Dieu conduira…

Il conduit les humbles dans la justice.
Aux humbles, Il enseignera Sa voie.
(Ps. 25:9)

   L’homme nouveau-né dans la foi en Dieu et en son Fils Jésus-Christ est rempli de joie, car il a reçu dans son coeur une douce assurance que ses péchés sont pardonnés. C’est un don qui vient directement de Dieu. C’est une preuve que Dieu existe. Dieu a répondu à une (ou à plusieurs) prière(s), et c’est la joie dans le coeur. Une joie qui va durer !

   Or, dans la vie chrétienne, vous allez lire le livre de Dieu. Peut-être ne possédez-vous qu’un ou deux évangiles, ou le Nouveau Testament, ou mieux encore toute la Bible. Lisez ce que vous avez entre les mains. Si vous ne possédez qu’un évangile, lisez-le. Apprenez-le par coeur. C’est une nourriture pour votre être intime, pour votre coeur, pour votre intelligence.

   Vous commencerez à connaître Dieu, le Créateur, ainsi que Jésus-Christ, le Sauveur. Vous lirez donc un évangile, puis un autre, et les Actes des Apôtres. C’est très intéressant. Si vous êtes jeune dans la foi, vous ne comprendrez pas tout, c’est souvent le cas. Dites, en vous adressant à Dieu : « O Dieu, je n’ai pas compris cette phrase, alors je lis plus loin ». Car Dieu voit cela, Il sait tout. Une autre fois, en lisant les mêmes lignes, vous saisirez mieux. Car, de jour en jour, Dieu vous donnera de comprendre. C’est une nourriture qui vient de Dieu, sa Parole.

   C’est comme à l’école la classe primaire, puis secondaire, puis supérieure. On ne fait pas d’emblée des enjambées d’éléphant. Dieu nous instruit, peu à peu, par sa Parole. Il connaît nos possibilités, Il sait ce que nous pouvons saisir.

«Il vous fera marcher»

   Il vous conduira parce que vous êtes à Lui. Il prendra soin de vous, selon vos faibles forces. C’est la raison du choix de ce verset: « Il conduira les humbles… dans la justice ». C’est ce qu’apprennent tous les croyants lors de l’entrée dans la famille de Dieu c’est une famille où règne la justice. Il vous rappellera, mais pas tout en un seul jour, vos péchés, vos manquements, vos mensonges. Il vous demandera de les mettre au net, en ordre, de les régler. Un exemple : si vous avez volé, peu ou beaucoup, il vous faudra aller chez celui à qui vous avez volé… il faudra rendre, et présenter vos excuses. Ce qui veut dire qu’il vous faudra vous humilier devant l’homme et devant Dieu.

   Cela fait, vous direz à Dieu: J’ai rendu ce que j’avais volé Lorsque vous aurez réglé une affaire, Dieu vous donnera de la joie dans votre coeur. Puis Il vous conduira, en vous aimant. Dans la justice Ayant appris à faire un pas dans Sa justice, dans l’atmosphère de Sa maison, Dieu vous enseignera sa voie, ses voies.

Puis Dieu vous enseignera à marcher dans ses chemins, le long de ses sentiers, selon ses règles. C’est grand, cela, de marcher selon ce que désire Dieu, le Tout-Puissant, le Créateur des cieux et de la terre. Là aussi, Il vous conduira…

COMMENT ?

   Dieu nous parle par sa Parole, les évangiles, le Nouveau Testament, et enfin toute la Bible. Nous sommes devenus ses enfants, ses adorateurs, nous Lui parlons par la prière. Dieu nous entend, même lorsque nos prières sont dites dans le silence de notre coeur. C’est pourquoi, lisez la Parole, apprenez par coeur la Parole. Ce sera votre richesse, la nourriture pour votre vie intime, votre vie cachée en Christ, ce qui nourrira vos prières. Car il vous sera donné d’apprendre à lui adresser vos prières, vos remerciements.

L’ATTENTE

   Lorsque vous parlerez à Dieu dans votre prière, lui demandant ses directives, vous Lui présenterez vos requêtes, votre désir. Mais vous ne Lui suggérerez pas une manière de faire, de répondre, car Il choisira lui-même comment Il agira ! Souvent, Il fait attendre. Souvent, Il ne répond pas comme l’on pense. Comme Il connaît tout, Il répond pour le bien de son enfant. Il aime à varier dans son appréciation. Dieu est supérieur aux hommes ; Il est glorifié en faisant ce que les hommes ne peuvent pas faire Non seulement Dieu est honoré en agissant de la sorte, mais le chrétien est encouragé, sa foi est augmentée, sa paix est assurée, en considérant la réponse de Dieu. Il grandit en grâce et se développe. Il deviendra un serviteur bien équipé pour toute bonne oeuvre.

L’IMPRÉVU

   Celui qui prie et lit la Parole entre dans un domaine spirituel. Il ne s’en rend pas toujours compte. Si Dieu conduit, il est engagé dans un chemin spirituel, il est conduit par l’Esprit de Dieu. Les moyens que Dieu employera seront d’En-haut. Le chrétien peut s’attendre, doit s’attendre à l’imprévu, à l’inattendu.

CRÉES PAR DIEU

   Avant d’aller plus loin, nous croyons bien de donner une explication concernant la constitution de l’homme.

   Créé à l’image de Dieu, il est formé d’un esprit, d’une âme et d’un corps. Tout vient de Dieu. L’âme est l’élément le plus important, quoiqu’il soit, comme l’esprit (de l’homme) invisible, impalpable (qu’on ne peut toucher). Il forme le centre de notre être. Mais l’esprit est le plus précieux.

LA CONVERSION

   Le Saint-Esprit de Dieu entre en relation avec l’esprit de l’homme (Act. 1:8; 2:3, 4). « L’Esprit lui-même rend témoignage à notre esprit que nous sommes enfants de Dieu » (Ro. 8:16).

   * (Notice: Il est donné au Saint-Esprit de pouvoir parler, de se faire entendre à l’esprit de l’homme naturel – (donc non converti) – et de le secouer afin de l’amener à croire au Fils de Dieu. Hélas, souvent, l’homme refuse ce témoignage spirituel).

   C’est la marque du vrai chrétien. Pour vous chrétiens, vous ne vivez plus selon la « chair » (selon l’esprit de Satan, qui domine le corps = la chair), mais selon l’Esprit (l’Esprit de Dieu), si du moins l’Esprit de Dieu habite en vous (Ro. 8:9).

   C’est pourquoi, (comme nous l’avons écrit plus haut), le chrétien, ayant en lui l’Esprit de Dieu (l’assurance parfaite du salut), entre dans une famille où règne la justice, la justice qui vient de Dieu.

   « Si quelqu’un n’a pas l’Esprit de Christ, il ne Lui appartient pas »(Rom. 8:9). L’habitation de l’Esprit de Christ est « un gage de notre héritage (de notre appartenance) à Dieu et à Christ » (Eph. 1:13, 14). « En Christ, nous avons la rédemption par son sang, la rémission des péchés, selon la richesse de sa grâce » (Eph. 1:7).

SCELLÉS DU SAINT-ESPRIT

   Créé par Dieu, l’homme – Adam – est tombé sous la dépendance de Satan. Si en se repentant et s’humiliant, il revient à Dieu, Dieu répond en envoyant son Saint-Esprit, « survenant sur vous » (Ac. 1:8) pour faire de vous ses enfants, vous « scellant » par l’habitation en vous de son Saint-Esprit.

   * (Notice: L’explication qui précède nous conduit à préciser que notre message de ce jour est destiné au chrétien scellé par le Saint-Esprit. Il sera donc peu accessible à celui qui ne l’est pas encore. Mais nous souhaitons à tout lecteur de ces pages que ce message lui soit révélé).

L’AME

   Chez l’homme devenu chrétien, l’esprit domine (ou: devrait dominer) l’âme ; l’esprit et l’âme dominent le corps. Comme nous l’avons écrit, l’âme a une place importante dans notre être, dans notre vie. Elle comprend l’intelligence, la conscience, l’amour, la haine, la foi, l’incrédulité, la patience, la maîtrise de soi, les sens, toute notre vie intellectuelle et sentimentale.

LA CONSCIENCE

   Comme la vie elle-même, c’est un don du Créateur. Un don, mais aussi une responsabilité. La conscience est très proche parente de l’intelligence. Elle peut être délicate, fine, subtile, étouffée, reléguée dans un coin, volontairement ignorée. C’est une faculté que possède l’homme; elle lui permet de s’estimer, de se juger. C’est la première faculté de l’homme dont nous entretient la Bible: « Ayant péché, l’homme et la femme reconnurent qu’ils étaient nus ». Ils entendirent le bruit des pas de l’Eternel-Dieu dans le jardin et ils se cachèrent. Leur conscience avait réagi ; elle avait parlé !

   La conscience est plus ou moins développée ; elle dépend du degré de l’instruction, des coutumes, des civilisations. C’est pourquoi elle n’est pas un guide sûr. La conscience d’un chrétien lui permet de faire ce que la conscience d’un autre chrétien ne lui permet pas ou lui interdit. Elle est adaptée aux moeurs de la tribu, du pays, des lois, etc. Ce que nous désirons préciser, c’est qu’elle ne peut pas préciser ce qui est juste ou faux : elle n’est pas là pour juger Elle avertit.

   Adam et Eve venaient de recevoir un avertissement: « Tu ne mangeras pas de l’arbre de la connaissance du bien et du mal ». La conscience parla : ils eurent peur !

LE JUGE

   C’est le juge qui apprécie le cas, qui décide selon la loi. Puis l’officier de police applique la loi, selon l’ordre du juge. Votre conscience n’est pas la loi, et elle ne fait pas LOI.

DROITURE

   De même, la sincérité, la droiture, le sérieux, l’application ne sont pas un guide. On peut faire tous les efforts possibles pour marcher sur le bon chemin, mais, dit la Parole : « il y a tel chemin qui mène à la perdition ». Et l’homme ne le sait pas !

QUI CONDUIRA ? DIEU ?

   C’est à ce propos que de nombreux chrétiens font faillite, qu’ils se trompent. Pourquoi ? Parce qu’ils sont trop pressés. Déjà Eve avait fait cette faute ! Ils demandent, demandent, et disent: « Dieu ne peut que nous donner… si nous demandons selon sa Parole, car alors Il ne permettra pas que nous recevions autre chose, d’une autre main ? » Ils sont pressés de recevoir, de voir leurs voeux s’accomplir, leurs oeuvres réussir !

   Au fond de leur coeur, ils craignent qu’un Autre intervienne et leur donne ?

L’ENTHOUSIASME

   L’enthousiasme, l’élan de la nouveauté, de la jeunesse, la volonté propre, l’emballement irréfléchi font souvent dévier de la route et sont l’occasion de fautes sérieuses. Or la vie du chrétien est trop précieuse pour risquer de tels faux pas.

Il fera marcher les humbles dans la justice,
Aux humbles Il enseignera sa voie (Ps. 25:9).

   Si vous êtes prêt, si votre décision est ferme de suivre Dieu, sachez que vous êtes mis en face d’un devoir qui sera vôtre durant votre vie, un devoir d’humilité. Il y a dans le verset ci-dessus une double leçon et une promesse : Il nous apprendra à marcher,
Il nous enseignera la justice,
Il nous montrera l’humilité.

ADAM

   L’humilité n’est pas naturelle à l’homme ; au contraire, il doit l’acquérir. En Eden, l’Eternel-Dieu appela l’homme, et il répondit: « J’ai entendu ta voix ». Adam a su qu’il avait agi contre la volonté de son Créateur. Il fit un choix en connaissance de cause !

CAIN

   Caïn, son fils, continua dans la même voie. Pourtant, Dieu l’avait averti à temps, et lui ouvrit une porte : « Si tu avais agi comme il fallait, ton offrande n’aurait-elle pas été agréée ? Si tu n’as pas bien agi, c’est que le mal est déjà à la porte de ton coeur, qu’il tend à dominer. Mais toi, sache t’en rendre vainqueur » (Ge. 3:8-11).

SACHE,

   c’est un verbe à l’impératif, c’est donc un ordre. Il nous faut, nous chrétiens, mettre notre volonté en oeuvre pour « nous rendre vainqueurs ».

IL CONDUIT LES HUMBLES DANS LA JUSTICE

   A quelles conditions ? L’humilité. Il semble que le sentiment préféré du Créateur pour sa créature est celui de l’humilité. Cette faculté est la condition pour marcher dans le chemin de la justice, ainsi que pour « connaître ses voies, ses chemins ». Là où ce sentiment est cultivé, le chrétien tout entier est si ouvert à la pensée divine que, presque sans autre, la volonté de Dieu est reconnue, comprise. Dieu guide, non par signes, mais en formant le jugement, notre capacité de juger, d’estimer.

   S’attendre à Lui, soupeser le pour et le contre, être préparé à accepter Sa volonté, est un état d’esprit et de coeur permanent, qui permet au chrétien attentif de se laisser guider.

   Dieu touche les plateaux de la balance et montre Sa volonté. Mais nos mains ne doivent pas toucher ces plateaux Simplement et humblement, pour reprendre un exemple de l’Ancien Testament, nos yeux doivent être fixés sur la nuée ou sur la colonne de feu, comme Israël au désert.

   « Je t’instruirai et te montrerai la voie que tu dois suivre. Je te conseillerai et j’aurai le regard sur toi » (Ps. 32:8). C’est ainsi que nous savons que le Créateur a l’oeil sur sa créature, qu’il conduira l’homme qui a la foi, et cela jusqu’au but qu’il s’est assigné. Dieu guide, si l’homme veut et est disposé à se laisser guider.

L’APOTRE

   Paul, lors d’un discours qu’il prononça devant quelques dignitaires romains à Césarée, présenta les motifs de sa conduite, alors qu’il n’était pas encore chrétien. « Pour moi, j’avais cru devoir (j’avais pensé en moi-même, litt.) agir vigoureusement contre le nom de Jésus de Nazareth ». Par ces mots, il expliquait le pourquoi de ses actes, car il jugeait qu’à ce moment-là, sa manière de faire était la meilleure (Act. 26:9).

   Il pensait bien faire; il pensait servir Dieu. Mais il se dirigeait lui-même, sans référence à Dieu, et en conséquence, il ne savait pas qu’il était sur un mauvais chemin.

   Heureusement, il n’en est pas resté là. Il ajoute, à l’intention de ses auditeurs: « Je n’ai point résisté à la vision céleste… j’ai prêché la repentance et la conversion à Dieu ». Paul avait changé de Maître !

CONNAITRE

Mon peuple (Israël) est détruit,
parce qu’il lui manque la connaissance,
Puisque tu as rejeté la connaissance,
je te rejetterai, et tu seras dépouillé de mon sacerdoce.
Puisque tu as oublié la Loi de ton Dieu,
J’oublierai aussi tes enfants (Osée 4:6).

   A huitante ans, Moïse dut apprendre à oeuvrer pour l’Eternel. Il avait la charge de conduire un peuple nombreux, Israël, qui venait d’être libéré de sa servitude. Sa responsabilité était immense. Il s’en rendait compte. S’adressant à Dieu, il exprimait sa perplexité: « Si j’ai trouvé grâces à tes yeux, fais-moi connaître tes voies, alors je te connaîtrai » (Ex. 33:13). Comment connaître aujourd’hui les voies de Dieu ? Afin de Le connaître Lui-même ? Moïse se rendait compte que Le connaître, Lui, serait le meilleur des moyens pour savoir conduire ce peuple.

   Retournant quelques pages en arrière, vous trouverez qu’un chemin vous a déjà été présenté : lisez, lisez, efforcez-vous de comprendre la portion de la Bible que vous possédez. Le Saint-Esprit vous aidera. Lisez plusieurs fois la même page. Lire la Bible, c’est être en compagnie de Dieu, de Jésus-Christ, son bien-aimé Fils. Moîse éprouvait le besoin de la compagnie de Dieu. Il désirait connaître Ses pensées afin de suivre Son chemin.

   L’Eternel dit à Moïse: « Je marcherai moi-même avec toi, et je te donnerai du repos » (Ex. 33:14).

   Votre lecture de la Bible vous amènera à un résultat auquel vous ne vous attendez pas : sans effort de votre part, cette lecture aura une influence sur votre manière d’être envers ceux qui vous entourent. Même vos pensées seront touchées, changées : ce qui est juste ou faux, ce qui est bien ou mal, ce qui est vérité ou mensonge, tout cela sera plus clair. Dieu vous donnera d’aimer les choses de Dieu. Dieu vous accordera de discerner les pensées de Dieu. Vous ne chercherez pas en vain.

Fais-moi connaître TES voies,
Alors, je TE connaîtrai !

   Lire la Parole de Dieu aura un autre effet : petit à petit et sans vous en apercevoir, vous grandirez dans la foi en Dieu et dans sa Parole. Cela est très important parce que le monde non-croyant est à votre porte. Vous allez le rencontrer tous les jours.

Dieu conduira, oui, mais…

LES COMMANDEMENTS DE BASE

   Les commandements de Dieu sont des règles de base: vol, convoitise, rancune, adultère, doivent être exclus de la vie du vrai chrétien. De même, de nombreux problèmes qui concernent la jeunesse seront résolus en obéissant au commandement: « Honore ton père et ta mère ».

   A l’heure où nous vivons, la jeunesse du monde entier s’applique à résister aux conseils et aux ordres des parents. C’est un courant qui dépasse toutes les frontières. Par esprit d’imitation les jeunes chrétiens y succombent facilement.

   Cette tendance se reporte sur les valeurs spirituelles, dont ils tiennent de moins en moins compte. D’autre part, ils introduisent dans l’église les usages ou coutumes de la vie politique, de la cité. On n’a plus le temps d’attendre que le Saint-Esprit indique le chemin on décide à mains levées. Et l’on se félicite du silence de la minorité !

DANS LA COMMUNAUTÉ

   Dans les groupements d’enfants de Dieu, les principes que donne le Nouveau Testament doivent être suivis. Un chrétien est invité à se joindre à une église. S’il reste seul, il devient un arbre sec. L’ordre que donne le Seigneur: « Faites ceci en mémoire de moi » est simple. Il n’y a pas à attendre une indication supplémentaire. Il en est de même pour le baptême.

Le rôle du chrétien

   La situation du chrétien sur la terre, par rapport à son Maître dans les cieux, est sérieuse. Ce n’est pas en vain que Dieu parle.

   C’est ainsi que Paul et Barnabas, s’adressant aux Juifs d’Antioche de Pisidie (Act. 13:14-52) leur dirent avec assurance: « C’est à vous premièrement que la Parole de Dieu devait être annoncée (Esaïe 49: 6), mais puisque vous la repoussez… nous nous tournons vers les païens. Car c’est ainsi que nous l’a ordonné le Seigneur: Je t’ai établi pour être la lumière des nations, pour porter le salut jusqu’aux extrémités de la terre » (Act. 13:46-47).

   Le rôle du chrétien et du christianisme est donc de toute importance : apporter lumière et salut à l’homme. Par conséquent, nous faisons bien d’obéir aux règles qu’il nous a fixées et premièrement à celles qui ont rapport à notre présentation au monde

   Or, que voit le monde ? Qu’entend-il ? Que voient et qu’entendent les « dominations, les autorités, les princes de ce monde, les esprits méchants » ? Toutes ces forces qui des lieux célestes nous observent ?

   Les Juifs « se sont jugés indignes de la vie éternelle » (Act. 13:46). Et maintenant, la proclamation du salut a été confiée aux chrétiens; c’est donc eux que l’on considère, ou que l’on critique. Or, ils ont beaucoup de peine à se faire entendre. « L’église au milieu du village », comme cela a été proclamé, ne rallie plus qu’un bien faible troupeau.

QUELQUES REGLES

   Il est donc nécessaire que les vrais chrétiens se présentent -dans la rue et dans leurs lieux de culte – comme le demande la Parole.

   « Marchez comme des enfants de lumière » (Eph. 5:8).

   « Vous ne devez plus marcher comme les païens, qui marchent selon la vanité de leurs pensées. Ils ont l’intelligence obscurcie » (Eph. 4: 17, 18).

   La Parole de Dieu demande à l’homme devenu chrétien de se présenter tête nue devant Dieu, lorsqu’il se réunit avec ses frères dans la foi pour l’adoration et le service. A la femme, il est prescrit de se couvrir la tête (à cause des anges, selon I Co. 11:10).

   A l’homme, il est recommandé, s’il en a le don, d’enseigner dans l’église. A la femme de ne pas enseigner l’homme. Cet ordre lui laisse cependant le privilège d’enseigner les femmes, les jeunes filles et les enfants – ce qui est une très belle et pleine part. A ce propos, dans le cadre de la cure d’âme parmi les soeurs en Christ, il faut préciser que c’est premièrement la soeur instruite de ces conditions qui est appelée à apporter son aide, ses prières et ses consolations.

   « Vous êtes manifestement une lettre de Christ, écrite par notre ministère, non avec de l’encre, mais avec l’Esprit du Dieu vivant.., sur des tables de chair, sur les coeurs » (2 Co. 3:3).

DANS LE MONDE DU TRAVAIL ET DES AFFAIRES

« Confie-toi en lEternel de tout ton coeur,
et ne t’appuie pas sur ta sagesse » (Pr. 3:5).

   De nouveau, nous recommandons : « Lisez la Parole de Dieu ». « Heureux ceux qui placent en TOI (en Dieu) leur appui. Ils trouvent dans leur coeur des chemins tout tracés (littéralement tout pavés) ». Le chrétien, qui éprouve la nécessité de rechercher la présence de Dieu et ses voies, ne le fera pas en vain. Moïse chercha et obtint ce qu’il cherchait.

   Une remarque importante nous est fournie par le Ps. 103:7:

Dieu a fait connaître ses voies à Moïse;
ses oeuvres aux enfants d’Israël ».

   Moïse a saisi le pourquoi de la volonté de Dieu ; Il en a compris le sens.

   Le peuple, par contre, a vu ses oeuvres, mais il n’en discerna pas la raison, le but.

   « Ils mirent en oubli ses oeuvres, ses merveilles qu’il leur avait fait voir ! » (Ps. 78:11). « Lorsqu’un homme écoute la Parole du royaume (des cieux) et ne la comprend pas, le malin vient et enlève ce qui a été semé dans son coeur ! » (Mt. 13:19).

   « Si j’ai trouvé grâce à tes yeux, disait Moïse à Dieu, fais-moi connaître tes voies, alors je TE connaîtrai » (Exode 33:13).

   C’est une question importante : Comment, aujourd’hui, connaître Ses voies, et ne point les oublier ? Il est toujours bien entendu que nous écrivons à ceux qui ont cru en Dieu et en son Fils Jésus-Christ, à ceux que Dieu a scellés par le don de l’Esprit-Saint. Ceux-là ont besoin d’une nourriture spirituelle aussi bien que d’une nourriture matérielle. C’est la Bible qui nous l’apporte. Alors, si nous apprenons à connaître SES pensées, SES buts, nous entrerons en communion, en coopération de travail avec Dieu Lui-même.

   Dans le travail, dans le brouhaha des affaires, vous remarquerez bientôt que votre vie, baignée dans la Parole de Dieu, sera harmonieuse, reposante, basée sur une force tranquille, sur la paix que donne le Fils de Dieu.

   « Tribulations, angoisse, persécution, péril, épée, dans toutes ces choses, le chrétien instruit des voies de Dieu, sera vainqueur » (voir Ro. 8:37).

DIEU CONDUIRA… CERTES

   Dieu se révèle par l’abondance et la variété de Ses actes. Il faut s’attendre à voir le doigt de Dieu, la main du Tout-Puissant. Car Dieu veut être honoré par Ses actes. Par cela même, le chrétien, qui s’en rend compte, est fortifié dans sa foi et son assurance. La vie, placée sous le regard de Dieu, s’élève au-dessus de la moyenne, de la grisaille de tous les jours. Il faut s’attendre à l’imprévu, à l’inattendu !

   Dieu répond, donne, mais quand Il veut, quand Il le trouve bon. Le chrétien doit demander avec foi et s’attendre à être conduit.

GUIDÉ PAR LES CIRCONSTANCES

   « Nous savons que pour ceux qui aiment Dieu, Dieu fait concourir toutes choses pour le bien de ceux qui sont appelés selon son propos (ou intention ou résolution) » (litt. Ro. 8:28).

   Notre Dieu, le Tout-Puissant, surveille les hommes qu’il a créés et les suit dans le cours de leur vie. C’est ainsi que les circonstances (toutes choses) dans lesquelles ils se trouvent placés peuvent devenir une indication de Sa volonté. Le chrétien, pour sa part, est invité à être attentif aux circonstances qui forment le tissu de sa vie. Dieu sait ce qu’il peut demander de chacun, jeune ou avancé dans la foi, comme dans la connaissance des Ecritures.

   Des circonstances difficiles se présentent aujourd’hui comme hier, et demandent une décision rapide. Souvent, dans nos pays en mal de bouleversements, une situation nouvelle se présente. « Quand on vous persécutera dans une ville, fuyez dans l’autre » (Mt. 10:23). Que faire ? Des milliers ont quitté leur pays. D’autres ont dû partir… D’autres ont payé de leur vie, en restant. Le chrétien cherche à obéir à Dieu. Il aime sa famille, il aime son pays…

   Il se placera devant Dieu, cherchant avec prières le discernement nécessaire. « Dieu conduira celui qui en LUI cherche son appui ».

« Fais-moi connaître tes voies» (Ps. 25:4).

   Dieu conduit celui qui marche humblement devant Lui, pour lui apprendre à prendre de sages décisions. Cela demande de considérer tous les facteurs, c’est-à-dire toutes les possibilités, tous les éléments qui entrent en compte. Si possible avoir une vue complète de la situation. Lorsque cet examen est fait honnêtement, avec soin, avec prière, Dieu incline le coeur du chrétien à accepter Sa volonté.

   Cette disposition du coeur est souvent acquise à la simple lecture de la Parole. Une solution en accord avec la sainteté de Dieu rend possible de régler quantité de problèmes. Cette manière de faire est tout à fait éloignée de l’habitude qu’ont certains chrétiens d’obéir à la première impulsion qui se présente à la pensée, la prenant pour la volonté de Dieu !

   Au contraire, le juge prend soin de baser son verdict sur des faits réels et des arguments valables.

DIEU PARLA A L’HOMME

   « Ainsi parle l’Eternel, le Créateur des cieux… et de la terre… qui l’a créée pour qu elle ne soit pas déserte… mais pour qu elle soit habitée ! » (Esaïe 45:18).

   « Ma Parole ne sera point révoquée » (v. 23).

   « Dieu créa les cieux et la terre », « Dieu créa l’homme et la femme. Dieu les bénit et leur parla » (Gen. 1:1, 27, 28)

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   Dès le commencement de la création, Dieu parla à l’homme fait à Son image. Car, dès le premier jour la créature comprit ce que le Créateur voulait lui enseigner.

   Dieu parla à Adam, à Abel, à Cain, à Seth, à Hénoc, à Noé et à ses fils. Il parla aussi à Abraham. Puis à Moïse, aux juges, aux prophètes.

   Dieu n’a pas créé une terre pour qu’elle soit déserte. Non ! Il a placé là un être, un homme à Sa ressemblance, afin qu’il puisse lui parler, l’aimer…

   Comment Dieu a-t-Il parlé à l’homme ? Comment a-t-Il conduit les juges, les rois, les prophètes et autres messagers ? Il a parlé. Tous ceux-là ont écouté, ont rapporté, ont écrit.

   Avec Moïse, Dieu a parlé de bouche à bouche. D’autres ont entendu une voix venant du ciel, ou s’exprimant à leur oreille (voir Samuel, ch. 3).

   Un exemple intéressant nous est donné dans le livre des Juges, ch. 6. Gédéon, le « plus petit dans la maison de son père» , est interpellé par un inconnu. Gédéon est très surpris : « Ma famille est la plus pauvre en Manassé ». Que puis-je bien faire ? se dit Gédéon mais il est obéissant. Il demande une preuve de la part de celui qui parle: « Je veux t apporter une offrande », ce qui pour nous correspondrait à demander une preuve. Et l’inconnu, du bout de son bâton, met le feu à l’offrande, donnant la preuve qu’il venait de la part de Dieu.

   Dans la nuit suivante, Gédéon réveillé par l’Eternel, prend deux taureaux de son père et les sacrifie à Dieu. Il rassemble ensuite les hommes de cinq des tribus d’Israël.

   Mais Gédéon, le plus petit, – celui qui s’attendait le moins à être désigné comme chef de l’armée – n’est pas encore certain de l’ordre reçu. Il demande à Dieu une double preuve avec une toison de laine (une peau de mouton). C’est ainsi que nous pouvons considérer la bonté de Dieu à l’égard de l’homme: Dieu lui accorde ce qu’il demande, et le confirme dans son choix. Résultat: une victoire éclatante fut l’oeuvre de la main de l’Eternel, apportant à tout lsrael la preuve de Sa présence.

Autre exemple des temps modernes:

   Pierre M. K., mineur de son métier, se convertit à Dieu et à Christ, et apprit rapidement à lire la Bible.

   Un dimanche, deux chrétiens de sa région avaient été priés de donner leur témoignage et de présenter la Parole dans une chapelle. Cheminant ensemble, ils s’avouèrent l’un à l’autre qu’ils n’avaient aucun message à apporter. Chacun avait compté sur son compagnon !

   Là-dessus, l’un des deux fit la proposition suivante: « Allons demander à Pierre de venir et de prêcher à notre place ! »

   Ils frappèrent à la porte, et Pierre répondit qu’il n’avait jamais prêché, mais qu’il allait présenter cette demande à son Père céleste.

   Il alla donc dans sa chambre et pria. La réponse qui lui vint à la pensée fut qu’il la trouverait dans Actes 10:19-20. Seule la référence lui était donnée, et il n’avait aucune idée du texte.

   Et comme Pierre priait et réfléchissait, il ouvrit la Bible à la place indiquée et lut: « Voici trois hommes te demandent; lève-toi, descends et pars avec eux sans hésiter, car c’est moi qui les ai envoyés ». Il va sans dire que Pierre M. K. n’hésita pas. Dieu veuille permettre que tous ceux qui portent le nom de chrétien comprennent qu’il y a dans les cieux un ETRE qui règne au-dessus de l’homme… qui les voit et, de même, les envoie !

   Comment Dieu conduit-Il l’homme qui croit et se confie en Lui ? Par Sa Parole.

   Lire la Parole, réfléchir, prier, parler à Dieu, lequel répond par Sa Parole.

   Cependant, il y eut un temps où il n’y avait pas de Parole, rien d’écrit. Alors Dieu a parlé à Ses serviteurs, à Ses scribes, à ceux qui ont voulu Lui obéir.

   Dieu parla à Moïse et aux prophètes, Il parla aussi à l’apôtre Paul et aux disciples de Jésus-Christ

   « La Parole que vous entendez n’est pas de moi, mais du Père qui m’a envoyé ! ».

   « Le Consolateur, l’Esprit-Saint, que le Père enverra en mon nom, vous enseignera tout ce que je vous ai dit » (Jn. 14:24, 26).

   Celui qui devint l’apôtre Paul n’entendit, sauf erreur, aucune des paroles que prononça le Seigneur Jésus, si l’on met à part sa conversion (Ac., ch. 9) et son enlèvement au troisième ciel, au paradis (2 Co. 12:2-4).

   Ainsi, ce qu’il devait apprendre par la suite, lui fut-il donné d’En-haut: « Je vous déclare, frères, que l’évangile qui a été annoncé par moi, n’est pas de l’homme, car je ne l’ai ni reçu, ni appris d’un homme, mais par une révélation de Jésus-Christ » (Gal. 1:11, 12).

   Paul, le jeune homme, l’étudiant, « plus avancé dans le judaïsme que beaucoup de ceux de son âge et de sa nation, étant animé d’un zèle excessif pour les traditions de ses pères » (Gal. 1:14), devenu l’apôtre Paul, dut passer par une réforme complète de sa manière de penser. Ce fut l’oeuvre expresse de Jésus-Christ et du Saint-Esprit.

   Dieu (ou Son Fils, ou le Saint-Esprit) parle, et l’homme comprend dans sa propre langue, dans sa langue maternelle, dans son dialecte, dans son patois !

   Car « Il nous a prédestinés dans son amour à être ses enfants d’adoption par Jésus-Christ… pour célébrer la gloire de sa grâce. En lui, nous avons la rédemption par son sang, le pardon des péchés, selon la richesse de sa grâce, que Dieu a répandue abondamment sur nous par toute espèce de sagesse et d’intelligence » (Eph. 1:5-8).

   Il n’y a aucune difficulté à penser que Dieu comprend les prières qui lui sont adressées dans toutes les langues des hommes. Il n’est pas davantage difficile d’admettre qu’il réponde dans la langue de chacun. Ce miracle est l’affaire de Dieu et non de l’homme. Dieu ne parlerait-Il pas avec Sa créature ?

   C’est ce qu’Il a démontré avec éclat au jour de la Pentecôte. Il le fit ce jour-là par l’intermédiaire des apôtres et des premiers croyants. Que dirent-ils ? < Des merveilles de Dieu ». Ils ont annoncé, glorifié Dieu !

   La multitude, la foule des juifs pieux, les prosélytes et les étrangers rassemblés pour la fête à Jérusalem, tous étaient dans « l’étonnement et la surprise ». Car les disciples élevèrent la voix, et chacun les entendait parler dans sa propre langue, dans son propre dialecte (litt.).

LE MIRACLE

   « Les disciples furent tous remplis du Saint-Esprit, et se mirent à parler en d’autres langues, selon que l’Esprit leur donnait de s’exprimer » (lire Actes 2:1-13). Certainement les disciples eux-mêmes n’ont pas compris ce qu’ils ont proclamé. Mais Dieu leur a donné la joie sur les lèvres, la joie dans le coeur, en annonçant les merveilles de Dieu. Dieu a voulu démontrer que tous les hommes, toutes les langues, auraient part à la bonne nouvelle qui allait être annoncée.

   Revenons à l’apôtre Paul qui passa quatorze années « au désert », à l’écart, en divers endroits, jusqu’au moment où l’apôtre Barnabas alla le trouver. Que fit-il sinon chercher à comprendre, à saisir ce qui lui fut confié au cours de ces heures de réflexion, d’attente. En effet, ce qu’il veut nous montrer et préciser, c’est qu’il n’a pas reçu de la part des hommes, mais de la part de Jésus-Christ, tout ce qu’il nous a laissé plus tard dans ses nombreuses épîtres. Alors même qu’il n’avait pas été un des disciples de Jésus, il est apparu que Paul et les disciples de Jésus avaient reçu et compris un même enseignement. Venu de la même source !

   Paul précise ce fait en Galates 2:6 et 9: « Ceux qui sont les plus considérés ne m’imposèrent rien de plus… ils nous donnèrent la main d’association. »

Comment l’apôtre Paul a-t-il reçu cette révélation ?

   Par Jésus-Christ Lui-même, par Sa Parole, par l’étude des Ecritures, de l’Ancien Testament en particulier.

   Comme nous l’avons vu plus haut, ce fut l’oeuvre de plusieurs années. Ce ne fut pas une révélation subite, mais au cours de longues études, Jésus-Christ lui donna la clé de nombreux mystères, que par la suite il nous a expliqués.

   « J’ai reçu du Seigneur ce que je vous ai enseigné » (1 Co. 11:23). « Je rends grâces à Dieu de ce que je parle en « une » langue plus que vous tous » (1 Co. 14:18). Cela nous est facile à accepter. Si dans notre ère chrétienne, un serviteur de Dieu a beaucoup parlé, conversé avec Jésus-Christ, il s’agit bien de Paul, l’apôtre !

   Dieu parla maintes fois à Moïse il écrivit ce que Dieu lui ordonna d’écrire. Paul fit de même. Et nous savons bien qu’ils ne furent pas seuls. Le chrétien est invité à chercher les voies du Seigneur premièrement dans sa Parole: « Il est écrit ».

   Dieu aura soin de vous. Si vous êtes des petits enfants en Christ, Il le sait et vous confiera ce que vous pouvez comprendre. Si vous êtes plus avancés dans la course de la foi, comprenant davantage, Dieu vous confiera davantage. Et si vous êtes devenus « majeurs » en Christ, par l’oeuvre de la Parole écrite et par celle de l’Esprit, vous deviendrez capable de vous conduire selon la Parole et d’en conduire d’autres: « NON avec des discours qu’enseigne la sagesse humaine, mais avec ceux qu’enseigne l’Esprit, employant un langage spirituel pour les choses spirituelles » (1 Co. 2:13).

   Le Seigneur Jésus nous a encouragés à être conduits par Sa Parole et par l’Esprit : « A combien plus forte raison le Père céleste donnera-t-Il du Saint-Esprit à ceux qui le Lui demandent » (litt. « du Saint-Esprit » et non pas « le »). Dans le cas spécial de persécutions, il est promis que « ce ne sera pas vous qui parlerez, c’est l’Esprit de votre Père qui parlera en vous > (Mt. 10:20). Cela ne veut pas dire que le chrétien sera omniscient (sachant tout), mais qu’il recevra, d’En-haut ce que Dieu veut accorder à l’homme, selon le besoin du moment; il recevra la parole nécessaire pour sa défense.

   La leçon pour tous est que celui qui désire être conduit par l’Esprit doit être du même Esprit que Jésus, l’homme qui était doux, humble de coeur, joyeux dans l’obéissance à Dieu le Père, selon Sa volonté. Dieu fait honneur à la foi du chrétien, non à ses préférences ou à ses convenances.

   En général, faire la volonté de Dieu apporte la paix dans le coeur. L’Esprit qui domine l’enfant de Dieu est content, lorsque le chrétien a choisi la bonne voie. Il donne à notre esprit une entière tranquillité. Mettre sa vie, son avenir entre les mains du Tout-Puissant nous assure la paix: « Il nous conduit près des eaux paisibles » (Ps. 23:2).

   Il faut bien noter que Dieu met la foi à l’épreuve, ce qui la fortifie. Il montre le Chemin, pas après pas. Il choisit Lui-même le chemin, car Il a Ses raisons. Il conduit, guidé par Son amour, Sa sagesse, Sa justice.

   « Heureux ceux qui placent en Toi leur appui ! Ils trouvent dans leurs coeurs des chemins tout tracés » (Ps. 84).

* * *

Dieu aurait-Il changé ?

   Non. Dieu parle encore de différentes manières et à différentes reprises. Il y a encore des visions, de vraies guérisons. Mais ces manifestations sont peu nombreuses (nous ne savons pas tout!) ou moins spectaculaires qu’au premier temps de l’église.

   Il faut cependant faire remarquer un fait qui semble constant: pendant ces dernières décennies, on a pu observer un renouveau de visions, de songes, de guérisons, de miracles divers, davantage qu’en d’autres temps. Cela s’est produit lorsque l’évangile a été annoncé parmi des tribus, des peuples qui, jusqu’ici n’avaient pas été ouverts à l’évangile. Dieu veut, semble-t-il, « hâter le jour » ! Quel jour ?

   Le jour où il enverra à nouveau son Fils dans les nuées de notre ciel, afin d’enlever les derniers croyants de cette génération : l’enlèvement de l’église, dans les airs, à Sa rencontre. C’est donc un signe précis que cet événement est à la porte !

   De nombreux groupes d’hommes ne possèdent pas la Parole. Quelquefois de très petits groupes. La société Wycliffe s’ingénie à envoyer ses hommes dans le but d’apprendre des langues encore inconnues. Le Créateur a dit Lui-même que des hommes de tous peuples, tribus, langues et nations seraient présents parmi les rachetés du Fils de Dieu. Il n’est donc point étonnant que Dieu les cherche. Même les plus petits groupes auront des représentants dans la présence du Créateur.

   Mais dans les pays dits christianisés, dans ceux où circulent les Ecritures divines, et où lire est l’affaire de chacun, les dons spectaculaires ne sont plus une nécessité. Qn peut se demander pourquoi ? Dans des circonstances similaires, Jésus-Christ a répondu : « Ils ont Moïse et les prophètes, qu’ils les écoutent ! » (Abraham, l’homme riche et Lazare, Luc 16:29). Est-il besoin d’une autre réponse ?

   Dieu n’a pas changé. Que Dieu veuille encore diriger des hommes, et des chrétiens en particulier, que ce soit par des visions, des songes, des avertissements, est chose certaine. Nous l’avons écrit ci-dessus. Dieu est le même et l’homme demeure Sa créature. De son trône, Il le voit. Il le surveille avec amour, le détournant du mal, de l’orgueil.

   Mieux que jamais, les hommes de ce monde ont la connaissance. Les « perfections invisibles de Dieu », les merveilles de la création sont sous leurs yeux. Mais, se laisser conduire par Dieu, par le Créateur, de cela ils ne veulent plus ! Et pourtant, ils connaissent le jugement de Dieu (Ro. 2:1-3; 11, 12; 15, 16) !

Quant au chrétien, Dieu veut conduire celui qui se laisse diriger.

* * *

les articles plus lus

En présentant le premier numero de PROMESSES

à nos frères en la foi, nous pensons bien faire d’exposer les principes qui seront à la base de ce «Cahier d’études bibliques».

Nous chercherons à être utiles à tous, à l’église de Dieu d’abord, c’est-à-dire au Chef de l’église, Christ, mais aussi à ceux pour qui la Parole est précieuse, à ceux qui désirent étudier et obéir.

Les bulletins, feuilles de renseignements, journaux mensuels ou trimestriels foisonnent. Tous, ou presque, apportent des nouvelles missionnaires ou d’évangélisation. Ce qu’on recherche ici est beaucoup plus un cahier comportant exclusivement des études bibliques ou se rapportant spécifiquement à la Parole.

La plupart des assemblées de «frères» issues du mouvement datant des années 20-30 du siècle écoulé semblent vivre au ralenti, l’esprit missionnaire mis à part. Comme dans tout mouvement, certaines vérités ont été poussées en «épingle», d’autres ont été négligées; des intérêts particuliers ont pris le pas sur les valeurs spirituelles. Nous assistons à un rétrécissement sérieux de l’influence, de l’action que devraient avoir des églises de foi, c’est-à-dire formées d’enfants de Dieu véritables, scellés par l’Esprit de Dieu.

En toute humilité, nous désirons demander au Seigneur sa lumière, afin de marcher selon sa grâce, en fidélité, devant sa face. Nous ne saurions prétendre connaître tout ce que Dieu veut pour les siens et son église, mais notre désir est d’apporter ce qui, aujourd’hui, est utile pour l’édification et la consolation de nombreux enfants de Dieu. Précisons que nous ne voudrions pas représenter un point de vue particulier, mais étudier la Parole, en respectant la sainteté de Dieu.

Chaque étude signée restera sous la responsabilité de son auteur. L’enseignement de ces pages semble devoir être d’une étendue qui surprendra peut-être. Notre désir est, à la fois, de présenter des études fouillées pour le chrétien avancé, mais aussi des explications de termes, de langage, pour ceux qui ne connaissent pas notre langue d’une manière approfondie.

A titre d’essai, nous ferons parvenir un certain nombre d’exemplaires au monde francophone d’outre-mer. Il faudra ainsi tenir compte de ce champ de diffusion.

De divers côtés, sinon dans nos vieux pays, on demande, en effet, une littérature chrétienne plus abondante, basée sur la Bible, la Parole de Dieu. Quelques-uns d’entre nous ont cru devoir répondre à ce désir. Nous plaçons ces cahiers sous le regard du «Chef», demandant à Dieu sa bénédiction pour rendre témoignage à la Vérité.

Les éditeurs

Où nous mène la formidable évolution qui soulève le monde chrétien tout entier? En cette période d’après le Concile du Vatican Il, il est utile de dresser un bilan des faits, même provisoire, et de procéder à un tour d’horizon général.

Eléments positifs de l’évolution catholique: Incontestablement, des mouvements intéressants se font sentir dans l’Eglise romaine: étude et diffusion de la Bible en voie de développement, dialogue engagé avec les autres confessions, reconnaissance du fait que les communautés des «frères séparés» protestants peuvent porter le titre d’églises, admission d’une part de responsabilité dans la rupture du XVIe siècle. Au cours du Concile du Vatican Il, l’opinion a été exprimée à maintes reprises que l’Eglise catholique avait besoin d’un renouveau si elle voulait réellement entreprendre le dialogue avec les églises non-romaines. Il y eut des discussions très libres, suivies de votes positifs impressionnants, par exemple sur la collégialité des évêques gouvernant l’Eglise avec le pape, l’usage de la langue vulgaire dans le culte, l’oecuménisme, la liberté religieuse, la limitation des naissances, le peuple juif, l’Ecriture Sainte et la Tradition, etc.

Fin décevante de Vatican Il: Rappelons quelques faits justifiant cette impression de l’ensemble des observateurs non catholiques.

La collégialité des évêques doit être entendue de telle manière que la primauté du pape demeure intacte. La structure monarchique de l’Eglise romaine n’en sera pas affectée, le pape reste le souverain absolu. Le collège épiscopal n’a aucune autorité sans ce dernier. Paul VI, dans son discours d’ouverture à la troisième session, ne s’en est pas référé moins de sept fois à sa primauté, et le mot-clé qu’il a constamment utilisé était celui de «hiérarchie sacrée». Le pasteur G. Richard-Molard estime qu’un tel discours «ne peut guère qu’hérisser la plupart des chrétiens non catholiques romains» («Messager Social», 10 déc.; S. CE- P. I., 1er oct.; 24 sept. 1964).

Il est clair, selon le même pasteur, «que l’Eglise catholique est toujours placée sous l’unique pouvoir de l’Eglise romaine. Or, il ne s’agit pas là d’une découverte de La Palice, mais d’une situation, chaque jour plus insupportable pour les catholiques eux-mêmes. Cette direction totalitaire italienne, ou pire encore, romanisée, possède encore tous les leviers de commande» («Christianisme au XXe siècle», 29 oct. 1964). Cela n’empêche pas qu’une seconde force «se manifeste par l’esprit nouveau qui anime une partie toujours plus large du catholicisme non italien. Il ne faut pas s’imaginer que cet esprit ait changé en quoi que ce soit la masse, mais il passe sur quelques centaines d’évêques, sur de nombreux prêtres et sur une élite de laïcs» (ibid.).

La Vierge Marie a été proclamée Mère de l’Eglise, sans l’avis des pères conciliaires, par Paul VI, qui lui a consacré la moitié de son discours de clôture {cf. «Chrétien Evangélique», déc. 1964, p. 5). Cette proclamation «a détruit tous les efforts des pères conciliaires qui. .. s’étaient ingéniés à éviter autant que possible les déclarations de nature à. ..donner de l’extension au dogme marial et à choquer les protestants» {«Christ U. Welt», cité par S. CE. P. I., 3 déc. 1964).

Le 11 octobre 1963, le pape a terminé une allocution aux pères du Concile et aux fidèles par cette prière à la Sainte Vierge: «O Marie, nous vous prions pour nos frères encore séparés de notre famille catholique. Voyez comment, parmi eux, une phalange glorieuse célèbre votre culte avec fidélité et amour. Voyez comment parmi d’autres, si résolus à se dire chrétiens, commence à renaître aujourd’hui votre souvenir et votre culte, ô Vierge très bonne. Appelez avec nous tous ces fils, qui sont vôtres, à la même unité sous votre protection maternelle et céleste» («Documentation Catholique», 3 novembre 1963).

Le cardinal Doepfner, de Munich, dont les interventions au Concile ont été souvent remarquées, vient de déclarer à son tour: «Amoindrir dans l’Eglise le culte de la Vierge Marie serait un malentendu et une mauvaise interprétation des enseignements du Concile. ..Nous voulons approfondir et enraciner encore plus fort dans ce mystère du Christ le riche héritage laissé à l’Eglise par la Vierge Marie. Elle a un grand rôle à jouer dans l’Eglise, qui voit en elle son image originelle» {«Figaro», 28 déc. 1964).

Le dogme romain: Dans son livre récent sur l’Unité, le cardinal Béa répète des dizaines de fois: 1°) que l’enseignement romain, étant infaillible, ne saurait subir dans son essence aucune modification; 2°) que l’Eglise catholique étant la seule vraie Eglise du Christ, l’unité finale ne peut être envisagée que par le retour de tous les baptisés orthodoxes et protestants au bercail du successeur de saint Pierre. Ce caractère intangible du dogme catholique n’a cessé d’être proclamé clairement par Jean XXIII, Paul VI et tous les porte-parole de Rome. Le professeur E. Schlink, observateur de l’Eglise Evangélique d’Allemagne à Vatican Il, après avoir noté que les délibérations conciliaires sont « révolutionnaires» pour l’Eglise romaine, ajoute: «Aucune des resolutions jusqu’ici adoptées n’a «rapporté, modifié ou même réinterprété de manière satisfaisante un seul des dogmes qui divisent la chrétienté » (S. CE. P. I., 17 déc.1964).

Cela n’a pas empêché le professeur de théologie protestant O. Cullmann de déclarer que Vatican Il «n’a fermé aucune porte ». Dans une interview accordée au journal «Le Monde », M. Cullmann reconnaît que les textes élaborés au Concile sont décevants, car la plupart sont des textes de compromis. Le Concile actuel est lié par celui du Vatican I (en 1870, où fut proclamée l’infallibilité pontificale), et par les dogmes mariaux antérieurs, inchangeables eux aussi. Mais il ajoute: «Je ne partage pas le pessimisme de certains qui s’exprime dans ce slogan: «II ne sortira rien de ce Concile! » Tous les textes sont formulés de telle sorte qu’aucune porte n’est fermée, et qu’ils ne seront pas un obstacle à la future discussion entre catholiques ni au dialogue avec les non-catholiques, comme le sont les décisions des Conciles antérieurs » (cité par «Vie Protestante », 23 oct. 1964). -Puisque les dogmes romains sont infaillibles (voir les anathèmes du Concile de Trente), on se demande sur quoi porte la discussion. ..Si la porte n’est pas fermée, elle ne l’est qu’à sens unique et ne nous paraît conduire qu’au bercail de saint Pierre.

(à suivre)
Extrait avec autorisation du périodique «Le Chrétien évangélique »

(2 Tim.1, 7-9)

«Dieu ne nous a pas donné un esprit de timidité, mais de force, d’amour e! de prudence.»

Timide = qui manque de hardiesse et d’assurance, dit le dictionnaire. Dieu, en vue du but qu’il s’est proposé, nous a adressé une «VOCATION SAINTE», et pour cette vocation, il nous revêt:

de force – par quoi nous devons comprendre force de caractère, maîtrise de soi, tranquillité d’esprit, toutes choses qui sont contraires à la timidité. Une stabilité nouvelle, créée par le Saint-Esprit de Dieu qui nous donne l’assurance du salut; un contrôle de soi-même qui peut ne pas être naturel, mais qui est le résultat du travail de cet Esprit.

d’amour – de compréhension, de compassion, de pardon, amour qui n’est pas mollesse, ni faiblesse, mais qui prend part aux malheurs du prochain, qui comprend le pécheur et repousse le péché.

de prudence – mieux encore discipline personnelle, d’intelligence avertie, de jugement balancé, nuancé, sans laisser-aller.

Etes-vous craintif de nature, manquez-vous d’assurance, avez-vous ce qu’on appelle un complexe d’infériorité, craignez-vous de vous affirmer? Lisez les lettres à Timothée. C’était un timide de nature, et l’apôtre l’encouragea. Notez ceci: Dieu DONNE UN AUTRE ESPRIT que celui que vous aviez précédemment. Il donne gratuitement. Alors, demandez, priez. Il vous DONNERA.

Le but de nos études est de faire connaître et comprendre (Ps. 82, 5) les pensées de Dieu révélées dans sa Parole, afin de vivre dans la lumière. Dans un monde où Satan règne pour obscurcir la vérité, voire même la cacher, il importe que le juste – sauvé par la foi en Jésus-Christ – connaisse «les fondements» de la vérité divine.

Les lignes suivantes ne veulent être qu’un canevas de «la saine doctrine», telle que la Parole de Dieu nous la montre. Cet enseignement est à la fois christologique (Matth. 7, 28; 1 Cor. 2, 1-2) et apostolique (Act. 2, 42) ; il comprend l’ensemble des vérités divines.

I L’INSPIRATION VERBALE DE LA BIBLE

La pierre de touche de tout ce qui suit est la doctrine de l’inspiration des Ecritures. «Toute Ecriture est inspirée de Dieu» (2 Tim. 3, 16). Nous possédons aujourd’hui suffisamment de preuves, devant lesquelles tout homme sincère doit s’incliner. La Bible est la révélation de Dieu à l’égard de l’homme. Ce n’est pas un livre ecclésiastique quelconque, ni un ouvrage symbolique ou philosophique. C’est simplement «la Parole de Dieu» qui ne se laisse pas discuter. Des hommes de Dieu, poussés par l’Esprit, rédigèrent les 66 livres de cette divine Bibliothèque (2 Pi. 1, 21 ). Tout en gardant leur caractère et leur personnalité, ils furent de simples véhicules utilisés pour transmettre intégralement les pensées divines. C’est un miracle et un miracle ne s’explique pas. On peut l’accepter ou le rejeter; mais le fait est là.

Il LA TRINITÉ DE DIEU

Il en est de ce terme comme d’autres: la doctrine de la trinité de Dieu se trouve clairement révélée dans la Bible, bien que cette expression n’y soit pas mentionnée. Lucien déjà, rhéteur et philosophe grec du 2me siècle, fait confesser le chrétien dans son «Philopatris»: «le Dieu exalté …Fils du Père, Esprit procédant du Père, l’Un d’entre les Trois et Trois d’entre Un.» Le terme même fut employé formellement pour la première fois lors du synode en 317 à Alexandrie.

Cela ne signifie rien d’autres que tri-unité. La déité est une trinité, une unité qui possède 3 personnes distinctes ayant la même vie et la même essence.

L’ANCIEN TESTAMENT

Nous y voyons une révélation progressive qui trouve sa complète manifestation dans le Nouveau Testament. Des allusions claires et sans équivoques devaient ouvrir les yeux des personnes pieuses du temps du Seigneur.

Gen. 1,1: «Au commencement Dieu.» Ce terme «ELOHIM» est au pluriel et Moïse l’emploie quelque 500 fois. A remarquer qu’à chaque reprise le verbe qui l’accompagne est au singulier, ce qui prouve bien l’unité dans la pluralité des Personnes de la Déité.
Gen. 1,26: «Et Dieu dit: Faisons l’homme selon notre ressemblance»
Gen. 3, 22: «Voici l’homme est devenu comme l’un de nous»
Es. 48, 16: «Le Seigneur l’Eternel» – Dieu le Père
«m’a envoyé» – Dieu le Fils
«et son Esprit» -Dieu le Saint-Esprit
Zach. 12, 10: «Et je répandrai» -Dieu le Père
«un esprit de grâce» – Dieu le Saint-Esprit
«ils se lamenteront sur lui» -Dieu le Fils

LE NOUVEAU TESTAMENT

Il dévoile clairement cette vérité et nous confirme que la déité se compose de 3 Personnes: Dieu le Père, Dieu le Fils et Dieu le Saint- Esprit (Matth. 28, 19; Jean 1:1; Jean 5:3-4; Jean 8:54).

La trinité de Dieu est déjà engagée lors du baptême du Seigneur (Matth. 3, 13-17). On ne peut, à ce sujet, s’exprimer plus clairement que le Seigneur le faisait dans Jean 14:16-26: «Mais le Consolateur, l’Esprit-Saint (3ème Personne) que le Père (1ère Personne) enverra en mon nom (2ème Personne).»

La grande bénédiction apostolique nous laisse «la grâce du Seigneur Jésus-Christ», «l’amour de Dieu» et «la communion du Saint-Esprit» (2 Cor. 13, 13).

D’ailleurs, l’homme lui-même est une trinité composée de l’esprit, de l’âme et du corps. Il est attaqué par une autre trinité: le monde autour de lui, la chair en lui, et le diable au-dessous de lui. La loi du péché en lui est également représentée par une trinité:la convoitise de la chair, la convoitise des yeux et l’orgueil de la vie. Et, enfin, il peut être sauvé par la trinité divine: Dieu le Père, Dieu le Fils et Dieu le Saint-Esprit.

III JÉSUS-CHRIST

1. Sa Divinité

Jean 1, 1-3 suffirait pour établir cette vérité bénie:
Au commencement était la Parole» (le Verbe dans son existence éternelle)
cet la Parole était auprès de Dieu» (le Verbe dans son existence personnelle)
et la Parole était Dieu» (le Verbe dans son essence divine)

2. Son incarnation

Il est «Dieu manifesté en chair» (1 Tim. 3, 16). Ce mystère, dans lequel même les anges désirent plonger leurs regards, nous a été révélé. Les 7 degrés de son abnégation nous sont donnés en Phil. 2, 7-9. Aucune difficulté n’est inconnue du Seigneur qui a été tenté comme nous; Il peut donc nous accorder miséricorde et secours au moment opportun (Hébr. 4, 15-16). Ami qui souffres, confie-toi en Lui, car son nom est «Merveilleux».

3. Son CEuvre rédemptrice

Rom. 4, 25 dit: «Jésus, notre Sauveur, lequel a été livré pour nos fautes et a été ressuscité pour notre justification».
L’Ancien Testament y fait continuellement allusion (Ex. 12, Ps.22, Es.53).
Les Evangiles en sont la réalisation
Les Actes le proclament
Les Epîtres l’expliquent
L’Apocalypse, enfin, décrit la destruction de ceux qui ont rejeté cette oeuvre.

(à suivre)