« Croyez-vous en Dieu ? » demandait-on à Fabre, l’Homère des insectes.
« Je ne crois pas en Dieu, répondit-il, je le vois ! ».
Voir Dieu dans ses oeuvres, et aussi dans la Bible, sa Parole, voilà la sagesse, le bon sens.
Les technocrates ? On s’en plaint souvent. La technique, la science d’aujourd’hui, dans un état à demi hypothétique, sont justiciables de la sagesse, du bon sens…*Les « tourbillons » de Descartes ? Abandonnés.
« La génération spontanée » d’avant Pasteur ? Abandonnée.
Le « matérialisme primitif » avec sa pérennité de la matière, déesse grossière, inerte, passive ? Abandonné.
Aujourd’hui, tout tourne, tout est énergie, mouvement, comme dans les premiers versets de la Genèse. Tout, donc, suppose un moteur initial, un Réservoir vivant d’énergie formidable, en somme un Dieu Créateur. Ce Dieu nous est révélé dans la Bible.
La Bible est sérieuse, objective. Rien de commun avec ces tissus de légendes poétiques ou enfantines des peuples non-Hébreux.
Deucalion et Pyrrha, les Noé des Grecs peuplent la terre en jetant des cailloux derrière leur dos après le déluge… Ce dernier est, en pays nordique, le sang surabondant d’un Serpent qui enlace la terre entière de ses anneaux. Chez les Assyro-Chaldéens, les dieux épouvantés « hurlent comme des chiens » devant le déluge – qu’ils ont eux-mêmes déchaîné.Rien de pareil dans la Bible, qu’on la regarde ou non à la loupe. Le déluge de la Bible ? L’archéologie le trouve et le raconte: deux mètres d’alluvions entre deux civilisations, deux séries de poteries ou de fibules (agrafes). Sur les pentes de l’Ararat, un Français (qui a fait quatre voyages sur cette montagne) retrouve le squelette géant de bois d’une sorte d’arche. Vraie ou fausse, sa découverte n’infirme pas la Bible. A la loupe, la Bible révèle son parallélisme avec la science. Le grain de blé meurt réellement, comme Jésus l’avait dit. Car il contient deux germes jumeaux. L’un doit mourir, pour que l’autre le mange et vive (professeur Devaux, de l’Académie des sciences).
Jésus, à sa façon, confirme Daniel : « Alors les justes luiront comme le soleil dans le royaume de leur Père » Daniel, dans son livre, avait écrit: « comme des étoiles ». Or, les étoiles sont des soleils !
Oui, mon âme adore Dieu, splendide auteur de la création et de la Bible, car
je Le vois dans ses ouvrages
* « justiciables de la sagesse, du bon sens » = devraient être jugés par la sagesse et le bon sens.