en lui est également représentée par une trinité:la convoitise de la chair, la convoitise des yeux et l’orgueil de la vie. Et, enfin, il peut être sauvé par la trinité divine: Dieu le Père, Dieu le Fils et Dieu le Saint-Esprit.

III JÉSUS-CHRIST

1. Sa Divinité

Jean 1, 1-3 suffirait pour établir cette vérité bénie:
Au commencement était la Parole» (le Verbe dans son existence éternelle)
cet la Parole était auprès de Dieu» (le Verbe dans son existence personnelle)
et la Parole était Dieu» (le Verbe dans son essence divine)

2. Son incarnation

Il est «Dieu manifesté en chair» (1 Tim. 3, 16). Ce mystère, dans lequel même les anges désirent plonger leurs regards, nous a été révélé. Les 7 degrés de son abnégation nous sont donnés en Phil. 2, 7-9. Aucune difficulté n’est inconnue du Seigneur qui a été tenté comme nous; Il peut donc nous accorder miséricorde et secours au moment opportun (Hébr. 4, 15-16). Ami qui souffres, confie-toi en Lui, car son nom est «Merveilleux».

3. Son CEuvre rédemptrice

Rom. 4, 25 dit: «Jésus, notre Sauveur, lequel a été livré pour nos fautes et a été ressuscité pour notre justification».
L’Ancien Testament y fait continuellement allusion (Ex. 12, Ps.22, Es.53).
Les Evangiles en sont la réalisation
Les Actes le proclament
Les Epîtres l’expliquent
L’Apocalypse, enfin, décrit la destruction de ceux qui ont rejeté cette oeuvre.

(à suivre)