« Qui a cru à ce qui nous était annoncé ? » (És 53.1) ; « Nul ne cherche Dieu… » (Rom 3.11b)
Qui veut encore du salut de Dieu ?
Il y en a tant d’autres. Parce que le temps presse, le monde grouille de plans de salut : « Normal, nous sommes adultes et savons ce qui est bon… »
La planète est malade mais il est souhaitable qu’elle survive : nous la protégerons, la nettoierons, et punirons vertement les pollueurs !
Les peuples et leurs chefs se chamaillent sur une poudrière : nous négocierons, pratiquerons l’« ingérence humanitaire » ou les sanctions économiques.
Les familles et la société volent en éclats : qu’on déstructure donc, qu’on légitime l’échec et les déviances, puis retapons les ruines de bric et de broc.
La misère, les inégalités, les épidémies font des ravages : sauve qui peut, et ne nous attardons pas sur les causes profondes du mal !
L’avenir est sombre, il faut bien se divertir : buvons et mangeons, éclatons-nous, oublions…
Nous ne voulons pas vieillir ni mourir : bougeons, gesticulons, soignons-nous, et puis embaumons-nous avant l’heure…
De vagues questions métaphysiques nous effleurent sournoisement : méditons, soyons zen, tentons l’ésotérisme.
La corruption et le crime se banalisent : pourquoi ne pas s’endetter, spéculer, frauder, tricher, voler plus que les autres ?
On ne veut plus de Jésus-Christ ni de son Évangile : on va bien se contenter de champions, de stars, de Führers, de messies, et d’évangiles de pacotille. C’est l’illusion qui compte.
Mais sommes-nous réellement condamnés à ne pas nous laisser trouver par Celui qui seul est Amour, Bienveillance et Miséricorde ; Sainteté, Justice et Pureté ; Force, Génie et Beauté ; Vie, Sagesse et Lumière ; unique Dieu Éternel ? À supposer que Lui-même se porte garant de tout notre salut, temporel et éternel…