La Bible et le destin du monde

(Lire Psaume 2 ; Matthieu 24:1-3)
 

  « Jésus s’assit sur la montagne des Oliviers. Et les disciples vinrent en particulier lui poser cette question : Dis-nous quand cela arrivera-t-il, et quel sera le signe de ton avènement (parousie) et de la fin du monde » (Mat. 24:3).
  Selon la traduction de la seconde partie de la question des disciples à Jésus, on situe en des temps différents et la venue du Christ (parousie) et la fin du monde. Il est de première importance de bien traduire.
  Si nous traduisons par « fin du monde » nous ne sommes pas en accord avec le texte ; nous laissons entendre que l’amillénarisme a raison, que la fin de l’âge (suntéléias tou aiônos) du texte, correspondra avec la fin du monde ; et en d’autres termes, que nous négligeons tous les événements évoqués par le Nouveau Testament comme devant être insérés entre l’enlèvement de l’Église et la destruction totale de ce monde (cf. I Cor. 15:24).

La fin d’une époque

  Les deux événements sont donc liés dans l’esprit des disciples et dans la pensée du Maître : la parousie et la fin de l’âge. Si la fin de l’âge signifie bien la fin de l’âge mauvais, selon Gal. 1:4, ou « du siècle présent », il ne peut s’agir que de la fin du temps des Nations, événement qui correspondrait bien à la venue du Christ pour l’enlèvement de l’Église (cf. I Thess. 4:15) (parousie).
  Jésus donne la réponse : la fin du temps des nations se produira quand la bonne nouvelle du Royaume aura été prêchée dans le monde entier (Matt. 24:14). Luc 21:24 nous donne une précision supplémentaire à laquelle les chrétiens contemporains de la « Guerre des six jours » ne peuvent pas ne pas être sensibles : « Jérusalem sera foulée aux pieds par les nations, jusqu’à ce que les temps des nations soient accomplis ». Ce qui signifie que le retour de Jérusalem au peuple juif doit marquer la fin du temps des nations.
  Comme tout cela est solennel ! L’Évangile a été prêché jusqu’aux extrémités de la terre, soit par les Sociétés des missions, soit par la radio, et Jérusalem, après avoir été pendant près de vingt-cinq siècles sous la tutelle des nations (586 avant Jésus-Christ à 1967 après Jésus-Christ) est redevenue la propriété d’Israël. Oui, notre temps est solennel ! Les nations se manifestent encore, certes, avec puissance. Mais nous sommes au terme de cette puissance : Jérusalem est entre les mains des Juifs et, si fortes que soient encore les nations, leur concert ne réussit plus à couvrir et à réduire la voix d’Israël. Israël compte désormais. Il est redevenu une « pierre pesante pour les peuples » (Zach. 12:3). Le temps des nations est à son terme.
  Mais la fin du temps des nations ne sera pas la fin du monde. S’il devait en être ainsi, nous devrions avouer l’échec de Dieu et de l’oeuvre du Christ sur cette terre. Celui qui a dit, avant de monter sur la croix « J’ai vaincu le monde » (Jean 16:33) nous aurait trompés. La fin du temps des nations sera la fin d’un monde, du monde que Satan conduit. Elle sera le temps de la manifestation sur terre de la victoire de Christ, le temps du royaume de Christ ici-bas après le départ de l’Église et la conversion d’Israël à Christ. « Ensuite, écrit Paul, viendra la fin (du monde) » (I Cor. 15:24).



Notre monde doit-il donc finir ?

  Et si oui, comment finira-t-il ? Ce qui nous intéresse ici, ce n’est pas l’opinion de la science-fiction ou de la science tout court. C’est l’opinion de la Bible. La Bible nous apprend que notre monde finira (Mat. 24:35 ; I Cor. 15:24).
  Comment finira-t-il ? Sera-ce par un nouveau déluge ? ou par le feu ?
  Les textes sont clairs : établissant son alliance avec Noé et sa postérité, au lendemain du déluge qui couvrit la terre, l’Éternel prit la décision formelle de renoncer désormais à tout recours à ce mode d’extermination. « Aucune chair ne sera plus exterminée par les eaux du déluge, déclare-t-il, et il n’y aura plus de déluge pour détruire la terre » (Gen. 9:11).
  L’Écriture affirme que notre monde sera détruit par le feu. Évoquant l’époque de Noé, Pierre déclare : « … le monde d’alors périt submergé par l’eau, tandis que, par la même parole, les cieux et la terre (le monde) d’à présent sont gardés et réservés pour le feu… Le jour du Seigneur viendra comme un voleur ; en ce jour, les cieux (de la terre) passeront avec fracas, les éléments embrasés se dissoudront, et la terre avec les oeuvres qu’elle renferme sera consumée » (II Pi. 3:7a,10).
  Comment les choses se passeront-elles ? La Bible ne donne aucune date, mais elle signale, comme en une sorte de chronologie, une série d’événements qui doivent précéder la fin de notre terre.
  Si nous lisons attentivement I Cor. 15:22-28, nous relevons comme premier événement, après la résurrection de Christ, la résurrection des croyants rachetés, lors de la parousie (I Cor. 15:22-23), c’est-à-dire lors de l’enlèvement de l’Église, corps de Christ. C’est à cet événement que Paul consacre plusieurs versets dans I Thess. 4:13-17.
  La parousie et l’enlèvement marqueront la fin de l’Église ici-bas et sa céleste promotion, mais non la fin du monde. Après l’enlèvement, la terre sera soumise à l’épreuve de la puissance de l’antichrist. Ce sera, au cours de quelques années, le règne infernal de l’adversaire du Christ, la grande tribulation dont le livre de l’Apocalypse (Apoc. 6 à 18) nous donne un tragique aperçu prophétique.
  II Thess. 2:7-8 nous permet de situer l’époque de la grande tribulation entre l’enlèvement de l’Église (car l’Église est détentrice de « celui qui retient » l’antichrist : le Saint-Esprit) et le retour glorieux du Seigneur pour prendre en mains les rênes de ce monde.
  La ruine de l’antichrist marquera-t-elle la fin de notre monde ? Certes, non. Un autre événement s’accomplira qui redonnera à la terre, si longtemps asservie au prince de ce monde, sa beauté première :

l’établissement du Royaume de Christ ici-bas

pour une durée de mille ans (cf. Apoc. 20:1-6). Ce règne est indispensable pour apporter au monde la preuve irréfutable de la gloire de Dieu en Christ, pour ruiner à jamais les prétentions insensées de Satan. Il faut qu’IL règne, souligne l’apôtre, jusqu’à ce qu’IL ait mis tous ses ennemis sous ses pieds (I Cor. 15:25). La fin du monde ne viendra que lorsque Christ remettra le Royaume à son Père, après avoir détruit toute domination, toute autorité et toute puissance (I Cor. 15:24).
  Effectivement, au terme même de ce temps édénique du Royaume, Satan lié depuis mille ans sera relâché de sa prison, il cherchera à séduire les nations et à les rassembler pour la guerre. Mais alors, le feu du ciel dévorera Satan et les siens, qui seront jetés dans l’étang de feu où les rejoindront les impies du jugement dernier (Apoc. 20:7-15). Et ce sera la fin de la mort elle-même et du séjour des morts (Apoc. 20:14). Et ce sera la fin de notre terre et de notre monde : ceux-ci disparaîtront pour laisser toute la place au nouveau ciel et à la nouvelle terre (Lire Apoc. 21:1-4).


  La fin de notre monde est encore lointaine, sans doute, puisque nous en sommes séparés par les événements que nous venons de rappeler, et en particulier, par les mille ans du Royaume messianique. Ce qui est proche de nous, et qui doit fixer notre attention, ce sont les premiers événements que nous avons envisagés : la parousie et l’enlèvement. « Je viens bientôt ! » dit le Seigneur (Apoc. 22:7,20). Nous ne savons ni le jour, ni l’heure, mais il nous suffit de savoir qu’il peut surgir bientôt, subitement, pour arracher à ce monde ceux qui seront prêts à le suivre, et pour les arracher à la domination de l’antichrist, pour que nous nous préparions à sa rencontre, et pour que nous redoublions de zèle afin de conduire à Christ le plus grand nombre d’âmes avant qu’il soit trop tard.

les articles plus lus

En présentant le premier numero de PROMESSES

à nos frères en la foi, nous pensons bien faire d’exposer les principes qui seront à la base de ce «Cahier d’études bibliques».

Nous chercherons à être utiles à tous, à l’église de Dieu d’abord, c’est-à-dire au Chef de l’église, Christ, mais aussi à ceux pour qui la Parole est précieuse, à ceux qui désirent étudier et obéir.

Les bulletins, feuilles de renseignements, journaux mensuels ou trimestriels foisonnent. Tous, ou presque, apportent des nouvelles missionnaires ou d’évangélisation. Ce qu’on recherche ici est beaucoup plus un cahier comportant exclusivement des études bibliques ou se rapportant spécifiquement à la Parole.

La plupart des assemblées de «frères» issues du mouvement datant des années 20-30 du siècle écoulé semblent vivre au ralenti, l’esprit missionnaire mis à part. Comme dans tout mouvement, certaines vérités ont été poussées en «épingle», d’autres ont été négligées; des intérêts particuliers ont pris le pas sur les valeurs spirituelles. Nous assistons à un rétrécissement sérieux de l’influence, de l’action que devraient avoir des églises de foi, c’est-à-dire formées d’enfants de Dieu véritables, scellés par l’Esprit de Dieu.

En toute humilité, nous désirons demander au Seigneur sa lumière, afin de marcher selon sa grâce, en fidélité, devant sa face. Nous ne saurions prétendre connaître tout ce que Dieu veut pour les siens et son église, mais notre désir est d’apporter ce qui, aujourd’hui, est utile pour l’édification et la consolation de nombreux enfants de Dieu. Précisons que nous ne voudrions pas représenter un point de vue particulier, mais étudier la Parole, en respectant la sainteté de Dieu.

Chaque étude signée restera sous la responsabilité de son auteur. L’enseignement de ces pages semble devoir être d’une étendue qui surprendra peut-être. Notre désir est, à la fois, de présenter des études fouillées pour le chrétien avancé, mais aussi des explications de termes, de langage, pour ceux qui ne connaissent pas notre langue d’une manière approfondie.

A titre d’essai, nous ferons parvenir un certain nombre d’exemplaires au monde francophone d’outre-mer. Il faudra ainsi tenir compte de ce champ de diffusion.

De divers côtés, sinon dans nos vieux pays, on demande, en effet, une littérature chrétienne plus abondante, basée sur la Bible, la Parole de Dieu. Quelques-uns d’entre nous ont cru devoir répondre à ce désir. Nous plaçons ces cahiers sous le regard du «Chef», demandant à Dieu sa bénédiction pour rendre témoignage à la Vérité.

Les éditeurs

Où nous mène la formidable évolution qui soulève le monde chrétien tout entier? En cette période d’après le Concile du Vatican Il, il est utile de dresser un bilan des faits, même provisoire, et de procéder à un tour d’horizon général.

Eléments positifs de l’évolution catholique: Incontestablement, des mouvements intéressants se font sentir dans l’Eglise romaine: étude et diffusion de la Bible en voie de développement, dialogue engagé avec les autres confessions, reconnaissance du fait que les communautés des «frères séparés» protestants peuvent porter le titre d’églises, admission d’une part de responsabilité dans la rupture du XVIe siècle. Au cours du Concile du Vatican Il, l’opinion a été exprimée à maintes reprises que l’Eglise catholique avait besoin d’un renouveau si elle voulait réellement entreprendre le dialogue avec les églises non-romaines. Il y eut des discussions très libres, suivies de votes positifs impressionnants, par exemple sur la collégialité des évêques gouvernant l’Eglise avec le pape, l’usage de la langue vulgaire dans le culte, l’oecuménisme, la liberté religieuse, la limitation des naissances, le peuple juif, l’Ecriture Sainte et la Tradition, etc.

Fin décevante de Vatican Il: Rappelons quelques faits justifiant cette impression de l’ensemble des observateurs non catholiques.

La collégialité des évêques doit être entendue de telle manière que la primauté du pape demeure intacte. La structure monarchique de l’Eglise romaine n’en sera pas affectée, le pape reste le souverain absolu. Le collège épiscopal n’a aucune autorité sans ce dernier. Paul VI, dans son discours d’ouverture à la troisième session, ne s’en est pas référé moins de sept fois à sa primauté, et le mot-clé qu’il a constamment utilisé était celui de «hiérarchie sacrée». Le pasteur G. Richard-Molard estime qu’un tel discours «ne peut guère qu’hérisser la plupart des chrétiens non catholiques romains» («Messager Social», 10 déc.; S. CE- P. I., 1er oct.; 24 sept. 1964).

Il est clair, selon le même pasteur, «que l’Eglise catholique est toujours placée sous l’unique pouvoir de l’Eglise romaine. Or, il ne s’agit pas là d’une découverte de La Palice, mais d’une situation, chaque jour plus insupportable pour les catholiques eux-mêmes. Cette direction totalitaire italienne, ou pire encore, romanisée, possède encore tous les leviers de commande» («Christianisme au XXe siècle», 29 oct. 1964). Cela n’empêche pas qu’une seconde force «se manifeste par l’esprit nouveau qui anime une partie toujours plus large du catholicisme non italien. Il ne faut pas s’imaginer que cet esprit ait changé en quoi que ce soit la masse, mais il passe sur quelques centaines d’évêques, sur de nombreux prêtres et sur une élite de laïcs» (ibid.).

La Vierge Marie a été proclamée Mère de l’Eglise, sans l’avis des pères conciliaires, par Paul VI, qui lui a consacré la moitié de son discours de clôture {cf. «Chrétien Evangélique», déc. 1964, p. 5). Cette proclamation «a détruit tous les efforts des pères conciliaires qui. .. s’étaient ingéniés à éviter autant que possible les déclarations de nature à. ..donner de l’extension au dogme marial et à choquer les protestants» {«Christ U. Welt», cité par S. CE. P. I., 3 déc. 1964).

Le 11 octobre 1963, le pape a terminé une allocution aux pères du Concile et aux fidèles par cette prière à la Sainte Vierge: «O Marie, nous vous prions pour nos frères encore séparés de notre famille catholique. Voyez comment, parmi eux, une phalange glorieuse célèbre votre culte avec fidélité et amour. Voyez comment parmi d’autres, si résolus à se dire chrétiens, commence à renaître aujourd’hui votre souvenir et votre culte, ô Vierge très bonne. Appelez avec nous tous ces fils, qui sont vôtres, à la même unité sous votre protection maternelle et céleste» («Documentation Catholique», 3 novembre 1963).

Le cardinal Doepfner, de Munich, dont les interventions au Concile ont été souvent remarquées, vient de déclarer à son tour: «Amoindrir dans l’Eglise le culte de la Vierge Marie serait un malentendu et une mauvaise interprétation des enseignements du Concile. ..Nous voulons approfondir et enraciner encore plus fort dans ce mystère du Christ le riche héritage laissé à l’Eglise par la Vierge Marie. Elle a un grand rôle à jouer dans l’Eglise, qui voit en elle son image originelle» {«Figaro», 28 déc. 1964).

Le dogme romain: Dans son livre récent sur l’Unité, le cardinal Béa répète des dizaines de fois: 1°) que l’enseignement romain, étant infaillible, ne saurait subir dans son essence aucune modification; 2°) que l’Eglise catholique étant la seule vraie Eglise du Christ, l’unité finale ne peut être envisagée que par le retour de tous les baptisés orthodoxes et protestants au bercail du successeur de saint Pierre. Ce caractère intangible du dogme catholique n’a cessé d’être proclamé clairement par Jean XXIII, Paul VI et tous les porte-parole de Rome. Le professeur E. Schlink, observateur de l’Eglise Evangélique d’Allemagne à Vatican Il, après avoir noté que les délibérations conciliaires sont « révolutionnaires» pour l’Eglise romaine, ajoute: «Aucune des resolutions jusqu’ici adoptées n’a «rapporté, modifié ou même réinterprété de manière satisfaisante un seul des dogmes qui divisent la chrétienté » (S. CE. P. I., 17 déc.1964).

Cela n’a pas empêché le professeur de théologie protestant O. Cullmann de déclarer que Vatican Il «n’a fermé aucune porte ». Dans une interview accordée au journal «Le Monde », M. Cullmann reconnaît que les textes élaborés au Concile sont décevants, car la plupart sont des textes de compromis. Le Concile actuel est lié par celui du Vatican I (en 1870, où fut proclamée l’infallibilité pontificale), et par les dogmes mariaux antérieurs, inchangeables eux aussi. Mais il ajoute: «Je ne partage pas le pessimisme de certains qui s’exprime dans ce slogan: «II ne sortira rien de ce Concile! » Tous les textes sont formulés de telle sorte qu’aucune porte n’est fermée, et qu’ils ne seront pas un obstacle à la future discussion entre catholiques ni au dialogue avec les non-catholiques, comme le sont les décisions des Conciles antérieurs » (cité par «Vie Protestante », 23 oct. 1964). -Puisque les dogmes romains sont infaillibles (voir les anathèmes du Concile de Trente), on se demande sur quoi porte la discussion. ..Si la porte n’est pas fermée, elle ne l’est qu’à sens unique et ne nous paraît conduire qu’au bercail de saint Pierre.

(à suivre)
Extrait avec autorisation du périodique «Le Chrétien évangélique »

(2 Tim.1, 7-9)

«Dieu ne nous a pas donné un esprit de timidité, mais de force, d’amour e! de prudence.»

Timide = qui manque de hardiesse et d’assurance, dit le dictionnaire. Dieu, en vue du but qu’il s’est proposé, nous a adressé une «VOCATION SAINTE», et pour cette vocation, il nous revêt:

de force – par quoi nous devons comprendre force de caractère, maîtrise de soi, tranquillité d’esprit, toutes choses qui sont contraires à la timidité. Une stabilité nouvelle, créée par le Saint-Esprit de Dieu qui nous donne l’assurance du salut; un contrôle de soi-même qui peut ne pas être naturel, mais qui est le résultat du travail de cet Esprit.

d’amour – de compréhension, de compassion, de pardon, amour qui n’est pas mollesse, ni faiblesse, mais qui prend part aux malheurs du prochain, qui comprend le pécheur et repousse le péché.

de prudence – mieux encore discipline personnelle, d’intelligence avertie, de jugement balancé, nuancé, sans laisser-aller.

Etes-vous craintif de nature, manquez-vous d’assurance, avez-vous ce qu’on appelle un complexe d’infériorité, craignez-vous de vous affirmer? Lisez les lettres à Timothée. C’était un timide de nature, et l’apôtre l’encouragea. Notez ceci: Dieu DONNE UN AUTRE ESPRIT que celui que vous aviez précédemment. Il donne gratuitement. Alors, demandez, priez. Il vous DONNERA.

Le but de nos études est de faire connaître et comprendre (Ps. 82, 5) les pensées de Dieu révélées dans sa Parole, afin de vivre dans la lumière. Dans un monde où Satan règne pour obscurcir la vérité, voire même la cacher, il importe que le juste – sauvé par la foi en Jésus-Christ – connaisse «les fondements» de la vérité divine.

Les lignes suivantes ne veulent être qu’un canevas de «la saine doctrine», telle que la Parole de Dieu nous la montre. Cet enseignement est à la fois christologique (Matth. 7, 28; 1 Cor. 2, 1-2) et apostolique (Act. 2, 42) ; il comprend l’ensemble des vérités divines.

I L’INSPIRATION VERBALE DE LA BIBLE

La pierre de touche de tout ce qui suit est la doctrine de l’inspiration des Ecritures. «Toute Ecriture est inspirée de Dieu» (2 Tim. 3, 16). Nous possédons aujourd’hui suffisamment de preuves, devant lesquelles tout homme sincère doit s’incliner. La Bible est la révélation de Dieu à l’égard de l’homme. Ce n’est pas un livre ecclésiastique quelconque, ni un ouvrage symbolique ou philosophique. C’est simplement «la Parole de Dieu» qui ne se laisse pas discuter. Des hommes de Dieu, poussés par l’Esprit, rédigèrent les 66 livres de cette divine Bibliothèque (2 Pi. 1, 21 ). Tout en gardant leur caractère et leur personnalité, ils furent de simples véhicules utilisés pour transmettre intégralement les pensées divines. C’est un miracle et un miracle ne s’explique pas. On peut l’accepter ou le rejeter; mais le fait est là.

Il LA TRINITÉ DE DIEU

Il en est de ce terme comme d’autres: la doctrine de la trinité de Dieu se trouve clairement révélée dans la Bible, bien que cette expression n’y soit pas mentionnée. Lucien déjà, rhéteur et philosophe grec du 2me siècle, fait confesser le chrétien dans son «Philopatris»: «le Dieu exalté …Fils du Père, Esprit procédant du Père, l’Un d’entre les Trois et Trois d’entre Un.» Le terme même fut employé formellement pour la première fois lors du synode en 317 à Alexandrie.

Cela ne signifie rien d’autres que tri-unité. La déité est une trinité, une unité qui possède 3 personnes distinctes ayant la même vie et la même essence.

L’ANCIEN TESTAMENT

Nous y voyons une révélation progressive qui trouve sa complète manifestation dans le Nouveau Testament. Des allusions claires et sans équivoques devaient ouvrir les yeux des personnes pieuses du temps du Seigneur.

Gen. 1,1: «Au commencement Dieu.» Ce terme «ELOHIM» est au pluriel et Moïse l’emploie quelque 500 fois. A remarquer qu’à chaque reprise le verbe qui l’accompagne est au singulier, ce qui prouve bien l’unité dans la pluralité des Personnes de la Déité.
Gen. 1,26: «Et Dieu dit: Faisons l’homme selon notre ressemblance»
Gen. 3, 22: «Voici l’homme est devenu comme l’un de nous»
Es. 48, 16: «Le Seigneur l’Eternel» – Dieu le Père
«m’a envoyé» – Dieu le Fils
«et son Esprit» -Dieu le Saint-Esprit
Zach. 12, 10: «Et je répandrai» -Dieu le Père
«un esprit de grâce» – Dieu le Saint-Esprit
«ils se lamenteront sur lui» -Dieu le Fils

LE NOUVEAU TESTAMENT

Il dévoile clairement cette vérité et nous confirme que la déité se compose de 3 Personnes: Dieu le Père, Dieu le Fils et Dieu le Saint- Esprit (Matth. 28, 19; Jean 1:1; Jean 5:3-4; Jean 8:54).

La trinité de Dieu est déjà engagée lors du baptême du Seigneur (Matth. 3, 13-17). On ne peut, à ce sujet, s’exprimer plus clairement que le Seigneur le faisait dans Jean 14:16-26: «Mais le Consolateur, l’Esprit-Saint (3ème Personne) que le Père (1ère Personne) enverra en mon nom (2ème Personne).»

La grande bénédiction apostolique nous laisse «la grâce du Seigneur Jésus-Christ», «l’amour de Dieu» et «la communion du Saint-Esprit» (2 Cor. 13, 13).

D’ailleurs, l’homme lui-même est une trinité composée de l’esprit, de l’âme et du corps. Il est attaqué par une autre trinité: le monde autour de lui, la chair en lui, et le diable au-dessous de lui. La loi du péché en lui est également représentée par une trinité:la convoitise de la chair, la convoitise des yeux et l’orgueil de la vie. Et, enfin, il peut être sauvé par la trinité divine: Dieu le Père, Dieu le Fils et Dieu le Saint-Esprit.

III JÉSUS-CHRIST

1. Sa Divinité

Jean 1, 1-3 suffirait pour établir cette vérité bénie:
Au commencement était la Parole» (le Verbe dans son existence éternelle)
cet la Parole était auprès de Dieu» (le Verbe dans son existence personnelle)
et la Parole était Dieu» (le Verbe dans son essence divine)

2. Son incarnation

Il est «Dieu manifesté en chair» (1 Tim. 3, 16). Ce mystère, dans lequel même les anges désirent plonger leurs regards, nous a été révélé. Les 7 degrés de son abnégation nous sont donnés en Phil. 2, 7-9. Aucune difficulté n’est inconnue du Seigneur qui a été tenté comme nous; Il peut donc nous accorder miséricorde et secours au moment opportun (Hébr. 4, 15-16). Ami qui souffres, confie-toi en Lui, car son nom est «Merveilleux».

3. Son CEuvre rédemptrice

Rom. 4, 25 dit: «Jésus, notre Sauveur, lequel a été livré pour nos fautes et a été ressuscité pour notre justification».
L’Ancien Testament y fait continuellement allusion (Ex. 12, Ps.22, Es.53).
Les Evangiles en sont la réalisation
Les Actes le proclament
Les Epîtres l’expliquent
L’Apocalypse, enfin, décrit la destruction de ceux qui ont rejeté cette oeuvre.

(à suivre)