Je crois en Dieu : 10 raisons qui fortifient ma foi chrétienne

Lorsque Thomas rencontra les autres disciples, il dit : « Si je ne vois pas dans ses mains la marque des clous, si je n’y mets pas mon doigt et si je ne mets pas ma main dans son côté, je ne croirai pas. » (Jean 20.25, S21) Est-ce que votre foi a aussi besoin de raisons ou de preuves ? J’ai remarqué que pour certaines personnes, la foi vient facilement. D’autres, par contre, doivent y trouver une logique avant d’accepter de croire. La foi doit s’inscrire d’une manière ou d’une autre dans leur vision du monde.
Normalement, je crois fermement en l’existence d’un Dieu bon, créateur et personnel. Mais parfois je passe par des situations qui me font douter, par exemple lorsque Dieu fait ou permet certaines choses avec lesquelles je ne suis pas d’accord. Lorsque je doute, et même lorsque je ne doute pas, je trouve que certains arguments fortifient ma foi.
Que pouvons-nous prouver au sujet de Dieu ? Que recherchons-nous ?
Que pouvons-nous nous attendre à trouver ? Je vois dans ce monde physique et dans la nature les traces d’un être extérieur puissant et ntelligent.

1. La cause

Dans l’univers connu, tout a une cause. L’univers lui-même a donc aussi besoin d’une cause. Même le Big Bang, s’il a effectivement eu lieu, doit avoir eu une cause. Nous pouvons choisir d’appeler cette cause initiale « Dieu ».

2. La complexité

Notre corps est une machine très complexe ! Il est fascinant de réaliser combien notre monde est complexe. Il y a tellement de détails nécessaires à son fonctionnement. La complexité que je trouve dans la nature me remplit d’admiration et me pousse à croire en l’existence d’un concepteur intelligent. Nous pouvons choisir d’appeler ce concepteur « Dieu ».

3. Le bien et le mal

Qu’est-ce qui est bon ? Qu’est-ce qui est mal, faux ou mauvais ? L’éthique peut-elle être simplement le produit de l’évolution de l’opinion publique ? Le fait que la plupart des gens, si ce n’est tous, sont conscients du bien et du mal suggère que l’éthique et la moralité vont au-delà du comportement socialement acquis. Une certaine sorte de code moral semble gravé sur chaque « disque dur » humain, ce qui suggère l’existence d’un législateur moral. Nous pouvons choisir d’appeler ce législateur « Dieu ».
Il me semble donc raisonnable de croire en l’existence d’une cause initiale puissante, d’un concepteur intelligent et d’un législateur universel. Vous pouvez appeler cette « grande entité » Dieu ou lui donner un autre nom. Que pouvons-nous découvrir d’autre sur cette « grande entité » ? Est-il susceptible d’être une chose, comme l’énergie, ou une personne, comme vous et moi ?

4. La logique

Une personne me semble supérieure à la matière et à l’énergie. Je remarque aussi que c’est le plus grand qui crée le plus petit. Par exemple, une personne crée un ordinateur, un oiseau construit un nid, mais jamais l’inverse. Qui ou quoi pourrait créer des gens comme vous et moi ? Notre créateur doit également avoir une « personnalité » égale ou d’une certaine façon supérieure à la nôtre.

5. La beauté

Pourquoi voyons-nous et profitons-nous de tellement de couleurs différentes ? Pourquoi un coucher de soleil peut-il être si beau ? Pourquoi notre planète possède-t-elle une telle diversité de fleurs ? Pourquoi y a-t-il tant de saveurs et d’arômes attrayants ? Pourquoi la musique existe-t-elle ? Tout ce qui se trouve dans notre univers n’est pas indispensable. Puisque la beauté fait partie de cette création, elle doit également être appréciée d’une manière ou d’une autre par son concepteur. L’appréciation de la beauté est un trait de la « personnalité ». Le fait que la beauté existe me suggère que Dieu est une personne, qui peut aussi l’apprécier et en profiter.

6. Les vertus

Le processus que nous appelons l’évolution est un processus sans valeurs intrinsèques. Un univers simplement mécanique ne laisse pas de place aux vertus, il n’a pas besoin de la morale. Mais quelque chose en nous sait que les vertus telles que l’amour, l’humilité, l’empathie, le don de soi, la générosité et le pardon sont réelles. Leur existence nous montre quelque chose du Créateur. L’éthique et les vertus sont des choses appréciées par des personnes. Le fait que des vertus existent suggère que Dieu est une personne qui les apprécie également.
Une caractéristique importante des « personnes » est qu’elles ont un désir profond de communiquer avec les autres. Si Dieu est une personne, il ne devrait pas sembler étrange qu’il veuille communiquer avec nous. En fait, nous devrions même nous y attendre. Les chrétiens croient que Dieu a communiqué à plusieurs reprises avec les humains et que sa révélation suprême est venue en la personne de Jésus-Christ. Comment Jésus nous aide-t-il à croire en Dieu ?

7. Jésus

Une personne appelée Jésus a-t-elle vraiment existé ?
Était-il un mythe ? La plupart des historiens croient en un Jésus historique tout autant qu’en un Aristote ou un Constantin. L’Église a-t-elle rendu Jésus divin ? Jésus était lui-même au clair concernant sa propre identité. Il est venu sur cette terre avec une mission. Les disciples de Jésus ont été petit à petit convaincus que Jésus était Dieu sous une forme humaine : « Au commencement était la Parole, et la Parole était avec Dieu, et la Parole était Dieu. […] Et la Parole a été faite chair, et elle a habité parmi nous. » (Jean 1.1,14). Voilà pourquoi les ennemis de Jésus l’ont accusé de blasphème et ont voulu le tuer. La vie de Jésus et ses paroles m’aident à croire en Dieu.

8. La résurrection de Jésus

Les amis et les ennemis de Jésus étaient d’accord pour dire que son tombeau était vide. Comment a-t-il pu le devenir ? Les évangélistes disent que Jésus est ressuscité d’entre les morts. Les autres explications sont peu convaincantes. En outre, après la résurrection, beaucoup de gens ont vu Jésus vivant (1 Cor. 15.6-7). La résurrection physique de Jésus-Christ est la meilleure explication des faits, et elle me permet de croire que Jésus était la véritable révélation de Dieu.

9. Les changements positifs

À Jérusalem, la ville où Jésus a été crucifié, 3000 personnes ont cru au message chrétien quelques semaines seulement après la résurrection. Cette explosion du christianisme et le témoignage de millions de vies transformées encore aujourd’hui ne peuvent pas être expliqués sans la résurrection physique et réelle de Jésus-Christ. De plus, je constate parfois des réponses extrêmement improbables à la prière, inexplicables autrement. Le Dieu de la Bible continue à être actif aujourd’hui.
Pour croire, Thomas voulait des preuves. Jésus ressuscité lui apparut et lui dit : « Avance ton doigt ici et regarde mes mains. Avance aussi ta main et mets-la dans mon côté. Ne sois pas incrédule, mais crois ! » Cela était-il une preuve que Jésus était Dieu ?
Non, mais cela y a contribué. « Thomas lui répondit : Mon Seigneur et mon Dieu ! » (Jean 20.27-28, S21)
Cette certitude quant à la résurrection a aidé Thomas à croire que Jésus était Dieu. Comme Thomas, nous n’avons aucune preuve formelle que Dieu existe, mais l’évidence et le raisonnement nous aident. La foi est une décision, pour ou contre Dieu (cf. Héb 11.6).

10. Le sens de la vie

La foi chrétienne est une foi raisonnable. Elle n’est pas une marche aveugle dans l’obscurité. Elle est sensée. Elle est digne de confiance. De plus, le christianisme authentique fonctionne et il satisfait le besoin fondamental de l’être humain : il m‘apporte l’espoir face à ce monde brisé, il donne un sens et une direction à ma vie, et je suis convaincu qu’il fait de moi un homme meilleur. Lorsque Jésus a affirmé : « Moi, je suis venu afin que les brebis aient la vie, et qu’elles l’aient en abondance » (Jean 10.10), il disait la vérité.

Pour aller plus loin, consulter l’e-book gratuit de Philip Nunn, Les raisons de croire : http://philipnunn.com/fr/2015/11/02/reasons-to-believe/

les articles plus lus

En présentant le premier numero de PROMESSES

à nos frères en la foi, nous pensons bien faire d’exposer les principes qui seront à la base de ce «Cahier d’études bibliques».

Nous chercherons à être utiles à tous, à l’église de Dieu d’abord, c’est-à-dire au Chef de l’église, Christ, mais aussi à ceux pour qui la Parole est précieuse, à ceux qui désirent étudier et obéir.

Les bulletins, feuilles de renseignements, journaux mensuels ou trimestriels foisonnent. Tous, ou presque, apportent des nouvelles missionnaires ou d’évangélisation. Ce qu’on recherche ici est beaucoup plus un cahier comportant exclusivement des études bibliques ou se rapportant spécifiquement à la Parole.

La plupart des assemblées de «frères» issues du mouvement datant des années 20-30 du siècle écoulé semblent vivre au ralenti, l’esprit missionnaire mis à part. Comme dans tout mouvement, certaines vérités ont été poussées en «épingle», d’autres ont été négligées; des intérêts particuliers ont pris le pas sur les valeurs spirituelles. Nous assistons à un rétrécissement sérieux de l’influence, de l’action que devraient avoir des églises de foi, c’est-à-dire formées d’enfants de Dieu véritables, scellés par l’Esprit de Dieu.

En toute humilité, nous désirons demander au Seigneur sa lumière, afin de marcher selon sa grâce, en fidélité, devant sa face. Nous ne saurions prétendre connaître tout ce que Dieu veut pour les siens et son église, mais notre désir est d’apporter ce qui, aujourd’hui, est utile pour l’édification et la consolation de nombreux enfants de Dieu. Précisons que nous ne voudrions pas représenter un point de vue particulier, mais étudier la Parole, en respectant la sainteté de Dieu.

Chaque étude signée restera sous la responsabilité de son auteur. L’enseignement de ces pages semble devoir être d’une étendue qui surprendra peut-être. Notre désir est, à la fois, de présenter des études fouillées pour le chrétien avancé, mais aussi des explications de termes, de langage, pour ceux qui ne connaissent pas notre langue d’une manière approfondie.

A titre d’essai, nous ferons parvenir un certain nombre d’exemplaires au monde francophone d’outre-mer. Il faudra ainsi tenir compte de ce champ de diffusion.

De divers côtés, sinon dans nos vieux pays, on demande, en effet, une littérature chrétienne plus abondante, basée sur la Bible, la Parole de Dieu. Quelques-uns d’entre nous ont cru devoir répondre à ce désir. Nous plaçons ces cahiers sous le regard du «Chef», demandant à Dieu sa bénédiction pour rendre témoignage à la Vérité.

Les éditeurs

Où nous mène la formidable évolution qui soulève le monde chrétien tout entier? En cette période d’après le Concile du Vatican Il, il est utile de dresser un bilan des faits, même provisoire, et de procéder à un tour d’horizon général.

Eléments positifs de l’évolution catholique: Incontestablement, des mouvements intéressants se font sentir dans l’Eglise romaine: étude et diffusion de la Bible en voie de développement, dialogue engagé avec les autres confessions, reconnaissance du fait que les communautés des «frères séparés» protestants peuvent porter le titre d’églises, admission d’une part de responsabilité dans la rupture du XVIe siècle. Au cours du Concile du Vatican Il, l’opinion a été exprimée à maintes reprises que l’Eglise catholique avait besoin d’un renouveau si elle voulait réellement entreprendre le dialogue avec les églises non-romaines. Il y eut des discussions très libres, suivies de votes positifs impressionnants, par exemple sur la collégialité des évêques gouvernant l’Eglise avec le pape, l’usage de la langue vulgaire dans le culte, l’oecuménisme, la liberté religieuse, la limitation des naissances, le peuple juif, l’Ecriture Sainte et la Tradition, etc.

Fin décevante de Vatican Il: Rappelons quelques faits justifiant cette impression de l’ensemble des observateurs non catholiques.

La collégialité des évêques doit être entendue de telle manière que la primauté du pape demeure intacte. La structure monarchique de l’Eglise romaine n’en sera pas affectée, le pape reste le souverain absolu. Le collège épiscopal n’a aucune autorité sans ce dernier. Paul VI, dans son discours d’ouverture à la troisième session, ne s’en est pas référé moins de sept fois à sa primauté, et le mot-clé qu’il a constamment utilisé était celui de «hiérarchie sacrée». Le pasteur G. Richard-Molard estime qu’un tel discours «ne peut guère qu’hérisser la plupart des chrétiens non catholiques romains» («Messager Social», 10 déc.; S. CE- P. I., 1er oct.; 24 sept. 1964).

Il est clair, selon le même pasteur, «que l’Eglise catholique est toujours placée sous l’unique pouvoir de l’Eglise romaine. Or, il ne s’agit pas là d’une découverte de La Palice, mais d’une situation, chaque jour plus insupportable pour les catholiques eux-mêmes. Cette direction totalitaire italienne, ou pire encore, romanisée, possède encore tous les leviers de commande» («Christianisme au XXe siècle», 29 oct. 1964). Cela n’empêche pas qu’une seconde force «se manifeste par l’esprit nouveau qui anime une partie toujours plus large du catholicisme non italien. Il ne faut pas s’imaginer que cet esprit ait changé en quoi que ce soit la masse, mais il passe sur quelques centaines d’évêques, sur de nombreux prêtres et sur une élite de laïcs» (ibid.).

La Vierge Marie a été proclamée Mère de l’Eglise, sans l’avis des pères conciliaires, par Paul VI, qui lui a consacré la moitié de son discours de clôture {cf. «Chrétien Evangélique», déc. 1964, p. 5). Cette proclamation «a détruit tous les efforts des pères conciliaires qui. .. s’étaient ingéniés à éviter autant que possible les déclarations de nature à. ..donner de l’extension au dogme marial et à choquer les protestants» {«Christ U. Welt», cité par S. CE. P. I., 3 déc. 1964).

Le 11 octobre 1963, le pape a terminé une allocution aux pères du Concile et aux fidèles par cette prière à la Sainte Vierge: «O Marie, nous vous prions pour nos frères encore séparés de notre famille catholique. Voyez comment, parmi eux, une phalange glorieuse célèbre votre culte avec fidélité et amour. Voyez comment parmi d’autres, si résolus à se dire chrétiens, commence à renaître aujourd’hui votre souvenir et votre culte, ô Vierge très bonne. Appelez avec nous tous ces fils, qui sont vôtres, à la même unité sous votre protection maternelle et céleste» («Documentation Catholique», 3 novembre 1963).

Le cardinal Doepfner, de Munich, dont les interventions au Concile ont été souvent remarquées, vient de déclarer à son tour: «Amoindrir dans l’Eglise le culte de la Vierge Marie serait un malentendu et une mauvaise interprétation des enseignements du Concile. ..Nous voulons approfondir et enraciner encore plus fort dans ce mystère du Christ le riche héritage laissé à l’Eglise par la Vierge Marie. Elle a un grand rôle à jouer dans l’Eglise, qui voit en elle son image originelle» {«Figaro», 28 déc. 1964).

Le dogme romain: Dans son livre récent sur l’Unité, le cardinal Béa répète des dizaines de fois: 1°) que l’enseignement romain, étant infaillible, ne saurait subir dans son essence aucune modification; 2°) que l’Eglise catholique étant la seule vraie Eglise du Christ, l’unité finale ne peut être envisagée que par le retour de tous les baptisés orthodoxes et protestants au bercail du successeur de saint Pierre. Ce caractère intangible du dogme catholique n’a cessé d’être proclamé clairement par Jean XXIII, Paul VI et tous les porte-parole de Rome. Le professeur E. Schlink, observateur de l’Eglise Evangélique d’Allemagne à Vatican Il, après avoir noté que les délibérations conciliaires sont « révolutionnaires» pour l’Eglise romaine, ajoute: «Aucune des resolutions jusqu’ici adoptées n’a «rapporté, modifié ou même réinterprété de manière satisfaisante un seul des dogmes qui divisent la chrétienté » (S. CE. P. I., 17 déc.1964).

Cela n’a pas empêché le professeur de théologie protestant O. Cullmann de déclarer que Vatican Il «n’a fermé aucune porte ». Dans une interview accordée au journal «Le Monde », M. Cullmann reconnaît que les textes élaborés au Concile sont décevants, car la plupart sont des textes de compromis. Le Concile actuel est lié par celui du Vatican I (en 1870, où fut proclamée l’infallibilité pontificale), et par les dogmes mariaux antérieurs, inchangeables eux aussi. Mais il ajoute: «Je ne partage pas le pessimisme de certains qui s’exprime dans ce slogan: «II ne sortira rien de ce Concile! » Tous les textes sont formulés de telle sorte qu’aucune porte n’est fermée, et qu’ils ne seront pas un obstacle à la future discussion entre catholiques ni au dialogue avec les non-catholiques, comme le sont les décisions des Conciles antérieurs » (cité par «Vie Protestante », 23 oct. 1964). -Puisque les dogmes romains sont infaillibles (voir les anathèmes du Concile de Trente), on se demande sur quoi porte la discussion. ..Si la porte n’est pas fermée, elle ne l’est qu’à sens unique et ne nous paraît conduire qu’au bercail de saint Pierre.

(à suivre)
Extrait avec autorisation du périodique «Le Chrétien évangélique »

(2 Tim.1, 7-9)

«Dieu ne nous a pas donné un esprit de timidité, mais de force, d’amour e! de prudence.»

Timide = qui manque de hardiesse et d’assurance, dit le dictionnaire. Dieu, en vue du but qu’il s’est proposé, nous a adressé une «VOCATION SAINTE», et pour cette vocation, il nous revêt:

de force – par quoi nous devons comprendre force de caractère, maîtrise de soi, tranquillité d’esprit, toutes choses qui sont contraires à la timidité. Une stabilité nouvelle, créée par le Saint-Esprit de Dieu qui nous donne l’assurance du salut; un contrôle de soi-même qui peut ne pas être naturel, mais qui est le résultat du travail de cet Esprit.

d’amour – de compréhension, de compassion, de pardon, amour qui n’est pas mollesse, ni faiblesse, mais qui prend part aux malheurs du prochain, qui comprend le pécheur et repousse le péché.

de prudence – mieux encore discipline personnelle, d’intelligence avertie, de jugement balancé, nuancé, sans laisser-aller.

Etes-vous craintif de nature, manquez-vous d’assurance, avez-vous ce qu’on appelle un complexe d’infériorité, craignez-vous de vous affirmer? Lisez les lettres à Timothée. C’était un timide de nature, et l’apôtre l’encouragea. Notez ceci: Dieu DONNE UN AUTRE ESPRIT que celui que vous aviez précédemment. Il donne gratuitement. Alors, demandez, priez. Il vous DONNERA.

Le but de nos études est de faire connaître et comprendre (Ps. 82, 5) les pensées de Dieu révélées dans sa Parole, afin de vivre dans la lumière. Dans un monde où Satan règne pour obscurcir la vérité, voire même la cacher, il importe que le juste – sauvé par la foi en Jésus-Christ – connaisse «les fondements» de la vérité divine.

Les lignes suivantes ne veulent être qu’un canevas de «la saine doctrine», telle que la Parole de Dieu nous la montre. Cet enseignement est à la fois christologique (Matth. 7, 28; 1 Cor. 2, 1-2) et apostolique (Act. 2, 42) ; il comprend l’ensemble des vérités divines.

I L’INSPIRATION VERBALE DE LA BIBLE

La pierre de touche de tout ce qui suit est la doctrine de l’inspiration des Ecritures. «Toute Ecriture est inspirée de Dieu» (2 Tim. 3, 16). Nous possédons aujourd’hui suffisamment de preuves, devant lesquelles tout homme sincère doit s’incliner. La Bible est la révélation de Dieu à l’égard de l’homme. Ce n’est pas un livre ecclésiastique quelconque, ni un ouvrage symbolique ou philosophique. C’est simplement «la Parole de Dieu» qui ne se laisse pas discuter. Des hommes de Dieu, poussés par l’Esprit, rédigèrent les 66 livres de cette divine Bibliothèque (2 Pi. 1, 21 ). Tout en gardant leur caractère et leur personnalité, ils furent de simples véhicules utilisés pour transmettre intégralement les pensées divines. C’est un miracle et un miracle ne s’explique pas. On peut l’accepter ou le rejeter; mais le fait est là.

Il LA TRINITÉ DE DIEU

Il en est de ce terme comme d’autres: la doctrine de la trinité de Dieu se trouve clairement révélée dans la Bible, bien que cette expression n’y soit pas mentionnée. Lucien déjà, rhéteur et philosophe grec du 2me siècle, fait confesser le chrétien dans son «Philopatris»: «le Dieu exalté …Fils du Père, Esprit procédant du Père, l’Un d’entre les Trois et Trois d’entre Un.» Le terme même fut employé formellement pour la première fois lors du synode en 317 à Alexandrie.

Cela ne signifie rien d’autres que tri-unité. La déité est une trinité, une unité qui possède 3 personnes distinctes ayant la même vie et la même essence.

L’ANCIEN TESTAMENT

Nous y voyons une révélation progressive qui trouve sa complète manifestation dans le Nouveau Testament. Des allusions claires et sans équivoques devaient ouvrir les yeux des personnes pieuses du temps du Seigneur.

Gen. 1,1: «Au commencement Dieu.» Ce terme «ELOHIM» est au pluriel et Moïse l’emploie quelque 500 fois. A remarquer qu’à chaque reprise le verbe qui l’accompagne est au singulier, ce qui prouve bien l’unité dans la pluralité des Personnes de la Déité.
Gen. 1,26: «Et Dieu dit: Faisons l’homme selon notre ressemblance»
Gen. 3, 22: «Voici l’homme est devenu comme l’un de nous»
Es. 48, 16: «Le Seigneur l’Eternel» – Dieu le Père
«m’a envoyé» – Dieu le Fils
«et son Esprit» -Dieu le Saint-Esprit
Zach. 12, 10: «Et je répandrai» -Dieu le Père
«un esprit de grâce» – Dieu le Saint-Esprit
«ils se lamenteront sur lui» -Dieu le Fils

LE NOUVEAU TESTAMENT

Il dévoile clairement cette vérité et nous confirme que la déité se compose de 3 Personnes: Dieu le Père, Dieu le Fils et Dieu le Saint- Esprit (Matth. 28, 19; Jean 1:1; Jean 5:3-4; Jean 8:54).

La trinité de Dieu est déjà engagée lors du baptême du Seigneur (Matth. 3, 13-17). On ne peut, à ce sujet, s’exprimer plus clairement que le Seigneur le faisait dans Jean 14:16-26: «Mais le Consolateur, l’Esprit-Saint (3ème Personne) que le Père (1ère Personne) enverra en mon nom (2ème Personne).»

La grande bénédiction apostolique nous laisse «la grâce du Seigneur Jésus-Christ», «l’amour de Dieu» et «la communion du Saint-Esprit» (2 Cor. 13, 13).

D’ailleurs, l’homme lui-même est une trinité composée de l’esprit, de l’âme et du corps. Il est attaqué par une autre trinité: le monde autour de lui, la chair en lui, et le diable au-dessous de lui. La loi du péché en lui est également représentée par une trinité:la convoitise de la chair, la convoitise des yeux et l’orgueil de la vie. Et, enfin, il peut être sauvé par la trinité divine: Dieu le Père, Dieu le Fils et Dieu le Saint-Esprit.

III JÉSUS-CHRIST

1. Sa Divinité

Jean 1, 1-3 suffirait pour établir cette vérité bénie:
Au commencement était la Parole» (le Verbe dans son existence éternelle)
cet la Parole était auprès de Dieu» (le Verbe dans son existence personnelle)
et la Parole était Dieu» (le Verbe dans son essence divine)

2. Son incarnation

Il est «Dieu manifesté en chair» (1 Tim. 3, 16). Ce mystère, dans lequel même les anges désirent plonger leurs regards, nous a été révélé. Les 7 degrés de son abnégation nous sont donnés en Phil. 2, 7-9. Aucune difficulté n’est inconnue du Seigneur qui a été tenté comme nous; Il peut donc nous accorder miséricorde et secours au moment opportun (Hébr. 4, 15-16). Ami qui souffres, confie-toi en Lui, car son nom est «Merveilleux».

3. Son CEuvre rédemptrice

Rom. 4, 25 dit: «Jésus, notre Sauveur, lequel a été livré pour nos fautes et a été ressuscité pour notre justification».
L’Ancien Testament y fait continuellement allusion (Ex. 12, Ps.22, Es.53).
Les Evangiles en sont la réalisation
Les Actes le proclament
Les Epîtres l’expliquent
L’Apocalypse, enfin, décrit la destruction de ceux qui ont rejeté cette oeuvre.

(à suivre)